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  • Place du vélo et doubles-sens cyclables au conseil de quartier Lariboisière-St-Vincent-de-Paul

    Une assemblée clairsemée... le 30 mars, à l'école de la rue de Belzunce, 10e.

    Comme toujours, piétons et cyclistes s'opposent parce que sur le boulevard de Magenta, les pistes cyclables sont sur les trottoirs. Qui a donc la priorité? On n'a pas fini d'en débattre !

    piste cyclable bd de Magenta impairs.JPG

    Les piétons protestent contre la vitesse des cyclistes, le non respect des feux ; les usagers des bus se plaignent de devoir franchir la piste cyclable, lorsqu'ils descendent aux arrêts... Toujours la même rengaine. Oui, les piétons ont bien la priorité sur les trottoirs. Mais l'enjeu, ce n'est pas la « guerre » entre piétons et vélos, c'est le partage de l'espace public, le vivre ensemble, comme il est souvent dit et rarement vécu. Ce n'est pas chose facile. Chacun a raison, chacun voit midi à sa porte. Comment progresser dans ces circonstances ?

    On met en avant, parfois, le taux d'accidentologie. Est-il significatif ? Tous les accidentés ne font pas état de leur accident... Pas de statistiques fiables dès lors.

    En revanche, dans le cas précis des doubles-sens cyclables, l'expérience d'autres villes montrent que ces aménagements sont sûrs. Dans le jargon des municipalités et de la prévention routière, ils ne sont pas « accidentogènes ».

    Alexandra Cordebard, première adjointe au maire du 10e, rappelle que chacun se doit de respecter les règles. « L'espace a été regagné pour les piétons, mais il fut un temps pas si lointain, où ces derniers trouvaient difficilement leur chemin au cœur d'embouteillages monstrueux. Il faut maintenant rationaliser les parcours cyclistes pour leur faire économiser les détours et ainsi leur éviter des conflits avec les autres usagers de la voirie. La volonté assumée de la Ville est bien de favoriser les circulations douces. »

    rue de Maubeuge vers Bd Chapelle - future zone 30.JPGL'un des thèmes de la réunion était le double-sens cyclable, qui devra faire son apparition dans toutes les voies où la vitesse de circulation des automobiles est limitée à 30 km à l'heure. Dans notre quartier, pas de zone 30, donc pas de double-sens cyclable en vue. Du moins pour le moment. On pourrait imaginer une zone 30 autour de Lariboisière, par exemple, comme l'a suggéré Action Barbès, qui met toute son énergie à pacifier la circulation aux abords de l'hôpital et notamment sur le boulevard de La Chapelle.

    L'équipe d'animation avait aussi convié un responsable de la société Decaux en charge de Vélib' pour faire un point. Celui-ci n'est jamais arrivé, malgré une présence promise. Chacun y donnera le sens qu'il veut...

    Les habitants non plus n'étaient pas au rendez-vous. Seulement une petite trentaine, dont toute l'équipe d'animation qui appelait, ce soir-là, au renforcement des troupes... Une seule personne s'est proposée pour intégrer l'équipe : un jeune homme, habitant de la rue de Rocroy, curieux des affaires du quartier, prêt à s'impliquer dans la vie de ses habitants.  Elu dans l'instant, bien sûr.

    De quoi interpeller... Il est vrai qu'il faut se rendre disponible, avoir du temps libre, pour s'impliquer dans une action. Pas simple pour de jeunes parents, pas simple non plus lorsqu'on a des activités professionnelles qui exigent toujours plus, et que l'on rentre tard.

    Côté motivation :  plus de grands réaménagements dans notre quartier, plus de grands projets en cours, des projets qui tardent, pas vraiment de concertation non plus sur les aménagements courants, on se contente de dispenser de l'information et on garde en tête des questions ... sans réponse. Les maires d'arrondissement ont peu de pouvoir et les décisions sont prises à l'Hôtel de ville. Un cocktail démobilisateur?

    Y aurait-il également un manque de visibilité sur les pouvoirs du conseil de quartier ? Autant de raisons qui n'aident pas à la vitalité démocratique.

    Espace public, espace partagé, vivre ensemble.... beaucoup de travail de sensibilisation en perspective !!!

    partage espace public - Stationnement illicite angle Rcroy-Magenta.JPGpartage espace public - Stationnement illicite angle Rcroy-Magenta 2.JPG

     

     

     

    Ci-contre, deux vues des trottoirs au carrefour du  boulevard de Magenta et de la rue de Rocroy... un samedi, mais quand même.

     

     

  • Réponse du préfet de police sur les ventes de cigarettes à la sauvette au métro Barbès

     

    Au conseil municipal du 3 mai 2010,­ les conseillers UMP du 18e ont déposé un second vœu -le premier avait été déposé au CA du 22/03/2010 - renouvelant ainsi leur interpellation des autorités, le Préfet de police en particulier, sur la vente de cigarettes frelatées  à la sauvette aux abords de la station Barbès-Rochechouart, donc une vente illégale sur le domaine public. Voeu complété et voté à l'unanimité du conseil municipal du 18e arrondissement.


    vidéo : voeu du 22 mars 2010

     

    C'est un problème que connaît bien Action Barbès. Il fait l'objet de plaintes répétées de ses adhérents depuis plusieurs années déjà, sur la base de plusieurs principes :

    - la présence des nombreux vendeurs nuit gravement à l'accessibilité de la station, leur comportement parfois vécu comme agressif par les personnes les rend inquiétants,

    - les cigarettes qu'ils essaient d'écouler sont encore plus dangereuses que celles en vente dans le débit de tabac, il s'agit d'un problème de santé publique ;

    - leur commerce est totalement illégal et semble prospérer en toute tranquillité, au vu et au su des autorités. Avons-nous à faire à une zone de non droit ?

     

    Le premier vœu de l'UMP a été complété et adopté par l'ensemble des élus du 18e, et en conséquence porté à l'ordre du jour du Conseil de Paris des 29 et 30 mars et adopté par cette assemblée. Le préfet de police répond donc au maire de Paris, ou plutôt à son adjoint chargé des problèmes de sécurité, Georges Sarre, qui transmet au maire de l'arrondissement d'où est parti le vœu.

    C'est un peu compliqué, mais il faut bien comprendre le processus. Nous en arrivons ainsi à la lecture par Daniel Vaillant de la réponse du préfet, le 31 mai, au cours du conseil d'arrondissement du 18e. Les séances du conseil sont filmées et visibles en ligne sur internet. Regardez :


    vidéo : réponse du préfet lue le 31 mai 2010 par D. Vaillant en CA

    Le dispositif policier, qui nous avait été dévoilé par les commissaires de police du 10e et du 18e lors de notre assemblée générale à l'automne dernier, est confirmé dans le courrier du préfet.  Il a été mis en place à la mi-octobre 2009 et étendu sur le premier trimestre 2010. Le préfet précise que les forces de police sont fortement engagées et mobilisées sur ce site et que, mené conjointement avec les douanes, le dispositif a donné les résultats suivants :

    - 1 327 personnes contrôlées

    -    390 véhicules contrôlés

    - 1 106 personnes interpelées, dont 486 pour vente de cigarettes à la sauvette

    -    243 personnes ont fait l'objet de garde à vue

    -  2 185 paquets de cigarettes ont été saisis

     

    Faut-il s'en satisfaire ?

    La situation a-t-elle changée ? En quoi ?

    Est-on devant un problème que le seul contrôle d'identité peut endiguer ?

    Les propos que tenait Daniel Vaillant lors du dernier comité de pilotage Barbès, devant les autres maires d'arrondissement du quartier, Jacques Bravo et Rémi Féraud, les services, les représentants de la préfecture et de la RATP, étaient plus fermes. Il doutait que l'action dans la rue, sur le terrain, la présence d'uniformes (du Bleu marine, selon son expression), soit de nature à résoudre le problème. Il préconisait déjà un travail de fond, d'investigations policières et judiciaires, pour remonter les filières et assécher l'importation. Les véritables trafiquants, ceux qui tirent les marrons du feu, sont ailleurs. Ce ne sont pas les pauvres bougres de Barbès.

     

     

     

  • Le Zeppelin était bien là à côté de la flèche de Saint-Bernard

     

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    voir notre article de samedi 12 mars

     

  • Hugo Cabret : en tête pour la course aux Academy Awards avec 11 nominations et les honneurs des grilles de la gare de l’

    Actuellement, une exposition passe malheureusement quasi inaperçue sur les grilles de la gare de l’Est, sur la partie donnant sur la place du 11 novembre 1918 et face à la nouvelle place Madeleine-Braun à l’angle du faubourg Saint-Martin et de la rue du 8 mai 1945. Il s’agit de 9 panneaux retraçant les inspirations et les recherches de l’auteur et illustrateur nord-américain Brian Selznick pour son livre d’enfant « L’invention de Hugo Cabret » (2008, ed. Bayard) adapté au Cinéma par Martin Scorsese (sorti en France le 14 décembre dernier).

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    Cette petite exposition semble être le reliquat des 20 panneaux constituant initialement l’exposition officielle « Hugo Cabret et la Gare du Nord » qui précéda la sortie du film et fut accrochée le 6 décembre à la Gare du Nord sur les grilles du quai 15 où stationnait également pour l’occasion l’Orient Express de la SNCF.
    L’action du livre et du film,  qui rendent un bel hommage à l’un des pères et maîtres du cinéma moderne, Georges Méliès, se déroule dans le Paris du début des années 1930 : un orphelin de douze ans, Hugo, vit dans une gare imaginée, très proche de la réalité et inspirée du patrimoine SNCF, où il y entretient les mécanismes des horloges.
    Cabret _ vue d'ensemble v2 doc.jpgLa gare servant de vaste cadre à une grande partie de l’histoire est un amalgame de plusieurs gares parisiennes de l’époque, reconstitué dans les studios de Shepperton en Angleterre. La façade (avant sa modification dans les années 1960) de la gare Montparnasse (où Méliès tint une échoppe de jouet à la fin de sa vie entre 1925 et 1932, et avec une référence à l’accident du train Granville-Paris en octobre 1895), la tour d’horloge de la gare de Lyon, le hall de la gare du Nord, la topographie extérieure de la gare de l’Est (avec l’escalier de la rue d’Alsace) et l’horloge de l’ancienne gare d’Orsay peuvent être décelés dans cette reconstitution imaginaire impressionnante.

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    A noter également dans les sites parisiens «relookés » par le chef décorateur italien Dante Ferretti, où ont été tournées certaines scènes du film : certaines parties de la Sorbonne et de la bibliothèque Sainte-Geneviève, et le square de l’Opéra-Louis-Jouvet et la place Edouard VII, entre la rue Auber et le boulevard des Capucines, dans le 9e arrondissement.

    Rendez-vous le 26 février 2012 pour la cérémonie des Oscars, mais d’ici là, bonne promenade et découverte le long des grilles de la Gare de l’Est…

     

  • Avec l’enceinte de Thiers 1840 : Paris se coupe durablement de ses banlieues

    D'une enceinte à l'autre

    Notre carrefour Barbès et le quartier du même nom, auquel nous avons modestement contribué à donner une existance aux yeux des élus, était au coeur du développement de Paris au moment de la destruction de l’enceinte des Fermiers Généraux et des nombreuses barrières qui en permettaient le franchissement, moyennant l’abandon de quelques monnaies sonnantes et trébuchantes. Il est à cheval sur les faubourgs et les nouveaux quartiers, qui n’étaient quelques années auparavant que la « zone », et offraient des habitations très précaires à des populations venues parfois de loin avec l’espoir de louer leurs bras et de gagner leur pain. La chute de ce mur a largement contribué à la dynamique de la ville. 


    Paris visite guidée #6, Pavillon de l'Arsenal par Pavillon-Arsenal

    (Malgré une tentative auprès du Pavillon de l'Arsenal, on ne saura pas ce qu'a fait Orson Welles, subjugué par la gare d'Orsay... Vous le savez peut-être ? Dites-le nous.)

    Plus tard, au lendemain de la Première Guerre Mondiale, l’effacement de l’enceinte de Thiers, si comme le dit la vidéo du Pavillon de l’Arsenal a constitué une réserve d’espaces verts, n’a pas fait disparaître la coupure avec la banlieue. Aujourd’hui comme hier, d’une autre manière, ce sont ses gares qui relient Paris à sa banlieue. Quand la ville était enserrée dans ses « fortif », les seules percées étaient les lignes ferroviaires. Depuis des décennies maintenant, le boulevard périphérique a repris ce rôle d’isolement de la capitale. L’arrivée de banlieusards en rangs serrés dans les gares parisiennes chaque matin reflètent pourtant la relation étroite et l’interdépendance qui existent entre les deux. Malgré son importance, le flux piétonnier rassure. Les centaines de kilomètres d’embouteillage sur les accès autoroutiers, en revanche, inquiètent…

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    En dehors des activités contraintes, comme se rendre sur son lieu de travail, le passage des enceintes qu’elles soient dans la réalité ou dans les têtes, a du mal à aller de soi. Il n’est qu’à observer les habitudes des habitants de chaque côté du viaduc du métro, dans notre quartier, comme celles des habitants de Paris ou d’Aubervilliers, pour ne citer que ceux qui nous sont proches. L'attraction vient du centre, du cœur de ville, rarement en sens inverse. Pourquoi dans ces conditions s’étonner que les jeunes des quartiers périphériques préfèrent faire la fête dans Paris, préférent ses bars et ses terrasses ? Les actifs viennent y travailler le jour par milliers en descendant du train ou du RER, les mêmes et d’autres souhaitent profiter de la vie nocturne parisienne… Il sera difficile d'aller à contre courant.

    L’attrait inverse, c’est à dire de l’extérieur sur ceux de l’intérieur, ne s’exerce qu’avec l’âge, l'arrivée des jeunes enfants, le besoin d’espace et de nature… Mais qu’ils atteignent quinze ou seize ans et tout est à reprendre !

  • Un dimanche triste... pour la propreté aux abords de la Gare de l'Est aussi !

    Dimanche 13 septembre dernier... C'est vrai que ce dimanche matin, le temps était gris, qu'il pleuvait, par intermittence, mais que penser de l'état de saleté avancé qui régnait aux abords de la Gare de l'Est quand nous sommes descendus boire un petit noir au café du coin ?

    Un mouvement de grève imprévu ?

    Des absences imprévues elles-aussi dans l'équipe Propreté de l'atelier Satragne veillant habituellement sur ces abords ?

    Nous avons fait suivre à la division territorale du 10e de la DPE (Direction de la Propreté et de l'Eau), comme nous le faisons régulièrement, tout en sachant que les responsables de cette antenne de la DPE ne peuvent pas tout (rappelons à ce titre la marche exploratoire de novembre 2014 que nous avions faite sur ce même périmètre). 

    Pour être honnêtes avec eux, il nous faut vous dire que tous les dimanches matin, la situation n'est pas semblable à celle que montrent les photos ci-dessous, et vous confirmer que les agents ramassent généralement avec application tous les détritus que laissent des personnes alcoolisées et peu respectueuses de l'environnement de tous. Mais ce dimanche, ils ne sont pas venus... Un dimanche pas ordinaire...

    Pourquoi faut-il que nos contemporains soient si sales ?

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    Nous avons espéré la venue des agents de la DPE 10e pendant la journée, mais l'état de saleté avancé était le même le soir dans la partie haute du boulevard de Strasbourg :

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  • Exposition de peintures et de collages à l'Espace Canopy 18e

    L'Espace Canopy, galerie d'art et association culturelle au cœur du quartier La Chapelle expose les peintures de Foupier, avec une série "Pas de quartier à La Chapelle !" Il s'agit de peintures et de collages. Pierre Fouillet signe sous le nom de Foupier ses oeuvres de peintre et d'observateur du quartier où il vit : La Chapelle. Son regard irraisonnable et passionné sur ce lieu est empreint d'émotion et de subjectivité. Pas de quartier à La Chapelle, c'est un grand carrefour entre deux gares, ouvert sur le monde entre tradition et modernité, entre sacré et païen. Pas d'ennui à La Chapelle ! 

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    Après sa BD "iMagic Magid, La Sardine du Cannibale" (@Sarbacane Edition) retraçant le parcours émouvant de Magic Bâ et son combat de sans-papiers, c'est une autre façette de son travail à découvrir.

     
    Une exposition qui commence avec un vernissage vendredi soir à 19h et qui se poursuivra jusqu’au 28 juin (15h-20h) à l'ESPACE CANOPY, 19 rue Pajol.
     
     
  • Second comité de suivi de la charte des bars et restaurants au carrefour Clignancourt-Ramey

    La seconde réunion du comité de suivi de la charte "Silence On fête", signée par les bars du quartier Clignancourt-Ramey-Muller s'est tenue le 3 juin 2015 à la mairie du 18e.

    Nous vous avions fait part de la drôle d'ambiance de la première réunion de ce comité le 4 mai 2015, marquée notamment par une absence des autres associations et collectifs et par une mise en cause d'Action Barbès dénuée de fondement. (cf. notre article). Nous nous sommes ainsi longuement interrogés sur notre participation à cette seconde réunion. Finalement, nous avons décidé d'y participer, en observateur, ce que nous avons annoncé d'emblée au début de la réunion, car cette position nous semble correspondre au caractère de la charte qui engage principalement les bars vis-à-vis de la mairie au vu des termes de la médiation.

    Pour cette 2nde réunion, le collectif des riverains des rues Clignancourt-Ramey-Muller, à l'origine de la pétition "Pour un espace public partagé et non annexé", lancée en 2013 en raison de difficultés liées aux activités des bars, était cette fois-ci bien représenté, avec 5 membres. Autour de la table se sont donc retrouvés les représentants des bars signataires de la charte, le gérant du Café du Commerce — non signataire parce que pas de problèmes avec ses voisins —, l'adjoint chargé de la médiation, Mario Gonzalez, et les Pierrots de la nuit. Absence remarquée du commissariat, absence regrettée aussi car les attributions de la Préfecture de police pèsent dans ce dossier (décideur des fermetures administratives).

    Le Collectif des riverains des rues Clignancourt-Ramey-Muller a longuement rappelé les origines de leur action de 2013 (non respect des autorisations de terrasses, nuisances sonores, occupation du trottoir, etc.). En bref, il exigeait le respect des réglementations en vigueur et celui du voisinage. Suite à certains commentaires, le Collectif a rappelé qu'il n'était aucunement opposé à la présence de terrasses mais uniquement aux débordements non contrôlés. Quant à la charte, le Collectif a précisé que les engagements pris par les bars via la charte vont dans le bon sens et que la situation s'est ainsi clairement améliorée. Toutefois, il constate que les clients de certains établissements continuent à boire leur verre debout à l'extérieur, avec occupation du trottoir et nuisances sonores importantes. Ce point mériterait ainsi d'être mieux contrôlé par certains établissements.

    C'est aussi ce qu'a souligné Mario Gonzalez, exprimant un certain énervement face aux débordements qu'il a lui-même constatés au niveau de la Chope de Château Rouge (absente ce soir-là) et annonçant qu'il allait lui adresser un courrier officiel de rappel des engagements pris. Qu'on se le dise.

    Nous avons appris par ailleurs la création d'une association de commerçants autour du carrefour, baptisée « Union des commerçants et riverains ».

    Nous y retrouvons M. Ghames au secrétariat de la nouvelle association, l'interlocuteur habituel de la mairie qui s'est beaucoup investi aux côtés des bars au cours de la médiation. Il nous informe alors que leur première action a consisté à réaliser une enquête auprès des habitants des deux immeubles situés en face du bar Le Troquet, en présence des Pierrots de la Nuit. Nous regrettons en passant que les associations de riverains n'aient pas été sollicitées, à la fois pour donner leur avis, et pour étendre le nombre des sondés. Il s'agissait de connaître leur opinion sur les activités du bar, le niveau de gêne relatif au bruit de la terrasse notamment. Face aux doutes d'une partie de l'assistance quant aux résultats de cette enquête, très localisée, admettons-le, et ne reflétant pas l'ensemble de la problématique du quartier, M. Ghames a souligné que le but était d'apprécier le taux de satisfaction des habitants les plus proches après les mesures mises en œuvre par Le Troquet depuis la signature de la charte. Partant des bons résultats obtenus — dont le détail a été donné mais qui seraient trop longs ici — la direction souhaiterait retarder d'une heure la fermeture de sa terrasse (fixée à minuit conformément à la charte signée le 10 mars dernier) et l'élargir si possible.

    La demande a été perçue par les riverains présents et par l'élu comme très prématurée. En effet, la charte n'a été appliquée que pendant trois mois, avec des résultats globalement positifs vu les retours évoqués par la mairie, mais malheureusement partiels puisque que l'un des bars ne joue pas le jeu. Soyons clairs, la Chope de Château rouge en ne se conformant pas aux règles communément acceptés par les bars et restaurants nuit à l'ensemble et écorne l'image de respect du vivre-ensemble, souhaité par tous et qui commence seulement à se reformer. Un retour d'expérience d'environ un an a semblé nécessaire avant d'envisager des aménagements de la charte plus favorables aux établissements. Le cas par cas a été jugé inacceptable. Mario Gonzalez n'a pas caché qu'il comptait un peu sur les gérants présents pour faire pression au besoin sur les récalcitrants...

    Enfin, l'association Les Pierrots de la Nuit, qui, selon son site internet, intervient pour "préserver la qualité de la vie nocturne à Paris en prévenant les nuisances sonores aux abords des lieux de vie" (http://www.lespierrotsdelanuit.org) a informé de la mise en oeuvre d'un nouveau parcours dans le 18e incluant le quartier Clignancourt-Ramey-Muller avec une 1ère intervention le 12 juin 2015. Les Pierrots de la Nuit sont très critiqués par le réseau Vivre Paris (plusieurs associations de riverains dans différents quartiers de Paris), mais ici, ne connaissant pas vraiment ce qu'ils sont en mesure d'apporter, nous voulons croire que leurs actions seront positives et apaisantes pour la vie nocturne des habitants aussi.

    pierrots -de-la-nuit,clignancourt,PAris18e

     

    En conclusion, une réunion de suivi plus intéressante que la première en raison notamment d'une présence plus importante des riverains qui a permis un échange franc. Espérons qu'elle ne diminuera pas dans l'avenir et qu'elle s'accompagnera de la présence du commissariat.

     

  • Un nouveau kiosque à journaux aux abords de la Gare de l'Est

    Nous aimons particulièrement les kiosques à journaux, notamment dans le contexte difficile que connaît la presse écrite. Aussi avons-nous récemment évoqué le nouveau kiosque de la Place Lino Ventura dans le 9e (voir ici), ou ceux de Château-Rouge et Barbès dans le 18e (voir ici).

    Nous n'avions pas encore eu le temps de présenter celui-ci, situé aux abords de la gare de l'Est dans le 10e, derrière l'agence HSBC à l'angle du boulevard de Magenta et du boulevard de Strasbourg, au niveau du n°79, et face à l'église Saint-Laurent. La structure du kiosque avait été installée il y a plus d'un an, mais celui-ci restait résolument fermé, sans exploitant.

    Et bien, son ouverture est désormais chose faite depuis mi-mai, comme vous pouvez le voir sur ces photos :

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    Les horaires de ce nouveau kiosque sont du lundi au samedi de 7h à 19h. Rendez visite à ce nouveau kiosquier et faites le savoir autour de vous !

     

  • Distribution de bulbes à l'accueil des mairies à partir de lundi

    Nous reprenons ci-dessous la Lettre des élus EELV du 18e pour vous annoncer une distribution de bulbes, des anémones de Grèce, elle aura lieu ce samedi 21 octobre, au square Federico-García-Lorca (4e) de 11h à 17h30, au bord de la Seine, accessible depuis les Berges ou depuis le quai de l'Hôtel-de-Ville grâce à la passerelle.

    Des sachets de bulbes seront proposés aux Parisiens à partir du lundi 23 octobre à l'accueil des mairies d'arrondissement, dans la limite des stocks disponibles. Pour plus d'informations, il conviendra de vous rapprocher de votre mairie.

    La végétalisation est un enjeu majeur de la transition écologique des villes et particulièrement de l’adaptation de Paris au changement climatique. Elle vise à lutter contre les îlots de chaleur urbains, à améliorer le cadre de vie des Parisiennes et des Parisiens, à réduire l’apport d’eaux pluviales dans le réseau d’assainissement tout en développant la biodiversité. Le programme de mandature traduit cette ambition à travers différentes actions mises en œuvre d’ici 2020 :

    – Planter 20 000 arbres supplémentaires,
    – Atteindre 100 hectares de murs et toits végétalisés, dont un tiers sera consacré à la production de fruits et légumes,
    – Ouvrir au public 30 hectares d’espaces verts supplémentaires,
    – Aménager un potager et/ou un verger dans chaque école,
    – Développer l’agriculture urbaine,
    – Végétaliser l’espace public, notamment par l’aménagement de rues végétales.

    Qu’il s’agisse d’arbres, d’arbustes ou de simples plantes d’ornement, les végétaux plantés sur l’espace public ou privé au niveau du sol, des toitures ou sur les murs, participent à la construction et au renforcement des trames vertes parisiennes en offrant des habitats aux espèces et en permettant leur circulation entre les réservoirs de biodiversité identifiés. Le développement de la nature en ville s’inscrit ainsi dans les objectifs du plan biodiversité adopté en 2011 et actuellement en cours de révision.
    Il s’agit d’encourager tout particulièrement le développement de la végétalisation du domaine public en l’appuyant sur une démarche participative et une forte implication des habitants. C’est dans ce cadre que le permis de végétaliser a été mis en place en juillet 2015. L’engouement des citoyens parisiens dans la démarche de végétalisation de la ville s’est également manifesté lors d’opérations qui ont reçu un accueil très favorable : les ventes des surplus de végétaux issus du centre de production horticole de la Ville de Paris et les opérations « Des graines à tous les étages » et « Des bulbes à tous les étages ».
    En effet, afin d’encourager les Parisiens à embellir leur cadre de vie et à participer au développement de la nature en ville, la Ville de Paris a lancé en mars 2016 l’opération « Des graines à tous les étages ». 

    Pour lire la suite de la Lettre, cliquer ici. 

     

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    L'anémone de Grèce, de la famille des renonculacées, forme de belles touffes de feuilles très découpées vert foncé, très ornementales. Elle est idéale en sous bois, au pied d'arbres et d'arbustes, ou même dans une pelouse pour éclairer le jardin de ses fleurs en forme de marguerite blanches, bleues ou roses qui apparaissent au printemps.

    De petite taille (15 cm de hauteur), cette plante se plaira aussi sur un balcon, en potées ou en jardinières où elle sera accompagnée d'autres bulbes et de belles vivaces.

    Fiche botanique empruntée à Gerbeaud.com

  • Rencontre avec le maire du 10e à l'angle de la rue de Dunkerque et du faubourg

    images?q=tbn:ANd9GcQStsoZ7N-C_1yOvl7uQ1xi2HqD1zx1Gv-1LncF1rPlHcmm7NRrJALe Maire du 10e, Rémi Féraud, continue ses rencontres dans les quartiers de l'arrondissement.

    Il sera dans notre quartier le samedi 14 mai (angle rue de Dunkerque rue du Fg Poissonnière) de 10h à 12H. Pour les adhérents qui nous écrivent sur l'état de la propreté notamment dans cette rue, c'est un moment privilégié pour poser des questions, faire des remarques et obtenir des réponses.

    Tous les sujets peuvent sans doute être abordés.

     

    Les autres rencontres avec le maire sont listées ici.

  • Histoire des rues de la Goutte d'Or : la rue de la Goutte d'or

    Traditionnellement, le blog d’Action Barbès fait relâche pour l’été et quitte l’actualité de nos quartiers. Mais cette année durant la pause estivale, nous vous invitons à une promenade dans le temps à travers une série d’articles sur l’histoire des rues de la Goutte d’Or, ce quartier des faubourgs de Paris né dans la commune de La Chapelle.

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    Après avoir évoqué les rues Marx Dormoy et des Poissonniers,  nous allons aborder à présent la rue qui les a reliées et qui a donné son nom au quartier : la rue de la Goutte d'Or.
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    Il faut remonter au début du 18e siècle pour trouver les origines de la rue de la Goutte d'Or, ainsi que de la rue de Jessaint, les deux rues n'en formant qu'une à leur création. Le secteur géographique, alors nommé canton des Couronnes, qui la voit naître, compris entre le chemin des Poissonniers (rue des Poissonniers) à l'Ouest, la rue Marcadet au Nord,le Faubourg de Gloire (rue Marx Dormoy) à l'Est et l'Enclos Saint-Lazare au Sud, et qui correspond à l'actuel quartier de la Goutte d'Or, est un territoire hors de Paris mais qui dépend de la paroisse parisienne de Saint-Laurent. Après la Révolution, ce territoire est rattaché à la paroisse de Chapelle Saint-Denis devenue une commune.

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    Une partie du canton des Couronnes sur le plan Jouvin, 1672

     

    La colline qui se dresse là se nomme Butte des Couronnes ou Butte des Cinq Moulins en références aux moulins à plâtre qui s'alignent sur sa crête le long de l'actuelle rue Polonceau. Au Sud de ces moulins, les terres appartiennent aux religieux de Saint-Lazare. Ces Messieurs de Saint-Lazare obtiennent du prévôt de Paris le droit d'ouvrir une nouvelle voie sur ces terrains, un chemin qui connectera le faubourg de Gloire (rue Marx Dormoy) au chemin des Poissonniers (rue des Poissonniers). La voie est ouverte vers 1720, commençant au dessus du séminaire Saint-Charles à l'Est, pour aboutir sur le chemin des Poissonniers, avec un léger décalage avec le chemin qui s'achève en face et qui descend de la chaussée de Clignancourt (rue de Clignancourt) jusqu'au chemin des Poissonniers (l'actuelle rue Christiani).

    Il s'avère que contrairement aux termes de l'accord donné aux religieux, le tracé du chemin n'est pas rectiligne mais suit le relief sinueux du flanc Sud de la butte des Couronnes. Il est donc fait obligation aux religieux de Saint-Lazare de rectifier la trajectoire ; les travaux sont exécutés vers 1750 (le chemin rectifié apparait sur un plan de 1757), la voie prend alors la configuration que nous lui connaissons aujourd'hui. 

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    "Plan du chemin de St. Charles aux moulins des Couronnes et des environs sur le faub. de Gloire" 1750. Le tracé correctif se superpose au chemin sinueux

     

    La voie nouvellement ouverte n'a pas de dénomination officielle, elle prend différents noms selon les époques. Elle est nommée chemin de Saint-Charles aux moulins des Couronnes  en 1750,  chemin de traverse de celui des Poissonniers au faubourg de Gloire vers 1780, chemin neuf du chemin des Poissonniers à la Chaussée Saint-Denis en 1780, ou encore chemin des Cinq Moulins sur le plan Verniquet en 1790 (l'actuelle rue Polonceau s'est également appelée chemin des Cinq Moulins et le premier nom de la rue Stephenson était rue des Cinq Moulins).  

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    "carte du terrier de la maison Saint-Lazare", 1780 

     

    Très vite après le percement de ce nouveau chemin, une auberge s'installe à l'angle Nord du croisement de la nouvelle voie et du chemin des Poissonniers ; l'emplacement à ce carrefour est  commercialement un choix judicieux, en effet, on est ici sur un axe passant, à deux pas d'une entrée de Paris et non loin de l'activité des moulins et des carrières de gypse environnantes. Cet établissement prend pour enseigne "À la Goutte d'Or" en souvenir d'une vigne à ce nom qui exista dans les environs.

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    L'auberge à l'enseigne à la Goutte d'Or sur le plan Turgot de 1739

    Il faut faire ici une petite digression pour préciser l'origine de ce nom de Goutte d'Or. La tradition locale imagine une butte des Couronnes couverte de vignes produisant un vin si fameux qu'on l'offrit aux rois de France et qui aurait donc servi à nommer ce territoire. Mais s'il a bien existé une vigne dite de la Goutte d'Or sise le long de l'actuelle rue des Poissonniers, peut-être même à l'emplacement de l'auberge éponyme, sa localisation exacte n'est pas formellement établie, pas plus que la production d'un vin célèbre n'est attestée à cet endroit. En fait, cette croyance vient d'une histoire un peu "bricolée" par l'historien amateur Firmin Leclerc et publiée en 1888. L'auteur n'y cite aucune source, y fait des rapprochements chronologiquement douteux et de nombreuses approximations. Cette historiette plaisante est ensuite largement reprise dans la presse pour finir par être reconnue comme une histoire plus ou moins officielle, mais plusieurs historiens sérieux de l'époque l'ont d'emblée qualifiée de légende. Ce qui est certain, c'est que si ce nom de Goutte d'Or a bien servi à dénommer un lieu-dit et une vigne dans ce coin, il n'a jamais désigné l'ensemble de ce territoire connu comme le canton des Couronnes et rien n'atteste de la présence de vignes sur une étendue aussi vaste que la butte des Couronnes. 

    C'est donc par cette auberge, assez fameuse pour devenir un repère topographique, que le nom de Goutte d'Or va se diffuser jusqu'à baptiser la rue éponyme. Tout d'abord pour nommer le petit hameau qui se développe autour d'elle au début du 19e siècle sur l'ancienne nitrière artificielle voisine, dans un quadrilatère formé actuellement par les boulevards Barbès et de la Chapelle et les rues de la Goutte d'Or et des Islettes. C'est en 1814 sur le cadastre napoléonien que pour la première fois le hameau est nommé hameau de la Goutte d'Or sur un plan.

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    Le hameau de la Goutte d'Or sur l'atlas de Jacoubet (édité de 1827 à 1839)

     

    Le chemin prend ensuite le nom de Chemin du hameau de la Goutte d'Or. En 1828, la totalité de la voie est officiellement nommée rue de la Goutte d'Or. C'est à cette période que les rues du quartier commencent à être viabilisées et pavées. En 1834, elle est divisée en deux parties par une délibération du conseil municipal de la commune de La Chapelle, la première partie prenant le nom de rue de Jessaint en hommage à Adrien-Sébastien Bourgeois de Jessaint, sous-préfet de Saint-Denis (département de la Seine).

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    Le rue de Jessaint vers 1900, en direction de la place de la Chapelle

     

    La rue de la Goutte d'Or gagne quelques mètres lors du percement du boulevard Barbès (boulevard Ornano à son ouverture) entre 1863 et 1867, pour atteindre ses dimensions actuelles de 395 mètres de longueur pour 10 mètres de largeur.

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    Le rue de la Goutte d'Or vers 1900, on distingue à droite le débouché de la rue des Islettes

     

    Lors de l'annexion des faubourgs parisiens en 1860, les communes de Montmartre et La Chapelle constituent le 18e arrondissement, dit "des Buttes Montmartre", il est divisé en quatre quartiers administratifs dont l'un prend le nom de la Goutte d'Or. C'est ce baptême administratif qui va consacrer le nom de Goutte d'Or pour désigner plus largement l'ancien canton des Couronnes et finalement le quartier de la Goutte d'Or comme nous le désignons aujourd'hui, c'est à dire la moitié Sud du quartier administratif.

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    Nous terminerons cette promenade historique en évoquant une autre rue de la Goutte d'Or qui a existé dans les environs mais qui a fini par sombrer dans l'oubli : la petite rue de la Goutte d'Or à Montmartre. 

    Nous avons vu dans l'article qui lui est consacré que la rue des Poissonniers était la frontière entre les communes de Montmartre et la Chapelle Saint-Denis avant leur annexion à Paris en 1860. Au début du 19e siècle le hameau de la Goutte d'Or se développe du coté Est de la rue des Poissonniers sur la commune de La Chapelle et de l'autre coté, sur la commune de Montmartre, s'étend un hameau que l'on nomme la France Nouvelle, un nom qui répond en miroir au quartier voisin de la Nouvelle France qui se situe sur la partie Nord de l'actuel 9e arrondissement. Ces deux petits hameaux s'étendent alors sur un territoire qui recouvre aujourd'hui le territoire informel qu'on nomme "Barbès". Dans la France Nouvelle, à l'angle du boulevard Rochechouart (alors boulevard des Poissonniers) et de la rue des Poissonniers (aujourd'hui boulevard Barbès) se niche la place Belhomme (voir plan ci-dessous). Deux petites rues d'une vingtaine de mètres mettent en communication la place Belhomme et la rue des Poissonniers, l'une au Sud-Est de la place qui se nomme rue de la France Nouvelle et l'autre au Nord-Est qui porte le nom de... rue de la Goutte d'Or ! L'usage la consacre sous le nom de petite rue de la Goutte d'Or ou passage de la Goutte d'Or (l'actuelle rue Francis Carco s'est aussi nommée passage de la Goutte d'Or), certainement pour la différencier de sa voisine. Ces deux ruelles ainsi que la place Belhomme ont été supprimées par le percement du boulevard Barbès.

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    Plan de 1866, la bande orange montre la projection du futur boulevard Barbès en cours de percement

     

    Il a donc existé une autre rue de la Goutte d'Or proche de quelques dizaines de mètres de la seule que nous connaissons aujourd'hui. Mais cette petite rue n'ayant existé que quelques décennies à l'ombre de sa célèbre voisine homonyme et sa petitesse faisant que même sur les plans du cadastre de Montmartre on ne prenne pas le soin de la nommer, font qu'on a fini par oublier l'existence d'une petite rue de la Goutte d'Or