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18e - Page 57

  • Paris respire Goutte d'Or - Château Rouge : un dispositif de sécurité insuffisant

    Demain, samedi 13 avril, se déroulera la troisième journée du nouveau périmètre de Paris respire Goutte d'Or - Château Rouge. Ce sera l'occasion de voir si la Ville a pris les mesures nécessaires pour que l'interdiction de circulation des véhicules à moteur soit cette fois-ci effective. En effet, si nous apprécions cette initiative, nous devons déplorer un dispositif insuffisant pour empêcher les automobilistes non respectueux de la loi de braver l'interdiction de circuler, et pour ne pas congestionner les abords de la zone sans voiture.

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    L'endroit le plus problématique est sans doute le barrage "fixe" au croisement des rues Stephenson et Cavé. En effet, à ce point laissé sans surveillance, tout au long de la journée des automobilistes peu scrupuleux retirent le panneau qui barre la rue et ce sont alors des dizaines de véhicules qui pénètrent dans le secteur. Une fois le barrage forcé, la rue Cavé connaît alors une circulation infernale. Soulignons l'agressivité de la plupart des automobilistes contrevenants, klaxonnant et insultant à tout va les piétons qui tentent de profiter de la zone qui leur est normalement consacrée. Il semble indispensable de contrôler ce point d'accès, ou tout du moins d'y établir un barrage réellement efficace, ce qui n'est absolument pas le cas actuellement.

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    La rue Cavé censée être piétonne durant Paris respire

    Quant aux barrages filtrants, ils nous semblent bien poreux, laissant passer les véhicules de soi-disant commerçants en nombre. En effet, il est étonnant de voir des véhicules  prétendument appartenant à des commerçants du secteur, transportant des familles entières et immatriculés dans le département de la Somme ou... de la Guadeloupe (!), en pleine zone Paris respire alors que celle-ci est normalement réservée aux seuls riverains, handicapés autorisés, taxis à la dépose et véhicules de secours et de nettoiement (les commerçants ne sont pas dans la liste). Et ne parlons pas du fait qu'il est pour le moins inhabituel de voir un si grand nombre de "commerçants" venant avec femme et enfants à leur boutique un samedi à 15 h...

    De même, comment comprendre qu'on laisse passer des véhicules qu'on voit traverser la zone sans s'y arrêter, juste pour couper court... Il nous parait nécessaire qu'il y ait plus d'agents de surveillance aux entrées du secteur et de leur de re-préciser les consignes. Avouons tout de même que leur travail n'est pas simple face à des automobilistes navigant entre les insultes, les menaces ou la duperie.

    Une présence accrue de la DPSP participerait également et certainement à un meilleur respect des règles. Il faudrait sans doute aussi la présence de la police. En effet, bon nombre de comportements délictueux d'automobilistes relève non pas de la DPSP mais bien de la police.

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    La rue Stephenson embouteillée durant l'opération Paris respire

    Terminons par les problèmes rencontrés autour du secteur. Les rues qui encadrent la zone sont complètement bouchées durant l'opération et les automobilistes y jouent en permanence un affreux concert de klaxons - dont l'usage est interdit en agglomération, rappelons-le. Et ne parlons pas du stationnement sauvage qui y sévit.

    Nous comprenons qu'ils faudra plusieurs semaines, voir plusieurs mois, pour que les visiteurs prennent connaissance de l'impossibilité de venir dans le quartier en voiture le samedi et y renoncent, mais des améliorations peuvent d'emblée être apportées pour améliorer la situation.

    D'abord en précisant le contour de la zone, en incluant dans le secteur sans voiture les rues Affre (en totalité) Saint-Luc (en totalité) et Saint-Bruno au Sud, Marcadet et Labat au Nord et d'établir un barrage filtrant à l'angle des rues des Poissonniers et Polonceau plutôt qu'à l'angle des rues des Poissonniers et Myrha.

    Enfin, il faudrait des panneaux expliquant l'opération destinés aux automobilistes (les seuls panneaux actuels ne sont lisibles que par les piétons) et situés en amont du secteur, rue Ordener, rue Jean-François Lépine, boulevard Barbès ou encore au début de la rue Doudeauville. Car lorsque l'on échange avec des automobilistes pris dans le flot de véhicules, aucun n'a connaissance de l'opération Paris respire à cet endroit.

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    Forcing à l'entrée de la rue Doudeauville

    Mais finissons sur une note positive, et parions que si des petites améliorations sont apportées, Paris respire Goutte d'Or - Château Rouge sera certainement un vrai succès pour le bonheur des habitants et des promeneurs.

     

  • Cinéma-débat : "Plug and Pray" à la bibliothèque de la Goutte d'Or

    Le cycle cinéma-débat de la bibliothèque de la Goutte d'Or propose une nouvelle rencontre, ce samedi 13 avril : Plug and Pray de Jens Schanze, suivi d’un débat avec Pierre-Alexandre Murena, chercheur en intelligence artificielle.

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    "Jens Schanze est allé interviewer dans le monde entier les principaux experts de la robotique et de l’intelligence artificielle, afin de connaître leurs travaux et la vision qui les anime. Il s'entretient notamment avec Ray Kurzweil, aujourd'hui ingénieur en chef chez Google et promoteur du transhumanisme, qui travaille à la création d'un homme-machine immortel. En contrepoint le réalisateur s'intéresse particulièrement au témoignage de Joseph Weizenbaum, grand pionnier de l’intelligence artificielle. Joseph Weizmann met en garde contre les dangers que court l' humanité : les responsabilités croissantes accordées aux machines, l’illusion d’une symbiose avec elles pour transcender notre condition humaine risquent de nous conduire tout droit vers un monde inhumain."

    L'entrée et libre et gratuite, dans la limite des places disponibles.

     

     

    C'est où ?

    Bibliothèque de la Goutte d'Or, 2-4 rue Fleury, Paris 18e

    C'est quand ?

    Samedi 13 avril 2019, à 14 h 30

  • Les rues de Panama et Suez se transforment en rues aux enfants le temps d'un dimanche

    Dimanche 7 avril, les rues de Panama et de Suez se transformeront en "rues aux enfants". Cette animation orchestrée par l'association Home Sweet Môme sera ouverte gratuitement à tous les enfants (et aux parents !), de 14h à 20h, avec de très nombreuses activités au menu de cette journée : des jeux, des spectacles, de la musique, un atelier de réparation de vélo, une ferme pédagogique, une buvette... pour ne citer que celles-là.

    Home Sweet Môme, le "premier café des enfants du 18e arrondissement", organise régulièrement ce genre d'évènement dans le quartier de la Goutte d'Or et c'est toujours un succès, pour le bonheur des enfants et des parents. Un travail bénévole enthousiasmant qu'il faut saluer.

    Après un samedi sans voiture, ces deux rues gouteront surement à une nouvelle journée quelque peu inhabituelle.

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    C'est où ?

    Rue de Panama et rue de Suez, Paris 18e

    C'est quand ?

    Dimanche 7 avril 2019, de 14 h à 20 h

     

  • Appel à projet pour l'Oasis urbaine

    À l'occasion de la réouverture après travaux du square Louise de Marillac, coeur de l'Oasis urbaine place de la Chapelle, la Mairie du 18e lance un appel à projets pour animer le square cet été.

    Il est possible de proposer son projet par mail à mairie18@paris.fr

    Pour plus de précisions, une réunion d'information  se tiendra le mercredi 3 avril à 18h30 à la mairie du 18e (pour s'inscrire cliquer ici).

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    C'est où ?

    Marie du 18e, 1 place Jules Joffrin

    C'est quand ?

    Mercredi 3 avril à 18h30

  • "Embellir Paris" sur la Promenade urbaine : le choix de l'absurde

    Nous nous réjouissions, un peu vite, que le site de la Promenade urbaine ait été choisi pour accueillir un projet du concours "Embellir Paris". Mais le résultat du concours qui vient d'être annoncé est loin d'être réjouissant, pour ne pas dire qu'il est atterrant tant il est absurde.

    En effet, après des années d'incertitudes et d'aléas, la Promenade urbaine prenait enfin forme, avec comme fil conducteur la mise en lumière du viaduc du métro, qui comprendra un éclairage fonctionnel avec des lampadaires de style Dupleix, la mise en valeur des piliers sculptés, l'éclairage des grandes traversées et la mise en lumière des voutes sous le tablier. Il semblait alors entendu qu'il fallait dégager le plus possible l'espace pour mettre en valeur l'ouvrage d'art ainsi illuminé, nous avions même obtenu l'assurance que le grand panneau publicitaire situé au niveau de la rue de Maubeuge soit retiré. Ajoutons une précision, et pas des moindres : l'illumination de l'ouvrage d'art et l'éclairage fonctionnel représentent un investissement de deux millions d'euros. Il semblait pourtant évident qu'un projet utilisant le sol comme d'une toile vierge se serait inscrit parfaitement dans la Promenade urbaine.

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    Mais le jury, dont aucune des trois associations (Action Barbès, Demain La Chapelle et SOS La Chapelle) ayant activement suivi le projet et s'étant battues pour un projet de qualité n'a été associée, a fait un choix étrange, en combinant deux propositions sans rapport - une exposition photo et un alignement de panneaux de toiles colorées - qui va à l'encontre des principes qui semblaient arrêtés pour la mise en oeuvre de la Promenade urbaine, à savoir : mettre en valeur le viaduc, dégager les grandes perspectives, libérer l'espace et rendre l'endroit le plus clair possible. Mais encore une fois, la Promenade urbaine a du plomb dans l'aile.

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    En effet, sans juger de leur qualité artistique, les deux projets se servent du viaduc, très bel ouvrage d'art s'il en est, comme d'un support à masquer plutôt qu'à mettre en valeur. Celui des Intruses aurait eu toute sa place sur le pont Saint-Ange où justement est prévu un espace d'exposition photo. Mais dans la proposition actuelle, le viaduc est seulement un support que les photos masqueront en partie. Le choix du second lauréat, Génie (sic) du lieu - Screens of colours, est, redisons-le, juste absurde. Ce projet - qui ressemble bigrement à un catalogue de storiste, avouons-le - va tout simplement cacher totalement la vue sur le tablier et même masquer les lampadaires très élégants prévus ici. Le viaduc n'est ici plus qu'une corde à linge. Et ne parlons pas de la durabilité du projet qui nous paraît bien éphémère. En effet, les panneaux de toile, s'ils ne sont pas régulièrement entretenus, seront bien vite des lambeaux de tissus grisâtres. Et ne parlons pas du fait que ce projet va assombrir le dessous du viaduc la nuit, alors que son illumination était censée y remédier.

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    Vous l'aurez compris, nous sommes atterrés par ce choix, totalement déconnecté de l'important travail de concertation qui a été entrepris autour de la Promenade urbaine. Le seul espoir qui reste est du côté du Conseil de Paris qui doit encore valider ce choix. Seuls des élus un peu sensés pourraient revenir sur ce choix catastrophique qui viendrait gâcher des années de travail collectif pour la Promenade urbaine.