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Actualité - Page 79

  • Les vœux 2014

    On dit que les vœux présentés au Président de la République tout au long du mois de janvier sont un véritable marathon ! A une toute autre échelle, nous avons suivi cette année encore les vœux en mairie du 9e, 10e et 18e arrondissements car nous y étions invités. C’est notre petit marathon à nous !

    Dans au moins deux arrondissements, 9e et 18e, la situation était particulière puisqu’aussi bien pour Jacques Bravo (9e) que pour Daniel Vaillant (18e), il s’agissait là de leur dernière adresse à leurs administrés en tant que maire, ne sollicitant pas le renouvellement de leur mandat en mars prochain.

    A l’approche des municipales, ces vœux étaient bien sûr extrêmement politiques, quoique.

    Le marathon a commencé le jeudi 9 janvier dans le 9e.

    Voilà 13 ans que Jacques Bravo est maire du 9e mais il était Conseiller de Paris dès 1983. L’émotion était donc très présente en ce jeudi dans la salle Rossini archi-pleine à la mairie du 9e. Le discours de Jacques Bravo fut assez consensuel, rappelant quelles étaient ses propres valeurs mais aussi celles de la République. A son habitude, il n’a pas pu s’empêcher de faire un peu d’autosatisfaction sur ce qui a été fait depuis 13 ans dans l’arrondissement mais reconnaissons volontiers que le 9e s’est vraiment réveillé ces dernières années. Il n’est d’ailleurs pas le seul politique à tomber dans ce travers. Le discours était aussi quelque part une transmission de flambeau puisqu’à côté de lui se tenait Pauline Véron, candidate à la mairie du 9e pour le Parti Socialiste. Transmission de flambeau dont Jacques Bravo n’a pas manqué de rappeler, à juste titre, qu’il dépendait de la décision des électeurs. Pour terminer son laïus, il a repris quelques phrases de la chanson de Barbara « Ma plus belle histoire d’amour … c’est vous ». Les plus émotifs auront sans doute versé une larme mais la chose était bien vue tant les contacts entre le maire et les habitants du 9e sont cordiaux voire même chaleureux quelque soit leur opinion politique.

    Le buffet offert aux habitants est comme chaque année pris d’assaut et bien peu fourni !

    Le marathon s’est poursuivi le mardi 14 janvier dans le 18e.

    Ambiance chaleureuse et énormément de monde à la mairie du 18e en ce mardi en fin d’après-midi pour les vœux du maire, Daniel Vaillant. Tout le microcosme socialiste du 18e arrondissement était là : Bertrand Delanoë, maire de Paris et élu de l’arrondissement, Lionel Jospin, ancien Premier ministre, Claude Estier vieux grognard de la mitterrandie, Anne Hidalgo, candidate à la mairie de Paris et actuelle première adjointe au maire de Paris, Christophe Caresche, député, et bien d’autres, y compris les élus de l’opposition. On sent que cette cérémonie des vœux se déroule dans un milieu acquis à la gauche et le seul nom de Bertrand Delanoë déclenche un tonnerre d’applaudissements. A son habitude, Daniel Vaillant remercie beaucoup. Si on a mauvais esprit, on peut dire que c’est l’annuaire du 18e qui y passe, mais ainsi est la tradition ici. Nulle autosatisfaction dans ses propos à la veille de son départ de son poste de maire, celui qu’il a par-dessus tout aimé, affirme t-il, juste le sentiment du devoir accompli. Pas de propos politique à proprement parlé, une obligation de réserve, dit Vaillant, nous sommes si près des élections de mars. L’actuel premier adjoint, Eric Lejoindre, candidat à la succession de Daniel Vaillant, semble ravi. Le maire sortant lui a souhaité pleine réussite.

    Les buffets sont nombreux, servis par les jeunes du lycée professionnel hôtelier Belliard, embauchés pour l'occasion, mais également peu fournis.

    Voir aussi l'article de dixhuitinfo.com

    Le marathon se termine le jeudi 16 janvier dans le 10e.

    La mairie du 10e est un immense bâtiment de l’extrême fin du XIXe siècle symbolisant la IIIe République triomphante. L’ambiance ici est différente de celle des autres mairies, on est en famille. Chacun semble se connaitre, s’embrasse, se présente vœux et encouragements. Tous les conseillers d’arrondissement sont là, parlant en complicité avec tout le monde et l’unique représentant de l’opposition est aussi à l’aise que les autres. La République est bonne fille et c’est tant mieux. Le maire, Rémi Féraud, sans tomber dans l’autosatisfaction, ne manque pas de rappeler tout ce qui a été fait au cours de 2013 dans l’arrondissement avec une certaine jubilation. Candidat à sa propre succession, il ne manque pas non plus de mentionner tout ce qui sera réalisé en 2014, quelque soit le résultat des élections de mars prochain. De ce discours très convenu, retenons quand même une information intéressante. En 2014, dans le cadre des commémorations de la Première Guerre mondiale, la gare de l‘Est accueillera une grande exposition à propos des soldats partis de cette gare pour le front et dont beaucoup ne sont pas revenus. Les écoles du 10e seront impliquées dans ce projet. Le grand tableau d’Albert Herter récemment restauré est aujourd’hui en bonne place dans le hall de la gare. Il reste le témoignage de ce qui s'est passé là.

    Le buffet dans la mairie du 10e est très bon et très bien approvisionné.

    Aussi est-ce sur cette bonne note que nous avons terminé notre marathon.

    paris,voeux

    "Le départ des poilus" par Albert Herter 1926
    exposé à la gare de l'Est

  • Drogue, réduction des risques et argent public

    Les adversaires de l'implantation d'une salle de consommation à moindre risque (SCMR) pour les toxicomanes au 39 boulevard de La Chapelle n'ont de cesse de critiquer un mauvais usage de l'argent public pour un tel projet.

    Regardons la question de plus près.

    Dans l'entretien qu'il nous a accordé en Juillet 2013, Rémi Féraud, maire du 10e arrondissement, indiquait que le budget de fonctionnement de la SCMR se montait à 800 000€ par an. L'association GAIA qui devrait gérer cette salle prévoit de recevoir entre 80 et 100 personnes par jour, 7 jours sur 7, avec comme équipe permanente 2 accueillants moniteurs éducateurs, 2 éducateurs, un infirmier et un agent de sécurité, soit au total 6 personnes.

    Le but d'une SCMR est, entre autres, de réduire la transmission du virus du Sida. Un simple calcul, certes un peu cynique, nous montre l'intérêt financier d'un tel équipement : le traitement d'un(e) séropositif(ve) est intégralement pris en charge par la Sécurité Sociale et aujourd'hui on peut estimer le coût moyen d'un tel traitement à 25 000€ par an dans le cas où le patient n'est que séropositif, c'est à dire sans complication par ailleurs. Il est facile de voir que si une personne de 30 ans est infectée par le HIV, doit être traitée en conséquence et a une espérance de vie de 30 ou 40 ans comme l'efficacité des traitements actuels le permet, alors le retour sur investissement (terme affreux s'agissant de santé publique) d'une SCMR est intéressant. Les brillants économistes sortiront leur calculette et leur taux d'actualisation préféré pour se convaincre que l'argent public dépensé là pour éviter des dépenses à la Sécurité Sociale déjà bien mal en point financièrement est donc bien employé. 

    La Plate Forme Globale pour les SCMR a d'ailleurs produit un argumentaire financier intéressant, notamment pour ce qui se passe au Canada. 

  • La presse locale (suite)

    Mi-novembre nous vous avons présenté le mensuel George & Lorette couvrant le 9e arrondissement. Aujourd'hui, parlons du 18e et d'un support différent : le dixhuitinfo.com.

    logo 18info.JPGLe dixhuitinfo.com fait partie de ces supports d'information qu'il est convenu de classer dans la catégorie 2.0. En clair c'est un site internet d'information qui couvre le très grand 18e arrondissement et ses quelque 200 000 habitants. C'est dire que la tâche n'est pas évidente. Est-ce encore dans l'optique des pionniers du Net qui voulaient que tout soit gratuit sur la toile ? Oui car l'information est gratuite sur le site pour le lecteur mais non car les fondateurs ont choisi le modèle économique de financement par la publicité. Autre défi.

    Le dixhuitinfo.com est un journal généraliste : politique, faits divers, culture, sports, etc... enfin toutes les rubriques classiques. Il comporte une section "18e pratique" très utile en bas de sa page d'accueil avec une liste assez complète des services proposés dans le 18e : théâtres, cinémas, musées, piscines, ...

    La ligne éditoriale reste neutre. Pas d'engagement particulier dans les articles ni d'éditorial fracassant. Demeure la difficile question du lien entre liberté d'expression et publicité. Le dixhuitinfo.com est très loin d'être le seul à être confronté à ce délicat problème. Nombre de grands magazines ont vu les L'Oréal et autres LVMH annuler leur campagne de publicité à cause d'articles un peu critiques à leur égard. Localement, et certainement avec des conséquences financières plus importantes, la problématique reste la même. Ce n'est pas faire reproche au dixhuitinfo.com que de souligner cette question qui est en fait toujours sans réponse depuis des années : le modèle économique des sites internet non-marchands.

    La structure qui gère le journal, organe de presse depuis juin 2010 avec attribution d'un numéro de commission paritaire,   est légère. Philippe Bordier en est le rédacteur en chef. Les articles sont préparés par des journalistes free lance et occasionnellement par des habitants de l'arrondissement.

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  • Vendredi, le défi de l'Histoire de France en 1 heure!

    Nous les avions malheureusement ratés, les comédiens de la compagnie La Gargouille, lors de leur passage en septembre dernier au Forum des Associations Forum Dix Sur Dix dans le 10e. Ce week-end là, ils avaient alors joué leur spectacle à deux reprises : dans le kiosque du square Villemin, puis le lendemain dans la Chapelle des Récollets; Retour sur ces moments en images sur leur site.

    histoire-de-france,spectacle

    Les voici à nouveau pour ce spectacle "L'Histoire de France en Une Heure" qui promet d'être léger, original et drôle, et qui aura lieu ce vendredi 17 janvier à l'Espace Château Landon dans le 10e. Le prix est libre, c'est à dire que vous payez ce que vous voulez; vous pouvez soit appeler au préalable l'Espace Château Landon au 01 46 07 84 12 pour réserver, soit vous présenter le soir même pour le spectacle à 19h.

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  • Au loin, le périphérique..

    Vous avez totalement raison, le boulevard périphérique ne fait pas partie de nos axes civilisés. Ouvrons une parenthèse : Nous aimons revenir sur ce terme de la première décennie du 21e siècle, "axe civilisé", qui a marqué la Direction de la voirie et des déplacements parisienne (DVD) lors du passage de Denis Baupin à l'hôtel de ville comme adjoint au maire de Paris. A Barbès, nous en avons des souvenirs mitigés : mauvais pendant toute la durée des travaux, qui ont occupé le terrain pendant des années, et bons, au vu des résultats et de la réduction de la place des voitures dans l'espace public. Trois boulevards sur quatre dans notre quartier ont eu droit à un traitement civilisateur : Rochechouart, Magenta et Barbès. Cherchez le petit dernier ! Nous y reviendrons. Fermons la parenthèse.

    Le périphérique, c'est autre chose. Il ne passe pas à Barbès. Il n'est pas très civilisé non plus. Il génère de grandes nuisances tant sonores que chimiques, la pollution, les quantités de CO2, les particules fines, que dégagent les voitures, arrêtées ou en mouvement. Mais il nous arrive à tous de le prendre dès que nous devons sortir de Paris, partir en vacances, acheter un bien un peu encombrant dont les fournisseurs sont allés trouver l'espace nécessaire hors les murs, au-delà des "fortif's". 

    Pourquoi parler du périphérique ? parce que le 10 janvier a marqué le passage de sa vitesse limite à 70 km/h au lieu des 80 jusque-là. Une autre info (plus "people") ce jour-là a stoppé la polémique sur la limitation de vitesse qui commençait et c'est bien. Nous nous en félicitons, car à entendre certaines voix opposées à la limitation, on croyait bien que ces 10 km/h allaient changer nos vies. Merci à la rédaction du Parisien d'avoir fait le point sur le temps perdu. Jugez-en par vous-même : 

    périphérique.jpg

    Pas de quoi faire une dépression nerveuse, n'est-ce pas ? D'autant que les moments de la journée, où la voie est assez dégagée pour rouler à 70 km/h d'une traite sont rares...