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Rechercher : salle de consommation

  • La vidéosurveillance et les émeutes londonniennes

    Il n’est pas courant ici de prendre comme référence des articles de 20 MINUTES, que nous trouvons souvent trop brefs et peu appronfondis. Pourtant, celui-ci résume assez bien la situation et le dernier paragraphe (ci-dessous) reprenant les paroles d’un électricien interrogé par l’agence Reuters fournit une bonne chute.

    Le mouvement peut-il durer?
    Pour Nick Clegg, ce mouvement est «une vague de violence gratuite», qui n’a «absolument rien à voir avec la mort de Mark Duggan». Mais certains commentateurs mettent en relief le manque d’intégration et le peu de perspectives économiques pour les jeunes dans les quartiers touchés. «C'est triste de voir tout ça. Mais ces gamins n'ont pas de boulot, pas d'avenir et les coupes budgétaires n'ont fait qu'empirer la situation (...) Ce n'est que le début», explique Adrian Anthony Burns, un électricien de 39 ans cité par Reuters. «Ce qui ressort de tout cela est le même mécontentement des jeunes, qui sont les seuls à avoir l'énergie de descendre dans la rue et de participer à des émeutes. Et pas seulement en Grande-Bretagne», note Louise Taggard, spécialiste de l'Europe chez AKE, une entreprise de consultants de Londres. «Si les autorités ne règlent pas les problèmes à l'origine du mécontentement, elles courent le risque de voir le mouvement prendre de l'ampleur», prévient-elle.

    On a vu depuis ces événements que le mouvement n'a pas duré.

    Certes, on constate que les émeutes, à Londres comme à Paris, trouvent souvent leur déclencheur dans une mort suspecte ou même une personne blessée par la police lors d’une poursuite, par exemple. Quand l’événement embrase tout un quartier, puis plusieurs quartiers, voire des quartiers dans plusieurs villes, comme cette fois en Grande Bretagne, il faudrait sans doute se poser des questions autres que policières. Et incriminer d’autres facteurs de propagation que les réseaux sociaux. D'autant qu'il semble que les jeunes dans ce pays soient plutôt "accro" aux BlackBerry qui proposent la gratuité des messages instantanés, contrairement aux opérateurs locaux.

    On retrouve la même analyse dans l’article du Monde du 9 août 2011 et on constate une distorsion entre les explications du gouvernement Cameron et celles des habitants des zones concernées par les troubles.

    Il n’est pas raisonnable de ne pas voir que les conditions de vie, chômage, petits boulots, stages non rémunérés, loyers toujours plus chers, injustices voyantes et stigmatisantes, indépendance financière inaccessible… de toute une jeunesse fournit une terre fertile à des grands troubles sociaux. Lire aussi les comentaires de rue89 repenant une chronique du Daily Telegraph.

    Revenons toutefois au titre : et la « vidéoprotection » dans tout cela ? Il semblerait que les milliers de caméras installées dans les rues anglaises n’aient pas vraiment diminué l’usage de la violence. On parle de millions d’images et d’un renfort de 450 détectives pour les visionner et peut-être tenter d’y reconnaître les émeutiers…. Une certaine presse s'y attèle également.

    Au risque de nous répéter, nous ne croyons pas aux bienfaits de la vidéosurveillance, pas plus là-bas qu’ici. Elle permettra peut-être une légère augmentation du taux d'élucidation des affaires criminelles – les services de communication de la Préfecture de police abreuvent les médias de communiqués en ce sens – mais ne dissuadera pas les casseurs de vitrines, surtout quand ils sont en nombre et dans l’effervescence d’une émeute urbaine. Les promesses politiques sur "plus de sécurité individuelle" grâce à ces vigies électroniques n’étaient là que pour convaincre des édiles hésitantes ou des assemblées réticentes à voter les budgets. Qui profite de ces dépenses publiques ? Le citoyen de base ? Nous en doutons.

  • C'est pourtant la moitié du monde....

    Cette chanson s'insère dans notre désir de plus de parité, de plus de reconnaissance du rôle des femmes.. Est-ce dans l'air avec ce nouveau gouvernement ? Ne serons-nous pas décues une nouvelle fois ? Restons optimistes...

    Que dire de plus ?  Rien, mais écouter Anne Sylvestre et sourire de la bonne humeur qu'elle dégage.

  • Comité Vélo du 18e arrondissement ce soir à 18h30 à la mairie

    mardi 12 juin 2012 - 18h30 Mairie du 18e

    Nous ne pouvons assister à toutes les réunions qui se tiennent et nous le regrettons souvent. Là encore nous avions des choses à dire, puisque nous comptons des cyclistes parmi nos adhérents, des accroc' de la petite reine y compris dans notre conseil d'administration.
    Même si AB est absente de cette réunion, nous espérons que les élus du 18e et les responsables de la voirie liront notre point de vue et tiendront compte de nos observations. Nous souhaitons donc ici souligner que les cyclistes sont très mal traités dans le carrefour Barbès, alors qu'ils sont nombreux à se rendre du Nord au Sud le matin et du Sud au Nord le soir, empruntant le boulevard Barbès et le boulevard de Magenta, mais se heurtant à un écueil sur ce fameux carrefour. Les transitions entre piste cyclable et voie de bus sur le boulevard Barbès semblent assez bien réalisées et commodes, notamment à la descente devant l'immeuble de la BNP. Les cyclistes doivent toutefois redoubler de vigilance dans la voie de bus car les voitures qui pénètrent dans la rue Bervic - la dernière à droite avant le carrefour - pour éviter le feu, ne sont pas toujours d'une courtoisie et d'une délicatesse à toute épreuve.

    paris,9e,magenta,travaux,piste-cyclableEn passant dans le 9e, les difficultés se concentrent sur le trottoir entre le boulevard de Rochechouart et le faubourg Poissonnière, sur cette placette créée de toute pièce lors de l'inversion du sens de circulation du faubourg il y a quelques années. C'est le capharnaüm actuellement, entre la foule des passants, les palissades, les poubelles, la sanisette, la cabine téléphonique.... mais on n'est plus dans le 18e, nous ne nous étendrons pas trop sur le sujet. Un bloc béton rouge et un panneau indiquent bien que la piste est neutralisée momentanément, mais rien n'y fait. Certains ne sont pas du tout interpellés par ces obstacles, pourtant visibles, ils passent sur la piste encombrée et se "frittent" avec les passants.

    image-bicyclette.jpg

    Sur le boulevard de La Chapelle, la situation est dure. La piste est certes protégée de la rue de Tombouctou (et même avant) à la rue Caplat. Après c'est le "grand n'importe quoi". Il faut savoir que la circulation étant toujours, ou presque, difficile sur ce côté du boulevard de La Chapelle, les 2RM circulent très souvent sur la piste cyclable (l'espace de circulation est trop étroit pour pouvoir doubler les voitures  qui sont sur deux files jusqu'au barreau Patin. Aux abords de la placette, des voitures stationnent régulièrement à cheval sur la piste. A partir du parking Vinci, les piétons circulent aussi sur la piste. Et apothéose, près du carrefour, l'emprise de Vano (suite à l'incendie de juin 2011) et ses palissades occupent tout le trottoir et neutralisent la piste. Ajoutez des vendeurs à la sauvette...
    Du point de vue de la sécurité, c'est franchement limite. Y compris quand, dans le carrefour, les cyclistes passent d'un côté de la chaussée à l'autre, pour monter le long de la trémie du métro, boulevard de Rochechouart. Il y a flottement au milieu des "tourner à gauche" automobiles.

    Quelles propositions peuvent-elles être faites aux cyclistes qui empruntent régulièrement cet axe pour relier l'est et l'ouest ? Dans l'autre sens, le problème incombe au 10e, nous n'en parlerons pas, mais ce n'est guère plus brillant, tant que dureront les travaux du Louxor. Chaussée étroite, flot de piétons indisciplinés ou désorientés.... Il est bien mal aisé pour le cycliste de tracer sa route de façon sereine et sûre.

    Nous comptons sur le représentant de MDB, Mieux se déplacer à bicyclette, pour défendre les cyclistes et leur sécurité, comme il le fait toujours. Et aussi pour leur dire de bien ouvrir les yeux..

  • Le bourgeois gentilhomme dans le quartier

    saison_bourgeois.jpgLaissons Denis Podalydès nous inviter au théâtre des Bouffes du Nord (métro Chapelle) au spectacle qu'il a mis en scène sous la direction musicale de Christophe Coin (la musique reste celle de Lully, pas de surprise de ce côté là).

    du 19 juin au 21 juillet 2012

    Places de 20 à 35 Euros.

    Billeterie et réservation en ligne.

     Le Bourgeois Gentilhomme

    Comédie-ballet de Molière, musique de Lully

    Mise en scène Denis Podalydès, direction musicale Christophe Coin

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    Dans « Le Bourgeois gentilhomme », Molière tire le portrait d'un aventurier de l'esprit n'ayant d'autre désir que d'échapper à sa condition de roturier pour poser le pied sur des territoires dont il est exclu… la découverte d'une terra incognita qui, de par sa naissance, lui est interdite. Pourquoi se moquer de Monsieur Jourdain ? Le bourgeois se pique simplement de découvrir ce qu'aujourd'hui nous nommons « la culture » et il s'attelle au vaste chantier de vivre ses rêves… Et qu'importe si ces rêves sont ceux d'un homme ridicule. En choisissant de redonner à la pièce sa forme originale d'une comédie-ballet mise en musique sur les partitions de Lully, Denis Podalydès convoque tous les arts. Avec cette fête de théâtre costumée par Christian Lacroix, il vise à cette apothéose des sens tant espérée par son héros interprété par Pascal Rénéric. Il s'agit bien évidemment de rire de la comédie. Mais, comment ne pas avoir de la tendresse pour cet homme sans qualité qui tente d'initier à lui tout seul la première révolution culturelle. Elevé après mille péripéties comiques au rang de Mamamouchi, Monsieur Jourdain vit son heure de gloire en musique et en danse, malade de sa bourgeoisie, gentilhomme imaginaire, à la fois exaucé et battu, dupé et triomphant, en ce moment théâtral si rare où le ridicule fait place à l'émerveillement pur.  (site du théâtre)

  • Des ventes intéressantes rue des Gardes

    On l'a appelée un temps "rue de la mode", elle est redevenue la rue des Gardes au fil des années et elle continue avec talent à accueillir des créateurs.

    Dominique Pétris nous adresse cette invitation sur nos messageries privées, mais sans doute ne verra-t-elle pas d'inconvénient à vous montrer ses objets préférés :

    Je vous invite le
    JEUDI 14 ET VENDREDI 15 JUIN DE 15H À 20H
    AU 5, RUE DES GARDES 75018
    À redécouvrir mes sacs en cuir imprimés au tampon, laserisés...
    mes bijoux en nacre, terre de Djenné, oeuf d'autruche, perles années 30, perles vénitiennes, semi-précieuses...
    mes coussins en cuir imprimés au tampon.
    -20 et -30% sur tous les articles
    Une pochette en soie offerte pour tout achat.
    À bientôt
    Dominique Petris

  • Un cross à la Goutte d'Or

    On vote le dimanche 17 juin, et l'on court aussi ! Voyez-vous mêmes !

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    Sans oublier la brocante le même jour, dont les gains iront directement
    aux écoles partcipantes
    et à leurs coopératives respectives.

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  • Bibliothèque Goutte d'Or : la mairie du 18e nous répond

    Nous avions écrit par deux fois à Didier Vallet, directeur de cabinet du maire du 18e à ce sujet. Voir nos articles du 26 mai et du 31 mai ici même dans le blog pour l'historique du dossier. Nous avions proposé de publier les réponses que la mairie voudrait bien nous fournir. Les voici donc.

    Nous remercions Didier Vallet de sa réponse.

    Daniel Vaillant est tout aussi mécontent que vous de la fermeture prolongée de cette bibliothèque, très fréquentée, d’un quartier politique de la ville du 18ème.

    Après plusieurs rebondissements et dysfonctionnements anormaux, les travaux doivent désormais commencer en aout (préparation du chantier en aout et démarrage des travaux en septembre) pour s’achever en février 2013.

    Les travaux concernent la construction d’un nouvel escalier, la mise aux normes handicapées, la réfection des menuiseries, de l’électricité, des faux plafonds, des luminaires et de la ventilation, le changement des portes coupe feux, ainsi qu’une nouvelle signalétique.

    Pour palier ces lenteurs, la Direction des Affaires culturelles vient de s’engager à proposer des activités « hors les murs » au bénéfice des habitants du quartier, dès cet été. Nous attendons de connaitre le détail de ces propositions d’activités.

    Enfin, Daniel Vaillant vient de demander au Maire de Paris que la direction des Affaires culturelles s’engage sur une date ferme de réouverture de la bibliothèque, date la plus proche possible de la fin des travaux.

    Nous ne pouvons cependant qu'être étonnés par la nécessité de mettre aux normes handicapées. Que n'y avait-on penser plus tôt au moment du projet ? Quel est cet architecte qui a oublié ce "détail" ? La bibliothèque a-t-elle subi de telles dégradations qu'il faille refaire les menuiseries, l'électricité (on ne la refait pas tous les dix ans chez soi, même si, on le comprend bien, la fréquentation d'un lieu public est largement plus importante), les luminaires, etc? Que doit penser le citoyen? Responsabilité accablante des usagers pour des dégradations ou mise en cause de matériaux de mauvaise qualité ?

    En ces périodes où les économies sont de rigueur, c'est quelque peu regrettable.

    Lire aussi sur le site de Social Nec Mergitur les derniers rebondissments sur le dossier.

    banniere-vague-orange.jpg

  • 10e : un travail d'équipes

    Une première depuis 2008.

    paris,10e,conseil-de-quartier,démocratie-locale,coordinationGrâce à l'initiative de quelques membres, les équipes d'animation des conseils de quartier du 10e se sont rencontrées tout un samedi matin au très beau centre d'hébergement Louvel-Tessier.  C'est dire s'il fallait être motivé!
    Cinq conseils de quartier représentés sur six, et une moyenne d'âge de plus de 50 ans... Tout un symbole sur l'engagement du citoyen mais peut-être aussi en cause l'indisponibilité des jeunes parents. On peut toutefois penser qu'il existe des citoyens entre ces deux âges, ou non... ?
    Les membres des équipes n'ont que rarement l'occasion de se rencontrer. Parfois, lors d'une réunion en mairie (du temps de Vélib', Autolib', un aménagement de voirie commun à deux conseils de quartier). Ce qui était plus courant lors de la première mandature de Bertrand Delanoë. De là à en déduire qu'à l'époque les concertations étaient plus nombreuses et plus intensives ?
    La nécessité d'échanger des expériences ou des difficultés a souvent été évoquée ces dernières années. Il fallait des volontaires pour lancer la machine. C'est chose faite.

    Chaque quartier a ses spécificités, mais on y fait partout un constat identique. Un gros travail de réflexion est  fourni par des animateurs de conseil de quartier, l'étude et ses résultats sont transmis, puis parfois aucune suite n'est donnée. Il y a certes les problèmes budgétaires évoqués mais aussi une absence d'information et de suivi (voir l'exemple du CQ Saint-Denis). Autre souci rencontré : le renouvellement des équipes. On constate souvent "un consumérisme  ambiant " chez les habitants qui viennent aux conseils de quartier. Chacun rapporte son problème, réclame des solutions. Chacun son pas de porte et pas plus... c'est un peu cela qui ressort des réfexions des animateurs, déçus par le manque de retour sur investissement... personnel.

    Des commissions de travail se sont donc constituées pour poursuivre la réflexion. Une sur le thème des plénières afin de réfléchir à la communication et à comment faire venir les habitants en plus grand nombre, une autre sur le statut des conseils de quartier, le rôle de la mairie, le suivi des propositions, la concertation et enfin une troisième sur l'organisation de café-débat.

    La prochaine réunion est prévue en octobre. Les équipes d'animation espèrent se réunir deux fois l'an. Un pari qui ne sera réussi que si elles obtiennent des avancées significatives. Sinon elles aussi se lasseront...

  • le HOAX chez UFC Que Choisir

    images?q=tbn:ANd9GcROsZN9Hp0LP8_1rkTRXEMKaDAkzSwntGfzT8S78hwlXX_7RA-YEQDes amis ont peut-être cru bien faire en vous adressant le message ci-dessous qui a des allures de message sérieux et honnête puisqu'il donne ses sources : UFC Que Choisir... ah, oui, en effet. Et bien, non. C'est un HOAX. Les informaticiens et autres geeks ne font pas beaucoup d'efforts pour parler français. Un hoax, c'est simplement un canular qui circule sur le web, pardon la toile. Il existe même un site qui répertorie les canulars francophones les plus consultés.

    Pour revenir au numéro de téléphone, regardez vous-même le communiqué de UFC, c'est ici.

    Cette fois c'est du sérieux.

    En France, maintenant, beaucoup de numéros commencent par 09......

    Mais il n'y a que 10 chiffres.
    Or là, il y a 11 chiffres.
    Donc prudence et comptez si cela arrive.

    L'U.F.C. QUE CHOISIR, organisme très sérieux, demande à ses adhérents de faire circuler le message suivant :

    Une lettre est déposée à votre domicile par la compagnie PDS , service de colis indiquant qu'ils sont dans l'impossibilité de livrer un colis et que vous devez les contacter au

                                  09 . 06 . 66 . 11 . 91 . 1

    N'appelez pas ce numéro à 11 chiffres ! Il s'agit d'une arnaque émise depuis le Bélize (Amérique Centrale). 

    Si vous appelez et que vous commencez à entendre le message enregistré,vous serez immédiatement facturé de : 315 € pour cet appel !

    Ne vous laissez pas prendre par les nombreux messages qui circulent sur Internet et finissent parfois dans votre messagerie. Pensez aussi à supprimer les coockies régulièrement : pour ce faire, un onglet se trouve dans les outils de votre navigateur.

  • Autolib' ou pas Autolib' ? Des négociations sont en cours avec Europcar

    Fin juin, on a cru un moment que la Ville de Paris allait être contrainte de débaptiser sa voiture électrique fétiche. C'est en tout cas ce que disait la presse au vu de la décision de la Cour d'appel de Paris qui donnait raison à la société de location de voitures Europcar. Cette société dénonçait en effet la concurrence déloyale - à ses yeux - et le nom adopté comme enseigne trop proche de ses "autoliberté" en piste depuis 2001. La Ville de Paris disposait alors d"un mois pour trouver un autre nom à ses petits bolides - toutes proportions gardées.

    Comme nous étions attentifs à l'évolution des voitures électriques parisiennes, nous avons laissé passer le temps, les trente jours de sursit alloués, tout en gardant un oeil sur l'information. Rien. Pas de remous, pas de concours pour trouver une accroche alléchante, un sigle exitant la curiosité... Rien. Même le pourvoi en cassation promis par Bertrand Delanoé, qui bien sûr n'accepte pas la décision de la cour d'appel, n'a pas été déposé. Que se passe-t-il donc ? 

    Après quelques recherches il semble que la société Europcar n'ait pas encore notifié à la Ville de Paris, officiellement, la décision de la cour d'appel en sa faveur, ce qui signifie en clair, que le délai n'a pas commencé à courir.

    Contrefaçon et concurrence déloyale, qui étaient les arguments d'Europcar n'ont sans doute pas convainvu tous les juges puisque le jugement de la cour d'appel de Paris était à l'opposé d'un précédent jugement émis, lui, par le tribunal de grande instance en 2011. Benoît Hasse, dans le Parisien du 2 août, nous laissait entendre que des négociations étaient en cours entre l'Hôtel de ville et la société de location. Attendons.

    Les petites voitures continuent donc à être livrées par le groupe Bolloré : elles sont désormais 1740 dans 600 stations à Paris et dans 46 villes limitrophes. 

    Avez-vous vu les 24 heures de Vélib' sur les Champs Elysées le 25 juin dernier grâce à l'album public mis en ligne par la Ville : c'est ici.

  • C'est tout simplement immonde !

    Qui faut-il incriminer ? Les riverains ? Les chalands ? Les touristes ? Un peu tout le monde ? La Propreté de Paris ??? Il s'agit du terre plein végétalisé entre la place du Delta et la station de métro Anvers. Des photos prises ces derniers jours... entre averses et éclaircies.

    Nous vous livrons les vues de ce spectacle peu "ragoûtant" tel quel. Pas un mot de plus. On peut parler ici du choc des photos..De loin, cela ressemble à de la verdure, de près, c'est moins vert.

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    La même plate bande de plus près :

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    Puis une autre, un peu plus loin.

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    Le pied des haies qui longent la piste cyclable face au lycée Jacques-Decour

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    Et le recoin des buveurs de bière....

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    Majoritairement de la 1664 de Kronenbourg, mais pas seulement.

    Depuis un an, depuis notre rencontre avec les inspecteurs de la CAPP, nous avons consacré dix articles à la propreté, de longueur et d'importance variées. Mais le thème est disons-le désespérant. Pour vous en convaincre, cliquez ci-dessous sur le "tag" Propreté et vous verrez défiler les articles qui décrivent ce fléau, pour une bonne partie lié à l'incivisme de nos contemporains. Alors oui, la présence des inspecteurs et la verbalisation par ces derniers et par tous ceux qui détiennent une parcelle d'autorité sont trop sporadiques. Le nombre des PV infligés relève du saupoudrage. Paris demande une action plus efficace: à défaut nous continuerons à avoir honte de certains recoins, de certaines rues et de ce terre plein végétalisé au beau milieu d'une zone hautement touristique. 

  • Il a beaucoup plu sur le square Alain Bashung....

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    Depuis la fin des plantations dans le square Alain Bashung, 16 rue de Jessaint, il a beaucoup plu. On a beau se dire que la pluie est bonne pour les plantes, les jeunes arbres, les racines de tous ces végétaux qui bientôt occuperont l'espace... bon, ça va ! Heureusement l'inauguration la semaine dernière a bénéficié d'une éclaircie. Sans doute Alain Bashung a-t-il intercédé auprès des autorités supra.... bref, il a intercédé. paris,18e,goutte-d-or,square-alain-bashung,plantation,jeux,inaugurationEt donc, il n'a pas plu, ni sur Bertrand Delanoë, qui a joué les maîtres de cérémonie parce qu'il était le premier arrivé, ni sur Eric Lejoindre, premier adjoint de Daniel Vaillant, qui, lui, est arrivé un peu en retard et que la pluie a aussi épargné.

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    C'est un joli square, avec une dépression centrale en partie occupée par de grosses roches bleu sombre, couleur ardoise, sans doute du balsalte. La terre tout autour est fraîchement retournée et vierge de toute plantation. Une allée de sable roux fait le tour, bordée de bancs à l'ombre naissante de quelques conifères et bouleaux. Les plates bandes au pied des murs d'enceinte sont déjà plantées et les lavandes sont en fleur.

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    On n'a pas oublié les joueurs de dames : au fond à droite les attendent deux tables.

     

    C'est à l'avant du square que se trouve l'aire de jeux pour les petits exclusivement, comme l'indique le panneau.

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