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  • Bonnes vacances et bonnes fêtes !

    C'est la fin de l'année pour le blog d'Action Barbès, nous prenons une pause pas déméritée. Nous vous retrouverons avec plaisir en 2019, le jeudi 3 janvier pour être précis. Cette petite pause vous donnera l'occasion mieux découvrir la nouvelle présentation du blog, et de revenir sur les articles qui vous auront échappé durant cette année.

    En attendant de vous retrouver bientôt, Action Barbès souhaite à toutes et tous de bonnes fêtes de fin d'année et de bonnes vacances pour celles et ceux qui ont la chance d'en avoir, et rendez-vous en 2019 !

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    Façade du Centre Barbara, 2014 (photo J.-R.B.)

     

  • "Accès impossible car personnes hostiles sur place"

     

    "Accès impossible car personnes hostiles sur place. Signalement transmis pour exploitation dépannage" : voilà le message laconique, et non moins inquiétant, qui accompagnait le suivi d'un signalement sur l'application "Dans ma rue".

    Mais reprenons l'histoire à son début pour mieux la comprendre.

    Depuis plusieurs jours, l'éclairage de rue ne fonctionne plus dans les rues Richomme et Erckmann-Chatrian, au cœur de la Goutte d'Or. Cette absence de lumière pose d'autant plus problème, qu'en ce moment la nuit vient tôt, et que ces petites rues accueillent pas moins de deux écoles - primaire et maternelle - et deux crèches, avec des sorties dans le noir complet. 

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    Rue Richomme, 18 décembre 2018

    Mardi 18 décembre dernier, à 18h10 précisément, nous avons signalé ce problème via l'application "Dans ma rue". Nous avons également relayé l'information via Twitter aux élus concernés.  Nous avons d'abord reçu un premier mail de réception de l'application. Et très vite, quelques heures plus tard, à 23h05, un mail de suivi nous est envoyé. Habituellement adressé pour signifier la prise en charge du problème signalé, ce genre de mail contient une phrase automatique. Mais cette fois, dans le message, une phrase se détache : "Accès impossible car personnes hostiles sur place. Signalement transmis pour exploitation dépannage".

    Notons d'abord la rapidité de la prise en charge du problème, signalé en toute fin d'après-midi, avec une intervention des services de la Ville le soir même. Mais il est à déplorer que les agents de la Ville n'aient pas pu intervenir à cause de "personnes hostiles sur place". Mais qui sont ces personnes hostiles, vous demandez-vous ? Répondons sans ambages, ce sont les mêmes qui sont à l'origine de cette absence d'éclairage. En effet, à quelques mètres du square Léon, sévit un petit groupe de grands adolescents/jeunes adultes s'adonnant ici au deal, du cannabis principalement. Nous le savons, l'éclairage public a été déployé dans les villes au cours des siècles pour assurer la tranquillité des rues, c'est toujours vrai aujourd'hui, et cet épisode le prouve. Donc, pour supprimer ce qui gêne leur commerce illégal, ces jeunes détruisent régulièrement les installations électriques du secteur pour bénéficier d'une obscurité favorable. Et ne parlons pas de leur comportement hostile avec bon nombre de passants et d'usagers du square Léon voisin. La police connaît évidemment ce "spot", il suffit de compter les caméras de surveillance que la préfecture a placées ici pour s'en rendre compte. Pourtant, il ne semble pas que le règlement de cette situation soit prioritaire, cela fait des années que cela dure.

    La mairie est souvent pointée du doigt pour ses manquements, mais que dire quand c'est l'inaction de la police, qui non seulement laisse opérer des délinquants qui s'approprient des pans entiers de rue, mais en plus mettent en danger les agents de la ville de Paris dans leur travail, le tout au centre d'une Zone de sécurité prioritaire (ZSP). Nous finirons avec une pensée pour les agents de la Ville trop souvent décriés alors qu'ils exercent parfois leur tâche dans des conditions de sécurité très relative.

     

    Addendum : l'éclairage a été remis en service dans la journée du mercredi 19 décembre.

  • Fermeture du kiosque de Barbès pour travaux

    Ce vendredi 20 décembre, le kiosque à journaux de Barbès va fermer pour un mois environ. Cette fois, la fermeture est  programmée de longue date, et c'est pour la bonne cause. En effet, l'ancien kiosque, fort vétuste, va disparaitre au profit d'un kiosque nouveau modèle, de même dimension que celui récemment installé place du Château Rouge.

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    Samir Lebcher devant son kiosque

    La réouverture devrait se faire fin janvier 2019. On retrouvera un kiosque plus grand et plus lumineux et surtout plus ergonomique pour son kiosquier, Samir Lebcher, qu'on retrouvera, lui et son employé, avec le plus grand plaisir, l'an prochain donc.

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    Le nouveau kiosque place du Château Rouge

  • "Willy Ronis par Willy Ronis" une expo à voir !

    Si ce n'est déjà fait, vous pouvez vous précipiter pour voir la superbe expo "Willy Ronis par Willy Ronis" que nous offre généreusement le Pavillon Carré de Baudouin, au 121 rue de Ménilmontant, dans le XXe arrondissement. Et l'entrée est gratuite !
    En 2016, 7 ans après le décès de Willy Ronis (1910-2009), ce fonds de photographies est entré dans les collections nationales et le Ministère de la Culture l'a affecté à la Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine (MAP) qui gère les grandes donations photographiques faites à l'Etat.

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    Cette décision vient couronner un travail de plus de trente ans avec Willy Ronis et ses mandataires puisque la première donation faite par le photographe remonte à 1983.
    Ainsi, dans ce quartier si cher à Willy Ronis, le XXe arrondissement et Belleville plus particulièrement, ces 590 oeuvres exposées forment en quelque sorte son testament photographique.
    Pour notre part, nous espérions y découvrir aussi des photos de notre 9e arrondissement, puisque Willy Ronis y est né le 17 août 1910, au 8 Cité Condorcet, 3e étage gauche. Fuyant les pogroms d'Europe de l'Est, ses parents s'y étaient installés et Willy Ronis y résidait encore lorsque son père lui offre son premier appareil, en 1926.
    En 1932, il entre dans l'atelier photographique paternel, situé dans le XXe arrondissement, et le quitte en 1937 pour devenir photographe reporter indépendant.  Un an plus tard, il achète son premier Rolleiflex.
    Seules ici, deux photos-autoportraits prises dans l'appartement de ses parents Cité Condorcet, témoignent de sa résidence dans le 9e.
    Mais avant tout, l'ensemble de ces photos nous font découvrir l'intérêt profond que Willy Ronis avait pour son époque et les gens qui l'entouraient, quel que soit leur âge, leurs conditions sociales, ou le lieu. Quelle leçon d'humanisme !
    Nous vous recommandons également le film "Willy Ronis, autoportrait d'un photographe", projeté dans la salle de spectacle attenant à l'exposition et qui la complète très utilement.
    Compte tenu de son succès, cette belle expo est prolongée jusqu'au 2 janvier 2019, profitez-en !
     
     
    C'est où ?
    Pavillon Carré de Baudouin, 119 Rue de Ménilmontant, Paris 20e
    C'est quand ?
    Jusqu'au 2 janvier 2019, du mardi au samedi, de 11h à 18h
     
  • Un après-midi festif place de La Chapelle

    Les animations pour les fêtes de fin d'année se multiplient dans nos quartiers, et on ne va pas s'en plaindre, bien au contraire. Et si la Goutte d'Or, forte de sa richesse associative, est plus habituée aux festivités de quartier, La Chapelle sa voisine s'y met aussi, de plus en plus. Cette fois, c'est donc place de La Chapelle, que l'Union des Commerçants Goutte d'Or - Chapelle vous donne rendez-vous pour un après-midi festif, mercredi 19 décembre. Au menu, des animations, une fanfare et un goûter de Noël, un avant-goût de vacances en perspective pour les enfants - et les parents - de La Chapelle.

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    C'est où ?

    Place de La Chapelle, Paris 18e

    C'est quand ?

    Mercredi 19 décembre 2018, de 15h à 17h