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  • Ce qui bouge dans le logement social

    ... et qui facilite la vie des demandeurs ! 

    Vu sur le site internet de la Ville de Paris. Nous vous en faisons profiter... 

    Un portail Internet permet maintenant de renouveler ou de mettre à jour sa demande de logement social. Et bientôt, la demande initiale, ou 1ère demande, pourra également être effectuée en ligne. 

    Un site Internet mis à disposition début décembre 2013 par le Ministère de l'Egalité des territoires et du logement, permet aux personnes souhaitant obtenir un logement social de renouveler et/ou mettre à jour leur demande de logement sans avoir à se déplacer physiquement auprès d'un service enregistreur (organisme de logement social ou collectivité locale).

    Sont concernées par l’utilisation de ce site :

    - les personnes ayant reçu un courrier ou message électronique les informant de l’arrivée à échéance de leur demande de logement social et leur demandant, le cas échéant, de renouveler cette demande ;

    - les personnes souhaitant mettre à jour leur demande suite à un changement de situation (changement d’adresse, modification de la composition familiale, évolution des revenus, etc…)

     

    Rendez-vous sur le site www.demande-logement-social.gouv.fr pour mettre à jour ou renouveler votre demande de logement social active, c'est-à-dire pour laquelle un Numéro Unique Régional d’enregistrement vous a été délivré.

    En souhaitant que tous les demandeurs aient à disposition un système informatique et en connaissent le bon usage. La fracture numérique n'est plus d'actualité, mais qui peut dire, à coup sûr, que toutes les familles en attente d'un logement sont facilement branchées sur la toile ? Ne râlons pas trop, c'est néanmoins un progrès. 

  • De nouveaux noms de femmes dans le paysage du 10e

    Autrefois, les rues de Paris étaient désignées d'après leurs caractéristiques (églises ou monuments, comme la rue Saint-Denis, les métiers exercés, comme la rue des Boulangers, leurs populations, comme la rue des Lombards). Puis plus tard, à partir du 17e siècle, dès Sully mais surtout sous Louis XIV, le pouvoir décida du nom des rues de Paris, notamment pour rendre un hommage public à certains personnages. Ce furent, au gré de l'Histoire, les souverains, les héros et grands hommes du passé, les notables, les militaires, les érudits, les compositeurs. A Paris, depuis 1985, l'attribution des noms est examinée par une commission spécifique: la Commission de Dénomination des Voies, Places, Espaces Verts et Equipements Publics Municipaux, qui émet un avis sur un projet de dénomination, voté en conseil d'arrondissement. Le Conseil de Paris confirme alors cette nouvelle dénomination. 

    Le Journal du Dimanche du 7 mars 2013 nous apprenait que l'historienne Malka Marcovich, dans son livre "Parisiennes; de Marie Stuart à Simone de Beauvoir, ces femmes qui ont inspiré les rues de Paris", estimait à moins de 5 % en 2010 le nombre de voies et places parisiennes (∼ 200 sur 6 000) portant un nom de femme, même si ce nombre devait progresser de plus d'un quart d'ici 2013...

    Aussi la Ville de Paris, sous l'impulsion de son maire Bertrand Delanoë, a-t-elle souhaité récemment développer la parité (et également la diversité) dans les nouvelles propositions de dénomination des espaces publics parisiens en 2013. A ce titre, les arrondissements sur lesquels notre association Action Barbès est engagée ne sont pas en reste, comme le 10e où de nouveaux noms de femmes sont apparus dans son espace public.

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  • A l'attention des membres d'Action Barbès - suite -

    Annonce destinée aux adhérents d'Action Barbès membres de la commission qui tiendra sa 2e session

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  • Les vœux 2014

    On dit que les vœux présentés au Président de la République tout au long du mois de janvier sont un véritable marathon ! A une toute autre échelle, nous avons suivi cette année encore les vœux en mairie du 9e, 10e et 18e arrondissements car nous y étions invités. C’est notre petit marathon à nous !

    Dans au moins deux arrondissements, 9e et 18e, la situation était particulière puisqu’aussi bien pour Jacques Bravo (9e) que pour Daniel Vaillant (18e), il s’agissait là de leur dernière adresse à leurs administrés en tant que maire, ne sollicitant pas le renouvellement de leur mandat en mars prochain.

    A l’approche des municipales, ces vœux étaient bien sûr extrêmement politiques, quoique.

    Le marathon a commencé le jeudi 9 janvier dans le 9e.

    Voilà 13 ans que Jacques Bravo est maire du 9e mais il était Conseiller de Paris dès 1983. L’émotion était donc très présente en ce jeudi dans la salle Rossini archi-pleine à la mairie du 9e. Le discours de Jacques Bravo fut assez consensuel, rappelant quelles étaient ses propres valeurs mais aussi celles de la République. A son habitude, il n’a pas pu s’empêcher de faire un peu d’autosatisfaction sur ce qui a été fait depuis 13 ans dans l’arrondissement mais reconnaissons volontiers que le 9e s’est vraiment réveillé ces dernières années. Il n’est d’ailleurs pas le seul politique à tomber dans ce travers. Le discours était aussi quelque part une transmission de flambeau puisqu’à côté de lui se tenait Pauline Véron, candidate à la mairie du 9e pour le Parti Socialiste. Transmission de flambeau dont Jacques Bravo n’a pas manqué de rappeler, à juste titre, qu’il dépendait de la décision des électeurs. Pour terminer son laïus, il a repris quelques phrases de la chanson de Barbara « Ma plus belle histoire d’amour … c’est vous ». Les plus émotifs auront sans doute versé une larme mais la chose était bien vue tant les contacts entre le maire et les habitants du 9e sont cordiaux voire même chaleureux quelque soit leur opinion politique.

    Le buffet offert aux habitants est comme chaque année pris d’assaut et bien peu fourni !

    Le marathon s’est poursuivi le mardi 14 janvier dans le 18e.

    Ambiance chaleureuse et énormément de monde à la mairie du 18e en ce mardi en fin d’après-midi pour les vœux du maire, Daniel Vaillant. Tout le microcosme socialiste du 18e arrondissement était là : Bertrand Delanoë, maire de Paris et élu de l’arrondissement, Lionel Jospin, ancien Premier ministre, Claude Estier vieux grognard de la mitterrandie, Anne Hidalgo, candidate à la mairie de Paris et actuelle première adjointe au maire de Paris, Christophe Caresche, député, et bien d’autres, y compris les élus de l’opposition. On sent que cette cérémonie des vœux se déroule dans un milieu acquis à la gauche et le seul nom de Bertrand Delanoë déclenche un tonnerre d’applaudissements. A son habitude, Daniel Vaillant remercie beaucoup. Si on a mauvais esprit, on peut dire que c’est l’annuaire du 18e qui y passe, mais ainsi est la tradition ici. Nulle autosatisfaction dans ses propos à la veille de son départ de son poste de maire, celui qu’il a par-dessus tout aimé, affirme t-il, juste le sentiment du devoir accompli. Pas de propos politique à proprement parlé, une obligation de réserve, dit Vaillant, nous sommes si près des élections de mars. L’actuel premier adjoint, Eric Lejoindre, candidat à la succession de Daniel Vaillant, semble ravi. Le maire sortant lui a souhaité pleine réussite.

    Les buffets sont nombreux, servis par les jeunes du lycée professionnel hôtelier Belliard, embauchés pour l'occasion, mais également peu fournis.

    Voir aussi l'article de dixhuitinfo.com

    Le marathon se termine le jeudi 16 janvier dans le 10e.

    La mairie du 10e est un immense bâtiment de l’extrême fin du XIXe siècle symbolisant la IIIe République triomphante. L’ambiance ici est différente de celle des autres mairies, on est en famille. Chacun semble se connaitre, s’embrasse, se présente vœux et encouragements. Tous les conseillers d’arrondissement sont là, parlant en complicité avec tout le monde et l’unique représentant de l’opposition est aussi à l’aise que les autres. La République est bonne fille et c’est tant mieux. Le maire, Rémi Féraud, sans tomber dans l’autosatisfaction, ne manque pas de rappeler tout ce qui a été fait au cours de 2013 dans l’arrondissement avec une certaine jubilation. Candidat à sa propre succession, il ne manque pas non plus de mentionner tout ce qui sera réalisé en 2014, quelque soit le résultat des élections de mars prochain. De ce discours très convenu, retenons quand même une information intéressante. En 2014, dans le cadre des commémorations de la Première Guerre mondiale, la gare de l‘Est accueillera une grande exposition à propos des soldats partis de cette gare pour le front et dont beaucoup ne sont pas revenus. Les écoles du 10e seront impliquées dans ce projet. Le grand tableau d’Albert Herter récemment restauré est aujourd’hui en bonne place dans le hall de la gare. Il reste le témoignage de ce qui s'est passé là.

    Le buffet dans la mairie du 10e est très bon et très bien approvisionné.

    Aussi est-ce sur cette bonne note que nous avons terminé notre marathon.

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    "Le départ des poilus" par Albert Herter 1926
    exposé à la gare de l'Est

  • Le ciné-club du Louxor

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    On a déjà beaucoup dit et à juste titre que la programmation du Louxor est très bonne. La variété et surtout la qualité des films qui y sont projetés, les séances spéciales pour les enfants le matin, l’Université Populaire des jeudis après-midi, bientôt un festival …. Et puis le ciné-club.

    Le ciné-club du Louxor se tient le mardi soir à 20h. L’idée même du ciné-club, si elle ne présente pas une originalité exceptionnelle, renoue avec ce que les cinéphiles ont toujours aimé : voir un film, en parler et aussi l’analyser, en clair le décortiquer. L’idée renoue aussi avec l’extraordinaire foisonnement des ciné-clubs de quartier des années 60 et 70. Pas une Maison de la Jeunesse et de la Culture, les fameuses MJC, sans son ciné-club. Idem au lycée, à l’université, dans les cinémas de quartier ….. et cela touchait toutes les catégories sociales. Cette pratique s’est sans doute un peu perdue aussi l’idée d’un ciné-club au Louxor est-elle très bonne.

    La séance se tient invariablement dans la salle n°2 nommée Juliette Berto – Jean-Henri Roger et  le public est toujours nombreux, ce que nous confirme le Directeur du Louxor, Emmanuel Papillon.

    La séance est en général introduite puis commentée après le film par Fabienne Duszynski, enseignante à l’université Lille III. Elle collabore à la revue Vertigo et anime aussi un ciné-club au Blanc Mesnil. La qualité des commentaires, la parfaite maîtrise de son sujet font de Fabienne Duszynski une animatrice passionnante qui nous permet de voir et de comprendre beaucoup de choses. On peut d’ailleurs regretter que beaucoup de spectateurs quittent la salle juste après le film, ratant ainsi ce qui fait l’attrait d’un ciné-club, la discussion post film. Notons néanmoins que d’autres spécialistes peuvent intervenir comme ce sera la cas le 21 janvier prochain.

    Ces dernières semaines, le Louxor nous a proposé entre autres Deux filles au tapis de Robert Aldrich (1981), Une chambre en ville de Jacques Demy (1982), French Cancan de Jean Renoir (1954), La barbe à papa de Peter Bogdanovith (1973).

    La prochaine séance aura lieu le 21 janvier avec la projection de Mon Oncle de Jacques Tati, séance animée par Stéphane Goudet. Le 4 février, il y aura Les voyages de Sullivan de Preston Sturges et le 18 Stella de Michael Cacoyannis.

    Tout cela pour vous recommander chaudement de fréquenter dès demain le ciné-club du Louxor, notre cinéma de quartier à nous.

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    Photo A. GELEBART / 20 MINUTES