Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Commerce - Page 83

  • Don Doudine a déménagé

    paris, 18e, rue-myrha, caviste, don-doudine, Don Doudine a déménagé il y a quelques semaines. Nous n’avons pas eu l’occasion encore de saluer le caviste depuis son transfert de la rue Myrha numéro 38 à.... la rue Myrha, numéro 16. Avec un bon diable, le transport des bouteilles a du s’avérer assez facile, un bon diable et des bons bras.

    Le charme de la boutique qu’on aimait n’est pas tout à fait au rendez-vous. Ici  tout est net et clean, structure de la vitrine en aluminium, façade moderne, en briques toutefois qui donnent plus de relief que le béton ordinaire. Il nous faudra retourner aux heures d’ouverture, après 16 heures, donc, pour prendre la mesure du changement et demander au propriétaire comment il se sent dans ce nouvel espace. A découvrir de toute façon.

    Dans l'ancienne boutique, nous avions remarqué les très beaux bijoux, création et fabrication originales, qui étaient présentés non loin des caisses de vin. Tout cela faisait bon ménage. Pourvu qu'ils y soient encore.

    paris, 18e, caviste, don doudine, boutique, rue-mirha

  • Le mauvais goût en façade

    paris, 10e, magenta, enseigne, DVD, image-sexiste,

    Pour certains marchands du boulevard de Magenta, il semble que ce soit tous les jours la journée de la femme, au moins de la femme fatale ! Ce mauvais goût sexiste s’étale sur la devanture d’un loueur de DVD type « wild », comme l’indique son enseigne en bon français…  situé au numéro 75 du boulevard de Magenta.

    paris, 10e, magenta, enseigne, DVD, image-sexiste,Le pied de ce bel immeuble haussmannien, à la façade récemment rénovée, se partage entre une boutique de photo Kodak et ce "grossier grossiste" en DVD. Frappant autant qu' affligeant, le contraste entre cette image d’une femme provocante et le tympan au-dessus du portail de l’immeuble où figure une scène plus ou moins biblique, que notre connaissance défaillante en cette matière ne nous permet pas d’identifier précisément. Si certains lecteurs peuvent nous éclairer, qu’ils se manifestent. Nous accueillerons avec plaisir leurs informations. 

    Revenons à notre environnement mis à mal par la publicité. L’accroche publicitaire a des limites, la taille des enseignes aussi. Ici toutes les bornes sont dépassées. Nous avons fait un signalement auprès de la mairie du 10e et nous attendons une réaction appropriée des élus et particulièrement des élues. On sentait bien petit à petit la publicité gagner du terrain, et envahir toute surface disponible, quelles qu’en soient la matière et l’orientation, pourvu  qu’elle attire l’attention.  Nous voyons déjà depuis plusieurs mois des pharmacies opter pour de grands panneaux collés sur leur vitrine : en effet, les médicaments ne sont pas exposés en devanture comme des bijoux ou du prêt à porter, et la neutralisation de la vitre par un panneau non transparent crée à l’intérieur de la boutique  du linéaire de présentation et du rangement. Les banques également nous ont habitués à des placards de grande taille, souvent suspendus derrière la vitrine. Pollution visuelle !

    La Ville a certainement trop tardé à réviser son règlement local de publicité, vieux de 25 ans, complexe, poussiéreux, incompréhensible, et difficile à faire appliquer. A sa décharge, rappelons que les élus Verts dans la première mandature avaient fait un gros travail de modernisation et obtenu un vote en Conseil de Paris fin 2007, bientôt remis en question dans  une procédure fumeuse. Bertrand Delanoë a-t-il bien fait de reprendre depuis le début la réflexion, sans s’appuyer sur le travail déjà accompli ? La vision est certes noble : « améliorer la qualité du paysage urbain parisien en introduisant de nouvelles règles plus restrictives mais respectueuses des ambitions économiques, culturelles et touristiques de la capitale pour la publicité et les enseignes.»  (dans le texte sur paris.fr) Mais, comme toujours en pareil cas, nous sommes en droit de nous demander de quels moyens nouveaux la mairie de Paris s’est-elle dotée pour faire appliquer son nouveau règlement ?

  • Qu'avons-nous appris sur le futur règlement des terrasses et étalages ?

    La refonte du nouveau règlement parisien sur les terrasses et étalages, annoncée depuis de nombreux mois, et qui a fait l’objet de débats publics entre habitants et professionnels à travers les arrondissements, arrive maintenant peu à peu à son terme.

    La dernière réunion sur ce sujet dans notre quartier a eu lieu à la mairie du 18e, lundi 10 janvier  et Action Barbès était présente, fidèle au poste. Nous y avons retrouvé et salué des associations attentives à la question aussi, bien connues des autorités municipales et de nous. Dans ce type d'assemblée, tout le monde se connaît et se reconnaît, associatifs, élus et services.

    Le maire, Daniel Vaillant, a immédiatement cherché à désamorcer toute polémique qui aurait pu opposer commerçants et riverains. On avait compris que les relations s'étaient tendues entre les deux, depuis l'interdiction de fumer dans les lieux fermés, bars, restaurants notamment, jetant sur les trottoirs nombre de fumeurs et créant ainsi des brouhahas particulièrement dérangeant la nuit. Le bruit est d'un des aspects, l'emprise croissante des terrasses sur l'espace public étant l'autre.

    La presse s’est fait l’écho des avis des uns et des autres tout au long de l’année et également des États généraux de la nuit qui ont eu lieu en novembre et qu’il faut bien rattacher à la problématique globale du partage de l’espace public. Ce blog aussi.

    Qu'avons-nous appris cette fois dans le 18e ? De la bouche même du maire, que la consultation a permis d’y voir plus clair et que le projet, vingt ans après le règlement de 1990, devait tenir compte des besoins de Paris. Les terrasses appartiendraient à l’imaginaire de Paris… Rien de nouveau ? Non, certes. Le maire a encore dit avec force que des amendements avaient été retenus, que le projet n’était pas figé et qu’il pouvait encore évolué, que sa mouture finale devrait pouvoir éviter les conflits et être commun aux vingt arrondissements. En résumé : oui,  aux commerces parce qu’ils font vivre Paris et dans certaines rues on aimerait en voir davantage, mais non aux commerçants qui ne respectent pas les règles, car ceux-là aussi existent et le nouveau règlement devrait donner les moyens de les rappeler à l’ordre.

    Comment ?  C’est le nœud du problème. La Ville fait le règlement mais a peu de moyens pour le faire respecter. On ne revient pas sur les effectifs de la CAPP… En parallèle, il y a les forces de police, qui ne se penchent pas trop sur le problème et ont d’autres chats à fouetter, souvent.

    Ce qui nous a semblé aller dans le bon sens : Félix Beppo, adjoint du 18e chargé de l’espace public, a ouvert une porte prometteuse. Il propose de se donner un délai de réflexion avant de reconduire une autorisation de terrasse, délai qui permettrait de faire un bilan sur l’attitude du commerçant bénéficiaire de l’autorisation. Il a joué le jeu, il conserve son autorisation, sinon…. on revoit l’accord. Il demande également des délais de réaction de la Direction de l’urbanisme beaucoup plus courts. Tout le monde approuve… Il se positionne radicalement contre le chauffage des terrasses. Ambiguïté cependant dans l’intervention suivante de la DU qui annonce un délai de 2 ans pour que les chauffages soient mis en conformité. Ce qui veut dire ? Qu’on interdirait le chauffage au gaz, jugé dangereux, au profit du chauffage électrique. NON, c’est le chauffage des terrasses qu’il faut interdire, c’est un non sens vis-à-vis de l’environnement ! Admettons qu’on permette leur fonctionnement jusqu'à la fin de l’année 2011 pour amortir les investissements faits, mais en fixant une date limite d’utilisation officielle et irrévocable. Nous signalons un petit café restaurant de quartier, angle Maubeuge-Belzunce (9e) qui dispose des plaids en polaire sur le dossier de ses chaises en terrasse ! Bon point pour eux.

    2010 10 22 rue de Rochechouart 38 espace trottoir terrasse web.JPGNous avons noté en vrac : la mairie du 18e maintient son rejet énergique des terrasses sur les trottoirs dont la largeur est inférieure à 1,60 m. Notons que si la terrasse est interdite au-dessous de 60 cm, l’étalage lui peut être plus étroit (40 cm par exemple). La végétalisation de l’espace public n’est pas taxable, mais elle doit toutefois être autorisée (bacs à plantes devant les devantures pour empêcher le stationnement des deux-roues…). Des riverains ont fait remarquer que la charte pour les enseignes est tombée dans les oubliettes, alors que certains quartiers souffrent d’une « esthétique » intolérable. Pourquoi ne pas profiter de ce règlement pour y inclure ce souci ?

    Vers la fin de la réunion, des participants ont souhaité connaître les tarifs du m² de terrasse autorisée… C’est complexe, il y a des zones, des types de terrasses différentes (fermées, ouvertes, contre terrasses), sur le tiers du trottoir, au-delà du tiers, etc., sachez toutefois que le tarif bas démarre à 16,13 euros le m² par an et culmine à 357 euros/m²/an sur les contre-terrasses des Champs Élysées. Le gros des tarifs varie plutôt dans la tranche des 20-40 euros/m²/an. Très avantageux comparés aux prix des mètres carrés construits, boutique ou appartement… On comprend que la possible extension des tables sur l’espace public ait attiré des entrepreneurs pas forcément amoureux des zincs parisiens, mais plutôt du tiroir caisse. Restons conscients aussi que dans les quartiers branchés, les propriétaires des bars-restaurants sont rarement aux manettes du percolateur… Ceux-là sont des investisseurs, qui ne viennent pas débattre en mairie. Certains professionnels que nous avons entendus le 20 janvier, étaient des gérants, qui se démènent comme ils peuvent entre prix de la conso au public, respect du règlement, masse salariale, taxes diverses, pour sortir une marge qui satisfasse le propriétaire. On est parfois loin du troquet de quartier et du patron de bar à la Simenon.

  • Action Barbès réclame la tenue d'une réunion du comité de suivi Barbès... et l'obtient en quelques heures !

    Le temps passe et les délais ne sont plus tenus. Un bref retour en arrière sur nos agendas nous rappelle que la dernière réunion de ce comité, sensé se réunir deux fois par an, pour faire le bilan des problèmes résolus et de ceux qui malheureusement ne le sont pas, a eu lieu le 17 mars de l'année dernière.

    Barbès dans le 9e tout propre - web.JPGDe quoi s'agit-il ?

    Comme son nom l'indique, le comité  en question s'est donné comme tâche de suivre la problématique locale autour du carrefour Barbès, à la confluence des trois arrondissements 9e, 10e et 18e. Longtemps - et parfois la difficulté n'est pas encore surmontée - il a été quasiment impossible d'harmoniser les actions des services de la Ville ou de prendre des décisions en concertation avec les différents responsables de secteur. Action Barbès a beaucoup oeuvré pour que la Ville reconnaisse la particularité des quartiers à cheval sur plusieurs arrondissements: Barbès partage cette difficulté avec la Place de Clichy ou encore Belleville ou le périmètre autour de la place de la République.   

    (ci-dessus le Barbès du 9e-10e, tout propre, après passage des agents de la Propreté)

    Dans le comité de suivi Barbès, convoqué par le secrétariat général de l'Hôtel de Ville, on retrouve les maires des 9e, 10e et 18e, ainsi que des adjoints au maire de Paris, selon les problèmes à l'ordre du jour, chargés de la propreté ou de la voirie, des transports, de l'urbanisme, du commerce ainsi que des responsables des services de la Ville comme Michel Gomez pour la Mission cinéma, des représentants de la préfecture de police, de la RATP et de l'APHP.

    2010 12 02 Barbès métro côté entrée Louxor 13h jeudi -web.JPG 2010 12 02 Placette Paré PAtin motos mal garéres à côté de stationnements libres - web.JPG 2010 12 02 Barbès Magenta 10e 13h jeudi - web.JPG

    Dans l'ordre : vue du trottoir de la station de métro face au Louxor, placette Paré-Patin avec motos mal garées près de stationnements autorisés libres, trottoir du Magenta 10e côté pair.

    Les quatre dernières réunions se sont tenues chronologiquement les 7 novembre 2007, 24 septembre 2008, 24 juin 2009 et 17 mars 2010. On n'est pas tout à fait dans le respect des deux réunions par an. Toutefois, ces réunions permettent de faire le point, d'entendre les remarques des habitants à travers leurs associations, d'écouter les réponses des services, comprendre leur vision, les difficultés qu'ils rencontrent, enfin de confronter les décisions prises, pas toujours appliquées, à la réalité. Tirer un bilan et chercher encore à améliorer la situation dont chacun sait qu'elle n'est pas idéale dans notre quartier.

    Notre demande a été entendue. Philippe Chotard, secrétaire général de l'Hôtel de Ville, à qui elle était adressée,  a répondu dans les heures qui ont suivi :

    "Je suis d’accord avec vous pour programmer d’ores et déjà une nouvelle réunion de notre comité de suivi auquel les maires d’arrondissement sont particulièrement attachés."
    Cette réunion aura lieu à la mi-mars, après les validations nécessaires.

    Action Barbès ne manquera pas de préparer un dossier. Merci Monsieur Chotard pour la rapidité de votre réponse.

  • Etalages et terrasses : refonte du règlement.

     

    image001.gif