Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Jour de fête rue Pajol

    C'est aujourd'hui l’inauguration de l’esplanade Nathalie Sarraute, qui borde les équipements de la ZAC Pajol : une auberge de jeunesse baptisée Yves Robert et une bibliothèque du nom de l'homme de lettres et ancien président tchèque Vaclav Havel.

    Les visites inaugurales ont lieu le 7 novembre à 15h30, l'entrée est filtrée, il faut être invité, voir sur le site de la mairie du 18e.. 

    zac-pajol

    Les habitants venus au conseil de quartier Chapelle - Marx Dormoy en octobre dernier avaient fait part de leur mécontentement au commissaire Bouard : la rue Pajol serait souvent le lieu d'attroupements bruyants, des nuisances sonores mais surtout nocturnes. Sans doute l'esplanade offre-t-elle un espace attrayant, particulièrement en été, quand les soirées sont longues. Pour autant, qu'en penser ? Faudrait-il renoncer à embellir la ville, à rendre l'espace plus agréable, l'aménager et tenter de le "végétaliser" par la plantation d'arbres ou d'autres espèces plus modestes en taille, sous prétexte que des jeunes les utilisent et pas toujours de la manière la plus respectueuse pour le voisinage ? Ne faudrait-il pas plutôt s'en prendre aux lacunes de leur éducation, à l'absence de dialogue entre générations et au manque de lieux où le bruit ne serait pas un problème ? 

    P1060570.jpgP1060571.jpg

    La Halle Pajol qui accueille l'auberge de jeunesse et la bibliothèque est un bâtiment à énergie positive, ce qui doit être souligné autant que possible, tant ces constructions sont encore rares en France. 

    Pour résumer très brièvement, loin de consommer de l'énergie, elle en génère au-delà de ses propres besoins, grâce aux 3 500 m² de panneaux solaires photovoltaïques installés sur le toit de l'auberge de jeunesse.

    A côté de cette technologie de pointe, le trottoir qui lui fait face prend des allures de province qui ne manquent pas de charmes. Il serait dommage de ne pas le relever !

    P1060569_2.jpg

    En mai dernier, la Halle Pajol avait déjà fêté ses 10 ans sous l'impulsion des associations qui ont participé à la grande aventure de la transformation de ce quartier très enclavé et limité par les voies de chemin de fer. Une réussite de la concertation au Grand Parquet. A noter que dans son bulletin d'octobre 2013, l'association SOS Paris, grand défenseur du patrimoine parisien, a qualifié le projet de ZAC Pujol de "réussite", alliant modernité et respect de son histoire. Enfin, un article dans Liaison d'octobre a salué la mobilisation exemplaire qui a conduit à terme de beau projet et son succès salué de toutes parts (voir l'article dans le n° 155 sous la plume d'Olivier Ansart, président de l'ASA PNE 18).

  • L'Homme Tranquille avec Lionel Jospin demain au Louxor

    Ou bien Lionel Jospin en homme tranquille au Louxor ? 

    Malgré une brève apparition dans Le Nom des Gens en 2010, il ne s'agit pas de retrouver Lionel Jospin, à la place de John Wayne, dans un remake de L'Homme Tranquille. Vous n'y êtes pas. L'ancien premier ministre de Jacques Chirac — nous aimons bien nous souvenir que la France pendant quelques années a placé aux commandes de l'Etat des leaders de partis opposés, c'était la cohabitation — se propose de présenter le film, dans le cadre des Universités populaires du Louxor, en partenariat avec France Culture. 

    Une fois par mois, le jeudi après-midi, l'équipe du Louxor convie une personnalité extérieure au milieu du cinéma : écrivain, plasticien, homme politique, journaliste, chanteur, sportif... et lui propose d'animer une séance. Demain ce sera Lionel Jospin. Enarque et professeur en économie, Lionel Jospin rejoint le parti socialiste en 1971. Il a été député du 18e et deux fois ministre au cours du premier septennat de François Mitterrand, puis premier ministre comme nous venons de le rappeler, entre 1997 et 2002.

    Tarif unique : 3€

    Séance à 14 heures.

    Poster - Quiet Man, The 01

    L'Homme tranquille - VO - Numérique
    Comédie, Drame, Romance (2h09min) U.S.A. / 1952
    Réalisateur: John Ford

    Avec: Maureen O'Hara, John Wayne, Barry Fitzgerald, Ward Bond, Victor McLaglen

    Après avoir tué son adversaire au cours d'un combat, un boxeur décide de rentrer dans son pays natal, l'Irlande. Il épouse Mary-Kate Danaher malgré le frère de sa belle, opposé a ce mariage.

     

  • Vive les frontières... et le plaisir de les passer

    Au Théâtre de verre, 17 rue de la Chapelle, 
    le dimanche 17 novembre,
    inscrivez-vous dès maintenant 
    au parvis@free.fr
    ou par téléphone au 01 42 54 48 70      

    Pour tous les détails sur l'événement, cliquez ici

    vive 1.jpg

    vive les frontières

  • Travaux de voirie rue Ambroise Paré

    Nous avions bien remarqué une cabane de chantier Mairie de Paris rue Guy Patin mais aucun affichage ne permettait de savoir pour quels travaux elle était installée. Lundi dernier, des ouvriers étaient en plein travail rue Ambroise Paré, mais, là encore, pas d'information. Les panneaux datent de 2012... Il ne restait plus qu'à engager la conversation pour connaitre l'origine des palissades.

    IMG_0020.JPG

    Il s'agit d'empêcher le stationnement le long de l'hôpital (comme cela a déjà été réalisé vers l'entrée des urgences) grâce à des aires de stationnement deux roues motorisées avec un simple marquage au sol. Et entre les deux stationnements prévus, installer des galinettes (photo ci dessous).

    IMG_0023.JPG

    Ce dispositif est utilisé pour éviter les stationnements illégaux notamment de part et d'autre de la sortie d'un garage.

    Les ouvriers présents ne savaient sans doute pas pourquoi ces aménagements étaient programmés. Mais nous avons notre petite idée sur la question. Les porte-huit ne pourront plus se garer rue Paré. Il est vrai que nous avions soutenu la direction de l'hôpital Lariboisière lors d'un voeu commun en conseil d'arrondissement afin que ces véhicules polluants ne puissent plus décharger les véhicules de location. Une avancée à saluer.

    IMG_0021.JPG

    Toutefois nous nous interrogeons sur les lieux que choisiront les sociétés de location désormais. Il y a bien des espaces prévus rue de Maubeuge mais pas en nombre suffisant. A moins que très bientôt on ne nous annonce l'interdiction des porte-huit ? Un accord aurait-il été trouvé avec les loueurs ?

    Surveillons tout de même, car autour de l'hôpital ne restera plus bientôt que la rue Guy Patin pour stationner...

  • Refusons les salles de shoot !

    La plate forme mondiale pour les Salles de Consommation à Moindre Risque (SCMR) nous a fait passer l'article ci-dessous. Sous une forme où se mêlent humour et provocation, il résume bien la situation telle que nous la vivons dans notre quartier.

    oOo

    Consommation de drogues et seringues usagées abandonnées dans des écoles maternelles, des parcs pour enfants, des cages d’escaliers, des caves, des locaux à vélos, des sanisettes et des bâtiments désaffectés qui laissent souvent apparaître un concentré de vie : sol recouvert de détritus, de morceaux de verre, d’emballages et bouchons de seringues, de seringues remplies de sang coagulé, de plaquettes de médicaments vides, de boîtes de bière extra-forte, de restes de nourriture, de papiers gras et d’emballages de restauration rapide, de cartons, de couvertures sales... Voilà à quoi ressemblent les salles de shoot !

     

    Alors OUI, refusons ces salles de shoot parce que ces conditions de vie d’hommes et de femmes sont inadmissibles et indignes d’une société moderne.

    Refusons ces salles de shoot parce que ce sont des lieux où tous les risques sanitaires et sociaux sont très élevés : infections par le VIH et les virus des hépatites, overdoses, dégradation de l’état de santé, anaphylactiques, phlébites, gangrènes, abcès, septicémies, candidoses, endocardites, problèmes pulmonaires, cutanés, digestifs et dentaires, fragilité psychologique, de santé psychique ou mentale, désocialisation, violence, petites délinquances… ;

    Refusons ces salles de shoot parce que ce terme cristallise un débat de santé publique et d’ordre public autour de la stigmatisation de la « tare morale » de l’usage de drogues par injection. Un débat qui engendre des réactions de peur, d’inquiétude et de rejet, qui sont elles-mêmes induites par des valeurs personnelles, des représentations, une méconnaissance, une imagination du « junky » obligatoirement sale, irresponsable, voleur, menteur, en marge de la cité… et empêchent toutes actions éthiques fondées sur un contrat social qui ne blâme pas les consommateurs de drogues ; un débat qui engendre des propos indignes de la part de certains hommes et femmes politiques qui, au lieu d’assumer leur rôle de responsable, afin d’améliorer la santé de leurs concitoyens, font obstacles aux soins de santé susceptibles de sauver la vie des personnes dépendantes, vivant dans la précarité.

    Lire la suite