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  • Petit déjeuner à la mairie du 9e

    60 jours après son élection, Delphine Bürkli inaugurait le jeudi 3 juillet un nouveau type de contact avec les habitants du 9e en les invitant à un petit déjeuner avec son équipe (élus et membres de son cabinet). L'évènement s'est déroulé dans le jardin de la mairie dont on ne dira jamais assez qu'elle est probablement la plus belle de Paris.

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    De gauche à droite : J.B de Froment, A. Govciyan, D. Bürkli, S. Dulermo, I. Vught, S. Leydet et A. Guillemain

    La formule se veut conviviale, intermédiaire entre les contacts personnels et ceux des conseils de quartier dont il est souhaitable que la mairie s'éloigne pour les laisser travailler de manière indépendante.

    Une bonne cinquantaine de personnes avaient répondu à l'invitation qui privilégiait cette fois-ci la partie Ouest de l'arrondissement mais sans exclure les autres. Cette nouvelle façon de faire devrait être pérenne et se tenir chaque mois.

    Après présentation de la nouvelle équipe, la parole a été donnée aux habitants. Il faut bien reconnaitre que ce sont toujours les mêmes problèmes qui sont abordés, propreté, sécurité, circulation, ...

    De ces échanges, on peut retenir les points suivants.

    Il y a un grave problème de sécurité au square Montholon. Un enfant a été séquestré, tabassé, racketté par une bande de 20 jeunes. Le PV de la police est très clair. Delphine Bürkli dit avoir rencontré ces jeunes qui sont tous déscolarisés. Quelques mesures ont été prises comme l'installation d'une caméra et une attention plus soutenue de la part des policiers. Le nouveau commissaire du 9e, enfin nommé le 30 juin après plusieurs mois d'attente, devra traiter cette question en priorité.

    La lutte contre la présence des cars est un sujet d'actualité. La nouvelle maire a réitéré sa détermination à lutter contre ce fléau qui concerne tout l'arrondissement.

    Notons enfin que l'Hôtel de Ville a accepté que les églises de La Trinité et Notre-Dame de Lorette soient réparées en priorité et l'installation d'un square place de Budapest.

  • Bref retour sur le conseil de quartier Montmartre

    Ce fut un conseil de quartier très décevant et même frustrant que celui de Montmartre tenu mercredi 2 juillet au soir !

    Après un mot de bienvenue d'Eric Lejoindre venu se présenter car nouveau maire de l'arrondissement, la parole fut donnée à l'élu référent, chacun des deux répétant que le conseil de quartier devait être autonome par rapport à la mairie du 18e, très bien, mais monopolisant la parole pendant 30mn, moins bien. Comme le dit un des riverains, "les mauvaises habitudes se perdent difficilement" !

    Avec un sujet pas facile  "Vivre ensemble, commerçants et habitants", l'approche du comité d'animation du conseil de quartier était la bonne : diagnostiquer les problèmes et essayer d'y trouver des solutions. Mais le vrai sujet était celui des terrasses de restaurants et bars, bruyantes, cause de nombreuses autres nuisances comme la saleté (mégots, urine, ...). C'est un problème (bruit, saleté) devenu assez général dans Paris, cf. ce qui se passe rue Montorgueil dans le 2e ou rue Frochot à Pigalle dans le 9e.

    Le comité d'animation avait invité des membres de différents services de la Ville dont la Voirie. En charge d'appliquer les règles (notamment le PLU), ils ont donc parlé des règles mais ce n'est pas ce que l'auditoire voulait entendre puisque ces règles ne sont pas respectées et que c'est cela le problème. Comme partout, on mentionne des cas particuliers sans aucune approche globale de synthèse, donc on n'avance pas. Intérêts divergents, règles compliquées, coordination des services de la Ville insuffisante, contrôles et sanctions inopérants, lassitude des uns, égoïsme des autres, ... tous les ingrédients d'un vivre-ensemble dégradé sont là.

    A noter dans l'auditoire la présence de celui qui se présente comme le maire de la nuit. De nos discussions avec lui, il semble qu'il habite dans ce quartier, là où justement il y a des problèmes de bruit, vers la rue de Clignancourt. Ses positions sur le sujet sont claires : il aime descendre de chez lui et boire un verre à une terrasse. Parler des conséquences de ce plaisir tout à fait légitime ne semble pas être son problème.

    Il faudra suivre l'évolution de tout cela dans les différents quartiers qui nous intéressent, notamment la réunion de conciliation organisée par la maire du 9e à propos des nuisances rue Frochot à Pigalle.

    En marge de ces échanges mouvementés sur le Vivre ensemble... la réunion avait aussi pour mission de remplacer les conseillers de quartier manquants. Notre association a présenté sa candidature pour faire partie du comité d'animation et le tirage au sort lui a été favorable : nous sommes désormais membre du comité d'animation du conseil de quartier Montmartre.  Qu'on se le dise !

  • Salle de conso : GAIA s'installe boulevard de La Chapelle

    L'association GAIA qui a été sélectionnée pour gérer la salle de consommation à moindre risque (SCMR) va pouvoir venir s'installer au 39 boulevard de La Chapelle mi-juillet. Mais attention, pas dans n'importe quelles conditions ! Explications.

    Mais d'abord, il faut préciser qui est GAIA ?

    GAIA est une association créée en 2006 suite à la loi de 2004 "Politique de Santé publique" traitant notamment de la prévention des risques liés à l'usage de drogues. Elle est une émanation de Médecins du Monde qui est en fait à l'origine de sa création. Elle en partage d'ailleurs les valeurs.

    Aujourd'hui, GAIA emploie 31 personnes soit 20 emplois équivalent temps plein pour un budget annuel de l'ordre de 2 millions d'€. Elle est financée presque exclusivement par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (la sécu) par le biais de l'Agence Régionale de Santé (ARS). Elle reçoit aussi quelques subventions du ministère de la Santé, de la mairie de Paris dans le cadre du projet de SCMR et également de Solidarité Sida. Outre ses salariés, GAIA travaille avec 25 bénévoles, qu'ils soient usagers de drogues ou non.

    L'activité de GAIA se compose de deux pôles. Le Centre de Soins et d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) et le Centre d'Accueil et d'Accompagnement à la Réduction des Risques pour les Usagers de Drogues (CAARUD). Les CSAPA ont pour mission d’assurer les actions de prévention et de soins auprès des personnes présentant des conduites à risques ou des dépendances en lien avec toutes les formes de drogues illicites, comme par exemple l’héroïne, la cocaïne ou le cannabis et licites comme l’alcool ou le tabac. Les CAARUD visent à réduire les risques et les dommages sanitaires ou sociaux liés à la prise de produits psychotropes. C'est cette activité là qui est concernée par le projet de SCMR.

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  • Artemisia et ses oeuvres

    Juste une brève pour revenir sur les fresques réalisées par Artemisia dans notre quartier. Pour vous dire aussi que la Sncf n'a pas renoncé à mettre des plantes sous ses fenêtres malgré l'attirance des canettes vides pour les jardinières. Hélas. 

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    Des jardinières de qualité ! Avec un arrosage par goutte à goutte intégré. Et disparues les grilles disgracieuses. 

    Le partenariat Artemisia - Sncf produit de belles choses. Nous avons repéré la signature gravée dans le marbre (oui, bon...).

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    Que de louanges dans notre blog, allez-vous dire... En effet, mais c'est plutôt réussi. Mieux que ce que l'on pouvait imaginer à la vue de nos photos. Maintenant, il reste que ces jolies fresques ont besoin d'être un peu entretenues car le temps les use. Or, dès que des signes d'usure apparaissent, le risque est grand que des mauvais traitements n'accélèrent leur vieillissement. Exemple : 

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    C'est la sortie du parking Vinci situé derrière la gare du Nord. La réalisation est l’œuvre d'Artemisia également. Comme il s'agit d'un enduit imitant une mosaïque, ce ne sont pas des morceaux de carrelage qui se décollent, mais l'enduit qui s'écaille sous l'effet des intempéries, des eaux de pluie, etc. Voir détail ci-dessous. 

     

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  • Les nuisibles, les rongeurs, les rats d'égout ou surmulots, rattus norvegicus...

    Autant d'expressions et de qualificatifs pour désigner ces bestioles discrètes mais nombreuses qui font des ravages, sont futées et se reproduisent à vitesse V si on les laisse faire...

    Dans le quartier, notre première rencontre, c'est à dire entre Action Barbès et Monsieur Rat de Paris... ce fut pendant l'hiver 2011-2012 (lire ici ou  nos articles d'alors) dans le cadre de la fermeture du square Jessaint. En effet, celui-ci situé en contrebas du boulevard de la Chapelle et partie intégrante de la place du même nom, est régulièrement habité par la gente rongeuse. Certains mettent en cause le lieu qui accueille quotidiennement les pique-nique de groupes peu enclins à ramasser les reliefs de leurs repas (les reliefs en hommage à la fable de La Fontaine, mais pas d'ortolans toutefois). Plus prosaïquement, des détritus alimentaires laissés habituellement au sol attirent les rongeurs et favorisent leur sédentarisation dans ce square, qui par ailleurs regorge de recoins et de zones où ils sont difficiles à chasser. Ils vivent sous terre et les services aimeraient qu'ils y restent. Nous n'évoquerons même pas les âmes sensibles qui nourrissent abondamment les pigeons sur la passerelle... autre source viewmultimediadocument?multimediadocument-id=69941&role=1d'approvisionnement. Néanmoins, le Smash, service municipal d'actions de salubrité et d'hygiène, s'y consacre, consacre du temps et des moyens, et a déjà fermé le square pendant de longues périodes pour que son travail ait quelque chance d'être efficace. L'est-il ? Sur le long terme, il semble que non, puisque les agents de la déchetterie installée sur le terre-plein central du boulevard chassent les rats tous les matins en arrivant sur leur lieu de travail. Accueil déplaisant, reconnaissons-le !

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  • Ne manquez pas le conseil de quartier Montmartre ce soir

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    Ne manquez pas ce soir la réunion publique du conseil de quartier Montmartre (18e) à 20 heures à l'école élémentaire 26 rue du Mont Cenis. 

    Relation commerçants / habitants : comment bien vivre ensemble ?

    Voici le thème à l'ordre du jour de cette dernière réunion avant les vacances d'été. Le commerce est un des piliers de l'activité économique de la Butte. Comment les habitants perçoivent-ils les avantages et les inconvénients d'un tel flux de population ? 
    Un tirage au sort des membres manquants de l’animation du quartier sera également organisé. 

    Notre association suivra désormais les activités de ce conseil de quartier pour se rapprocher de ses adhérents domiciliés dans ce secteur. 

    Pour plus de renseignements, contactez le service démocratie locale du 18e au 01-53-41-17-56.

  • Le conseil d'arrondissement du 9e nouvelle manière

    paris,conseil d'arrondissementLe troisième Conseil du 9e arrondissement de la mandature 2014-2020 s'est tenu lundi dernier. Après celui, formel, des nominations (le premier) puis celui des mises en jambes (le second), celui-ci était le Conseil des premières décisions concrètes. On est entré dans la normalité, la banalité pourrions-nous dire, des choses. Là où les vraies orientations politiques pour l'arrondissement prennent corps.

    Il n'est pas inutile de rappeler que le Conseil d'arrondissement du 9e issu des élections de mars dernier est dans une situation inédite puisque l'exécutif local se trouve du côté droit de l'échiquier politique (en clair une majorité UMP-UDI) et l'opposition du côté gauche (en clair PS-EELV) mais se retrouve néanmoins dans l'opposition au niveau du Conseil de Paris. Le fait qu'une adjointe au maire de Paris, en l'occurrence Pauline Véron (PS), fasse partie de cette opposition locale ajoute quand même du sel à la situation. Nous suivons donc avec intérêt, et pourquoi ne pas le dire, avec une certaine gourmandise, l'évolution des choses.

    De façon très neutre, remarquons déjà que le Conseil du 9e compte 8 femmes pour 6 hommes. La parité, ou plus exactement la participation des femmes serait-elle en progrès ? Ici clairement oui, le maire, oh pardon la maire (Delphine Bürkli UMP), étant une femme et la cheffe de l'opposition (Pauline Véron PS) aussi. Personne ne s'en plaindra.

    Il nous faut aussi faire d'emblée une remarque générale. La personnalité très consensuelle de l'ancien maire de cet arrondissement de 2001 à 2014, Jacques Bravo (PS), permettait au débat du Conseil des approches très pragmatiques, loin des joutes idéologiques ou des polémiques politiciennes. Débat relativement apaisé. Tel n'est plus le cas avec la nouvelle génération issue des urnes de mars dernier. Pour la nouvelle majorité, tout ce qui a été fait par l'ancienne est mauvais, et tout ce qui est proposé par cette nouvelle majorité est mauvais aux yeux de la nouvelle opposition. Les choses peuvent évoluer. Il y a sans doute comme un trauma chez les perdants de mars et aussi une réelle inexpérience chez les nouveaux majoritaires. Reconnaissons à Delphine Bürkli, la nouvelle maire du 9e, un sens du dialogue au sein du Conseil et une bonne maîtrise des débats. Mais trop souvent le débat tourne aux postures idéologiques, voire dogmatiques, ce qui n'est sans doute pas le meilleur au niveau de cet arrondissement.

    Revenons sur quelques points.

    Dans le cadre de la politique de végétalisation de Paris lancée par Anne Hidalgo, le 9e souhaite être un arrondissement "laboratoire" a dit Delphine Bürkli. Il est vrai que dans Paris, cet arrondissement est certainement un de ceux qui souffrent le plus du manque d'espaces verts. Aussi des appels à projets pour "végétaliser" seront-ils lancés auprès des habitants, des conseils de quartier et des associations.

    Le Nord-Est de l'arrondissement, en clair tout le secteur proche de Barbès et notamment les rues du Delta et Pétrelle, est considéré comme prioritaire en matière de sécurité. Des instructions ont été données au commissariat de police du 9e et des caméras de surveillance devraient apparaître dans le quartier sous peu, en particulier à l'angle rue du Delta rue du Faubourg Poissonnière. La question de la vente d'alcool par les commerçants du quartier dans la soirée est posée.

    Toujours à propos de la sécurité, le contrat de sécurité du 9e liant mairie et préfecture de police sera révisé.

    La question des campements sauvages "en forte progression dans l'arrondissement" (dixit le 1er adjoint) a donné lieu à une passe d'armes intéressante. C'est là une question extrêmement sensible et on peut regretter qu'un minimum d'accord entre les élus ne puisse être trouvé pour la traiter. Les campements sauvages existent dans le 9e. Sont-ils en forte progression ? Il est bien difficile de le dire tant la perception que chacun a de cela est différente, sauf à penser que la police tienne des statistiques précises sur le sujet. La majorité municipale du 9e y voit un trouble à l'ordre public par encombrement des trottoirs pas exemple et une nuisance pour le commerce. La chose a été clairement dite. C'est là une vision dont la majorité comprend bien ce qu'elle a de cynique aussi l'enrobe-t-elle dans un langage où il est question de dignité de l'homme. L'opposition de gauche quant à elle reste sur des affirmations que personne ne peut vraiment vérifier qui consistent à minimiser le problème (il n'y a en pas tant que ça, ils ne représentent pas de danger, ...) et donc à faire preuve d'un certain angélisme.

    De nombreux vœux étaient l'objet de délibérations. Vous pouvez vous rapportez à l'ordre du jour.

    Notons en vrac que le Conseil du 9e s'est opposé au lancement du processus de révision du Plan Local d'Urbanisme (PLU) tel que proposé par l'Hôtel de Ville pour, entre autres, faire en sorte que la ville de Paris mette dans ses règles le quota de 30% de logements sociaux à l'horizon 2020. La droite se dit en accord avec la volonté de mixité sociale à Paris mais persiste à refuser les logements sociaux, enfin dans ces proportions-là qu'elle juge irréalistes.

    La question des mégots que nous avons traitée il y a quelques jours a fait l'objet d'une belle unanimité pour que le 9e devienne un arrondissement pilote en la matière, à savoir l'installation de cendriers dans les rues, qu'ils soient proches des stations de bus par exemple ou devant les commerces. Voilà enfin un  sujet qui réunit tout le monde !

    Enfin, une question à propos des conseils de quartier (CQs) était posée par l'opposition à la maire du 9e. Il s'agissait de savoir où on en était de la nouvelle charte des CQs, comment allait-elle être préparée et pourquoi les CQs du 9e ne se sont pas encore réunis depuis l'élection de mars dernier ? Dans sa réponse, la majorité a été très claire : la charte des CQs est du ressort exclusif de l'arrondissement et celle-ci sera modifiée à l'automne, la priorité ayant été donnée à la révision du fonctionnement du CICA. Les CQs du 9e se réuniront en septembre et seront écoutés pour la révision de la charte. De manière très politique, et reconnaissons-le assez astucieuse, la majorité retourne sa question à l'opposition à propos des modifications que l'Hôtel de Ville veut apporter au fonctionnement de la démocratie locale, ayant justement devant elle l'adjointe à la maire de Paris chargée de ce sujet.

    Prochain Conseil le 22 Septembre.

  • Et pourquoi pas en épi ?

    Ci-dessous une photo du boulevard de la Chapelle samedi dernier vers midi. Petite pluie fine mouillante... Néanmoins beaucoup de monde, des acheteurs sur les trottoirs et sur la chaussée quand il ne reste que cette solution. Peu d'espace pour les cyclistes parce que peu de places pour les camions des marchands. Ils sont donc souvent à cheval sur la piste cyclable de ce côté-ci, dans le 18e et idem côté 10e le long de l'hôpital.

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    Mais ce n'est pas ce qui a attiré notre attention. Non. Plutôt les camions garés en épis, comme nous les voyons régulièrement boulevard Richard Lenoir ou boulevard des Batignolles les jours de marché. Mais ici, nous ne l'avions jamais remarqué. Est-ce nouveau ? Sommes-nous passés à côté ?

    Pourquoi ne pas étendre cette pratique aux deux côtés du terre plein, si ainsi on peut gagner des places et également gêner les automobilistes qui se garent en deuxième file en attendant au chaud madame qui fait les courses.... La largeur de la voie restante ne devrait plus le permettre. A étudier.