
Même si le Choeur Vercken semble abandonner le 9e, nous lui restons fidèles et annonçons avec toujours autant de plaisir ses concerts, fussent-ils donnés rue de Grenelle !
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Même si le Choeur Vercken semble abandonner le 9e, nous lui restons fidèles et annonçons avec toujours autant de plaisir ses concerts, fussent-ils donnés rue de Grenelle !
Depuis l'an dernier, le blog d’Action Barbès ouvre ses colonnes aux adhérents de l'association qui souhaitent informer d'une manifestation, relater un évènement de leur quartier …. ou encore écrire un billet d'humeur. C'est le cas pour l'article du jour envoyé par une adhérente de la rue du Chevalier de la Barre. Publier ce billet d’humeur ne signifie pas qu’Action Barbès partage entièrement l’avis de son auteure. Il est un témoignage.
Château rouge blues
On ne se lasse pas d’avoir la chance de vivre à deux pas du Sacré-Cœur. La nuit, il suffit de se pencher à la fenêtre pour apercevoir sa silhouette blanche et ronde se détacher en haut de la colline. Quand la nuit est claire, c’est plus beau encore. On ne s’en lasse pas.
On ne s’en lasse pas ?
Vendredi soir — 21h40. Je me rends chez des amis, je suis seule. Je descends la rue du chevalier de la Barre, autant admirée — la rue — par les riverains que par les nombreux visiteurs étrangers qui continuent à nous faire la grâce de gravir chaque jour la pente abrupte qui mène au Sacré-Cœur. C’est le printemps, les arbres ont retrouvé leurs feuilles, et la jolie rue pavée, si faiblement éclairée, si typiquement Montmartroise, ondule gentiment jusqu’à la rue Ramey.
En bas de la rue, je contourne les poubelles qu’on a laissées sur le trottoir, évite les détritus que les équipes de nettoyage n’ont pas ramassés. Je bifurque à droite, rue Ramey. L’odeur fraîche du printemps laisse place à celle de l’urine. Je me fraie un chemin entre les dealers qui sont postés là, depuis plus de deux ans. Les affaires semblent aller bon train, à en juger par le ballet incessant des scooters sur le trottoir. Ce soir, ils ne sont que six ou sept, ce n’est pas si mal.
Comme chaque jour, vers 18h, ...

Les 122 Conseils de Quartier (CQs) ont été mis en place progressivement dans Paris à partir de 1995 dans les arrondissements passés à gauche cette année là. L’élection de Bertrand Delanoë en 2001 a permis leur généralisation dans toute la capitale.
Les CQs comme on les appelle familièrement sont des structures permettant aux habitants de donner leur avis sur un certain nombre de questions liées à leur quartier, ils sont un lieu de concertation mais aussi peuvent lancer des projets grâce aux budgets de quelques milliers d'€ (investissement et fonctionnement) qui leur sont alloués par la Ville de Paris. Chaque CQ est suivi par un ou plusieurs élus d’arrondissement référent.
Les lecteurs de ce blog connaissent bien les CQs mais s’il était nécessaire, vous pouvez vous reporter aux pages du site web de la Ville qui détaillent bien les choses. Vous trouverez aussi de nombreux articles, même des très très anciens, sur ce blog.
Les CQs relèvent de la démocratie participative alors que nos élus relèvent de la démocratie représentative. C’est là une forme de démocratie locale. Ils sont gérés à Paris par des chartes spécifiques, une par arrondissement, qui peuvent être assez différentes les unes des autres. Ainsi dans le 10e, la charte indique clairement que les CQs sont pilotés par des équipes d’animation sans intervention d'élu référent alors que dans le 9e la charte préconise un co-pilotage équipe d’animation/élu. Les prérogatives peuvent aussi être différentes. Ainsi pour les mêmes 10e et 9e, ici les CQs ont droit d’interpellation du Conseil d’arrondissement (10e) ce qui n’est pas le cas là (9e).
Depuis de années, on peut lire dans les bulletins d'information des municipalités, dans la presse, et entendre également dans les discours politiques, que la pratique de la bicyclette est favorable à la sauvegarde de l'environnement, un geste écologiste qui produit moins de CO2 que tout déplacement facilité par un autre véhicule surtout à moteur thermique.
Nous-mêmes ici, nous avons maintes fois parlé des "circulations douces" en incluant le vélo au même titre que les transports en commun ou la marche à pied. Pourtant à y regarder de plus près, tout n'est pas aussi simple, et le vélo après étude plus fine s'avérerait être un magnifique cache-misère et une solution de substitution pour les politiques peu courageux qui hésitent à s'attaquer de front aux lobbies de l'automobile.

Place de la République
En effet, les analyses montrent que le cycliste est plutôt un ancien marcheur ou un usager des transports en commun, et rarement un ancien automobiliste. Or, passer de la marche à la bicyclette ne réduit en rien l'émission globale de gaz carbonique à l'échelle de Paris. Les aménagements de voirie, la création de pistes cyclables et la mise à disposition de Vélib' sont donc bien moins payants que la réduction de la place de la voiture dans la cité,
au niveau de l'amélioration de l'air ! C'est pourtant ce qui fut fait tout au long de ces dernières années. Serait-ce pour se donner bonne conscience ?
Nous ne parlerons pas ici des personnes qui vivent hors agglomération : là, le choix des moyens de déplacement est plus limité, et souvent ils vont opter pour le plus rapide... qui est aussi souvent le plus polluant.
Toutefois, le bon côté de la pratique de la bicyclette, ce sont ses vertus au niveau de la santé du cycliste. C'est bon pour la forme, bon pour les muscles et ralentit le vieillissement du cycliste, à condition que celui-ci conduise prudemment, car les rues de Paris ne sont pas toutes sécurisées pour les piétons et les vélos. Attention donc à vous et aux autres !
Pour en savoir plus : Le retour de la bicyclette.
Une histoire des politiques de déplacement en Europe
de 1817 à 2050, de Frédéric Héran,
La Découverte, 2014, 256 p. – Sortie le 22 mai 2014
Un lien vers un site qui prône la vie sans voiture : http://carfree.free.fr
Nous avons la chance d'avoir dans nos rangs une personne qui suit de près l'évolution du chantier et qui n'hésite pas depuis quelques mois à aller chercher les nouvelles directement auprès du chef de chantier. Comment pourrait-on mieux faire ? Il se trouve que ledit chef de chantier est un homme affable et patient, disponible pour répondre aux questions de notre envoyée très spéciale !

Avant de voir cette belle façade toute blanche, il s'en est passé des choses.... à savoir :