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Social & solidarité - Page 35

  • SCMR, l'expérience canadienne à Vancouver

    A l'occasion des 10 ans de l'ouverture du site de salle de consommation à moindre risque à Vancouver, Radio Canada a diffusé cette interview du docteur Brian Conway qui fait le point sur cette expérimentation. Très instructif. Décidément, beaucoup à apprendre de nos amis canadiens.

    Interview Radio Canada.JPG

    Cliquer sur l'image pour faire démarrer la vidéo

    Laissez passer les pub', la suite en vaut la peine.

  • Mais qu’est ce que le NIMBY ?

    Nimby.JPGUn étrange phénomène frappe nos villes et nos campagnes depuis quelques années ! Le syndrome NIMBY, c’est son petit nom.

    Les sociologues nous ont depuis longtemps expliqué le processus d’individualisation quasi forcené en place dans nos sociétés occidentales, grandement aidé par le développement des technologies qui donne à chacun une autonomie qui n’existait pas il y a quelques décennies encore. Sans aller jusqu’à penser que le vivre ensemble n’est plus d’actualité, reconnaissons que chacun aujourd’hui se préoccupe essentiellement et avant tout de lui-même et de son environnement familial plutôt que des autres.

    Phénomène NIMBY.

    Il touche tous les secteurs : l’implantation d’éoliennes, le passage d’une autoroute, la création de logements sociaux ou celle d’un centre d’insertion pour jeunes délinquants, ….. et puis bien sûr le projet de salle de consommation à moindre risque (SCMR).

    Si les questions et les appréhensions sont plus que légitimes, le phénomène ici relève plus de l’émotionnel que du rationnel. Tous les rapports touchant à l’ordre public, en clair la sécurité, concernant l’implantation des SCMR disent la même chose : non seulement il n’y a pas eu de problèmes mais une amélioration s’est produite dans certains cas.

    A cet égard, ce qui s’est passé à Bilbao est emblématique. Très hostile au départ à l’implantation d’une SCMR, les habitants, quelque temps plus tard, ont reconnu qu’il n’y avait pas de problèmes comme nous l’apprend cet article du Monde. Cela en dit long sur les évolutions possibles du voisinage de ces projets. Bien sûr, il faut que des engagements réels soient pris et respectés pour assurer le bon fonctionnement d’un tel projet.

     

    39 bd Chapelle.JPG


    Concernant le projet boulevard de La Chapelle, la Préfecture de Police a prévu 30 personnes en plus dans le 10e et un comité de suivi dont les associations de riverains feront partie sera mis en place. La Ville de Paris a dégagé un budget de fonctionnement. Encore faut-il que ces mesures soient pérennes. Il faudra être vigilant.

     

    Ah au fait NIMBY c’est "not in my backyard" en bon français, pas de çà chez moi !

  • Lutte contre la drogue et la toxicomanie : prévention des risques

    Le gouvernement a présenté il y a quelques jours son « Plan de lutte contre la drogue et les conduites addictives » pour 2013-2017. C’est le résultat du travail de la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie (MILDT).

    Nous nous sommes intéressés au volet prévention des risques dans la perspective de l’installation de la salle de consommation à moindre risque (SCMR) dans notre quartier.

    « En matière de réduction des risques [l’] approche, fondée sur l’accompagnement des consommations pour en prévenir les pathologies associées, cohabite de façon assumée avec la pénalisation des consommations grâce, notamment, à une meilleure connaissance réciproque des pratiques professionnelles de tous les intervenants de proximité …. Il nous faut également mieux les insérer dans des pratiques de médiation sociale en direction des riverains des dispositifs concernés. » Voilà pour le cadre général.

    « Il nous faut également changer notre regard sur les consommateurs de produits stupéfiants, sans complaisance, mais avec compréhension. C’est un défi individuel, personnel, presque intime. Mais c’est à cette seule condition que nous parviendrons à développer des stratégies préventives et thérapeutiques adaptées intégrant l’insertion socioprofessionnelle, facteur clé de la réussite du traitement. A cette fin, les actions de médiation sociale, favorisant l’inscription des usagers des dispositifs de soins et d’accompagnement dans la vie de la cité, doivent être largement développées ». Voilà pour ce qui touche non seulement aux toxicomanes mais aussi notre regard sur eux.

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  • Salles de consommation à moindre risque : les preuves et la pratique

    La prochaine mise en place de la salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) au 39 boulevard de La Chapelle fait l’objet d’une controverse que seule une approche rationnelle peut valablement résoudre. Les a priori, les principes et les postures politiciennes ne font pas avancer le débat. S’enfermer dans une logique uniquement répressive pour les questions liées à la drogue n’a jamais donné de résultats. Les trafics et les réseaux de trafiquants ont-ils disparu ces dernières décennies ? Non bien sûr. Le nier serait faire preuve d’une réelle mauvaise foi. Qui empoisonne aujourd’hui les cités Nord de Marseille si ce n’est le développement des mafias et de l’économie souterraine dont il y a fort à parier qu’aucune action de police ne viendra à bout. Faire respecter l’Etat de Droit est évidemment indispensable, la police et la justice sont là pour cela mais, concernant la drogue, ne faut-il pas y ajouter un accompagnement sanitaire des toxicomanes ? L'accompagnement des toxicomanes en grande précarité permet simplement de les extraire de l'espace public (notre intérêt en tant que résidents), tout en améliorant leur état sanitaire (dans l'intérêt général et leur intérêt en particulier).

    C’est donc une nouvelle approche de la question qu’il faut avoir. S’obstiner dans des politiques de répression coûteuses, inefficaces et même dangereuses par leurs effets secondaires (argent sale, criminalité, …) ne sert à rien.

    Action Barbès se propose de vous fournir régulièrement des informations sur le sujet afin que chacun puisse construire son opinion. Nous avons publié il y deux semaines une interview de Line Beauchesne traitant de la prohibition puis la semaine dernière un débat sur France Inter. Continuons ce travail.

    Le Consortium International sur les Politiques des Drogues (IDPC), réseau mondial pour un débat ouvert et objectif sur les politiques liées à la drogue, a publié en juin 2012 un intéressant rapport intitulé : Salles de consommation à moindre risque : les preuves et la pratique.

    Action Barbès a étudié ce rapport et vous en propose ci-après un petit résumé. Vous pouvez télécharger le rapport complet en cliquant ICI

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  • Drogues et prohibition

    L'article publié dans Le Parisien d'hier nous annonçant l'ouverture de la Salle de Consommation à Moindre Risque (SCMR) pour novembre prochain ne dit pas grand-chose sur sa future installation prévue depuis des mois le long des voies de la gare du Nord en contrebas du boulevard de la Chapelle. Contrairement au Parisien, nous continuons à nommer ce local une "salle de conso" (cf. notre article du 23 juillet dernier) et non une "salle de shoot", qui en soi révèle le regard négatif qu'on porte sur cette expérience. Plus, nous continuons à informer. En témoigne la vidéo découverte sur la toile tout récemment.

    Cela nous vient du Canada ! Et c'est une interview qui remet les choses à leur place. Line Beauchesne est professeure titulaire au Département de criminologie de l'Université d'Ottawa. Elle étudie la prohibition depuis 20 ans. De cette politique des drogues, elle dresse trois constats : l'inutilité, la nuisance et le gaspillage. Inutile, d'abord, parce qu'interdire n'élimine aucunement l'accessibilité des produits illicites. Nuisible, ensuite, parce que la prohibition oblige l'argent à suivre la voie des marchés noirs ce qui renforce le pouvoir des mafias dont les réseaux sont maintenant mondialisés. Gaspillage, enfin, parce que 95 % des ressources publiques investies vont à la répression plutôt qu'au traitement et à la prévention. L'échec est donc total : éliminer la drogue est une utopie et les moyens mis de l'avant ne font qu'empirer la situation.

    "Ce qu'il faut comprendre, c'est que la prohibition des drogues n'a rien à voir avec des questions de santé publique". Le ton est donné et les explications argumentées suivent. La vidéo dure 53 minutes. Oui, c'est long. Mais ce n'est pas trop pour y voir clair en pensant au projet de la SCMR.

    Non, l'interdiction et la répression n'ont pas réglé le problème de la consommation de drogues. Ayons le courage de regarder cette question bien en face, abordons la d'une manière intelligente et pas en fonction de principes qui ne font qu'aggraver les choses.

     

    Le livre :

    Les drogues : les coûts cachés de la prohibition

    Par Line Beauchesne

  • Une prise de position en faveur de la lutte contre le gaspillage alimentaire

    Avant de partir en vacances nous avions rebondi sur un article du Parisien, qui relatait la chasse au gaspillage alimentaire. La bonne idée était mise en avant par le ministre délégué à l'agroalimentaire, Guillaume Garot, et relayée pour la ville de Paris par notre élue de proximité, dans le 9e, Pauline Véron, chargé auprès du maire de Paris de l'économie sociale et solidaire. 

    Nos longues et bonnes relations avec l'élue nous autorisaient à prendre notre téléphone et à lui poser quelques questions sur la signature du pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, signé le 16 juillet. 
     

    • De quoi s'agit-il ? Pouvez-vous nous expliquer le contenu et nous dire comment l'idée a germé à la Ville ?

    A Paris, la lutte contre le gaspillage alimentaire a été menée d'abord par l'adjoint à la propreté, aujourd'hui Mao Penino, mais auparavant par François Dagnaud, car leurs fonctions les ont confrontés sur le terrain au gaspillage alimentaire, lors du nettoyage des espaces d'après marché.

    Le gaspillage est partout, aussi bien dans les familles aisées que chez les plus modestes, faute d'appréhender correctement l'alimentation ou l'approvisionnement. Sur un autre terrain, on voit bien le succès des émissions de télévision consacrées à la cuisine et combien les jeunes générations sont consciences d'une perte de savoir faire dans le domaine de la préparation des plats. Une situation qui conduit à jeter des produits alimentaires, parfois non déballés. On ne parle même pas de la conversion des restes, si chère à nos grands mères ! Redécouvrir la cuisine, c'est un thème que nous allons favoriser aussi par des actions spécifiques de communication.

    Ces constatations, je les ai faites très tôt en travaillant pour l'économie sociale et solidaire à la Mairie de Paris. Mais le déclic, c'est une rencontre de personnalités complémentaires.

    D'abord, le ministre Guillaume Garot, veut mener une politique très volontariste et s'engage dans la lutte contre le gaspillage : il met sur pied plusieurs lignes de réflexion, favorise des rencontres, des partenariats entre les industries de l'agroalimentaire, les entreprises et les associations de l'économie sociale et solidaire. Il se fixe un objectif : réduire de moitié le gaspillage alimentaire d'ici à 2025. A Paris, je connais une entreprise qui a mis au point un logiciel créé pour gérer des stocks d'invendus mais susceptible de gérer aussi des « non-consommés » soumis à des normes sanitaires. Il faut le tester. Expliquons-nous : on ne gère pas de l'alimentaire comme on gère des aspirateurs un peu passés de mode... Il faut veiller au respect de la chaine du froid, à la date limite de consommation, et quand il s'agit de traiteurs, la date de fabrication est souvent la même que celle de consommation, une journée ! Cette année, le tournoi de Roland-Garros a donné l'opportunité de tester le logiciel d'EQosphère. Avec succès, puisque que les non-consommés du traiteur parisien Potel et Chabot ont pu être distribués le jour même à des associations, Aurore notamment, et à travers elles à des personnes modestes, souvent des sans-abri.

    Parallèlement, le ministère a sensibilisé les grandes enseignes de l'agroalimentaire et de la distribution, pour faire évoluer le marquage et la signification des dates de péremption.

    J'ai pensé que l'engagement de Paris dans ce processus proposé par le ministère pouvait avoir valeur de symbole et « booster » cette entreprise courageuse et oh, combien nécessaire actuellement. J'espère aussi un phénomène d'entraînement dans les territoires. Nous avons donc constitué à Paris des groupes de travail qui réunissent des traiteurs, des transporteurs, des logisticiens, des associations, afin de mettre les meilleures chances de notre côté.
     

    • Là, nous sommes au service traiteur, mais qu'en est-il de la restauration plus quotidienne dans les écoles ou les administrations, et même dans les entreprises privées ?

    En signant le pacte national la Ville de Paris s'engage aussi dans une meilleure gestion de la restauration collective, car il prévoit des clauses pour les marchés publics passés par la Ville : un cahier des charges qui instaurera de nouveaux principes en faveur de la lutte anti-gaspillage. La Ville avait conscience depuis longtemps qu'il fallait oeuvrer dans ce sens, mais chacun dans son domaine de compétences, or le ministre a donné là l'opportunité de faire ensemble, et de faire bien et efficace.

    Le pacte prévoit 11 mesures qui sont décrites ici : pacte national de lutte anti-gaspillage alimentaire. http://alimentation.gouv.fr/pacte-national-lutte-antigaspillage

    Parmi elles, on trouve des actions de sensibilisation des consommateurs, des formations dans les lycées agricoles et les écoles hôtelières, la mesure de la lutte contre le gaspillage dans la Responsabilité Sociale des Entreprises, etc...
     

    •  Nous avons vu dans la presse qu'une opération de communication avait eu lieu dans le 17e, boulevard Berthier. Le mercredi, ici, à Barbès, c'est le marché de La Chapelle qui bat son plein. Depuis toujours, on y observait à la fin du marché la présence de personnes récupérant les fruits et légumes, laissés sur place par les marchands, souvent trop mûrs ou en partie abîmés. Mais depuis plusieurs années, ce sont des centaines de personnes qui très tôt s'installent dans les rues avoisinantes, dans la station de métro parfois, ou aux abords, pour vendre des produits récupérés le soir à la fermeture des supermarchés, dans les poubelles des particuliers, dans divers endroits, et les revendent à même le sol ou dans leurs caddies, et cela jusqu'à très tard le soir, quand le temps le permet. Il y a aussi bien sûr des produits alimentaires. Le quartier souffre beaucoup de ces ventes à la sauvette, régulièrement perturbées par le passage, voire les saisies, des autorités policières. On est tout à côté de la ZSP (zone de sécurité prioritaire de Barbès-Château rouge). Comment voyez-vous ce phénomène qui est une sorte de lutte anti-gaspillage aussi, celle des pauvres.

    Ces marchés sauvages ont pris de l'importance dans Paris, et depuis la création du Carré des biffins de la porte Montmartre, il s'en est développé plusieurs, Porte de Montreuil, dans le 14e aussi. Et bien sûr celui de Barbès. Il est choquant que des personnes revendent des produits qui n'ont pas de valeur marchande, et en complète illégalité par rapport aux marchands qui règlent leur place de marché, leurs taxes, etc. La Ville cherche à structurer et à encadrer. L'expérience de la porte de Montreuil vise à créer un espace couvert où les vendeurs pourraient stocker leurs produits, avec l'aide d'associations comme Aurore Porte Montmartre ou Coup de main (Emmaüs) à Montreuil. On souhaite même ramener certains sur le marché de l'emploi via la réinsertion, déjà une cinquantaine d'emplois salariés ont été créés. Je pense aussi au grand bric-à-brac, qu se trouve au métro Riquet et qui appartient à ce genre d'expérimentation.

  • A défaut de Paris Plages, les Estivales de Paris Est !

    Les Estivales de Paris Est.jpg

    Paris Plages ne vous tente pas, et les enfants trépignent pour profiter de cette semaine de vacances...

    Restez tout de même en mode détente et testez ce bon plan avec eux : les activités éphémères proposées par Gares & Connexions de 14h à 19h jusqu'à ce vendredi 26 juillet devant la Gare de l'Est.

    Au programme de ce parvis ludique pour les enfants : quelques animations...

    Toboggans.jpg

     

     

     Avec 4 toboggans...

     

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    Pour les plus sportifs et intrépides : 

    4 spots de trampolines
    elastiques Bungy assistés...

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    Et même pour les plus grands d'entre eux : 2 tables de babyfoot, qui étaient cachées et bien gardées, lorsque nous avons découvert par hasard ce mini-parc de loisirs...

  • Rue de Valenciennes : tranchons à 5,75 M€

    paris,10e,logement,dal,jeudi-noir,valenciennesEn allant vers le canal Saint-Martin pour y entendre les voix des chorales il y a une dizaine de jours, nous avons fait un petit détour pour voir l'immeuble du 2 rue de Valenciennes. Cela ne vous dit rien ? voir notre article du 10 janvier 2013. Il abrite depuis novembre de l'année dernière des familles mal-logées ou en attente de logements sociaux, et accompagnées dans cette occupation très volontariste par deux associations, Droit au Logement (DAL) et Jeudi Noir. L'immeuble n'offre pas une façade très avenante : c'est à l'évidence un immeuble industriel, typique de l'époque de la construction en briques, trois étages, un rez de chaussée anonyme, certainement rénové ultérieurement car le bandeau façon marbre ne sied pas trop à l'ensemble. La parcelle mesure 292 m2 d'après le cadastre (parcelle 119). 

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    Il en était de nouveau question dans la presse récemment — Le Parisien du 29 juin —, après quelques mois passés dans le calme et la plus grande indifférence. Les occupants viennent d'obtenir un sursis à une expulsion qui plane au-dessus de leurs têtes, car le Tribunal d'instance a repoussé sa décision à l'automne. Il a en effet été saisi d'une demande d'expulsion par les propriétaires, qui sont parallèlement engagés dans une procédure de rachat par la Ville de Paris. Les services compétents de la mairie ont proposé un prix de cession (4,3M€) qui ne convient pas au groupe espagnol, qui depuis plusieurs années pourtant ne tirait aucun profit de ce lieu. L'immeuble semble assez dégradé vu de l'extérieur mais l'édifice a une apparence solide. Le prix demandé est de 7,2 millions d'euros, lit-on dans la presse. La surface de la parcelle est de 292 m2, annonce le site de meileursagents.com qui estime la surface du local d'activité à 1383 m2. Loin des 2500 m2 annoncés dans le Parisien... et même des 2000 m2 repris dans le communiqué de la mairie du 10e au moment de l'occupation. Sur le site de ces agents immobiliers en ligne, la location des locaux était confiée à BNP Paribas Real Estate, le département immobilier de la banque.

    Où sont passés les  quelque 1000 m2 de différence ? 

    Nous suivrons la négociation de loin. Comme l'exprimait Alain Lhostis, élu PC du 10e, lors du CICA du 25 juin, si la Mairie de Paris veut atteindre le quota qu'elle s'est elle-même fixé, à savoir 20% et même 25% de logements sociaux dans les années qui viennent, il va falloir qu'elle s'en donne les moyens. Chaque fois qu'il s'offre la possibilité d'acquérir un immeuble dans son entier, il ne faut pas hésiter. Ils deviennent rares.

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  • Square Saint-Laurent

    Après de longs mois de fermeture pour travaux et réaménagement, le square Saint-Laurent ouvrira au public aujourd'hui vendredi 21 à 15h. Ce lieu sera géré par les associations Emmaüs Solidarité et Jardins et Plu's (bien connue dans l'arrondissement) à la fois comme jardin d'insertion et jardin partagé. 
    Rémi Féraud, Fabienne Giboudeaux ajointe au maire de Paris et Alain-Pierre Peyraud, élu du 10e - tous deux chargés des espaces verts inaugureront ce nouvel espace de verdure dont l'arrondissement a bien besoin.

    Pour les amateurs, sachez que ce square est juste à côté de l'église Saint-Laurent sur le boulevard de Magenta. Dix bonnes minutes à pied depuis Barbès.

    Nous nous étions inquiétés en septembre dernier de la présence de nombreux pigeons. Que sont-ils devenus ? Toujours là ? En réalité, ils semblent avoir traverser le boulevard d'un coup d'aile et maintenant se régaler des restes de pain — de mie ! — que des irréductibles continuent à jeter sur les pelouses du square Alban Satragne, juste au pied du pigeonnier. 

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  • Petite pluie fine sur le pique nique solidaire

    P1060372_2.jpgLes organisateurs du pique-nique solidaire manquent un peu de chance au niveau de la météo. Nous avions titré hier de façon trop optimiste en évoquant un pique nique au soleil... Malgré cela, les habitants étaient nombreux à partager leur panier, comme en témoignent les quelques photos que nous avons prises pour vous. 

    En revanche, les membres de notre association qui étaient venus s'associer à l'événement avaient l'air un peu transis. Décontractez-vous !

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  • Salle de consommation en vue

    Réunion publique le 11 juin à 19h à la mairie du 10e

    Après la réunion houleuse du 27 mars à la mairie du 10e à laquelle nous avions participé, nous devrions en savoir un peu plus. Le lieu est désormais connu. Les questions sur l'organisation, la présence et le rôle de la police, la mise en place du comité de suivi...

    A ne pas manquer donc !

    Voici le communiqué de presse de la MAIRIE DE PARIS publié le 30/05/2013
     
    La future salle de consommation à moindre risque sera implantée au 39 boulevard de la Chapelle (10e). Situé sur un terrain appartenant à la SNCF, ce lieu permettra de répondre à la nécessité d’un accueil des usagers de drogue dans ce quartier, avec pour objectif de réduire les risques sanitaires et diminuer les nuisances sur l’espace public.
     
    Choisi en accord avec Rémi Féraud, maire du 10e arrondissement, la Préfecture de Police et la SNCF, ainsi qu'avec l'association Gaïa, qui gérera la salle, cet emplacement, isolé des habitations et des écoles du quartier, respecte les souhaits exprimés par les riverains, tout en répondant aux impératifs de sécurité et de santé publique.
     
    La délibération relative au dépôt du permis de construire pour la future salle de consommation à moindre risque sera examinée à l’occasion du Conseil de Paris, le 8 juillet prochain. Cette expérimentation fera l’objet d’une évaluation rigoureuse tant sur le plan sanitaire que sur celui de la sécurité. Conformément aux engagements de la Ville de Paris, les riverains seront associés au comité de suivi qui évaluera les bénéfices apportés par cette salle en termes de tranquillité publique.
     
    Une réunion publique de concertation aura lieu à la mairie du 10e arrondissement le mardi 11 juin à 19h afin de faire un point d'étape.
     
    Paris.fr
  • Pique nique solidaire au soleil..... on le souhaite !

    Malgré un titre optimiste, prenez quand même un parapluie !

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