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Élections municipales - Page 8

  • Gare du Nord : la Ville veut revoir l'intermodalité !

    C'est le bazar! Voilà une phrase qui pourrait résumer la situation actuelle sur le parvis de la Gare du Nord...

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    Depuis l'achèvement fin 2006 des travaux du projet de réaménagement (qui était initialement très alléchant sur le papier), force est de constater que cette zone dite de rencontre n'est pas respectée. Dans une telle zone, le piéton est prioritaire rappelons-le. Les véhicules sont donc censés rouler au pas et ne pas stationner trop longtemps. Les riverains et les usagers conviendront avec nous qu'il n'en est rien.

    Il semble que la Ville de Paris souhaite revoir l'organisation des espaces. Pour cela, elle a fait appel au bureau d'études AREP (sigle pour "Aménagement, Recherche, Pôle d'échanges" et filiale du groupe SNCF, via sa 5e branche Gares & Connexions) dans le cadre de ce projet piloté par le STIF et financé par la Ville.

    C'est par l'intermédiaire d'Elise Fajgeles, adjointe au Maire du 10e chargée des Transports et de l'Aménagement de l'espace public, qu'Action Barbès a été sollicitée par  Gauthier Hitter, architecte urbaniste au sein d'AREP Ville, filiale d'AREP dédiée aux études architecturales et urbaines, pour échanger sur notre perception des abords de la gare. Voici l'essentiel de notre échange.

     

    Quelques mots sur AREP?

    La société AREP a été créée en 1997 et regroupe environ 500 personnes. Nous travaillons plus particulièrement pour des collectivités en France mais également à l'international (pour les gares des villes de Turin, Shanghai, Turin, Wuhan..). Plus près d'ici, nous avons travaillé en 2007 sur la restructuration de la Gare de l'Est dans le cadre de l'arrivée du TGV Est.

     

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    Pourriez-vous nous présenter le cadre de cette étude pour l'amélioration de l'intermodalité aux abords de la Gare du nord?

    Nous sommes dans la phase d’élaboration d’un diagnostic, qui sera suivie d’une phase de programmation et de propositions de pistes d’actions pour une remise d’étude fin février 2014. Dans la première phase, pour bien comprendre le fonctionnement et les dysfonctionnements du dispositif de transports mais aussi des usages urbains, nous rencontrons les différents acteurs présents sur le site. Nous observons ce qui marche mal d'un point de vue urbain et d'un point de vue fonctionnel. Depuis une dizaine d'années, les esprits ont évolué et on a compris (admis?) qu' une place de gare est aussi un lieu de vie, de rencontres. Nous devons  avoir une vision plus globale. On ne peut pas parler de la Gare du Nord sans prendre en compte la future ligne 15, le projet d'aménagement Paris-Nord-Est, le prolongement de la ligne 14 jusqu'à Saint-Denis Pleyel, le tramway T8 prolongé. Ensuite, on décline en fonction des temporalités et des financements. La Ville de Paris relance actuellement une seconde phase de marché sur Paris-Nord-Est. La Direction de l'Urbanisme de la Ville de Paris a une vision stratégique à long terme avec les communes voisines. 

     

    Quels problèmes majeurs avez vous déjà identifiés?

    D'une manière globale, la situation n'est pas satisfaisante. C'est une évidence.

    paris,gare-du-nord,paris-nord,paris-nord-est,circulation,transports,urbanismeTaxis: lors de la restructuration de l'espace autour de la gare, on est parti d'un bon principe d'une circulation aisée rue de Dunkerque le long de la gare. Mais on voit bien qu'au quotidien, les usages ont été détournés, voire non respectés et sont donc différents du projet de départ, avec également de nouveaux usages (comme les VTC - Voitures de Tourisme avec Chauffeurs -). De nombreux taxis, après avoir déposé leurs clients devant le parvis ne retournent pas rue de Maubeuge mais reprennent des passagers quelques mètres plus loin.  La circulation n'est pas facilitée par ces mauvaises pratiques (d'autant que des voitures particulières passent aussi par là). On souffre de la grande proximité du boulevard de Magenta souvent saturé. La Gare du Nord ne bénéficie malheureusement pas d'un espace de respiration comme c'est le cas devant la Gare de l'Est. L'idée serait de reconsulter le PC Lutèce pour voir ce qu'on peut améliorer.

    RATP: La gare routière pour la RATP est un vrai plus. Elle ne bénéficie pas d'une vraie gare routière dans les autres gares. Elle y tient donc. Une réflexion sur la circulation et les arrêts sera sans doute à mener.

     

    Les piétons et les cyclistes ne sont-ils pas oubliés ?

    Bien au contraire. Notre démarche est aussi de reparler des piétons. C'est une réelle préoccupation. D'ailleurs, sur les pôles d'échanges, elle est au cœur de la réflexion.

    paris,gare-du-nord,paris-nord,paris-nord-est,circulation,transports,urbanisme,gare-de-l-estNous n'oublions pas les modes doux comme les vélos. Avec en toile de fond, l'idée de promouvoir les transports collectifs (On étudie la part modale: façon dont les usagers accèdent aux transports collectifs et aux modes doux, i.e. non motorisés et non polluants, comme les vélos etc.). Nous réfléchissons à une vélo-station avec gardiennage et réparations. L'abri-vélos devant l'entrée banlieue est détourné de son objet et pas vraiment utilisé comme parking deux roues non motorisées. Il serait à revoir.

     

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    paris,gare-du-nord,paris-nord,paris-nord-est,circulation,transports,urbanisme,gare-de-l-estIl nous semble indispensable de réfléchir au stationnement des autocars de tourisme, aux porte-huit, à la future restructuration de l'hôpital Lariboisière avec un nouveau bâtiment à l'angle du boulevard de la chapelle.

    Ce sont  des éléments dont je n'avais pas connaissance. Vous faites bien de me les signaler. La partie nord des abords de la gare doit aussi s'inscrire dans la réflexion.

     

    Et la liaison entre les deux gares dont on parle depuis si longtemps?

    paris,gare-du-nord,paris-nord,paris-nord-est,circulation,transports,urbanismeEn 2008 déjà, il y avait eu une étude avec l'APUR. Deux solutions avaient été proposées: une liaison plus technique en sous-sol entre les quais de la Gare de l'Est et l'espace du RER E / Eole (Gare Magenta) et une liaison en surface avec un aménagement sur la rue d'Alsace. Le STIF a récemment lancé un appel d'offres pour une nouvelle étude bipôle Gare de l'Est - Gare du Nord. Notre bureau d'études AREP Ville a postulé. Nous espérons une réponse prochaine positive. On voit bien qu'on est nécessairement dans une dimension plus large.

    La réflexion sur les abords de la Gare de l'Est devrait aussi se faire. Le projet de liaison rapide "CDG Express" est déjà ancien mais devrait finir par émerger. Il peut s'inscrire dans le Grand Paris (avec une remise à plat des transports).

     

    *   *

    Dans le cadre de cet échange fort intéressant, nous avons émis quelques suggestions: pour les motos-taxis, trouver un lieu défini afin d'éviter les stationnements débordants et donc illicites sur les trottoirs. Ce qui éviterait également le racolage devant la sortie de la gare. Rendre la sortie côté Lariboisière, long couloir de béton, plus agréable (éclairage, couleurs, fresques...). Trouver un espace clos pour les chauffeurs de taxis avec toilettes, ce qui éviterait une partie des recoins urinoirs sur la voirie. Travailler avec Vélib' pour un rechargement des stations plus efficaces aux abords de la gare. Imaginer un lien avec le viaduc (métro aérien de la ligne 2).

    Nous avons bien compris qu'il n'est pas question de revenir sur des aménagements récents et coûteux du parvis de la Gare du Nord mais que la situation actuelle doit évoluée positivement. Reste à attendre le rendu de cette étude fin février qui devrait être publique.

    La Gare de l'Est sera également concernée par la suite puisqu’il s'agit d'une étude "bipôle" et pourrait, à ce titre, bénéficier de moyens additionnels pour l'aménagement de ses abords. Nous suivrons cela de près.

  • Mais au fait, êtes-vous inscrit(e) sur les listes électorales ?

    Carte electorale.JPGLe droit de vote est un élément important de notre Démocratie. Pas le seul certes, la Démocratie fort heureusement ne se limite pas à ce droit : nous aimons parler en toute liberté, nous aimons une information libre et pluraliste, nous aimons le droit d’association, … mais le droit de vote reste un symbole très fort de notre vie démocratique.

    Alors pour 2014, élections municipales, et européennes ne l’oublions pas, êtes-vous inscrit, vous Monsieur, êtes-vous inscrite, vous Madame sur les listes électorales ?

    Pour le savoir, la mairie de Paris a mis en ligne un service bien pratique : il vous suffit d’aller sur la page paris.fr. Dans la rubrique « paris politiques », choisir « élections » et là sur la droite, vous avez un lien « Vérifiez si vous êtes inscrit(e) ». Allez, on vous facilite le travail, voici le lien -Vérifiez si vous êtes incrit(e).

    Bien sûr, seuls les Parisiens bénéficient de ce service ! En prime, si vous n’êtes pas inscrit(e), la même page vous indique comment s’inscrire en ligne mais c'est un peu compliqué et une visite à la mairie peut être une meilleure solution.

    Bon, pour les habitués du clavier, c’est quand même pratique et assez bien fait. Mais n’oubliez pas, date limite des inscriptions : 31 Décembre 2013, après c’est fichu !

  • Décembre 2013 - Un point sur la préparation des municipales 2014

    Le tableau ne se présente pas comme on pouvait penser qu’il se présenterait ! Au seuil de vraiment entrer dans la campagne (juste après les Fêtes), les partis politiques et les têtes de listes (nous allions dire « têtes de gondoles ») s’activent pour se mettre, selon eux, dans la meilleure position possible.

    Un élément pourtant est venu perturber toute cette agitation « microcosmique » comme aurait dit Raymond Barre, et il est d’importance : le désamour, dont le Parti Socialiste (PS) est l’objet et pense qu’il pourrait être l’objet d’un vote sanction en 2014, ne profite pas à l’UMP qui patauge dans ses conflits internes mais profite au Front National. Pour le coup, chaque parti de gouvernement rameute à tout va pour essayer d’établir un rapport de force qui lui serait favorable au soir du 1er tour des élections. C’est oublier que voilà plus de 10 ans Paris est tombé à gauche, y est resté et que la situation nationale y a peu d’impact aux municipales.

    Mais peu importe ! Chacun essaie d’attirer à lui ce qu’il peut.

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  • Rencontre avec le maire candidat du 10e

    Une fois n'est pas coutume, c'est le maire du 10e — le candidat, devrait-on dire — , Rémi Féraud qui a demandé à voir Action Barbès ce mercredi 20 novembre. Une délégation de 4 membres du conseil d'administration a donc été reçue dans le local PS du passage Brady, campagne municipale oblige. La démarche était légitime puisqu'il s'agissait de répondre de façon un peu officielle à notre opération cartes postales sur l'aménagement des abords de la Gare de l'Est. Voir nos articles du 14 septembre et du 20 septembre.

    Nous ne reviendrons pas sur le détail des aménagements déjà réalisés dans le secteur par l'équipe municipale au cours de cette mandature (2008-2014), car ils ont été rappelés en réponse à notre voeu lors du conseil d'arrondissement du 7 octobre dernier.(voir notre article du 31 octobre)

    Parlons plutôt de ce qui est nouveau

    La volonté de mettre en oeuvre la liaison entre les gares parisiennes affichée par Anne Hidalgo s'est trouvée étendue à la rive droite et pourrait bénéficier à nos deux gares du 10e.

    Nous approuvons ! D'autant que la rue d'Alsace, orpheline de son projet de balcon vert, pourrait en retirer un éclairage supplémentaire, bienvenu et réclamé par une grande majorité des habitants et des commerçants de cette voie et de la rue des 2 gares.

    Cela est bien mais il faut aller plus loin.

    Nous insistons sur la nécessité de structurer de façon rationnelle et sécurisante l'immense espace qui fait face à la Gare de l'Est, cette partie du boulevard de Strasbourg et des rues adjacentes, où stationnent d'innombrables autobus de la RATP, pas toujours en ordre aux heures de pointe, et où circulent des flux rapides d'automobilistes, pressés à certaines heures de sortir des encombrements.

    Nous souhaitons vivement que soient remis à jour les travaux du groupe de 60 personnes, habitants, conseils de quartier et associations, qui avaient planché pendant des mois sur un projet très complet sur les abords de la Gare de l'Est. Il faudra bien sûr intégrer les changements comme le square Madeleine Braun, réalisé entre temps.

    Annoncer la relance de la commission extra municipale des déplacements (CEMD) serait un signal fort de l'équipe municipale. Rappelons que cet espace de concertation avait existé pour le projet Magenta et plus tard pour la mise en place du Mobilien 26, rue La Fayette. Elle aurait toute sa place dans la prochaine mandature, car elle permettrait un travail collectif et de fond sur les abords de la Gare de l'Est et sur la liaison inter-gares, mais constituerait également un cadre de réflexion et de concertation sur l'axe du Nord de l'arrondissement, à savoir le tronçon oublié par l'Hôtel de Ville : Barbès-Chapelle.

    Comme il y a maintenant plus de douze ans, en changeant les noms, nous nous sommes entendus dire que notre interlocuteur serait désormais Eric Lejoindre, candidat à la mairie du 18e et probable successeur de Daniel Vaillant.... Loin de nous l'idée de ne pas nous rapprocher de l'actuel premier adjoint pour parler aménagement du boulevard de la Chapelle. Mais pas sans les riverains, pas sans les conseils de quartier, pas sans les élus chargés de la voirie, de l'espace public, de la sécurité, de la propreté de l'arrondissement limitrophe, nous avons nommé le 10e ! Nous ajouterons qu'il va de soi que l'accessibilité est de toute première importance et que la commission handicap saura y trouver sa place, pourvu qu'on l'y invite.

     

    En 2001, Action Barbès s'est formée pour créer le lien nécessaire entre 9e, 10e et 18e et ne compte pas abandonner. C'est pourquoi de nouvelles commissions ad hoc se mettent en place au sein de l'association. Informez-vous et participez si le sujet vous tente.

  • Le projet de SCMR prisonnier de la politique politicienne

    paris,scmr,samedis-politiques,salle-de-consoLe projet de salle de consommation à moindre risques (SCMR) du boulevard de La Chapelle est un projet de santé publique s’inscrivant dans la politique de prévention des risques liés à la toxicomanie. Chaque mot a ici son importance car il définit très clairement le cadre dans lequel le projet s’inscrit : prévention des risques et toxicomanie. Ce sont deux sujets difficiles à aborder par les politiques, surtout à l’approche des élections, car ils sont à la fois chargés d’un certain flou mais surtout de beaucoup d’a priori, les deux perturbant d’abord une approche puis ensuite un jugement sereins du sujet. La situation actuelle du projet de SCMR à Paris en est le reflet parfait.

    La gauche au pouvoir (socialistes et écologistes), tant au niveau national que municipal, s’est rangée à l’idée qu’une SCMR pourrait être une approche raisonnable et efficace du problème de prévention des risques liés à la toxicomanie. Elle a lancé le projet parisien de manière assez volontaire mais son élan a été brisé net par l’avis négatif émis par le Conseil d’Etat. Certes les déclarations de la ministre de la Santé sont là pour nous dire qu’il ne s’agit là que d’une péripétie juridique qui n’altère en rien la volonté du gouvernement de réaliser ce projet. C’est ce que nous croyons comprendre de la déclaration de Marisol Touraine devant la représentation nationale le 15 octobre dernier.


    Question de Philippe Goujon à Marisol Touraine par MarisolTouraine

    Anne Hidalgo, elle, n’a pas oublié qu’elle est candidate à la mairie de Paris et probablement pour ne pas s’aliéner une partie de l’opinion publique qu’elle pense sans doute, mais sur quelle base, plutôt réticente au projet, s’est empressée de reporter celui-ci pour l’après élection.

    Disons tout net que les déclarations de Mme Touraine relèvent de la méthode Coué et ne donnent aucune garantie sur la volonté réelle du gouvernement de mener ce projet à son terme dans des délais raisonnables et que, parallèlement, les propos de Mme Hidalgo relèvent clairement du manque de courage politique et d'une certaine hypocrisie, un report post-élection pouvant devenir un report aux calendes grecques !

    La droite elle (UMP et centristes), toujours aux niveaux national et municipal, s’est déclarée avec force opposée au projet. Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM), candidate à la mairie de Paris en a fait un court paragraphe dans les « 7 progrès majeurs de la vie des Parisiens » qu’elle entend développer et ce dans la rubrique « sécurité, première des libertés ». C’est l’engagement numéro 4 « Refuser la salle de shoot ». L’intitulé de l’engagement et le choix de placer ce sujet dans cette rubrique « sécurité » est déjà une indication intéressante de l’approche que la candidate a du sujet. Que préconise NKM ? Augmenter les crédits à la prévention contre les addictions, multiplier les campagnes de prévention. Outre que les campagnes de prévention contre la drogue en général et les risques associés n’ont pas manqué ces dernières années avec le peu d’efficacité que l’on constate, on peut déjà noter que cette focalisation sur la prévention ne règle pas la question des toxicomanes qui ont besoin d’être soignés au même titre, par exemple, que le sont les alcooliques dans notre pays. NKM fait carrément d’emblée l’impasse sur le sujet.

    Au risque d’être un peu brutal, disons que le plus critiquable reste  quand même la malhonnêteté intellectuelle de l’approche de la candidate. Les termes utilisés (salle de shoot avec tout ce que cela comporte de péjoratif dans l’esprit de l’opinion publique alors qu’il ne s’agit pas de cela), les approximations tendancieuses (le Conseil d’Etat ne s’est pas opposé au projet, il a dit qu’il n’était pas conforme à la législation en vigueur), les fausses informations (l’Académie Nationale de Médecine n’a pas condamné le projet comme l’indique un article publié dans la revue Médecins de janvier/février 2013) et enfin la peur (faire du quartier le rendez-vous des toxicomanes, comme si cela n’était pas déjà le cas), tous les ingrédients d’une déplorable instrumentalisation politicienne du projet sont là pour encore une fois satisfaire une partie de l’opinion publique jugée plutôt hostile au projet (sur quelle base ?) et faire jouer les a priori idéologiques.

    Les deux attitudes sont à des degrés divers condamnables. Il s’agit d’un problème grave qui mérite mieux que des postures politiciennes, à commencer par une pédagogie dégagée des positions de principe et autres jugements moraux qui n’ont jamais réglé aucun problème de santé publique.