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Actualité - Page 65

  • Promenade urbaine : on y voit plus clair

    Dans un article "Coup de gueule" du 13 septembre dernier, nous nous inquiétions de l'avenir réservé à l'engagement pris par Anne Hidalgo, Rémi Féraud et Eric Lejoindre devenus respectivement maire de Paris, maires des 10e et 18e arrondissements, à propos du projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad. La lecture de cet article vous donne toutes les informations nécessaires et il n'est donc pas utile de recommencer ici.

    Action Barbès, dans la mesure de ses moyens, a mis la pression sur les élus des deux arrondissements pour obtenir des réponses claires à ses craintes, craintes par ailleurs relayées dans un article bien renseigné publié dans Le Parisien du 23 septembre (cf. ci-dessous).

    Après quelques jours de tergiversation, la réponse est venue de façon indirecte de Rémi Féraud, maire du 10e, lors d'une interview donnée à France Bleue 107.1. "Action Barbès ne veut pas que le projet soit oublié, elle a raison, et nous non plus" dit Rémi Féraud. "Dans la mandature, le calendrier n'est pas encore décidé. Moi je souhaite, comme Eric Lejoindre, le maire du 18e, que la concertation puisse commencer dès le début de l'année 2015" ajoute t-il. Voilà des propos qui nous rassurent. Nous attendrons donc patiemment mais avec attention au mois de novembre l'inscription au Plan d'Investissement du projet de promenade urbaine Barbès Stalingrad puis dans la foulée la lettre de mission que la maire de Paris enverra à l'APUR.

    Ecouter l'interview de Rémi Féraud :

    Promenade Urbaine à 12 min 41 s.

     

    Article du Parisien (publié sur ce blog avec son accord) :

    (cliquer sur l'article pour l'agrandir)

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  • Demain : signature du livre de l'Expo 14

    Dans le cadre des événements qui ont rythmé la semaine de rentrée au titre du Centenaire de la Grande Guerre dans le 10e, nous avons évoqué la très belle exposition de photographies "14, Visages et Vestiges de la Grande Guerre" présentée à la Gare de l'Est jusqu'à la fin novembre.

    Demain, mercredi 24 septembre, à partir de 18h30, vous aurez l'occasion de rencontrer les deux principaux acteurs de cette "Expo 14", dans le cadre d'une conférence-débat et d'une exposition multimédia: le photographe Didier Pazery et l'historien Jean-Pierre Verney signeront le bel ouvrage qui présente les images de l'exposition et que nous vous avions également recommandé.

    Cette rencontre et signature se dérouleront à la librairie photographique "Le 29" situé au 29 rue des Récollets, le long du jardin Villemin.  

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     Cliquez sur la photo pour agrandir l'invitation

  • Travail du dimanche pour ou contre

    paris,commerce,travail du dimancheZone Haussmann des Grands magasins (9e), les Abbesses (18e), commerces aux alentours de la gare du Nord (10e), voilà au moins trois zones que les tenants du travail du dimanche voudraient voir bénéficier des fameuses dérogations signées par la maire de Paris permettant l'ouverture des commerces ce jour-là. Il n'est donc pas inutile de se pencher sur ce gros dossier car les décisions qui seront prises sous peu auront un réel impact sur nos quartiers autour de Barbès.

    Regardons d'abord la situation actuelle.

    C'est une loi de 1906 qui a instauré le repos dominical. C'est à la fois une décision sociale (repos des travailleurs) et sociétale (vie de famille). Cette disposition est considérée à l'époque comme une avancée sociale, un acquis dirait-on aujourd'hui, tout comme la limitation du temps de travail quotidien par exemple. Bien sûr, tout ne s'arrête pas le dimanche et chacun voit bien que son boulanger est ouvert ce jour-là.

    A Paris, les commerces sont donc fermés le dimanche sauf s'ils se situent dans des zones touristiques ayant une dérogation. Ces zones sont créées par la Ville de Paris et on en compte aujourd'hui sept :  Rivoli, Place des Vosges et rue des Francs-Bourgeois, rue d’Arcole, avenue des Champs-Elysées et Viaduc des Arts, boulevard Saint-Germain, quartier de la Butte Montmartre.

    Les difficultés économiques que nous connaissons ont amené certains économistes et à leur suite certains politiques à penser que l'ouverture des commerces le dimanche pourrait améliorer la situation en engendrant à la fois chiffres d'affaires et emplois.

    La France n'occupe pas une place particulière en ce domaine, et suivant les études, entre 7 et 13% des Français travaillent déjà régulièrement le dimanche, ce qui place notre pays dans la moyenne européenne. Rappelons aussi que la loi autorise les commerces à ouvrir leurs portes cinq dimanches par an (qui n'a pas été faire ses courses de Noël un dimanche à Paris ?).

    Alors quels avantages et inconvénients ?

    Un des arguments forts des tenants du travail dominical est économique. L'ouverture des commerces le dimanche aurait selon eux un impact très significatif sur l'activité économique et donc sur la création d'emplois : entre 34 000 et 102 000 emplois selon une étude publiée par Le Figaro, jusqu'à 300 000 selon le MEDEF qui n'est peut-être pas tout à fait neutre dans cette affaire. Une étude du CREDOC vient tempérer ces ardeurs et pense qu'une telle mesure pourrait créer au mieux 15 000 emplois.

    Ouvrir les magasins le dimanche, c'est aussi considérer qu'il y aurait une "réserve de consommation" comme disent les économistes, autrement dit que les gens auraient un pouvoir d'achat suffisant pour consommer sept jours sur sept, que les achats du dimanche viendraient en supplément de ceux du samedi et non pas en substitution à ceux-ci. On peut en douter vu l'état du pouvoir d'achat aujourd'hui. Quant à ceux comme Nathalie Kosciusko-Morizet qui demandent l'ouverture des Grands magasins le dimanche parce qu'autrement les touristes partent faire du shopping à Londres, il n'est pas sûr qu'ils aient une exacte idée de notre monde actuel.

    Le travail du dimanche apporterait du pouvoir d'achat nous disent ses défenseurs. Certes, mais l'argument n'est valable que pour une partie limitée des salariés.

    Les Français y sont favorables. Sauf à penser qu'une majorité fait une vérité, le fait que les Français y soient favorables ne nous démontre qu'une chose : leur addiction à la consommation et leurs préférences pour déambuler et consommer dans les centres commerciaux plutôt que d'en profiter pour pratiquer des activités culturelles ou sportives en famille. Il convient d'ailleurs de remarquer que les défenseurs du travail dominical sont bien souvent aussi des défenseurs de la famille. Chacun ses contradictions. Cette dépendance à la consommation, bien sûr phénomène inconscient chez la plupart des gens, est en fait une véritable aliénation à laquelle les responsables marketing et autres publicitaires devraient quand même réfléchir, s'ils en sont capables ?

    Ce serait un plus pour les touristes. Mais les touristes le demandent-ils ? Encore cette année, Paris reste la ville la plus visitée au monde et la fermeture des magasins le dimanche ne semble pas avoir handicapé la capitale pour atteindre cette performance.

    Où va t-on ?

    Ces dernières semaines, les choses ont évolué assez rapidement. Dans le cadre légal actuel, le Conseil de Paris a mis en place une Mission d'Information et d'Evaluation (MIE) qui devra rendre le résultat de ses travaux cet automne pour un débat au Conseil. Anne Hidalgo a dit qu'elle prendrait ses décisions sur le travail dominical à Paris suite à ce débat. Mais les choses s'accélèrent puisque le gouvernement a décidé de légiférer très rapidement sur le sujet, ce qui pourrait rebattre les cartes à Paris.

    Pour ce faire une petite idée des fausses informations diffusées sur le sujet, regardez cette courte vidéo préparée conjointement par ARTE et le service Désintox de Libération
     

  • Le budget participatif : kezako ?

    paris,budget-participatif,promenade-urbaineA très grand renfort de communication allant du numérique aux rencontres de quartier à la papa, la mairie de Paris lance le budget participatif. "Je souhaite donner les clés du budget aux citoyens" nous dit Anne Hidalgo dans une déclaration quand même à la limite de la démagogie.

    De quoi s'agit-il ?

    Le budget annuel de la Ville de Paris (environ 9,1 milliards d'€) est en gros constitué de deux parties : les investissements (environ 1,6 milliards d'€ soit 17,5% du total) et le fonctionnement (environ 7,5 milliards d'€ soit 82,5% du total). Source mairie de Paris budget primitif 2014.

    Sur la durée de la mandature (2014-2020), le budget participatif consiste à mettre 5% du budget d'investissement, soit 426 millions d'€ nous dit la publicité, à la disposition des Parisiens pour mettre en place les projets proposés et décidés par eux. A se demander si la mairie sait compter : 1,6 milliard € (budget d'investissement) par an sur 6 ans font 9,6 milliards et 5% de 9,6 milliards font 480 millions ! Mettons la différence sur les arrondis. Il n'empêche que 5% du budget d'investissement ne représentent en fait que 0,9% du budget total, on ne peut pas dire que "les clés du budget" nous sont rendues !

    Le fonctionnement de ce dispositif est assez bien expliqué sur le site de la Ville de Paris. Voir ici. Et en prime une vidéo, la mairie ne recule jamais devant la communication.

     


    Parisiens, prenez les clés du budget ! par mairiedeparis

     

    Avantages et inconvénients.

    Donner aux Parisiens les moyens financiers de réaliser leurs projets est en soi une bonne idée. On peut sans doute regretter la modicité de la somme allouée, on aurait pu par exemple monter jusqu'au 1% symbolique du budget total de la ville de Paris. mais enfin, c'est mieux que rien et c'est surtout mieux qu'avant puisque les sommes réservées aux projets des conseils de quartier n'étaient pas, et de loin, aussi importantes.

    Tel qu'on le voit aujourd'hui, le dispositif comporte quand même trois écueils majeurs.

    Le premier est celui de l'implication des Parisiens dans celui-ci. Quand on sait que même les modestes sommes allouées aux conseils de quartier pour les investissements et le fonctionnement n'étaient pas employées la plupart du temps, il y a de quoi se poser des questions.

    L'autre écueil est le choix des projets par vote des Parisiens. Prenons un exemple concret pour illustrer nos craintes. Imaginons que le projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad si cher à notre association soit financé par ce dispositif. Imaginons seulement car nous sommes très opposés à ce cas de figure. Mais prenons cette hypothèse. Pour que le projet se fasse, il est nécessaire de financer des études d'abord, puis la réalisation de la promenade urbaine elle-même ensuite. Comment faire ? Les Parisiens qui ne vivent pas à Barbès ne s'en préoccupent pas, on ne saurait le leur reprocher, mais comment obtenir une majorité de votes sur tout Paris afin d'inclure le projet dans le cadre du budget participatif ?

    Les informations diffusées par la mairie de Paris à propos des 15 premiers projets soumis au vote des Parisiens sont à cet égard inquiétantes. Rappelons que nous sommes dans le cadre d'un budget d'investissement. En toute logique, ce type de budget est fait pour financer des projets pérennes, une piscine par exemple ou bien un aménagement de voirie. Et on touche là la limite du processus. Les investissements de projets pérennes sont souvent lourds et il est clair que les modestes 70 millions prévus par la mairie de Paris chaque année n'y suffiront pas. Alors on labellise "investissement" des projets qui n'en sont pas vraiment : des tipis à Paris pour organiser des anniversaires, des grands écrans pour des événements, etc. ... Si certains projets ne sont pas sans intérêt, n'amuse t-on pas le tapis avec les miettes d'un budget.

    Dernier écueil, le processus considéré comme démocratique puisque tous les Parisiens votent est quand même étrange si ce n'est démagogique. Que met-on dans le terme "Parisiens" ? Il eut sans doute été plus judicieux de faire appel aux Conseils de Quartier par exemple ou au moins se limiter au niveau de l'arrondissement.

  • Brasserie à Barbès en images

    Vous avez sans doute comme nous scruté l'avancée des travaux de la future brasserie face au Louxor pendant l'été ou à votre retour de vacances. Et pensé comme nous que la façade avait peu changé. Pour vous rassurer voici quelques photos récentes de l'avancement des travaux de cette future et tant attendue brasserie.

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    Montage de la charpente qui soutiendra la fameuse verrière (Photo J.Caussé)

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    La verrière devrait arriver fin septembre début octobre... (Photo J.Caussé)

    La fin des travaux de gros-oeuvre, toujours d'après notre enquêteuse, est pour la fin du mois d'octobre. Cuisinistes et installateurs des bars interviendront ensuite.

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    En attendant, les ouvriers s'installent au 1er étage pour le déjeuner (Photo J.Caussé)

    Action Barbès espère y organiser son prochain conseil d'administration avant Noël !