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conseil-de-quartier - Page 20

  • Mieux vivre à Montmartre

    Action Barbès s’intéresse et suit de près les activités et les réunions des trois conseils de quartier (C.Q.) les plus proches du carrefour Barbès, à savoir pour le 9e Trudaine-Rochechouart, pour le 10e Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul et pour le 18e Goutte d’Or-Château rouge. Ce n’est pas une mince affaire au niveau logistique et présence. Cela ne signifie pas pour autant que nous n’avons pas un regard pour les thèmes abordés par les conseils de quartier situés un tout petit plus loin, comme par exemple Quartier Montmartre, quand ces CQ ont les mêmes préoccupations que nous. La propreté est un thème tout à fait transversale géographiquement. Et c’est celui qu’ont choisi les animateurs du conseil de quartier Montmartre ce soir.

    La réunion a lieu à 19 heures, à l’école Lepic, 62 rue Lepic,
    en présence de représentants de la mairie du 18e pour faire un point sur les travaux,
    les aménagements et la propreté des abords de la rue de Cligancourt.
    « Mieux vivre à Montmartre »

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    A y regarder de près, on peut relativiser les problèmes liés à la malpropreté. En effet, les photos qui illustrent l’invitation (ci-dessus) lancée par l’association de quartier Clign’Ensemble, montrent des amoncellements de sacs d’ordures et des cannettes au pied d’une bombonne à verre, des motos entassées près d’une aire de stationnement manifestement sous-dimensionnée… Chacun pense que son quartier est mal traité par les services de la Ville, qu’il ne fait pas l’objet de soins réguliers, qu’il est oublié par les autorités, abandonné, laissé pour compte. En réalité, il est le résulat d’un environnement qui se dégrade, de comportements de plus en plus individualistes qui ne respectent pas l’espace public.

    Malheureusement, ce constat peut être fait un peu partout dans Paris.

    On se doit de décliner cette analyse sous plusieurs aspects :

    - les crottes de chien, dites déjections canines, peut-être le plus malsain, le plus sale des éléments de la malpropreté urbaine, relèvent du civisme des propriétaires de chien. Simplement et exclusivement. Pas de la propreté de Paris. Il n’y a pas de chiens sauvages dans nos rues…. Il y a donc des personnes qui, volontairement, laissent leur animal souiller l’espace de leurs voisins.

    paris,montmartre,conseil-de-quartier,propreté,civisme- les sacs d’ordures, dits dépôts sauvages, ne sont pas là par génération spontanée. Des habitants peu soucieux de leur environnement laissent leurs sacs d’ordures non pas dans la poubelle de leur immeuble mais au pied d’un arbre, au coin d’un portail, au long d’une bombonne à verre. Pourquoi ne pas respecter la règle ? Par négligence, par confort personnel, par paresse ?

    Quand c'est plein.... c'est plein !

    - les sacs de gravats, qui ornent les coins moins passants, sont déposés par des entreprises ou des artisans (ou encore par des travailleurs non déclarés…) ; ceux-ci laissent en souvenir parfois aussi les chassis de fenêtre qu’ils changent, les toilettes de WC ou les receveurs de douche. Pourquoi ? Parce que l’enlèvement et le dépôt dans une décharge ont un coût, pour l’entreprise, et en conséquence pour le client qui a fait rénover son appartement. Pour diminuer le devis, on propose alors de supprimer ce poste et de laisser les gravats sur le trottoir. C’est alors la collectivité qui prendra à sa charge ce coût, via leur enlèvement pas les services publics. Parfois aussi, l’entreprise est encore moins « réglo » et facture à son donneur d’ordre tout en laissant les objets sur un trottoir tranquille, de préférence pas à l’adresse de son client. Absence de civisme caractérisée.

    - les mégots en masse devant les bureaux, les restaurants, les cafés et brasseries : les amas de mégots et filtres sont apparus dans les proportions qu’on connaît à partir de l’interdiction de fumer dans les lieux fermés. Parallèlement ont disparu les cendriers. En voyez-vous beaucoup sur les tables des terrasses ouvertes, en plein air. Non, comme si cet objet n’avait plus de raison d’être. Il est tellement facile de jeter à terre… Plus de cendrier à remplacer, plus de cendrier à nettoyer ! Belle opportunité pour les limonadiers de se débarrasser d’une tâche ingrate. La Ville n’a qu’à faire le reste.

    Faut-il poursuivre cet inventaire de la crasse urbaine ? Selon les quartiers, il y a aussi les épluchures de maïs, les emballages de cigarettes de contrefaçon, les gobelets et les emballages de la restauration rapide, les flyers de la voyance, ceux des musiciens parfois aussi, les publicités des salons de massage, qui sautent des pare-brise au canivaux, etc. Moins poétique que l’inventaire de Prévert.

    Tout cela pour dire que nous sommes collectivement sales, plus ou moins, bien sûr. Notre désir d’un environnement propre relève donc d’un changement de comportement et d’une plus grande rigueur dans l’éducation de nos enfants. Pas de la seule efficacité des services de la propreté, qui n’ont qu’une action a posteriori. Faure de quoi, il faudra faire le choix de budgets toujours plus importants alloués aux services publics ou privés de nettoiement. En bref, être propre ou payer.

  • Conseil de quartier ce soir rue de Belzunce à 19h

    Pour mémoire, ce soir,

    conseil de quartier Lariboisisère-Saint-Vincent-de-Paul

    Logement dans le 10e

    Quels constats, quel enjeux ?

    Ecole élémentarie, 3, rue de Belzunce, Paris 10e

    de 19h à 21 h.

    Les comptes rendus des réunions des conseils de quartier sont sur leur site DéMocraTIC du 10e.

  • D'un repas de quartier à l'autre

    Tous les repas de quartier ne se ressemblent pas, même les plus proches. Mais le plaisir de se retrouver pour partager la même table autour de quelques plats maison est bien là. A Paris, on ne dîne pas tous les jours dans la rue ou dans un jardin. On apprécie d'autant plus.

    Hier soir nous étions sous les toiles du marché d'Anvers, ou plutôt le long du square d'Anvers. Les tables étaient dressées sous les branches des marronniers. Quelquefois les pelouses du square ont accueilli les dîneurs d'un soir, à leurs risques et périls, et il est juste que cette année on ne leur impose pas un tel piétinement, étant donné le peu de pluie qu'elles ont reçu au printemps.

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    Les musiciens étaient épatants ! Et généreux. Et des instrumentistes talentueux. Leurs arrangements de qualité, bref, ils ont fait un tabac.

     

    Ce soir, c'est dans la Goutte d'Or que se produisent les dîneurs d'un soir, précisément devant l'église Saint Bernard. Connaissant les lieux, il y aura aussi de la musique, et beaucoup de gaité. Si vous avez raté Anvers, ne ratez pas la Goutte d'Or. ! A la suite il y a le Bal d'Areski, de la compagnie du Tire-laine à découvrir....

     

  • Conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul

    • Errance autour des gares, 
    • Quelles solutions? 

     Tel est le thème du prochain conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul, qui se tiendra

    le mercredi 27 avril, à 19H, à l'école élémentaire Belzunce.

    Avec les intervenants suivants : Patrick Jud, référent social à la SNCF du projet Hope in Stations (voir ici la présentation du projet tel qu'elle a été faite en janvier dernier dans le cadre de la Commission Solidarité Interquartiers du 10e) et Sylvie Le Bars de l'Agence Nouvelle des Solidarités actives, en présence d'Olga Trostiansky, adjointe au maire de Paris chargée notamment de la lutte contre l'exclusion.

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    Lors de cette prochaine séance publique, ouverte à tous, un verre de l'amitié réunira les participants pour plus d'échanges et de discussions dans un cadre moins formel, à la fin de la réunion.
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  • Action Barbès participait à la table ronde "espace public"

    Hier soir, à la réunion publique du conseil de quartier Goutte d'Or Chateau rouge, une innovation a failli partager les citoyens venus débattre. En effet, pour innover, les membres de l'équipe d'animation du CQ avaient décidé de traiter les quatre thèmes choisis en petits groupes, en tables rondes, selon l'expression consacrée, même si de table il n y avait pas trace.

    paris,18,goutte d'or,chateau rouge,barbès,conseil-de-quartier,espace-publicAriel Lellouche, membre du conseil de quartier et animateur de la soirée, a commencé par expliquer aux présents que le but était de donner une suite à la précédente réunion du conseil de quartier qui avait été très animée et traitait déjà de l'espace public, sous l'aspect de l'occupation dudit espace. Comment et par qui est occupé l'espace public dans le périmètre de la Goutte d'Or - Chateau rouge ? Dans certaines rues, par la prostitution, à d'autres endroits par les vendeurs à la sauvette ou par des trafics illcites, également par des commerces qui débordent des limites qui leur sont assignées, etc. D'où l'idée de scinder les problèmes et d'en discuter en tables rondes pour entendre les propositions des habitants, confrontés à ces types de nuisances ou d'incivilités.

    Les thèmes se résumaient en "commerce", "sécurité", "propreté et incivilités" et la dernière, à laquelle nous avons collaboré, "espace public et végétalisation". Plus d'une vingtaine de personnes ont donné librement leur définition de l'espace public tout en se présentant : pour les uns, c'est tout simplement la rue et le trottoir devant chez eux, là où ils souhaiteraient plus de tranquillité, pour d'autres ce sont des comportements qu'il faut changer pour que l'espace qui appartient à tous soit respecté par tous. Il nous a semblé qu'une majorité des participants à notre table ronde souhaitait une réappropriation de l'espace public par les habitants du quartier. paris,18,goutte d'or,chateau rouge,barbès,conseil-de-quartier,espace-publicCertains ont marqué la différence entre habitants et usagers de l'espace public, soulignant que les "gens d'ici" sont plus respectueux de leur environnement. D'autres  pensent que l'éducation peut beaucoup pour améliorer la cohabitation, les cultures et les histoires des personnes qui se croisent à la Goutte d'Or demandent un long temps d'adaptation. Les habitudes des Français de longue date sont ancrées dans un savoir vivre, imposé dès l'enfance, que d'autres populations ne possèdent pas ou qui leur reste étranger. Selon le caractère des intervenants, les uns apprécient le côté vivant du quartier, ils se sentent plutôt en sécurité dans la foule, ils réclament des événements festifs dont il pensent qu'ils pourraient rapprocher les personnes qui ne se connaissent pas. Une habitante a évoqué les amicales de locataires dans les immeubles des bailleurs sociaux, nombreux dans le quartier, ces associations savent trouver des solutions aux problèmes de cohabitation. Créer du lien social, mieux communiquer les uns avec les autres, toute démarche dans ce sens rapproche incontestablement les personnes et limite les comportements agressifs.

    Il n'en reste pas moins que les occupations non souhaitées de l'espace public par les vendeurs à la sauvette, par les prostituées ou par les dealers de toutes substances, ne relèvent pas de la bonne volonté des habitants. Ils les supportent plus ou moins bien. Ils font avec... Parfois l'exaspération gagne. Certains ont demandé en quoi d'éventuelles propositions des habitants sauraient changer la situation. C'est bien la question pertinente qui se pose : une fois listée les envies des uns et les nuisances dénoncées par les autres, que sortira-t-il d'une telle réunion ? Certes, le lien social est une piste à favoriser, mais au-dela, la solution n'est pas vraiment entre les mains des citoyens. Peu de personnes l'ont dit.