Le barreau Guy Patin le 17 juin, entre foule et police.
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On peut estimer que l'été n'est pas le temps idéal de l'élagage. Bien que si l'arbre est adulte et en bon état de santé, ces quelques coupes ne vont pas lui nuire. Vous l'aviez remarqué aussi ? Les agents de la DEVE sont intervenus ici et là sur les arbres du quartier. Pas par fantaisie ou nécessité esthétique quant aux voies parisiennes, mais à la demande de la Préfecture. En effet, tout notre quartier est sous haute surveillance dans le cadre de l’opération policière appelée « Barbès respire » — étendue maintenant à La Chapelle — et parfois des branches d’arbre viennent gêner l’oeil noir de la caméra de vidéo-surveillance. Il faut savoir que commandées depuis une salle de contrôle dans un commissariat central, ces boules-là révèlent tous les mouvements de personnes sur le macadam parisien. A condition bien sûr que leur vision circulaire, souvent à 360°, ne soit pas entravée par des feuilles, des branches… Dans ce cas, la police obtient rapidement un élagage de l’arbre à la frondaison trop expansive.Ce sont ces surveillances qui permettent d’intervenir rapidement en cas de rixes, ou d’installation de marchés illicites. Elles permettent aussi l’identification de trafiquants et de revendeurs de cigarettes de contrebande. Elles facilitent leur interpellation sur site plus tard. Le responsable de l'opération Barbès Respire nous a dit l'avantage pour lui de la présence de ces caméras, installées en grande nombre dans les 18e et 19e arrondissements. (Nous n'étions pas emballés à l'époque des "1000 caméras pour Paris", le fameux PVPP, il faut le reconnaître. Notre avis était qu'elles ne protègent pas des agressions, mais qu'elles sont utiles à la résolution des affaires de délinquance de rue après commission des faits. )Par ailleurs, la surveillance et les nombreuses plaintes qui sont remontées au 2e district de la police de proximité concernant des commerces peu regardant sur les conditions d’exercice de leurs activités ont débouché sur des fermetures administratives, allant de 20 jours à 3 mois, selon les irrégularités commises. Nous en connaissons trois, un commerce alimentaire place de La Chapelle, un restaurant dans la Goutte d’Or et une boutique de « méga promos » assez débordante du boulevard Barbès. Les fermetures administratives sont dures pour les commerçants, elles les privent de chiffre d’affaires. Toutefois elles interviennent après des rappels à la réglementation qui ne sont pas entendus, au vu des résultats et de la sanction qui finit par tomber.Le mois du Ramadan a été chaud, à tout point de vue, et l’état du sous viaduc en a témoigné certains petits matins. D'ici à l'année prochaine il restera encore à harmoniser les périodes d’animations sous le viaduc, liées à cette fête traditionnelle pour le monde musulman, et le passage des équipes de la Propreté de Paris. On doit pouvoir faire mieux, à condition de communiquer et de respecter les compromis trouvés, de part et d'autre. Nous pensons que la mairie du 18e a un rôle à jouer dans ce processus. On ne peut pas faire comme si tout cela n’existait pas. On voit avec bonheur passer la brigade spéciale d’après-marché, la "fonctionnelle", les mercredis et samedis; on note l’énormité de sa tâche, les tonnes de détritus qu’il faut faire disparaître dans un temps record, et on la félicite du résultat. A situation spéciale, intervention spéciale. Il faudra en prendre de la graine l’an prochain. Ça laisse un peu de temps à la réflexion.
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De Rungis à Barbès, des produits de qualité ?
Nous nous étions inquiétés à plusieurs reprises de la qualité des produits qui parfois étaient livrés nuitamment, mais pas seulement, et vendus sur les étals des marchands du boulevard de La Chapelle. Si vous vous approvisionnez en fruits et légumes, vous savez certainement que la plus grande vigilance est de rigueur au moment du choix, car tout n’est pas de la première fraîcheur. Certains diront que c’est un peu le revers de la médaille d’un marché qui propose des prix très intéressants, peut-être les plus bas de Paris. Malgré tout, nous insistons : la vigilance est de mise.Nous avons croisé au cours de l’hiver plusieurs fois, du côté pile des étals, des palettes présentant des légumes moisis ou pourris, des fruits avariés, impropres à la consommation, et dont un tri même soigné avait du mal à leur donner un regain de fraîcheur. Ne pouvant nous adresser directement aux marchands en cause pour leur en faire la remarque sans recevoir une salve de mots doux, à tendance ostensiblement sexistes — nous avons tenté le coup une fois — , il nous restait à signaler cette qualité bien en-deça de ce que préconise la Mairie de Paris dans sa communication. Nous l’avons fait auprès de l’adjointe chargée du commerce, Olivia Polski.Lors d’une rencontre au cabinet d’Olivia Polski en février, nous avions expliqué que les quantités importantes de produits impropres à la vente venaient grossir les rebus, et a fortiori les quantités à collecter par les bennes de la DPE chargée du nettoyage d’après-marché. Notre idée est que certaines ventes à Rungis (ou ailleurs, mais où ?) sont faites un peu au-delà du raisonnable, peut-être à vil prix, une opportunité de s’en défaire sans surcoût pour le grossiste, et que les livraisons nocturnes que nous avions constatées, notamment avec des palettes comprenant des produits invendables, n’étaient pas étrangères à ce processus. Nous n’avons pas d’autres preuves que nos observations, mais la lettre du PDG de Rungis, qui répond à Olivia Polski, suite à notre signalement, ne nous convainc pas totalement de l’absurdité de notre hypothèse.Que dit-il ? Que les produits vendus à Rungis bénéficient « d’un contrôle sanitaire qui relève des services de l’Etat et que ceux-ci contrôlent le risque pour la santé publique et pas l’état de maturité des produits » . Il ajoute — ce qui nous laisse penser que nous n’avons pas tout à fait tort — qu' « il est utile d’indiquer que, lorsque des produits sont à un stade de maturité trop avancé, pour ceux qui sont jugés consommables mais non commercialisables, ils peuvent être triés puis reconditionnés par des jeunes remis à l’emploi, pour être ensuite livrés aux épiceries solidaires, en bénéficiant des aides de l’Etat octroyées à l’association ANDES. »Ce système est louable, il entre dans le cadre des efforts entrepris pour réduire le gaspillage. Mais le marché alimentaire de Barbès entre-t-il, lui, dans ce cadre ? Avons-nous à faire à des épiceries solidaires ? Cela ne semble pas le cas. Certes, ce sont des jeunes qui trient les fruits et les légumes à l'arrière des stands — encore que parfois nous y ayons vu aussi des vieilles personnes — mais les chiffres d'affaire réalisés ici, à notre connaissance, ne sont pas acheminés vers l'économie solidaire. Si cela est le cas, il faudrait le faire savoir... Et pour revenir au gaspillage, il est visible sur place, car tous les produits non consommables finissent en grand nombre dans le compacteur, alors qu'ils devraient être collectés dans les bacs à couvercle bleu dirigés en fin de marché vers la benne bio. Dans le compacteur, ou dans la benne, ce sont des tonnes de produits non consommables qui ne devraient jamais arriver jusqu'au marché. Le coût de leur destruction est imputé à la Ville, donc aux contribuables, injustement.De ce signalement et de nos efforts pour aller de l'avant, pour améliorer à la fois la qualité de l'offre sur le marché et l'allure générale de ce même marché, nous tirons une conclusion, c'est qu'il est bien difficile d'obtenir une information fiable et de faire bouger une situation bien enracinée. Quand nous avons appris que les travaux de la RATP sur son viaduc nécessiteraient le déplacement temporaire du marché, nous avons jubilé, oui, jubilé, et quelques élus avec nous, qui aujourd'hui ne s'en vanteraient pas.... C'était une opportunité de remettre de l'ordre et de la réglementation dans l'organisation même du marché. Certains diront que le délégataire de la Ville, le gestionnaire du marché, la Société Dadoun, fait ce qu'il peut dans un contexte complexe. Certes. Mais d'autres marchés, populaires eux-aussi, sont plus plaisants.
Pour information, la mission du gestionnaire est la suivante, selon le site de paris.fr : "Les gestionnaires - sociétés privées ou Bureau du Commerce Non Sédentaire de la Mairie de Paris - ont pour mission d'assurer l'exploitation, le fonctionnement et l'organisation des marchés découverts. Ils perçoivent les droits de place auprès des commerçants, selon des tarifs établis par une délibération en Conseil de Paris. Ils prennent à leur charge les installations de matériel, de type bâches, mis à la disposition des commerçants ainsi que les dépenses de fonctionnement de type électricité et consommation d'eau. Ils n'ont pas en charge le nettoiement, mais versent une contribution à la Ville pour la collecte des déchets issus des marchés."
Nous pensons néanmoins que le marché de Barbès s'est amélioré à la marge, notamment au niveau de l'occupation du trottoir par les camions des marchands le long de l'hôpital grâce à l'action soutenue de la Police (dans le cadre de l'opération Barbès Respire). Mais qu'en sera-t-il si cette action musclée, qui est allée jusqu'à l'enlèvement de certains camions, si elle faiblit un jour ? Notons aussi que la piste cyclable est redevenue "cyclable" ! C'est le nombre de marchands qui pose problème. C'est le trop grand nombre de camions relativement au nombre de stationnements dont ils disposent qui est LE problème. Nous dénonçons notamment l'extension du marché vers le carrefour de Tombouctou où les marchands volants ont un statut de permanents ou d'abonnés réguliers. Qu'avons-nous besoin dans notre quartier de marchands de textile, quand les plus grands soldeurs de Paris sont déjà là.
Nous sommes déçus que les politiques aient baissé les armes devant .... devant qui ? les commerçants eux-mêmes ? le gestionnaire ? l'association des marchands ? ou une situation dégradée, complexe, tordue, dont ils ne voient pas d'issue proche et simple. Déçus, parce que sans amélioration du marché, il n y aura pas de promenade urbaine agréable, apaisée, propre.
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La Goutte d'or en fête à la fin du mois
Un rendez vous annuel à ne pas manquer! Expos, cinéma, concerts..., vous pouvez retrouver le programme ici. On terminera en beauté avec l'Orchestre National de Barbès.
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Vide grenier autour du square Montholon
Voici l'été et les beaux jours. C'est le temps de l'amour, le temps des copains, et de l'aventure... Non ! C'est le temps des vide-greniers. Tout change, mon bon Monsieur et Françoise Hardy ne chante plus le temps de l'amour dans le quartier. En revanche, on ne les compte plus, les vide-greniers. Cette fois, c'est dans le 9e que nous vous proposons de sortir vos objets délaissés. Pour ce faire, regardez bien l'affiche ci-dessous et les quelques indications que nous a transmises la mairie du 9e :
Il reste des places !
Créneaux supplémentaires pour s’inscrire : mardi 27 juin de 18h à 20h au café Le Montholon, 84 rue La Fayette.
Munissez-vous :- du bulletin d’inscription (téléchargeable) et également disponible sur place et à la mairie),
- de la photocopie d’une pièce d’identité,
- d’un justificatif de domicile
- d’un moyen de paiement (chèque ou espèce).
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Le Louxor fait son festival
Du 28 juin au 5 juillet
12 films de Cannes 2017 au Louxor.voici la liste ci-dessous, avec quelques éléments d’informations.La semaine va être festive et cinéphile, et bien entendu, le bar sera ouvert…
UNE FEMME DOUCE Sergei Loznitsa / 28.06 / 20h(Sélection Officielle - Compétition)(Hors Compétition - Prix de l’Œil d’or)(Quinzaine des Réalisateurs - Ouverture)Séance présentée par Christine Angot, scénariste
120 BATTEMENTS PAR MINUTE Robin Campillo / 01.07 / 21h30(Semaine de la Critique - Séance spéciale)(Sélection Officielle - Prix du Scénario (ex-æquo))
GABRIEL ET LA MONTAGNE Fellipe Barbosa / 03.07 / 19h(Semaine de la Critique - Séance spéciale)(Sélection Officielle - Séance spéciale)(Un Certain Regard - Caméra d'Or)Séance présentée par Leonor Serraille
Séance spéciale AVANT-PREMIÈRES ! avec les CIP - 5€
Plus d'infos : http://www.cinemalouxor.fr/evenements/ -
Collecte de vêtement au Bois Dormoy demain dimanche
Voici une demande solidaire qui émane d'une habitante du 18e arrondissement, Laurence Rico, via les animateurs du Bois Dormoy :
"Ookulture est une association du 18e, qui aide, par l’usage de la photographie, des habitants qui rencontrent des difficultés financières et sociales. Dans le cadre d’un projet mené par cette association, j’ai rencontré Brahim qui avait besoin d’aide pour rédiger un dossier de demande de FSH (fonds solidarité habitant) pour une exposition photographique autour de son handicap. Au fil de nos entretiens, nous avons échangé sur ses conditions de vie. Il s’avère que, grâce à nos réseaux associatifs mais aussi amicaux, nous pouvons l’aider à se procurer des vêtements neufs ou d’occasion notamment. Si nous récoltons suffisamment de dons, nous pourrons bien sûr en faire bénéficier d’autres membres de l’association.
La récolte aura lieu le dimanche 25 juin de 13h à 18h dans le jardin partagé du Bois Dormoy.
2T Cité de la Chapelle, 75018 Paris"
C'est une bonne occasion de visiter ce lieu si particulier qui, à force d'efforts de ces créateurs et utilisateurs, a été sauvé d'une destruction certaine. Et en même temps d'entrer dans les réseaux d'entraide solidaire.
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Réunion publique au Louxor sur le projet de promenade urbaine
Cinéma Le Louxor
170 bd de Magenta Paris 10e
En présence de :
Christophe Najdovski, Adjoint à la Maire de Paris chargé des Transports, de la voirie, des déplacements et de l’espace public
Rémi Féraud, Maire du 10e
Eric Lejoindre, Maire du 18e
François Dagnaud, Maire du 19e
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Premier bilan sur Trilib dans les quartiers Goutte d'or- Chapelle
Une réunion à l'initiative des deux conseils de quartier Goutte d'Or — Château Rouge et Chapelle — Marx-Dormoy intitulée "Améliorions Triblib : vos retours d’expérience" permettra de faire un point sur ce dispositif installé récemment dans certaines rues de cette partie du 18e. La présence de Gilles Ménède, adjoint chargé de la propreté est de rigueur. Le rendez vous est fixé le 27 juin à 19h au centre d'animation 26, bd de la Chapelle.
Elle prendra une forme un peu particulière, celle d'une réflexion par ateliers. Il s'agira de tenter d'apporter des réponses à ces trois questions :
• Quelles améliorations techniques pour Trilib’?
• Quelles actions de communication et de sensibilisation au tri avec Trilib’?
• Quelles actions pour prévenir les incivilités autour des bornes Trilib’?
Cette réunion se terminera vers 21h par un buffet convivial.
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Un samedi pour les enfants à la mairie du 9e
Un peu avant les vacances scolaires, la mairie du 9e propose des animations aux enfants samedi 24 juin de 15h à 19h. Ils pourront aussi venir vendre leurs jouets, une bonne manière de faire du tri dans leurs chambres avant la rentrée scolaire de septembre. Dans le même temps se tiendra le salon du livre et de nombreuses animations variées seront proposées. De quoi laisser un peu de tranquillité aux parents...
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Squares Léon et Bashung : des espaces rénovés bientôt ?
Les squares Léon et Bashung vont bénéficier d'un réaménagement d'une partie de leurs espaces. Pour le square Bashung bien malmené depuis des mois, ce ne sera pas du luxe ! Une délibération du dernier Conseil de Paris de début juin a en effet été adoptée en ce sens. Dans le cadre du budget participatif 2016, la Ville avait souhaité mettre l'accent sur les quartiers populaires avec une enveloppe de 30 millions d'€. Ainsi, ce seront 10 squares et parcs qui auront droit à un lifting dont deux dans la Goutte d'or.
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Transformation de la gare du Nord: on peut donner son avis
Depuis plusieurs années, la gare du Nord poursuit sa transformation. Un projet (non budgété) avait été présenté en 2015 proposé par l'architecte Jean-Michel Wilmotte (voir notre article du 20 octobre 2015), projet ambitieux mais coûteux. Cette fois, il s'agit de présenter notamment les nouveaux halls d'entrée qui devraient être créés avec l'échéance des JO de 2024 en tête. Le citoyen va pouvoir donner son avis sur ces futures transformations jusqu'au 13 juillet. Pour le faire, il faudra se rendre dans la gare ou à la mairie du 10e où se trouveront des registres d'enquête ou encore par courrier (voir le dossier complet ici).
Le 22 juin, l'équipe du projet sera présente pour échanger de 7h à 18h30 au niveau du quai transversal des grandes lignes. Enfin, une réunion publique aura lieu le 4 juillet à 19h30 à "l'Etoile du Nord", salle Atrium, 18 rue de Dunkerque.
Lien permanent Catégories : Commerce, Dans le 18ème, Démocratie locale, Economie, Transports 1 commentaire -
Il y a du nouveau sur la Promenade Urbaine !
Notre impatience pour obtenir des nouvelles de notre promenade urbaine s’est vue récompensée, la semaine dernière, par une rencontre à l’Hôtel de Ville avec les responsables de ce dossier difficile au cabinet de la Maire de Paris.L’information prioritaire, et celle que vous attendiez tous, est l’annonce d’une réunion publique qui aura lieu le 1er juillet, au Louxor. Mise en musique par la Direction de la voirie et des déplacements, cette réunion sera l’occasion d’informer les habitants des avancées du dossier, de présenter les schémas étudiés par les experts de la voirie, après comptage des flux de circulation, après étude des éventuels reports en cas de réduction de voie, après analyse des usages des uns et des autres, piétons, cyclistes, automobilistes, sans oublier les besoins des commerces, des équipements culturels, de l’hôpital Lariboisière, etc… Nous pourrons en débattre tous ensemble au Louxor.Nous avons retenu une information essentielle aussi, un de ces principes que nous avions mis en avant dans la réflexion en amont sur les aménagements à réaliser, c’est l’accessibilité pour tous tout au long de la promenade. La Ville nous a certifié que partout, de Barbès à Stalingrad, les piétons, y compris les personnes à mobilité réduire, pourraient cheminer sans entrave. Il est de fait que certains lieux de passage sont jusque-là hasardeux, voire dangereux. Les consignes ont été données de rendre ce parcours en tout point accessible. Nous pensons, entre autres, aux accès de la station Chapelle ou aux abords de la déchetterie.Nous rappellerons dans le blog la date de la réunion publique au Louxor afin que personne dans le quartier ne rate ce rendez-vous ! Et plus tard, bien plus tard... nous pourrons toujours nous rencontrer sous le viaduc dans un café coloré comme celui de la photo ci-dessous, non ?