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  • Projet autour de l'église Saint Bernard (suite)

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    Nous vous avons parlé en janvier dernier du projet d'extension de l'école Saint Bernard : Des projets de construction auprès de l'église Saint Bernard.

    Situé en zone protégée car très proche de l'église, le projet suscite beaucoup de débats et de contestation. L'association Cavé Goutte d'Or dont on connait la persévérance en ce qui concerne la protection du patrimoine à la Goutte d'Or mène le combat, étant soutenue en cela par les élus écologistes d'Europe Ecologie Les Verts (EELV) du conseil d'arrondissement. Un voeu aurait d'ailleurs du être voté lors de la dernière réunion de ce conseil (texte du voeu). Il ne l'a finalement pas été mais le sujet sera abordé au cours du prochain conseil de Paris.

    Après avoir libéré la parcelle de l’école Saint-Bernard de la réserve de logements sociaux que voulait lui imposer la Mairie de Paris, Cavé Goutte d’Or travaille désormais à la possibilité d’agrandir l’école sans porter atteinte aux perspectives monumentales de l’église Saint-Bernard. Vous trouverez la position et les propositions de cette association dans l'article Les plans de Cavé Goutte d'Or pour agrandir l'école Saint Bernard.

  • Habitants de Chapelle et Barbès, vous n'êtes plus les seuls !

    Nous avons reçu un témoignage en images qui tend à nous faire croire que nous ne sommes pas seuls à déplorer une dégradation de la situation environnementale de nos quartiers. Les mêmes causes créent les mêmes effets, dit le bon sens populaire. On peut le vérifier sur ce diaporama, vu sur YouTube, fait par un collectif baptisé "Beaux Boulevards". 

    On notera toutefois que les boulevards de La Villette et de Belleville ont été rénovés durant la décennie passée. Le terre plein central a été planté, d'arbres ou de carrés de verdure... Des bancs sont restés à disposition des promeneurs. Des kiosques jalonnent le parcours. Une fois de plus, il semble que l'ensemble souffre d'un manque d'entretien ou d'un manque de respect des équipements publics. Puis viennent se greffer la présence du marché et ses débordements, exactement comme à Barbès. 

      

  • Dernier billet de vacances d'une des rédactrices

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    Le Castillet à Perpignan

    Avant de rentrer à Paris, traditionnellement, je fais la visite des sites de la ville de Perpignan qui acceuillent les photoreporters de Visa pour l'Image

    Cette année encore, il y a beaucoup de monde.

    Cette année encore, ce n'est pas gai.

    Cette année encore, des conflits, des guerres, des réfugiés, des exilés...

    Dans nos quartiers, entre Barbès et Stalingrad, nous sommes confrontés aux réfugiés, qu'ils soient refugiés de guerre ou économiques. Nous les voyons depuis quelques années maintenant se réunir sous le viaduc du métro aérien, alentour, y dormir, y manger, parfois s'y battre parce que la situation est difficile, qu'elle provoque des tensions, accentuées par les origines diverses des présents... Ici, à Visa pour l'Image, sur les photos, on voit le dérèglement du monde, puis la misère des hommes se répandre et gagner du terrain. On voit aussi leur extraordinaire volonté d'échapper aux bombes et aux conditions inhumaines de la guerre en Syrie, en Iraq ou ailleurs. On voit les femmes et les enfants souffrir, morts de peur, les regards suppliants ou hagards, et bientôt on se sent mal. On ressent son intolérance à l'égard de ces pauvres gens qui fuient l'enfer. On a tendance à mal se supporter... pour finir.

    Dans une exposition de photos, la distance nous protège et nous permet de nous attarder sur les expressions des visages, de lire la détresse sans détourner les yeux. Ces réfugiés de l'expo sont peut-être passés sous nos fenêtres, ceux-là ou leurs frères de galère. Ou bien ils passeront demain ou après-demain.

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    Parmi les nombreuses expositions qui sont à voir, j'ai choisi de vous présenter celle de Marie Dorigny (une vue de l'expo ci-dessus) qui répondait à une commande du Parlement Européen, et de prendre un extrait d'une interview donnée par la photographe à Polka Magazine  le 7 mars 2016 où elle répond sur la condition des femmes qui émigrent :

    A quoi sont confrontées les femmes qui émigrent?

    Contrairement aux migrants économiques qui sont pour beaucoup des jeunes hommes seuls, les réfugiés de guerre partent très souvent en groupe. J’ai vu des familles entières émigrer, avec parfois quatre générations. C’est très émouvant. On réalise que la Syrie, l’Irak, le Kurdistan, certaines régions d’Afghanistan, se vident entièrement. Il y a donc sur ces routes beaucoup de femmes avec leurs enfants. Elles me rappellent ce que racontait ma mère de son exode pendant la Seconde Guerre mondiale en France. Sous les bombardements, jetée sur les routes, avec son vélo chargé de bagages... Eh bien, c’est exactement la même chose. L’UNHCR a d’ailleurs annoncé que 55% des migrants dont les nationalités pouvaient prétendre à l’asile étaient désormais des femmes et des enfants, ce qui n’était pas du tout le cas il y  a un an. Les femmes que j'ai rencontrées sont terrorisées, jetées sur les routes, laissant tout derrière elles. Une grande maison, un bel appartement, des études, de vraies vies. J’ai vu beaucoup de jeunes mères avec des enfants en bas âge. Traumatisées par les traversées en mer où elles se sont vues mourir avec leurs petits, traumatisées par cet univers de la migration qui est très masculin. Imaginez une Afghane qui doit dormir au milieu de centaines d’hommes dans un camp! Les femmes ont peur des violences sexuelles bien sûr. Même si elles sont souvent protégées par les hommes de la famille. Et puis, il y a de nombreux cas d’accouchements prématurés, de fausses couches.

    Source : les réfugiées vues par Marie Dorigny 

     

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    Je ne peux pas passer à côté du talent de Yannis Behrakis et ne pas vous encourager à aller sur le site du Guardian qui reprend bon nombre de ses photos exposées ici, à Perpignan, au Couvent des Minimes. Même thème, un sujet qu'il a traité pendant 25 ans de vie professionnelle, mais avec cette différence, que les migrants qu'il photographie sont arrivés dans son pays, la Grèce. Intense émotion, implication supplémentaire, engagement redoublé.
    C'est ici et les légendes sont en anglais, mais vous comprendrez.

    Continuez la visite sur le site même de Visa pour l'Image qui permet de voir beaucoup de photos de chez soi... 

    Comme chaque année, le festival Visa pour l'Image attire beaucoup de monde, et notamment beaucoup de professionnels. On aimerait, bien sûr, voir moins de clichés dramatiques, mais nos sociétés vont mal et le travail des photoreporters ne fait que nous le rappeler. 

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    Dans l'Eglise des Dominicains.

  • Rue Neuve de la Goutte d'Or : retour sur le passé

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    Parfois une question posée sur notre blog ou sur la page de notre compte Facebook mérite une réponse à plus large diffusion que sa simple mention dans les commentaires au bas d'un article. Celle-ci par exemple : 
    Pourquoi la rue des Islettes dans la Goutte d'Or porte-t-elle ce nom ? 

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    Plan de 1814

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    Une partie de la réponse est donnée dans l'excellent blog de notre ami : 28rueAffre !

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    Plan de 1860 lors de l'annexion.

    Mais questionné en privé sur le sujet, il ajoute : 
    " La rue des Islettes est tracée officiellement par l'ancienne commune de la Chapelle Saint-Denis en 1839 et est alors nommée "rue Neuve de la Goutte d'Or" car desservant (comme la rue de la Goutte d'Or) le hameau de la Goutte d'Or qui ne désigne alors que le petit hameau situé à l'actuel carrefour rue de la Goutte d'Or/Boulevard Barbès (le reste du quartier est plutôt désigné comme la Butte des Couronnes, Butte des Cinq Moulins ou encore comme le hameau Saint-Ange). Mais cette rue existe depuis plus longtemps sous la forme d'un chemin qui apparait dès le début du 19e siècle sur les plans. La rue rentre dans le giron parisien lors de l'annexion de 1860 mais conserve son nom alors qu'on procède à un grand remaniement des noms de rue. En 1877, lors d'une révision de la nomenclature des rues parisiennes, on la renomme "rue des Islettes" en souvenir du "bois des Islettes" un ancien lieu-dit de la Chapelle Saint-Denis situé vers le croisement rue des Poissonniers/rue Ordener. 
    Et si Zola la nomme ainsi dans l’Assommoir, c'est simplement que ce roman commence à paraitre en feuilleton en 1876, donc avant d'être renommée.

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    Plan de travail préparatoire d'Emile Zola.

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    Merci l'ami de la rue Affre. 

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  • Sorbonne-Clignancourt: présentation de la saison 16-17

    Comme chaque année, le Chœur et Orchestre de Sorbonne Universités (COSU) présente le programme de la saison à venir. Nous relayons volontiers car les concerts et les activités proposés sont toujours de qualité. Et c'est à deux pas de Barbès en métro ou en Vélib...

    Ce sera le 12 octobre à 19h30 au 2, rue Francis de Croisset, métro Porte de Clignancourt.

    Le chef de choeur est toujours Ariel Alonso mais la direction d'orchestre a changé et est désormais sous la baguette de Corinna Niemeyer.

    Si vous êtes intéressé, il faut vous inscrire ici. Ce moment musical est gratuit.

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  • 21e saison de rencontres interculturelles du 10e

    Capture d’écran 2016-07-03 à 14.13.34.jpg

    voir le programme complet dans ce lien

    ou encore ici tout au long du mois de septembre avec Ensemble nous sommes le 10e.

  • Les pistes cyclables se font une beauté boulevard de la Chapelle

    En attendant le prochain comité de pilotage Barbès qui aura lieu début juin, nous sommes heureux de vous présenter les derniers travaux de voirie qui consistent à rénover complètement les séparateurs des pistes cyclables du boulevard de La Chapelle entre le carrefour Barbès et le carrefour Tombouctou-Maubeuge. Tant côté 18e qui a démarré la première phase que du côté 10e, en cours lors de notre reportage.

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    A plusieurs reprises nous avions protesté contre la présence de morceaux de granit du séparateur qui s'en allait en lambeaux — lambeaux n'est peut-être pas le terme le plus approprié étant donné le poids de chacun de ces tronçons de séparateur ! — et que l'on retrouvait un peu partout, sur les trottoirs, au pied du distributeur de seringues, le long du mur de l'hôpital... Cela a duré toute l'année passée. Les remettre en place simplement avec un peu de ciment de scellement n'était pas une solution, car les camions des commerçants du marché chevauchent le séparateur allègrement et les descellent très rapidement. Une dépense inutile de l'argent public.

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    Cette fois il s'agit d'un séparateur fait de deux blocs de granit, pesant chacun 110kg, enterrés à environ 10 cm de profondeur et scellés dans du ciment. La partie entre les deux rangées étant elle-même comblée par un mortier. Du solide, semble-t-il ! 

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    Voyez-vous mêmes les photos que nous avons prises pour vous lors de la mise en place la semaine dernière entre le carrefour Barbès et la rue Guy Patin. Ci-dessous un ouvrier trace avec une scie circulaire, une sorte de découpeuse à béton, la limite du macadam à défoncer et à déposer entre la rue Guy Patin et la rue de Maubeuge.

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  • CDG Express: lancement de l'enquête publique

    C'est une très vieille histoire que celle du CDG Express prévu pour relier Paris à l'aéroport Charles de Gaulle. Des années que ce projet s'en va puis revient. Pas une mince affaire car il faut trouver les financements. Mais aussi choisir un tracé : extérieur ou souterrain ? Départ gare de l'Est ou gare du Nord ? Un projet dont on avait reparlé au moment de la campagne municipale de 2014. Puis en février 2015, lors d'une réunion publique dans le 18e où des riverains avaient prévenu qu'ils n'accepteraient pas un passage du RER en surface Porte de la Chapelle. La Ville de Paris avait alors défendu le choix de l'enfouissement, tout en convenant qu'elle ne serait pas décisionnaire (voir notre article de février 2015).

    L'enquête publique, passage obligatoire pour un tel projet, vient d'être lancée. 

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     Pour en savoir plus, vous pouvez vous rendre sur le site dédié ici.

    Des permanences sont prévues dans les départements de Seine-Saint-Denis et Seine et Marne. Mais également à Paris, pour rencontrer un membre de la commission d'enquête, poser vos questions, faire part de vos observations.

    En mairie du 10e, le 30 juin de 16h30 à 19h30 

    En mairie du 18e, le 23 juin de 16h30 à 19h30 et le 9 juillet de 9h à 12h.

    De plus, une réunion publique aura lieu au Cinéma Le Louxor le 16 juin à 20h30.

    Une réunion que ne manquera sans doute pas l’association ASA PNE  qui se bat pour l'enfouissement du CDG. 

  • Les artistes de la Goutte d'Or ouvrent leurs ateliers

    L'édition 2016 des Portes d'Or aura lieu les 10, 11 et 12 juin. Une trentaine d'ateliers seront ouverts pour l'occasion. Par ailleurs, certains artistes exposeront au Centre Barbara jusqu'au 4 juillet.

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    Pour en savoir davantage sur les artistes, les lieux, les horaires, c'est ici.

  • Pique-nique solidaire du quartier Saint Vincent de Paul

    Comme chaque année en juin aura lieu un pique-nique solidaire avec plusieurs associations et en partenariat avec la mairie du 10e. Ce sera le dimanche 5 juin à partir de 11h30 rue Fénelon.

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     Animations et jeux pour les enfants (maquillage, dessin...), repas à partir de 12h et le tout en musique.

     

     

  • Quoi de neuf dans le quartier Chapelle Marx-Dormoy ?

    Outre vous annoncer la prochaine réunion du conseil de quartier La Chapelle Marx-Dormoy, voir l'affiche ci-dessous pour les détails de date, lieu et horaire, nous sommes heureux de voir que de nouveaux équipements se mettent en place. 

     

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    Un cinéclub arrive, certes il s'agit d'une initiative privée, mais il sera ouvert à tous. Madame Bonamour du Tartre en fera une présentation détaillée lors de la réunion du conseil de quartier du 11 mai. Nous attendons qu'elle nous parle également de la programmation. 

    Dans le registre de la santé, nous apprenons qu'un centre ouvrira ses portes à l'angle des rues Pajol et Schneider. Là encore c'est un centre privé mais on ne joue pas les difficiles si son accès est ouvert à tous, sous les conditions habituelles de prise en charge. L'élue chargée de la santé à la mairie du 18e, Dominique Demangel présentera le centre, les services offerts et sa directrice. 

     

    Les autres sujets traités au cours de ce conseil de quartier seront : 

    - la présentation de l'Euro-dictée au gymnase Ostermeyer de la halle Pajol le 14 mai à 14h

    - le point sur le fond de participation des habitants, un moyen de participer à la vie du quartier

    - un retour sur le budget participatif de 2016

    - l'intégration de nouveaux membres au sein de l'équipe d'animation après tirage au sort

     

    Pour joindre l'équipe d'animation du conseil de quartier Chapelle Marx-Dormoy, vous pouvez vous adresser à Samia Benyoud au 01 53 41 18 85 (service de la démocratie locale de la mairie du 18e) ou à Mireille Quehen au  06 10 52 84 35 (équipe d'animation).

     

     
     
  • Vous savez ce que vaut une voiture de 20 ans d’âge ??

    Le Parisien du 12 mai nous annonce une action en justice contre la Mairie de Paris menée par l’association 40 Millions d’automobilistes, très remontée contre la décision de la Ville de Paris d’interdire les véhicules immatriculés avant 1997 sur son territoire. Oh, quel drame ! Les voitures de plus de 20 ans ne pourraient plus rouler dans Paris. 

    Et de demander une indemnisation, bien sûr. 

    Regardons dans La Centrale, par exemple, ce que vaut une voiture de 20 ans d’âge, qui n’est pas une voiture de collection, car, n’en doutons pas, il y aura des dérogations pour les voitures de collection. 
    Ne doutons pas non plus que les heureux propriétaires de ces engins aux 20 bougies ne réclameront pas plus que ce que les assurances leur rembourseraient en cas de dommages irréversibles à leur chère voiture.
     
    De qui se moque-t-on ?
    Prenons donc quelques exemples : 
    La voiture phare de la fin du siècle dernier chez Peugeot était la 306; son prix oscille actuellement entre 1000 et 1500 euros, pour un kilométrage compris entre 134 480 et 263 500 km. Elles tenaient la distance les petites Peugeot de l’époque !
    Le concurrent direct, Renault, avait un modèle populaire, la CLIO. son prix oscille entre 600 et 950 euros pour un kilométrage compris entre 169 042 et 253 000 km. Pas mal non plus ! 
    Pour ne pas rester franco-français, nous avons aussi trouvé dans le cru 1997 en Ile-de-France une Opel Vectra à 1490 euros pour 217 000 km, une VW Polo à 2000 euros (le record) avec seulement 91 500 km, un petit rouleur… (et la Golf à 1500 € pour 1500 km !).
    Bien sûr les voitures de luxe comme Porsche et Mercedes ont de vieux modèles qui tiennent bien la côte, autour de 11-12 000 euros, là aussi avec plus de 150 000 km au compteur, mais ce n’est pas la voiture de Monsieur-Tout-le-monde en banlieue parisienne. Restons réalistes.
     
    Nous voulons bien comprendre que certains ménages peu argentés utilisent encore ces véhicules anciens et voient d’un mauvais oeil leur interdiction à partir de janvier prochain, mais n’allaient-ils pas de toutes façons changer cette voiture dans les mois à venir ? Ne s’attendaient-ils pas à ce que leur voiture tombe en panne à brève échéance ? Ce n’est donc qu’un petit coup de pouce. 
     
    Par ailleurs, si les indemnisations devaient entrer en jeu, elles ne couteraient pas plus cher que les amendes que devra payer la France pour se mettre en conformité avec les normes européennes de pollution de l’air. On pouvait lire récemment dans MaPlanete, un blog de Sud-Ouest, à la suite d’un article de l’AFP : 

     La qualité de l'air que nous respirons est le gros contentieux environnemental qui oppose l'Hexagone à l'Europe, avec celui de la pollution de l'eau par les nitrates. Depuis des années, les particules fines qui empoisonnent l'atmosphère d'une dizaine de nos grandes agglomérations, dont Paris, Lyon et Grenoble, dépassent régulièrement les limites maximales journalières et sanitaires, admissibles pour l'Europe. Après plusieurs mises en garde, le 29 avril dernier, la Commission européenne a fini par menacer la France d’un renvoi en justice, si elle ne prend pas des « mesures ambitieuses, rapides et efficaces » pour limiter cette pollution néfaste pour la santé des habitants. 

    Depuis 2005 la plupart des grandes villes européennes ont pris des mesures pour réduire les émissions de particules fines :
     La plupart des pays européens et de leurs grandes villes ont, depuis dix ans, adopté des mesures drastiques destinées à faire diminuer les émissions des particules fines : zones de circulation basse émission (LEZ, Low Emission Zone, et péages urbains, notamment) tout en développant leurs réseaux de transports en commun et les alternatives à la voiture, ou encore en interdisant les feux de cheminée en foyer ouvert et en limitant les épandages de pesticides lors des épisodes de pollution atmosphérique. « Ces minuscules particules proviennent des émissions imputables à l’industrie, à la circulation routière et au chauffage domestique et peuvent provoquer de l’asthme, des problèmes cardiovasculaires, des cancers du poumon et entraîner une mort prématurée », rappelle la Commission européenne.
     
    Quant au montant des amendes, il ne s’agit pas d’une plaisanterie ! 
    Le pays pourrait être passible d'une amende de 100 millions d'euros dès 2016, s'il ne parvient pas à diminuer ces taux de pollution par les émissions de microparticules. Cela pourrait se traduire non seulement par une amende, mais surtout par des pénalités pour chaque jour de retard jusqu'à ce que les normes de la qualité de l'air soient respectées. Le montant pourrait être de 240.000 euros par jour. 
     
    On est loin de l’indemnisation de la Twingo…. même si les propriétaires de vieux véhicules, par leur action collective, réclament et obtiennent la moitié de la valeur de leur voiture. Il paraît, d’après l’asso des automobilistes, qu’ils seraient 513 000, à voir… Malgré ce nombre important, une indemnité de 750 euros par exemple monterait le coût total à 38,5 millions d’euros. Pour un air plus propre, des poumons d’enfants moins encrassés, nous, on dit : allez-y.