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renovation - Page 2

  • Chateau Rouge, une grosse déception

    La RATP a organisé une visite du chantier de rénovation de la station de métro Château Rouge lundi 25 avril. Malgré le choix de la date en plein milieu des vacances scolaires parisiennes et les troupes chez nous un peu clairsemées, nous avions trouvé deux adhérents particulièrement motivés par la visite et disponibles à 16 heures un lundi. Pas une mince affaire. 

    Sur demande de la RATP et par l'intermédiaire du chargé de mission de la mairie, nous avions même communiqué la pointure de nos adhérents à la RATP pour qu'on leur fournisse sur place des chaussures appropriées en plus des casques réglementaires. Tout était en place pour une visite intéressante par deux personnes connaissant parfaitement le quartier et la station de métro pour y avoir transité pendant plus d'une dizaine d'années. Du côté du blog, nous étions très satisfait de pouvoir assurer le suivi de ce chantier dont nous avons relaté l'évolution à chaque fois que l'occasion s'en présentait. N'hésitez pas à relire notre article d'il y a tout juste un an, il est ici. 

    C'était une bonne idée de faire une visite de chantier pour permettre à la presse locale (c'est un grand mot mais nous sommes lus par environ un millier de personnes par jour...), nous, mais aussi le 18e du Mois, qui édite un mensuel traitant du 18e exclusivement, pour permettre donc à ces vecteurs d'information de proximité de donner des nouvelles précises et documentées de la station Château rouge, dont le chantier tient beaucoup de place dans le quartier, et parfois se pose au centre de polémiques (comme le changement de sens de circulation de la rue Dejean, ou le retrait des contre-étalages). 

    Nous étions donc dûment inscrits en réponse à l'invitation faite quelques jours plus tôt : 

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    Lundi 27 avril, 16h. Petit attroupement et grand enthousiasme. Se trouvent réunis le maire du 18e, Eric Lejoindre, son adjoint à la voirie et aux transports Félix Beppo, son chargé de mission, Bocar Diallo, une chargée de communication de la RATP, un étudiant en architecture, une représentante d'Acrum (l'association Château Rouge des usagers du métro) et quelques autres dont une journaliste du 18e du Mois, une petite dizaine en tout. Nos deux émissaires en élèves studieux, stylo, carnet et appareil photo en bandoulière, incorporent le petit groupe qui remonte la rue Custine où les accueillent d'autres responsables déjà sur place. 

    Mais, là, patatras, en fait dix personnes seulement pouvaient entrer pour des raisons de sécurité — apparemment un problème sur un plancher de chantier un peu fragile sous le boulevard Barbès. Une fois les élus passés, Acrum ensuite, l'étudiant en archi, et la représentante du 18e qui a du élever la voix, le compte y était. Quelqu'un s'est inquiété pour nous, la RATP a tranché : — Alors AB, oui, mais une seule personne.  — Ah, non, nous nous sommes inscrits à deux, régulièrement, pas question de laisser l'un de nous sur le côté. Il faut dire que même le chargé de mission de Félix Beppo est aussi resté sur le flanc. On ne plaisante pas avec la sécurité à la RATP ! D'un côté, c'est réconfortant, mais de l'autre... quelle organisation calamiteuse. Deux autres personnes, dûment inscrites comme nous, en ont été pour leurs frais.  

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    Le plus idiot est que nous avons appris par Bocar Diallo lui-même que la RATP a doublé la visite à 17h, sans doute de façon improvisée, et que nos adhérents n'en ont même pas été avertis avant de quitter les lieux. Ils auraient bien évidemment patienté, leurs pas les conduisant jusqu'à chez Joseph Gibert par exemple... 

    Il vous reste à feuilleter l'excellent mensuel du 18e — disponible dans tous les bons kiosques ou librairies de l'arrondissement au prix de 2,50 € —  dans son édition de mai pour retrouver ce que nous aurions pu vous dire ici. 

  • Les rénovations de printemps

    Nous attendons bien sûr l'ouverture de la brasserie de Barbès avec impatience, mais en attendant nos pas nous conduisent aussi vers l'avenue Trudaine, surtout quand le ciel est aussi bleu et le soleil si généreux. 

    Là aussi des cafés et brasseries refont la devanture. On avait vu le très singulier Chez Bouboule à l'angle de la rue de Rochechouart et de la rue de Dunkerque, qui propose à ses clients une piste de boule sur du vrai sable au milieu de la salle. 

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    Face à lui, angle Rochechouart—Trudaine, on met une dernière main aux travaux de finition. Un ouvrier était en train de nettoyer très soigneusement les vitres de la façade de l'avenue Trudaine. Ce grand café s'appelle Dunkerque, c'est le nom que l'on lit sur les stores. Il s'est appelé précédemment Trudain's café et plus tôt encore Sole Cafè et Cucina. Ce n'est pas si vieux : 2008 ! 

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    Nous avons noté un détail, qui devrait avoir de l'importance pour les habitants proches de ces établissements. On peut lire sur la vitre de Bouboule un petit panneau (voir photo ci-dessous) qui rappelle aux clients que le bruit est une nuisance, quand on ne le fait pas soi-même.... SHUT AUCUN VERRE DEHORS ! Serait-ce le début d'un prise de conscience que les incivilités des clients, parfois involontaires - les voix portent davantage la nuit dans un relatif silence - sont aussi en partie la responsabilité des gérants de bars ou de cafés ? La Charte Je prends soin du Neuf mise en place récemment par la mairie du 9e traite cette question dans un engagement numéro 5. Elle présente certes la faiblesse de n'être pas contraignante, libre aux gérants de bars et cafés de la signer ou pas. De même, celle qui a été signée au début du mois dans le 18e pour le carrefour Clignancourt — Ramey entre la mairie et les patrons de bars, cafés et restaurants en est une autre illustration (voir notre article du 21 mars).

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  • La station emballée

    Qui se souvient du Pont-Neuf en 1985 emballé par Christo ? (ou là)..

    Avez-vous vu la station Barbès emballée par l'entreprise qui rénove toutes les verrières ?? Regardez la vue ci-dessous, il y a une légère ressemblance, non ?

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    Au-delà de la plaisanterie, de nombreuses plaintes nous sont parvenues. L'entreprise a demandé l'autorisation d'effectuer des travaux de nuit, et notamment la dépose des vitres, ce qui suppose de la casse, et beaucoup de bruit. Vu la forte chaleur qui a régné ces derniers jours et la semaine dernière en particulier, le travail de nuit avait pour but de rendre moins pénible la P1060441.jpgtâche des ouvriers. D'autres en ont beaucoup souffert, ce sont les riverains dont les chambres donnent sur le boulevard de la Chapelle à la hauteur de la station aérienne. Malgré des double-vitrages et des bouchons d'oreille, certains ont passé de très mauvaises nuits.

    Nous avons obtenu ces explications du responsable des travaux de la RATP, qui s'est engagé à demander le retour au travail de jour. 

    Quant aux vitres de la station de chaque côté des quais, il semble qu'elles soient transparentes désormais. Les riverains ne sont pas contents. Les usagers du métro les verront dans leur intérieur, puisque la station est située à hauteur des fenêtres du 2e étage environ, et qu'il n'y a plus de platanes à cet endroit, comme il y a encore quelques années. C'est ce qu'on appelle un vis-à-vis. Mais on peut les rassurer, les voyageurs regardent plus du côté de la rame qui arrive sur le quai qu'à l'extérieur de la station. Au fur et à mesure de la rénovation des stations, les vitres sont changées de la sorte. Les vitres transparentes donnent plus de lumière, le soleil entre dans la station, on est moins enfermé dans la structure... Toutefois on pourra trouver autant d'arguments pour prôner la position inverse !

  • Déjà des tags....

    La semaine dernière, nous vous annoncions avec force photos la redécouverte de l'escalier de la rue d'Alsace, dont les pierres et les balustres, rénovées ou changées, lui redonnaient un certain lustre. 

    Un de nos lecteurs nous a fait parvenir une photo où se voit clairement un tag, tout neuf...

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    Certes, l'escalier en verra d'autres, mais on aurait aimé que les efforts consentis par le budget de la Ville inspirent un tout petit peu de respect.... Raté.

  • Restauration ou réparation de l'escalier de la rue d'Alsace

    Le bel escalier de la rue d'Alsace, qui a été couvert d'un coffrage en bois dans sa partie

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    centrale pendant plus d'un an suite aux déprédations de la part de certains usagers, va être remis en état par la Ville de Paris, direction de la voirie et des déplacements, section Seine et ouvrages d'art.

    paris,10e,escalier-rue-d-alsace,gare-de-l-est,rénovationAlors que les travaux sont en cours depuis une semaine environ, le chantier est censé s'achever le 31 juillet 2012. Considérant la courte durée des travaux, on ne peut pas s'attendre à une restauration complète de cet ouvrage d'art remarquable, mais plutôt à une "réparation" des balustres démolies par des usagers indélicats et par les aléas dus aux intempéries.

    En effet, le froid a du faire éclater la pierre en certains endroits, car cet ouvrage, dont la paris,10e,escalier-rue-d-alsace,gare-de-l-est,rénovationconstruction remonte au second empire, n'a pas été suffisamment entretenu au cours de ses 150 ans d'existence.

    L'affiche annonçant les travaux aux riverains évoque d'ailleurs les interventions suivantes: nettoyage des parements, réfection des joints, remplacement de balustres. Mais elle n'en précise pas l'étendue: s'agit-il d'intervenir sur tout l'escalier ou seulement sur sa partie centrale? Le panneau de la Ville souligne la présence d’un ouvrage d’art mais, ce qui nous inquiète un peu, il annonce aussi que les travaux assurent son entretien. Or, il semble que son état demande plus qu’un entretien. Au cours du dernier conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul, Elise Fajgeles, élue du 10e chargeé de l’espace public, avait parlé de microgommage : il s’agit là d’un nettoyage par la projection d'une poudre adaptée à la surface à nettoyer. Il est plus doux que le sablage, mais plus dur que le ponçage. Elle avait également évoqué la mise en sécurité de l’ouvrage.

    paris,10e,escalier-rue-d-alsace,gare-de-l-est,rénovationCela dit, les balustres, certes dégradées, ont été endommagées avec brutalité, ce qui est très probablement le fait d'actes malveillants. Du jour au lendemain, on a pu constater des démolitions partielles à l'intérieur des deux volées en fer à cheval. Certains de nos adhérents habitent la copropriété située en haut de l'escalier (25 rue d'Alsace), actuellement en ravalement, et nous pouvons, grâce à leurs observations, témoigner de l'évolution quasi-quotidienne de l'escalier!

    Hélas, la situation est inquiétante : la fréquentation nocturne des lieux y est aussi pour quelque chose. Les dégradations sous forme de tags et de bris de bouteilles en verre abîment, malgré les nettoyages réguliers (mais pas quotidiens), la pierre calcaire.

    Affaire à suivre...paris,10e,escalier-rue-d-alsace,gare-de-l-est,rénovation