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Action Barbès - Page 60

  • Des nouveautés dans le commerce du haut 9e

    Nous avons dans ce blog aussi nos « marronniers » ! Un regard sur les commerces qui changent dans nos rues en est un, qui permet de voir le temps qui passe et dans quel sens évolue l'activité commerciale. Le dernier pour Rochechouart datait de décembre 2017. Amusez-vous, un jour de pluie, à chercher les articles commerce via notre moteur de recherche dans la marge de gauche. Vous serez surpris de constater tous les changements. Vous y découvrirez aussi les dispositifs mis en place par la Ville pour tenter de maitriser la mono activité et la vacance commerciale en rachetant, quand cela est possible, des locaux mis à la vente en pied d'immeuble. Ce sont les opérations "Vital'quartier" menées par la Sémaest. Le blog tirait un bilan déjà le 20 janvier 2012.

    On ne regrettera pas vraiment l'enseigne de la supérette au 72 rue de Rochechouart, qui nous avait franchement déplu il y a quelques années. Gros lettrage, couleurs criardes. Puis elle s'était un peu améliorée à l'occasion d'un changement de gérant. On s'habitue à tout... Cet été, Super Market remplacé par Sitis Market a disparu.

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     D'une supérette à l'autre.
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    Et on saluera le dynamisme du restaurant italien qui l'a cannibalisé. Et oui ! D'un passage étroit donnant sur une petite cour à l'arrière du bâtiment, la salle de la pizzeria Faggio a quasiment triplé. Les affaires sont bonnes. En revanche, les commentaires sur les réseaux sociaux, laissent entendre que la qualité aurait baissé en quelque trois ans. Le bureau d'Action Barbès qui s'y est retrouvé à la rentrée, a apprécié ses pizzas. 

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    Faggio de nuit

    Sur le trottoir, en face, on notera avec curiosité les transformations du 75. Un local qui change de destination assez souvent. Il est passé d'une épicerie à une agence immobilière, puis un salon de massage pour devenir un restaurant Osteria. Tout cela en moins d'une décennie. En résumé, les commerçants ne font sans doute pas vraiment fortune, mais le local est attractif, il ne reste pas vide !

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    Au 71 la librairie spécialisée en bandes dessinées a baissé son rideau, le bail est à céder. Au 73, l'immeuble du garage ex-Peugeot, le dépôt vente de Mamie dort depuis un certain temps aussi. Verra-t-on ici ou là un nouveau restaurant ? Il semble que cette activité prenne le pas sur les autres commerces depuis quelques années. Y compris avec L'Epuisette qui a remplacé les bureaux de Peugeot dans ce même immeuble. Peut-être les seuls à dégager des marges alléchantes.

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    Traversons l'avenue Trudaine et ses platanes dorés, pour observer deux changements. A gauche, un restaurant dans lequel le conseil d'administration avait dîné plusieurs fois : Le Zaganin, au 81 rue de Rochechouart. Disparu au cours de l'été, et remplacé par Avis de tempête, ADT pour les intimes). Nous n'avons pas encore eu le temps de tester la carte et le cadre. A priori, ambiance jeune, des animations, de l'actualité sportive et des menus qui n'oublient pas les huîtres et les produits de la mer. Peut-être une bonne adresse pour anticiper les fêtes de fin d'année.

    Sur le trottoir des numéros pairs, au 90, un local a fini par faire l'objet d'un miracle. Après tant d'années, on ne croyait plus voir un jour une vie quelconque derrière la vitrine. Nous avions même obtenu auprès de l'adjoint au logement les raisons de ce long abandon : un imbroglio juridique. Pour l'instant nous nous réjouissons de sa reconversion, sans en savoir davantage. A suivre.

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    Et quand vous le pouvez, pensez à faire vos courses dans les commerces de quartier si vous tenez à les conserver en forme. Il sera trop tard quand les enseignes de grandes distributions auront gagné la partie. C'est déjà le cas dans nombre de villes moyennes.

     

  • 11e Salon du livre animé

    Mercredi prochain, 21 novembre, se tiendra la 11e édition du salon du livre animé. Des livres animés qui sont la spécialité des Libraires associés (3 rue Pierre l'Ermite, 18e), organisateurs de l'évènement. Cette année, le salon se déroulera exceptionnellement, non pas dans le 18e arrondissement, mais à la Médiathèque Françoise Sagan dans le 10e. 

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    Ça sera une occasion rare de pouvoir rencontrer 14 artistes qui présenteront et dédicaceront leurs nouveaux pop-ups.

     

    C'est où ?

    Médiathèque Françoise Sagan, 8 Rue Léon Schwartzenberg, 75010 Paris

    C'est quand ?

    Le 21 novembre 2018 à 18h

  • ZSP 10-18, où en est-on à dix mois ?

    Le 7 novembre dernier, au commissariat du 20e arrondissement, s’est tenue la dernière réunion de la « Cellule d’écoute de la ZSP 10-18 », sous la houlette du commissaire Jacques Rigon, chef du 2e district de Paris. Étaient présents, les commissaires centraux des 10e et 18e et les responsables de secteurs de la ZSP, Sarah Proust, adjointe au maire du 18e chargée des questions de sécurité et Stéphane Bribard, son homologue du 10e, ainsi que des représentants des services chargés de la sécurité de chaque arrondissement. Le cabinet de la maire de Paris avait également répondu présent. Les associations de riverains étaient également présentes, ainsi qu’une représentante du Conseil de quartier de La Chapelle.

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    Nous ne détaillerons pas ici tout ce qui a été évoqué au cours de cette rencontre qui a duré pas moins de trois longues heures. La réunion a débuté avec la présentation de la nouvelle commissaire centrale du 18e arrondissement, Emmanuelle Oster, qui succède à Valérie Goetz rue de Clignancourt. Arrivée depuis quelques jours, cette réunion a été pour elle une bonne occasion de prendre la mesure des problèmes qui se présentent à elle. Le M18, magazine bimensuel de la mairie du 18e, lui consacre un portrait en quatrième de couverture du numéro de novembre-décembre 2018

    Le commissaire Rigon a détaillé les actions policières dans le périmètre de la ZSP 10-18. Depuis la dernière réunion qui s’est tenue le 11 septembre dernier, il a été effectué plus de 4 000 « prises de contact », soit plus de 22 000 depuis le début de l’année et la mise en place de la ZSP élargie. Au quotidien, les équipes dédiées à la ZSP bénéficient de l’appui des forces mobiles, avec une à deux sections de CRS ou de gardes mobiles, ces forces sont principalement déployées vers les stations de métro Barbès-Rochechouart et La Chapelle. Côté « délinquance », il a été procédé à 425 arrestations depuis septembre (stupéfiants, vols, recels). Il est à noter que le total des faits constatés de délinquance est en baisse de 15% depuis le début de l’année.

    Suite notamment à quelques articles de presse très alarmistes, la Préfecture de police a mis un accent particulier sur les abords de la Salle de consommation à moindre risque (SCMR). Six opérations ont été menées sur le secteur, avec des policiers en civil, pour viser spécifiquement les scènes de deal et d’injection de rue. Le bilan est relativement maigre, avec au total seulement 22 arrestations pour deal ou injection sur l’espace public, et aucun fait constaté aux abords immédiats de la SCMR, rue Ambroise-Paré et rue Saint-Vincent-de-Paul. L’essentiel des problèmes rencontrés se concentrent entre 17h et 19h dans la cour des taxis de la gare du Nord.

    Le contrôle des commerces a abouti à 83 sanctions dont 50 fermetures administratives temporaires. La Ville a annoncé une sanction rare à l’encontre d’un commerçant du marché de Lariboisière à Barbès, avec sa radiation définitive pour sa complicité active avec des vendeurs à la sauvette qui s’installent dans l’allée centrale du marché, ce commerçant n’hésitant pas à cacher de la marchandise non seulement dans son stand mais également dans son camion. Mais, ne nous y trompons pas, ce cas de complicité, même s’il n’est peut-être pas le seul, est rare, l’essentiel des commerçants du marché subissant ces ventes à la sauvette qui nuisent à leur commerce.

    Pour les « ventes à la sauvette », toutes catégories confondues, depuis septembre, c’est 11 300 évictions simples et 2 800 procédures simplifiées qui ont été effectuées. À noter, les saisies pour destruction représentent plus de 100 tonnes de marchandises depuis le début de l’année. À propos des ventes à la sauvette, nous avons rappelé la position d’Action Barbès qui tient à distinguer le deal, le recel et le commerce déguisé d’un côté, du « marché de la misère » de l’autre ; ce dernier, expression de la grande misère sociale et économique de certains de nos concitoyens, mériterait une vraie réflexion de la Ville et aussi de l’État. L’idée d’une prise en charge sociale de toutes les personnes tentant de boucler, ici, les fins de mois difficiles nous semblant relever d’un vœu pieux, il nous apparaîtrait plus opportun à moyen terme d’organiser un marché des biffins, à l’instar de celui de la porte de Montmartre, plutôt que de chasser tous les jours de marché de pauvres gens à travers les rues de la Goutte d’Or. En ce qui concerne, le deal, le recel et autres ventes crapuleuses, il n’est bien évidemment pas question d’une telle compréhension. À ce sujet, il a été procédé à 4 200 évictions de vendeurs de cigarettes (19 000 depuis dix mois), 3 300 procédures simplifiées (saisie de la marchandise sans emmener la personne fautive au commissariat) et 157 interpellations (670 depuis dix mois, dont 316 avec garde à vue).

    Pour faire respecter le décret préfectoral sur l’interdiction de consommation et de vente d’alcool à certains horaires sur une zone qui englobe la ZSP, c’est seulement 32 verbalisations qui ont été faites. Un petit bilan pour un problème récurrent sur certains secteurs, comme les abords de la gare du Nord, à Château Rouge ou encore vers Marcadet-Poissonniers.

    La mairie du 18e, quant à elle, annonce un bilan d’étape à dix mois avec 5 600 procès-verbaux dressés pour diverses infractions et 16 400 PV pour stationnement. Il y a eu un renforcement de la présence des agents de la DPSP dans les espaces verts, avec des passages beaucoup plus fréquents. Comme d’autres associations, nous regrettons la disparition des gardiens de square, qui par le passé ont su faire la preuve de leur efficacité. Nous avons également appris qu’à présent la Ville a accès à 940 caméras de vidéosurveillance.

    Nous finirons avec ce rappel que nous avons fait, avec d’autres associations et collectifs, sur les nombreux problèmes engendrés par la mise en place de « Paris respire » les samedis à Château Rouge : stationnement sauvage et circulation chaotique autour du secteur, le quartier n’étant plus qu’un concert de klaxons tout au long de l’après-midi. Selon nous, un secteur piétonnisé trop restreint et pas assez surveillé.

     

  • Portes ouvertes d'Anvers aux Abbesses

    Comme chaque année à la même époque, les artistes du 18e et du 9e ouvrent leurs portes quelques jours. L'évènement commence vendredi 16 novembre à 18h et se poursuivra samedi 17 et dimanche 18 de 11h à 20h. Ange et Dam, que nous connaissons bien,  seront présentes à ce rendez-vous.

    Paris, paris 18e, paris 9e, ange&dam

    N'hésitez pas à les rencontrer ainsi que les autres artistes qui participent à la manifestation. 

    Pour connaître l'ensemble des artistes et les lieux de leur atelier, cliquez sur la carte.

    paris,paris 18e,paris 9e,ange&dam

     

    C'est où ?

    Dans le 9e et le 18e, "d'Anvers aux Abbesses" 

    C'est quand ?

    Du 16 au 18 novembre 2018

  • Un kiosque nouvelle génération à Château Rouge

    Nos lecteurs connaissent notre attachement à la présence des kiosques à journaux dans le paysage parisien, et c'est donc avec plaisir que nous voyons le retour du kiosque de la place du Château Rouge. En effet, ce dernier avait disparu depuis quelques semaines, le temps de travaux, mais c'était pour mieux revenir. 

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    Ce kiosque avait été retiré de la place début 2015, pour permettre les travaux d'agrandissement de la station de métro Château Rouge. Après la réouverture de la station de métro, nous nous étions inquiétés de ne pas voir revenir ce kiosque. Finalement, un kiosque "ancien modèle" de petite taille avait été replacé ici en attendant l'installation d'un kiosque de la dernière génération. Cette installation temporaire visait à maintenir ce service aux habitants tout en occupant positivement l'espace selon la mairie. 

    kiosque,chateau rouge,barbes

    C'est donc un nouveau modèle qui est dorénavant installé, un édicule plus grand, mieux éclairé, plus agréable pour la clientèle mais également pour le kiosquier. C'est aussi un changement de côté. Avant les travaux de la Ratp, le kiosque s'ouvrait sur le boulevard Barbès, l'ouverture face à la sortie de métro, testée avec le petit modèle temporaire, est consacrée par cette réimplantation.

    Après la réouverture du kiosque de Barbès, voilà une bonne nouvelle pour nos quartiers. Et pour que vivent ces kiosques, on ne le répétera jamais assez, il suffit d'aller y acheter son journal ou son magazine préféré !

  • Les maîtres de l'imaginaire à Paris

    Le 15 novembre prochain, la magnifique librairie cachée de la Goutte d'Or, les Libraires associés, propose une nouvelle exposition : Les maîtres de l'imaginaire à Paris.

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    Ce sont les œuvres de pas moins de trente grands illustrateurs européens et américains que les Libraires associés ont réunies pour cette exposition. Une exposition qui fermera ses portes en janvier prochain.

     

    C'est où ?

    • Les Libraires associés, 3 rue Pierre l'Ermite , 75018 Paris

    C'est quand ?

    • du 15 novembre 2018 au 19 janvier 2019, du mardi au samedi, de 14h à 19h
  • Lancement du livre photographique "Paris Goutte d'Or"

    Elena Perlino publie un livre de photographies du quartier de la Goutte d'Or, aux Éditions Loco : Paris Goutte d'Or. Une soirée de lancement aura lieu le 15 novembre prochain au centre FGO Barbara.

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    La Goutte d’Or c'est un des endroits forts de la capitale, caractérisé par un brassage où se côtoient plus de trente ethnies [sic] différentes. Un petit territoire comptant environ trente mille habitants. Elena Perlino a ainsi vécu et partagé le quotidien des habitants, au plus proche d'eux, dans une sphère publique, mais aussi privée. De la maison à la mosquée, des lieux cachés aux petits commerces de toutes sortes. Elle a rapporté, après plus de cinq années d'immersion, un document photographique magistral”. Éditions Loco

     

    C'est où ?

    Centre FGO Barbara, 1 rue Fleury, Paris 18e 

    C'est quand ?

    Le 15 novembre 2018, de 18h30 à 21h30

  • Paris s'embellit... et n'a pas oublié nos quartiers !

    Un article du journal Le Parisien, "La Ville invite les artistes à «embellir Paris»", daté du 8 novembre, nous offre non pas une mais deux belles surprises. 

    On y apprend que la ville de Paris a choisi vingt sites "délaissés" pour y installer des œuvres d'art. Pour ce faire, un appel est lancé aux artistes pour proposer des œuvres qui seront installées dans « des morceaux de quartier auxquels on ne prête pas attention car ils n’ont pas leur part de beau », selon Christophe Girard, nous rapporte Le Parisien. Chaque artiste bénéficiera d'une enveloppe de 50 000 euros pour la réalisation de sa création.

    Et lorsque l'on regarde de plus près les sites sélectionnés pour cette opération baptisée "Embellir Paris", deux d'entre eux nous intéressent au plus au point. En effet, nous pouvons apprécier le choix de deux sites qui sont au cœur du "territoire" d'Action Barbès. Le premier se situe à l'angle de la rue Ambroise Paré et de la rue Guy Patin, et le deuxième sous le viaduc du métro, boulevard de la Chapelle, entre Barbès et La Chapelle. 

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    Infographie Le Parisien

    Ne boudons pas notre plaisir, une fois n'est pas coutume, de voir une initiative positive et qualitative de la ville de Paris dans nos quartiers. Des quartiers qui, n'en déplaise à Christophe Girard, ont déjà "leur part de beau". Qui pourrait nier la beauté de l'hôpital Lariboisière, modèle de l'architecture hospitalière et classé monument historique, ou la majesté du viaduc du métro qui serpente sur les boulevards du Nord parisien ? Mais si ces beautés ne sont pas si visibles, c'est peut-être parce qu'elles ne sont pas (encore) mises en valeur... Mais restons positifs, à défaut d'être optimistes, et espérons que ce choix de privilégier des lieux délaissés par les pouvoirs publics depuis des décennies, marque une réelle volonté des édiles parisiennes de s'intéresser à nos quartiers, non seulement pour des questions de sécurité ou de propreté, qui sont essentielles, mais également pour valoriser qualitativement le cadre urbain. Et même si le viaduc du métro et l'hôpital Lariboisière ont des qualités esthétiques indéniables, l'installation d'œuvres d'art à leur proximité n'en sera qu'une valeur ajoutée.

    Et côté viaduc, réjouissons-nous d'une intervention artistique sur le parcours de la Promenade urbaine. Parce qu'après tout, nos quartiers le valent bien !

  • Du cimetière au Musée... toujours à Montmartre

    Aujourd'hui, nous laissons la parole à une de nos plus fidèle adhérente et non moins fidèle lectrice du blog, pour un petit tour à Montmartre :

     

    Lectrice attentive du blog, il me semblait judicieux de ne pas rater cette opportunité, mise en avant par l'article du 1er novembre, de visiter le tout petit cimetière de l'église Saint-Pierre de Montmartre, dit cimetière du calvaire.

    Cimetière de Saint-Pierre .jpg

    Bravant la pluie de l'après midi, mais néanmoins pour éviter d'être dégoulinants d'eau avant la visite, nous nous proposions de prendre le funiculaire au pied des jardins du Sacré-Coeur. Aïe ! Paris et ses touristes.... que rien ne détourne d'arpenter les rues du vieux Montmartre, et à l'occasion d'expérimenter les joies du funiculaire. Chacun sait ici qu'on monte à environ vingt personnes dans la cabine. Or, elles étaient au bas mot une bonne centaine sous leur parapluie à attendre le monte-charge de la Régie. Après tout, une visite à un cimetière qui ne se montre à tous qu'un jour sur 365, ça se mérite. Allez, gravissons les marches avec entrain.

    Une petite pluie, bien pénétrante ici, n'arrête pas le pèlerin, dit le dicton. Nous montions donc par les côtés du jardin, là où les marches sont plus longues mais tout aussi épuisantes (!), puis nous contournions à la fois la basilique, le petit train de Montmartre, les groupes de touristes, les "tresseurs de bracelets" et les marchands du temple... La rue du Chevalier de la Barre était complètement envahie, on y peinait à circuler. Idem pour le rue du Mont-Cenis qui débouche sur le parvis bien modeste de Saint-Pierre. Et là, déception égale à celle qui nous avait saisis à l'entrée du funiculaire : entre les grilles qui séparent la rue de l'église et la belle porte en bronze du sculpteur italien Tommaso Gismondi, une foule mouillée attendait patiemment pour entrer dans le minuscule cimetière du Calvaire. Une pancarte disait "Journée du Patrimoine".... Nous attendrons l'an prochain pour voir ce patrimoine et ces tombes anciennes dont les plus récentes ont plus d'un siècle. Affaire à suivre donc.

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    Il était un peu plus de 16 heures et les cloches de la basilique, la Savoyarde peut-être),nous avaient presque rompu les tympans quand nos pas, quelques pas de plus à vrai dire, nous amenèrent dans la rue Cortot, au 12 exactement, devant la petite rampe où se trouve l'entrée du Musée de Montmartre. Il ne bénéficie pas de la même visibilité et le flot des visiteurs y était beaucoup plus modeste. Mieux pour nous, mais dommage pour le Musée. Et également pour les touristes qui se privent d'un moment de pure grâce, de calme et de tranquillité. Comme ils avaient bon goût les artistes qui s'installèrent là au début du siècle dernier ! On peut y voir l'atelier de Suzanne Valadon, bien conservé dans son jus, d'autres y résidèrent aussi, dont Auguste Renoir, Maurice Utrillo et André Utter, et d'autres encore. L'exposition temporaire actuelle leur rend hommage, et à tous ceux qui à la même époque avaient élu domicile dans ce vieux Montmartre. Son titre ? Artistes à Montmartre, lieux et ateliers mythiques. On pourra aussi — quand il pleuvra moins — chercher tous les ateliers qui figurent sur le plan remis gracieusement dans le musée.

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    Le Montmartre juste après la Commune de Paris était certes meurtri par les barricades et les représailles qui suivirent, mais n'avait rien de commun avec son allure actuelle, à la fois bohème et riche. Riche, il n'est qu'à jeter un regard sur les devantures des agences immobilières pour s'en convaincre. La colline était alors parsemée de parcelles non bâties, de zones en friches et du fameux Maquis, où des petites gens, ouvriers, artisans, les petits métiers de l'époque trouvaient à se loger, voire à bricoler eux-mêmes une bicoque en planches.

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    Le Second Empire, très favorable à la bourgeoisie et aux investisseurs avait chassé de nombreux parisiens des quartiers rénovés, beaucoup avaient trouvé à se loger sur ce versant de Montmartre, mais les promoteurs du début du siècle ont rapidement nettoyé le maquis et on a vu pousser en quelques années les beaux immeubles de l'avenue Junot, pour ne citer que ceux là, et de nombreux autres....

    Un petit air ancien de Vincent Scotto.... décrit bien la situation :

    Mais Montmartre semble disparaître 
    Car hélas de saison en saison 
    Des Abbesses à la Place du Tertre,
    On démolit nos vieilles maisons. 
    Sur les terrains vagues de la butte 
    De grandes banques naîtront bientôt, 
    Où ferez-vous alors vos culbutes,
    Vous, les pauvres gosses à Poulbot ? 
    En regrettant le temps jadis 
    Nous chant'rons songeant à Salis,
    Montmartre ton " De Profundis ! "

    Et chanté par Fréhel :

      

    C'est où ?

    Musée de Montmartre, 12 rue Cortot

    C'est quand ? 

    Du 5 octobre 2018 au 20 janvier 2019

  • Blog : un évènement à annoncer ?

    Associations locales, collectifs d'habitants, établissements et acteurs culturels, vous avez un évènement ou une manifestation dans les 9e, 10e ou 18e arrondissement à annoncer ? Les pages de notre blog vous sont ouvertes.

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    Que ce soit pour annoncer un concert, un spectacle, une exposition, des portes ouvertes, une initiative d'économie solidaire ou encore une animation pour les enfants, il suffit de nous contacter suffisamment en avance pour que nous puissions programmer un article sur notre blog. Dans l'idéal, il faudrait que nous ayons ces informations au moins huit jours avant l'évènement.

    Pour ce faire, envoyez-nous un mail (action.barbes@gmail.com) avec toutes les informations nécessaires et tous les éléments utiles à la publication (dossier de presse, texte de présentation, visuel, lien vidéo...). 

    Une petite précision : si nous relayons bien volontiers des initiatives citoyennes nous n'annonçons pas d'évènement politique. Et bien entendu, nous nous réservons le droit de choisir les informations que nous diffusons.

  • Étrennes et calendriers : attention aux arnaques !

    L'approche de la fin de l'année est l'occasion pour la Mairie de Paris de rappeler aux Parisiens que les agents municipaux ont la stricte interdiction, par avis préfectoral, de solliciter quelque gratification que ce soit, sous peine de sanction disciplinaire. Cette interdiction vaut également pour les employés des sociétés privées assurant la collecte des déchets pour le compte de la Mairie de Paris.

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    D’autres intervenants ont l’habitude de quêter afin de recevoir des « étrennes », souvent en échange d’un calendrier : il appartient aux habitants de choisir ou non de donner leur obole, ce qui évidemment ne changera en rien la manière de servir de ces professionnels : le facteur vous distribuera toujours votre courrier, les pompiers viendront à votre secours ….

    Mais surtout, il faut prendre garde aux arnaqueurs de tout poil, très actifs en cette période ; avant de faire preuve de générosité, vous devez exiger la présentation d’une carte professionnelle et vérifier qu’elle n’est pas fantaisiste.

  • Sans commentaire

    Boulevard de Magenta, 10e arrondissement de Paris, 30 septembre 2018.

    (voir également notre article du 9 février 2011 : Le mystère des grilles d'arbre)

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