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  • Boite d'Or, vernissage

    Il réalise des boîtes lumineuses en mêlant figurines, collages et peintures. À l’intérieur, des scènes urbaines ou bucoliques, poétiques ou érotiques, souvent drôles : un chat pensif sur un toit parisien ; des danseurs de tango à la Boca, le quartier historique de Buenos Aires ; d’aimables travestis à l’esprit fêtard ; d’improbables sirènes jouant avec les méduses…  

    Né en 1965 à Buenos Aires, Cuneo habite en France depuis 1986. Amoureux de la Goutte d’or, son quartier de toujours, il a longtemps résidé à la villa Poissonnière, à laquelle il a consacré une de ses boîtes lumineuses. Dessinateur, illustrateur et peintre, il a collaboré avec Pif Gadget et Gai Pied.

    Cet Argentin fantaisiste a réalisé le décor de la dernière pièce d’Alfredo Arias, El Tigre, donnée au théâtre des Champs-Élysées il y a six mois – le meilleur du spectacle, d’ailleurs, selon des critiques !

    tango,Cuneo,galerie3F

    Ses  boîtes lumineuses seront présentées à la galerie 3F du 3 juillet au 5 août 2014.

    Vernissage  jeudi 10 juillet 2014 à 20h, avec des chants (du tango, bien sûr) de Juan Ramos.

    Galerie 3F - 58, rue des Trois Frères

    Site de Cuneo : http://www.josecuneo.com

  • Errare Humanum est, perseverare diabolicum

    Lors du dernier conseil d'arrondissement du 10e, les élus UMP de cet arrondissement, Déborah Pawlik en tête, ont déposé une demande d'adoption de voeu à propos du projet de salle de consommation à moindre risque (SCMR) prévu boulevard de La Chapelle.

    Il nous faut ici saluer la persévérance de Mme Pawlik et de ses amis à rejeter ce projet mais aussi hélas regretter la même persévérance dans l'erreur, erreur à propos de l'objet même du projet et erreur en en faisant un enjeu politicien.

    Notons d'abord une évolution dans la sémantique de l'UMP : on ne parle plus de "salle de shoot" mais de "salle d'injection supervisée". Peut-on y voir un progrès ?

    Ce qui est curieux chez Mme Pawlik et l'UMP à Paris en général, c'est qu'ils ne veulent absolument pas voir ce qu'est ce projet de SCMR. Partis dans leurs préoccupations à la fois morales et sécuritaires, leurs revendications sont plus proches de ce qu'ils voudraient y voir que de ce qu'est une SCMR en réalité. Inutile ici de rabâcher sans cesse la véritable nature du projet (voici un lien qui vous dit ce qu'il est). Mais cette espèce d'autisme de l'UMP à ce sujet fait que nous sommes de facto dans un dialogue de sourds.

    Prenons un simple exemple d'une erreur commise par l'UMP. Le 6ème considérant dit :

    "la politique de réduction des risques sanitaires instaurée à Paris par la mise à disposition notamment de matériels propres a permis déjà de réduire les risques liés à l'addiction" . Ce n'est pas l'addiction qui crée le risque ! A la limite on peut dire avec raison que cette addiction multiplie les risques, mais c'est bien l'injection, qu'elle soit liée à une addiction ou pas, qui crée le risque. Tout le raisonnement est à l'avenant.
     
    L'essentiel de nos remarques-critiques à propos du raisonnement de l'UMP sur ce projet est contenu dans notre réponse au voeu déposé lors de la précédente mandature et dans la lettre ouverte adressée à Mme Pawlik alors candidate lors de la campagne électorale des municipales 2014.

    Texte du voeu déposé par l'UMP au conseil d'arrondissement du 10e arrondissement de Paris le 30 juin 2014

     

    Et pour bien faire comprendre le projet à l'UMP, nous ne pouvons que réinsérer le petit film de présentation où tout est dit, ou presque !

     

  • Petit déjeuner à la mairie du 9e

    60 jours après son élection, Delphine Bürkli inaugurait le jeudi 3 juillet un nouveau type de contact avec les habitants du 9e en les invitant à un petit déjeuner avec son équipe (élus et membres de son cabinet). L'évènement s'est déroulé dans le jardin de la mairie dont on ne dira jamais assez qu'elle est probablement la plus belle de Paris.

    Photo petit dej 3 juillet 2014.jpg

    De gauche à droite : J.B de Froment, A. Govciyan, D. Bürkli, S. Dulermo, I. Vught, S. Leydet et A. Guillemain

    La formule se veut conviviale, intermédiaire entre les contacts personnels et ceux des conseils de quartier dont il est souhaitable que la mairie s'éloigne pour les laisser travailler de manière indépendante.

    Une bonne cinquantaine de personnes avaient répondu à l'invitation qui privilégiait cette fois-ci la partie Ouest de l'arrondissement mais sans exclure les autres. Cette nouvelle façon de faire devrait être pérenne et se tenir chaque mois.

    Après présentation de la nouvelle équipe, la parole a été donnée aux habitants. Il faut bien reconnaitre que ce sont toujours les mêmes problèmes qui sont abordés, propreté, sécurité, circulation, ...

    De ces échanges, on peut retenir les points suivants.

    Il y a un grave problème de sécurité au square Montholon. Un enfant a été séquestré, tabassé, racketté par une bande de 20 jeunes. Le PV de la police est très clair. Delphine Bürkli dit avoir rencontré ces jeunes qui sont tous déscolarisés. Quelques mesures ont été prises comme l'installation d'une caméra et une attention plus soutenue de la part des policiers. Le nouveau commissaire du 9e, enfin nommé le 30 juin après plusieurs mois d'attente, devra traiter cette question en priorité.

    La lutte contre la présence des cars est un sujet d'actualité. La nouvelle maire a réitéré sa détermination à lutter contre ce fléau qui concerne tout l'arrondissement.

    Notons enfin que l'Hôtel de Ville a accepté que les églises de La Trinité et Notre-Dame de Lorette soient réparées en priorité et l'installation d'un square place de Budapest.

  • Bref retour sur le conseil de quartier Montmartre

    Ce fut un conseil de quartier très décevant et même frustrant que celui de Montmartre tenu mercredi 2 juillet au soir !

    Après un mot de bienvenue d'Eric Lejoindre venu se présenter car nouveau maire de l'arrondissement, la parole fut donnée à l'élu référent, chacun des deux répétant que le conseil de quartier devait être autonome par rapport à la mairie du 18e, très bien, mais monopolisant la parole pendant 30mn, moins bien. Comme le dit un des riverains, "les mauvaises habitudes se perdent difficilement" !

    Avec un sujet pas facile  "Vivre ensemble, commerçants et habitants", l'approche du comité d'animation du conseil de quartier était la bonne : diagnostiquer les problèmes et essayer d'y trouver des solutions. Mais le vrai sujet était celui des terrasses de restaurants et bars, bruyantes, cause de nombreuses autres nuisances comme la saleté (mégots, urine, ...). C'est un problème (bruit, saleté) devenu assez général dans Paris, cf. ce qui se passe rue Montorgueil dans le 2e ou rue Frochot à Pigalle dans le 9e.

    Le comité d'animation avait invité des membres de différents services de la Ville dont la Voirie. En charge d'appliquer les règles (notamment le PLU), ils ont donc parlé des règles mais ce n'est pas ce que l'auditoire voulait entendre puisque ces règles ne sont pas respectées et que c'est cela le problème. Comme partout, on mentionne des cas particuliers sans aucune approche globale de synthèse, donc on n'avance pas. Intérêts divergents, règles compliquées, coordination des services de la Ville insuffisante, contrôles et sanctions inopérants, lassitude des uns, égoïsme des autres, ... tous les ingrédients d'un vivre-ensemble dégradé sont là.

    A noter dans l'auditoire la présence de celui qui se présente comme le maire de la nuit. De nos discussions avec lui, il semble qu'il habite dans ce quartier, là où justement il y a des problèmes de bruit, vers la rue de Clignancourt. Ses positions sur le sujet sont claires : il aime descendre de chez lui et boire un verre à une terrasse. Parler des conséquences de ce plaisir tout à fait légitime ne semble pas être son problème.

    Il faudra suivre l'évolution de tout cela dans les différents quartiers qui nous intéressent, notamment la réunion de conciliation organisée par la maire du 9e à propos des nuisances rue Frochot à Pigalle.

    En marge de ces échanges mouvementés sur le Vivre ensemble... la réunion avait aussi pour mission de remplacer les conseillers de quartier manquants. Notre association a présenté sa candidature pour faire partie du comité d'animation et le tirage au sort lui a été favorable : nous sommes désormais membre du comité d'animation du conseil de quartier Montmartre.  Qu'on se le dise !

  • Salle de conso : GAIA s'installe boulevard de La Chapelle

    L'association GAIA qui a été sélectionnée pour gérer la salle de consommation à moindre risque (SCMR) va pouvoir venir s'installer au 39 boulevard de La Chapelle mi-juillet. Mais attention, pas dans n'importe quelles conditions ! Explications.

    Mais d'abord, il faut préciser qui est GAIA ?

    GAIA est une association créée en 2006 suite à la loi de 2004 "Politique de Santé publique" traitant notamment de la prévention des risques liés à l'usage de drogues. Elle est une émanation de Médecins du Monde qui est en fait à l'origine de sa création. Elle en partage d'ailleurs les valeurs.

    Aujourd'hui, GAIA emploie 31 personnes soit 20 emplois équivalent temps plein pour un budget annuel de l'ordre de 2 millions d'€. Elle est financée presque exclusivement par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (la sécu) par le biais de l'Agence Régionale de Santé (ARS). Elle reçoit aussi quelques subventions du ministère de la Santé, de la mairie de Paris dans le cadre du projet de SCMR et également de Solidarité Sida. Outre ses salariés, GAIA travaille avec 25 bénévoles, qu'ils soient usagers de drogues ou non.

    L'activité de GAIA se compose de deux pôles. Le Centre de Soins et d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) et le Centre d'Accueil et d'Accompagnement à la Réduction des Risques pour les Usagers de Drogues (CAARUD). Les CSAPA ont pour mission d’assurer les actions de prévention et de soins auprès des personnes présentant des conduites à risques ou des dépendances en lien avec toutes les formes de drogues illicites, comme par exemple l’héroïne, la cocaïne ou le cannabis et licites comme l’alcool ou le tabac. Les CAARUD visent à réduire les risques et les dommages sanitaires ou sociaux liés à la prise de produits psychotropes. C'est cette activité là qui est concernée par le projet de SCMR.

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