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Actualité - Page 67

  • Quand la mairie du 9e fait fausse route et nous mène en bateau !

    La période estivale est souvent propice aux travaux de voirie dans la capitale, permettant de réduire les inconvénients pour les résidents. C'est donc cet été qu'une modification dans le stationnement des fameux « deux-roues-motorisées » (2RM) a été entreprise rue du Delta.

    Quels sont les faits ?

    Avant l'été, une aire de stationnement réservée aux 2RM existait devant le 19 de la rue du Delta à 30 mètres du carrefour avec la rue de Rochechouart. Cette zone pouvait accueillir environ une trentaine de motos et scooters.

     

    19 rue du Delta.png

    19 rue du Delta -photo Google street - juin 2014

    La municipalité a décidé de changer l'implantation de cette aire de stationnement pour la mettre plus près du carrefour, sur le côté pair cette fois de la rue du Delta. Cette nouvelle aire a une capacité d'une petite vingtaine d'engins en étant très optimiste.

    2RM rue du Delta.png

    Nouvelle aire de stationnement des 2RM - photo mairie du 9e

    Quels sont les bénéfices ?

    La question du stationnement des 2RM est un problème devenu crucial à Paris tant la quantité de ces engins a augmenté ces dernières années. Qui ne voit que faute de places, les propriétaires des 2RM se garent sur les trottoirs un peu n'importe où ? Notons au passage que le problème n'est pas uniquement le stationnement mais aussi bien souvent la circulation sur les trottoirs, ce qui ne semble pas trop préoccuper la Préfecture de Police dans un cas comme dans l'autre.

    La réalité mathématique de l'opération estivale rue du Delta nous oblige à dire qu'il y a, de fait, une réduction du nombre de places de stationnement pour les 2RM, d'une dizaine environ au mieux mais plutôt une quinzaine en réalité (le nouvel emplacement comprend huit rangées marquées au sol pouvant contenir chacune deux engins). Où est le bénéfice ?

    Un autre résultat vient en conséquence de ce réaménagement : la mise à disposition de nouvelles places de stationnement pour …... les voitures (quatre ou cinq)  ! A l'heure où nous devrions tout faire pour limiter au maximum la présence d'automobiles dans la capitale, voilà des travaux qui ne vont pas dans le sens de l'histoire. Là encore, où est le bénéfice ?

    Quel jeu joue la mairie du 9e ?

    La question de la présence de la voiture dans la capitale a toujours été un sujet séparant la droite de la gauche à Paris. L'objectif ne doit-il pas être la reconquête de l'espace public par les piétons ?

    Pour le seul 9e, que n'a t-on pas entendu ces dernières années de certains lors du réaménagement de la rue de Maubeuge qui allait tuer le petit commerce et interdire l'accès au quartier des Grands magasins au Sud de l'arrondissement, lors du réaménagement du haut de la rue des Martyrs qui allait avoir les mêmes conséquences pour le petit commerce. Le vrai résultat c'est que la circulation n' est pas pire qu'avant rue de Maubeuge (mais pas mieux il est vrai), que les commerces du haut de la rue des Martyrs ne semblent pas avoir trop souffert et que les riverains sont généralement satisfaits de ces opérations qui ont permis de planter des arbres en élargissant les trottoirs.

    Ici, nous avons l'opération inverse, c'est à dire la mise à disposition de places de stationnement pour les voitures, certes en nombre limité, autrement dit un appel d'air. La mairie du 9e a t-elle entrepris une reconquête de l'arrondissement par la voiture, petites touches par petites touches ? Quatre ou cinq places là et quatre ou cinq dans chacun des parkings 2RM de l'arrondissement, cela peut faire beaucoup et correspondre à un inversement de tendance. La question mérite d'être posée tant on sait que l'électorat de la nouvelle municipalité est le plus souvent pro-voiture. Reconquête de la voiture encore avec la disparition devant le 85 rue de Rochechouart des épingles qui permettaient aux vélos de s'accrocher. Celles-ci ont été sciées (par qui ?) à leur base libérant l'espace pour une ou deux voitures.

    Il nous faut aussi mentionner la communication de la mairie du 9e, que certes nous ne pouvons qualifier de mensongère, mais qui est quand même très spécieuse. Sur le site Internet de la mairie, il est dit : "Des nouveaux emplacements ont été créés pour les deux-roues motorisés ..... à l’angle de la rue Rochechouart et de la rue du Delta". L'information n'est pas fausse même si le terme « nouvelles » est très discutable, mais la mairie oublie de raconter l'histoire dans son ensemble comme nous venons de le faire ici, ce qui diminue considérablement si ce n'est annule l'intérêt de ces travaux. En clair, on peut se demander si la mairie du 9e sait compter (passer de 30 à 20 places n'est pas une création de nouvelles places) et si elle n'aurait pas tendance à vouloir faire du neuf avec du vieux ? Quoiqu'il en soit, ce petit épisode va nous amener à regarder de près la communication de la mairie car le citoyen responsable et avisé n'aime guère être mené en bateau.

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    Situation actuelle de l'aire de stationnement des 2RM au carrefour Delta/Rochechouart

  • Forum "Dix sur Dix" du 10e

    La 6e édition du forum de la vie associative et citoyenne du 10e, "Dix sur Dix", se déroulera ce samedi 13 et dimanche 14 septembre au jardin Villemin et au Couvent des Récollets.

    Au programme, dès samedi 14h: rencontre sur les stands de plus de 100 associations, animations et démonstrations sportives, expositions, balades, concerts et spectacles (avec notamment la Compagnie La Gargouille dont nous vous avions déjà parlé et qui présentera samedi à 18h et dimanche à 11h30 son spectacle-défi de l'Histoire de France en 1 heure).

    A noter les nouveautés cette année: une Agora, sorte de "scène ouverte citoyenne" et les portes ouvertes des ateliers des artistes et chercheurs en résidence aux Récollets.

     

    Cliquez sur l'affiche ci-dessous pour télécharger le programme :  

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    Comme pour le Forum des associations du 9e (que nous évoquions hier), nous avons décidé de ne pas participer à "Dix sur Dix" cette année mais nous vous encourageons naturellement à y faire un tour !

  • Salle de conso : point de la situation à la rentrée

    Pour bien des sujets, la rentrée de septembre est le moment des bonnes résolutions mais aussi l'occasion de faire le point sur ce que nous avons un peu délaissé pendant l'été !

    Le projet de salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) va son train de sénateur. Inutile de rappeler ici les péripéties de l'hiver et du printemps 2014 (voir là). Le texte de loi traitant de Santé publique incluant des dispositions à propos de la mise en place des SCMR sera présenté au Conseil des ministres en septembre pour un examen au printemps 2015 par le Parlement. Rien de bien nouveau jusque là mais quelques détails ont quand même filtré si on en croit la dépêche AFP du 29 Août dernier et le projet de texte lui même qui a fuité dans la presse.

    A ce stade, deux informations doivent retenir notre attention.

    La mise en place de ce type d'établissement ayant pour objectifs (mais pas seulement) la réduction du risque lié à l'injection de drogues sera "expérimentale" pour une durée de 6 ans. L'autorisation de lancement et d'ouverture de projets sera donnée par Décret du ministère de la Santé. On ne touche donc pas à la très répressive Loi de 1970. Ni la dépêche de l'AFP ni les articles publiés dans la presse sur le sujet ne mentionnent les dispositions légales à mettre en place pour que la détention de drogue et son utilisation par les toxicomanes ne tombent sous le coup de cette Loi de 1970. Autrement dit, que la police puisse agir dans un cadre légal clair d'une part, que les usagers de drogues puissent aller à la SCMR sans crainte de problèmes avec cette même police d'autre part. Espérons que le texte de la loi éclaircira cette question fondamentale.

    Il faut noter aussi que le projet de loi ne semble pas comporter de limitation du nombre de SCMR qui pourraient être installées en France. Jusqu'à présent, chacun s'accordait à penser que Paris, ville candidate pour cette "expérimentation", serait l'unique projet. Le projet de loi semble ouvrir des perspectives plus larges et des villes comme Bordeaux ou Marseille, qui avaient fait aussi acte de candidature, pourraient peut-être à leur tour envisager une ouverture de SCMR. Ce serait là un cas de figure intéressant car il pourrait sans doute mettre fin à la lamentable récupération politicienne des détracteurs du projet.

    En juillet, la Fédération Addiction a brièvement publié des informations à propos des programmes de réduction des risques dans le monde, notamment en Australie, et le journal gratuit 20minutes a publié un article très bien renseigné sur les expériences discrètes françaises.

    Enfin, pour se convaincre de l'utilité des SCMR s'il en était encore besoin, voilà un article publié par Le blog des médecins qui est très clair.

  • Chat alors !

    Peut-être vous souvenez-vous de nos articles au cours desquels nous vous faisions part de notre découverte imprévue de M. Chat sur un pignon ou un pan de mur, au hasard, au détour d'une promenade? Ce fut épisodiquement, plusieurs années... en 2010, 2011 puis 2013. Souvenez-vous !

    L'édition du quotidien Le Parisien en date du 27 août dernier nous apprend que la RATP a décidé de poursuivre le graffeur franco-suisse qui se cache derrière notre "M. Chat", Thomas Vuille (37 ans), et ce, pour dégradations dans les couloirs de la station de métro Châtelet.

    Dans notre article du 5 janvier 2013, nous l'avions précisément aperçu, ce désormais fameux chat jaune à la grimace énigmatique mais sympathique, dans le métro, à la station Barbès-Rochechouart, sur un emplacement publicitaire inutilisé ou mis à nu. Ce fut une belle surprise! La photo prise alors, semble corroborer les propos de cet artiste dans Le Parisien: "Je ne suis pas quelqu'un de malveillant, je respecte les gens et les lieux où je peins".

    Le graffeur Thomas Vuille, devenu un artiste urbain incontournable de la scène Street Art, est désormais installé à Saint-Ouen, où il avait accepté d'être filmé dans son atelier (Vidéo via Le Parisien du 16.06.2014). Son personnage, M. Chat, a sa page Facebook "officielle", sur laquelle ses apparitions urbaines sont mentionnées: il revient par ailleurs sur ses ennuis judiciaires avec la RATP. Si le cœur vous en dit, vous pouvez le soutenir dans cette épreuve, soit sur cette page Facebook ou via cette page demandant le retrait de la plainte.       

     

    Nous avons même retrouvé notre M. Chat sur les deux souches de l'immeuble situé au 138 rue La Fayette, dans le 10e, à l'angle avec le boulevard Magenta. Pour l'anecdote, cet immeuble a été récemment totalement ravalé, mais les têtes de cheminée ont été conservées en l'état, arborant fièrement les grimaces de M. Chat.

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    Pour satisfaire votre curiosité, d'autres articles sur ce litige entre M. Chat et la RATP:

    Metronews (29.08.2014): "M. Chat sort les griffes pour défendre son matou"

    Le Parisien (29.08.2014): "Le Maire du 13e défendra M. Chat"

    Metronews (04.09.2014): "Le matou revient avec sa meute"

     

  • Exposition sur la Libération de Paris

    Nous avons relayé à plusieurs reprises les événements - expositions, colloques - autour de la célébration du centenaire de la Première Guerre Mondiale qui ont eu lieu dans le 10e arrondissement. Cette année 2014 est également le 70e anniversaire de la Libération de Paris. Une exposition y est consacrée à l'Hôtel de Ville. Il vous reste encore un peu de temps pour en profiter d'ici le 27 septembre, dernier jour prévu. Les visiteurs sont encore nombreux, beaucoup de touristes, mais pas d'attente pour entrer. Pour les plus jeunes qu'il faut parfois motiver... un jeu avec des questions est disponible à l'entrée.

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    Nombreuses photographies mais aussi documents, journaux, extraits radiophoniques, films d'archives.

    Si vous manquez de temps (ou de courage), vous pouvez visionner de nombreuses photos sur le quotidien des parisiens pendant l'occupation.