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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Jacques Rigon quitte le commissariat central du 10e

    Jacques-rigon,commissaireLa lecture attentive des notes d'information de la Préfecture de police nous a appris que le commissaire divisionnaire Jacques Rigon, commissaire central du 10e arrondissement, a quitté la rue Louis Blanc, pour embrasser de nouvelles fonctions, celles d'adjoint au chef du 2e district et de commissaire central du 19e arrondissement.

    Comme d'autres qui avaient su apprécier pendant ces trop courtes années de présence au commissariat central du 10ème, son sens de l'écoute et l'importance qu'il attachait aux contacts avec les associations et avec le public, quel qu'il soit, nous regretterons son départ vers un autre arrondissement.

    Sollicité par l'équipe d'animation du conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul, il avait participé à plusieurs reprises à des réunions publiques de ce CQ. Nous pensons notamment à la réunion au printemps 2009 sur le thème de la toxicomanie, déjà... le titre en était "Drogue dans notre quartier". De même il avait accepté de recevoir Action Barbès pour faire le point sur la situation de notre quartier, chaque fois que nous lui en avions fait la demande, et était venu répondre aux questions de nos adhérents en direct au cours de notre assemblée générale de 2009.

    Nous lui souhaitons bonne route.



  • Le 114, un numéro d'urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes

    Depuis le 14 septembre 2011, toute personne sourde ou malentendante, victime ou témoin d'une situation d'urgence qui nécessite l'intervention des services de secours, peut désormais composer le « 114 ». Découvrez les fonctionnalités de ce service.

    Photo : affiche 114

    Le « 114 » : un nouveau numéro d'urgence, national, unique et gratuit, est ouvert 7 jours sur 7, 24h/24. Il est accessible dans un premier temps exclusivement par fax ou par SMS. Il ne reçoit pas les appels vocaux téléphoniques.

    A cet effet, le ministère des solidarités et de la cohésion sociale a lancé une campagne de communication, destinée à informer les personnes sourdes ou malentendantes, les associations, les administrations et services concernés.

    Comment fonctionne ce numéro d’urgence ? Voici comment le site de la préfecture explique le fonctionnement de ce nouveau numéro national :

    En cas d’urgence, envoyez un SMS ou un FAX au 114
    • • Le 114 RECOIT le SMS ou le FAX
    • • Le 114 vous répond par message écrit :
    « Votre FAX ou SMS bien reçu. Le 114 vous répond bientôt»


    Au bout de 3 minutes, en cas de NON réception de ce message, RENVOYEZ un NOUVEAU FAX ou SMS
    • • Le 114 vous renvoie un FAX ou SMS pour demander des renseignements complémentaires si besoin
    • • Si l’urgence réelle est confirmée, le 114 alerte les secours
    • • Les secours sont les services locaux situés près de la personne en situation d’urgence : les POMPIERS ou le SAMU ou la POLICE/GENDARMERIE
    • • Les pompiers ou la police/gendarmerie ou le SAMU interviennent.

  • Conseil de Paris des 17 et 18 octobre

    paris,conseil-de-Paris,Nous avons relevé les déclarations d'intention des élus municipaux sur le site de paris.fr qui se résument ainsi en ce qui concerne la solidarité, un des sujets qui compte dans les orientations budgétaires en discussion au Conseil de Paris d'octobre. 

    Il s'agit de "poursuivre les investissements aux services de l’urgence de la solidarité"
     

    Logement :
    - financement de 6000 logements sociaux 

    Petite enfance :
    - financement de 940 nouvelles places de crèches en 2012,

    Grande précarité :
    - financement de 2000 places d’hébergement et de logements accessibles aux sans abri d’ici 2014.

    Aides :
    - soutenir et épauler les Parisiens les plus fragiles y compris les classes moyennes très durement frappées par la crise (plus de 2 milliards d’euros sont prévus à cet effet)
    - augmentation des suivis des personnes en situation de fragilité (familles monoparentales et personnes souffrant de troubles psychiatriques)

    Réinsertion :
    - ouverture avec Emmaüs Défi d’un des plus gros centres franciliens d’insertion (recyclage et revente d’objets)

    Espace public :
    - amélioration de la propreté et la sécurité dans l’espace public (médiation sur la voie publique, implantation d’un centre de collecte, reconditionnement et revente)

    Dans sa communication, Bertrand Delanoé ajoutait en ce qui concerne ce dernier point de l'espace public : 

    "Il nous faut renforcer l’efficacité de nos interventions de nettoiement, en mettant l’accent sur la verbalisation des pollueurs, en particulier grâce à l’engagement complémentaire des équipes de la DPP. Des prestations de lavage supplémentaires ciblées seront réalisées. Des dispositifs supplémentaires seront déployés sur les sites de convivialité urbaine, et pour répondre localement aux défis de la grande précarité. Pour réduire les déchets à la source, nous développerons le compostage domestique, le recyclage des textiles, et nous agirons contre le gaspillage de denrées et d’emballages alimentaires. Un centre de collecte, reconditionnement et revente sera implanté dans le 19e, et un réseau de points de réemploi d’objets usagés lancé dans le 11e. Cette année verra la montée en puissance de la médiation sur la voie publique, avec une présence accrue des inspecteurs de sécurité. Les moyens consacrés à l’ensemble des forces et des structures qui concourent à la sécurité des Parisiens, seront renforcés, en réorganisant territorialement la direction de la prévention et de la protection et en développant toutes les formes de médiation sur l’espace public."

    Lien permanent  commentaire

  • Des tournages dans le quartier

    camera.gifAttention à vos véhicules qui stationneraient dans le secteur !

    rue du Delta
    rue de Rochechouart
    place d'Anvers

    images?q=tbn:ANd9GcR28pFWQlz8xY1Q27kAQs15YlWyxAmXhsggh9Gdg4ERPHLJMzryowDes petits papillons blancs glissés sous nos pare-brise annoncent un tournage de la société TF1 Fictions, qui prépare le tournage de deux nouveaux épisodes de la série "RIS", avec Michel Voita dans le rôle principal.

    Le tournage lui-même aura lieu 
    les 5 et 6 octobre, de 7h à 20h,
    et précisément au 26 rue du Delta. 

    La production ajoute :

    "Nous sommes conscients de la gêne occasionnée par notre activité et nous nous en excusons par avance. Soyez assurés que nous ferons tout notre possible pour préserver votre tranquillité et respecter l'activité de chacun."

    Vous pouvez prendre connaissance des règles et de l'actualité des tournages dans Paris sur le site de paris.fr, ainsi que du bilan des tournages dans Paris en 2010 ici. Voir aussi à l'occasion les parcours cinéma que propose le site, des balades tout à fait intéressantes pour les amoureux des salles obscures. 

     

  • L'audience de votre blog

    paris,blogIl ne s'agit pas de faire de l'auto-satisfaction mais de partager avec les lecteurs le plaisir de voir que le blog de l'association progresse, qu'il a de plus en plus de lecteurs, comme l'indique le graphique ci-dessous. Merci à tous.

    Paris,blog

  • les conférences sur les salles de consommation à moindres risques

    Dans notre bulletin d’information, nous nous sommes fait l’écho plusieurs fois de l’expérimentation intéressante des salles de consommation, sous-entendu de drogues,  à moindres risques dans des villes étrangères, comme Genève et Bilbao. (Voir bulletin n°23 de mars 2010, page 5 et bulletin n°25 de novembre 2010 page 4)

    Nous avons aussi participé à des conférences, des colloques, des réunions sur ce thème (à l'Hôtel de Ville sous l'autorité de Jean-Marie Le Guen, adjoint au maire chargé de la Santé, dans le 18e, animée par Coordination Toxicomanie, à la mairie du 10e pour une restitution d'enquêtes très complètes sur la jeunesse et ses comportements face aux drogues une autre fois...) et enfin, lors de notre assemblée générale de novembre 2010, nous avions invité des experts parisiens pour présenter à nos adhérents un  état des lieux : Marguerite Arène, Pierre Leyrit et le directeur de cabinet de Jean-Marie Le Guen (Mission de prévention des toxicomanies-Dases / Coordination Toxicomanie).

    Or depuis l’été 2010, la publication du rapport de l'INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et les prises de positions de Roselyne Bachelot, notamment, vivement recadrée par le gouvernement Fillon, nous assistons à une mise sous le boisseau de toute la problématique. Pourtant les différents rapports publiés par l'OEDT (Observatoire européen des drogues et des toxicomanies) ne laissent pas beaucoup de doute sur la progression du mal. Alors quoi ? On oublie ou on regarde ?

    Il ne faut rien attendre du côté de l’état qui est farouchement opposé à toute avancée dans ce domaine. Jean-Marie Le Guen évoquait un mur idéologique en juin dernier lors d’une conférence à la Bourse du Travail sur les salles de conso. Ce gouvernement est opposé à l’idée même que la toxicomanie existe et existera, qu’elle est inhérente à la condition humaine, que jamais on ne parviendra à l’éradiquer. Mais qu’en revanche on puisse la circonscrire, diminuer le calvaire des toxicos, limiter les risques qu’ils courent et qu’ils font courir, réfléchir aux conditions qui conduisent à la prise de psychotropes, remonter les filières qui dispensent  la petite mort, qu’on observe le mal sereinement au lieu de le criminaliser d’entrée de jeu…

    Ce gouvernement préfère faire l’autruche et regarder ailleurs. Chacun tentant de protéger ses propres rejetons. Restent ceux que personne ne protège. Ils sont de plus en plus nombreux. Ils errent dans nos rues, un chien en laisse, les yeux troubles. Les habitants du quartier, dont nos adhérents, nous le disent tous. Le marasme de l’emploi des jeunes ajoute son quota de désespoir. Puis ils vieillissent, car les toxicomanes vieillissent aussi, quand ils ne meurent pas d’une overdose ou du sida. Et toujours la rue. Bien entendu nous parlons ici de la situation des toxicomanes « confirmés », pas des fêtes du week end avec cannabis à volonté et alcoolisation souvent excessive, bien que… il faille toujours rester vigilant. On ne tombe pas dans la drogue sans signes avant-coureurs.

    paris,salle-de-consommation, hôtel-de-ville, prévention-de-la-toxicomanieLa Ville nous invitait à nouveau à participer à une conférence débat hier à l’Hôtel de Ville sur ce même  thème : « Les salles de consommation à moindres risques pour usagers de drogues ». Il est louable, et nous l’en remercions, de continuer à organiser des conférences qui réunissent les experts, les médecins spécialisés, les associations qui travaillent sur le sujet, en somme un public convaincu, mais si nous voulons que l’opinion publique parisienne se familiarise avec cette idée, avec cette expérimentation qui a fait ses preuves ailleurs, il faut venir la lui présenter dans les quartiers, où en toute logique ces salles devront être implantées. Faute de quoi, en tant qu’opinion publique, elle ne pourra jamais faire pression sur les autorités nationales qui s’opposent au processus et à l’ouverture de tels lieux. C'est la position que nous n'avons cessé d'affirmer auprès des élus et notamment dès notre première entrevue avec le directeur de cabinet de J.M Le Guen.

    Entretien avec Jean-Marie Le Guen en mai 2011

    Dans notre quartier, c'est une nécessité. N'attendons plus.

  • L'orgue de cinéma, souvenir du Louxor

    document?id=15150&id_attribute=111En collaboration avec Histoire et Vies du 10e et l'AVROC (Association pour la valorisation et le rayonnement de l'orgue Christie), Les Amis du Louxor vous proposent, le 18 octobre à 19 heures à la Mairie du 10e, une conférence avec images et musique sur « L'orgue de cinéma, du Louxor au Gaumont-Palace », par Julien Girard et Michel Chazot.

    Véritable orchestre à lui tout seul, avec de nombreuses possibilités de bruitage, l'orgue était l'instrument-roi qui accompagnait les films au temps du cinéma muet.
    Cette rencontre sera également l'occasion de voir un court-métrage de 1972 rarement projeté, Un quart d'heure d'entracte, présenté par son auteur Alain Villain : on y voit le plus grand des organistes du Gaumont Palace, Tommy Desserre, toucher pour la dernière fois cet orgue mythique avant son démontage.

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    Conférence proposée le 18 octobre 2011 à 19h
    Mairie du 10e
    72 rue du Faubourg Saint-Martin

     

    L'orgue Christie, celui du Gaumont Palace, avait des concurrents, entre autres l'orgue Wurlitzer, dans les mêmes années, bénéficiant du talent d'un des premiers organistes à se faire un nom internationalement, Jesse Crawford. Ci-dessous le Chicago Theater en 1924 et Jesse Crawford à la console. On voit à l'arrière Orlando Marsch, l'inventeur d'un système expérimental d'enregistrement.

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    paris,10e,orgue,Wurlitzer,Chicago-Theatre,Crawford

    Vous voulez entendre Old Virginia Moon, enregistrement Autograph de 1924 par Marsch ? Cliquez.


    podcastparis,10e,orgue,histoire-et-vie-du-10e,histoire,conférence

     

    Retrouvez d'autres mélodies jouées par Jesse Crawford, toutes aussi anciennes, sur le site d'un Australien pour le moins passionné, Ian McIver.

  • Trudaine et l'école de commerce

    Nous avions suivi dans le cadre du conseil de quartier Trudaine Rochechouart le dossier de l'école de commerce située au 39, avenue Trudaine.

    Après plusieurs réunions entre les habitants de l'avenue Trudaine et de la rue Bochard de Saron, la commission d'urbanisme du CQ et les élus impliqués dans l'urbanisme, les inquiétudes avaient baissé d'un cran. Au printemps, il semblait acquis que le façade du bâtiment serait conservée et l'on s'orientait vers une construction respectueuse des hauteurs autorisées par le plan local d'urbanisme. Puis la demande de permis de construire a de nouveau fait bouger les lignes. Une brève information dans la lettre d'information de la mairie d'octobre revient sur le sujet :

    « Je souhaite informer les habitants du 9e que le Maire de Paris a refusé de délivrer le permis de construire sollicité par la société Nacarat pour réaliser un projet de surélévation au 39 avenue Trudaine, par un arrêté du 6 septembre. La société devra donc présenter une nouvelle demande concernant un nouveau projet à cette adresse. Dans le cadre de l'instruction de ce permis, j'avais émis le 29 juillet un avis défavorable, comme je m'y étais engagé lors de la réunion publique du 29 juin dernier ».

    Jacques BRAVO, Maire du 9e arrondissement

    A suivre.

    Extrait de la Lettre d'info de la mairie du 9e du 3/10/2011

  • Conseil de quartier ce soir rue de Belzunce à 19h

    Pour mémoire, ce soir,

    conseil de quartier Lariboisisère-Saint-Vincent-de-Paul

    Logement dans le 10e

    Quels constats, quel enjeux ?

    Ecole élémentarie, 3, rue de Belzunce, Paris 10e

    de 19h à 21 h.

    Les comptes rendus des réunions des conseils de quartier sont sur leur site DéMocraTIC du 10e.

  • Autolib' : de nouvelles informations locales

    Poser des questions, c’est bien. Donner les réponses, c’est mieux.

    Mardi 27, nous nous demandions comment l’abri vitré pour les futurs abonnés d’Autolib’, que l’on peut découvrir en photos dans notre article, pourrait trouver un espace suffisant sur l’étroit trottoir du haut de la rue du Faubourg Poissonnière.

    Elise Fajgeles adjointe chargée de l'espace public , interrogée sur le problème, nous a répondu avec la rapidité qui lui est familière (et nous l’en remercions ici) :

     "Toutes les stations ne sont pas équipées de la même façon. Celles avec abris en verre sont des stations d'accueil et d'information où l'on pourra notamment s'abonner. Bien entendu, j'ai veillé à ce que dans l'arrondissement, elles soient installées là où la largeur des trottoirs le permet.

    Pour le moment, j'ai donné un accord préalable sur quelques emplacements : avenue Claude Vellefaux, rue du Faubourg Saint-Martin (derrière la gare de l'Est et un peu au-dessus de Louis Blanc), rue de Metz et rue de Paradis. Elles doivent être validées au fur et à mesure des instructions techniques.

    Les travaux commencent doucement (3 par 3) pour une mise en service partout dans Paris début octobre.

    J'ai acté hier le principe d'une réunion publique début novembre. Je vous tiens tous au courant très vite."

    Nous relaierons la date et le lieu de la réunion de novembre sur le blog d’Action Barbès. N’hésitez pas à poser d’autres questions. Nous nous emploierons à les transmettre.

  • Mieux vivre à Montmartre

    Action Barbès s’intéresse et suit de près les activités et les réunions des trois conseils de quartier (C.Q.) les plus proches du carrefour Barbès, à savoir pour le 9e Trudaine-Rochechouart, pour le 10e Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul et pour le 18e Goutte d’Or-Château rouge. Ce n’est pas une mince affaire au niveau logistique et présence. Cela ne signifie pas pour autant que nous n’avons pas un regard pour les thèmes abordés par les conseils de quartier situés un tout petit plus loin, comme par exemple Quartier Montmartre, quand ces CQ ont les mêmes préoccupations que nous. La propreté est un thème tout à fait transversale géographiquement. Et c’est celui qu’ont choisi les animateurs du conseil de quartier Montmartre ce soir.

    La réunion a lieu à 19 heures, à l’école Lepic, 62 rue Lepic,
    en présence de représentants de la mairie du 18e pour faire un point sur les travaux,
    les aménagements et la propreté des abords de la rue de Cligancourt.
    « Mieux vivre à Montmartre »

    Paris,18e,conseil-de-quartier-Montmartre,propreté

    A y regarder de près, on peut relativiser les problèmes liés à la malpropreté. En effet, les photos qui illustrent l’invitation (ci-dessus) lancée par l’association de quartier Clign’Ensemble, montrent des amoncellements de sacs d’ordures et des cannettes au pied d’une bombonne à verre, des motos entassées près d’une aire de stationnement manifestement sous-dimensionnée… Chacun pense que son quartier est mal traité par les services de la Ville, qu’il ne fait pas l’objet de soins réguliers, qu’il est oublié par les autorités, abandonné, laissé pour compte. En réalité, il est le résulat d’un environnement qui se dégrade, de comportements de plus en plus individualistes qui ne respectent pas l’espace public.

    Malheureusement, ce constat peut être fait un peu partout dans Paris.

    On se doit de décliner cette analyse sous plusieurs aspects :

    - les crottes de chien, dites déjections canines, peut-être le plus malsain, le plus sale des éléments de la malpropreté urbaine, relèvent du civisme des propriétaires de chien. Simplement et exclusivement. Pas de la propreté de Paris. Il n’y a pas de chiens sauvages dans nos rues…. Il y a donc des personnes qui, volontairement, laissent leur animal souiller l’espace de leurs voisins.

    paris,montmartre,conseil-de-quartier,propreté,civisme- les sacs d’ordures, dits dépôts sauvages, ne sont pas là par génération spontanée. Des habitants peu soucieux de leur environnement laissent leurs sacs d’ordures non pas dans la poubelle de leur immeuble mais au pied d’un arbre, au coin d’un portail, au long d’une bombonne à verre. Pourquoi ne pas respecter la règle ? Par négligence, par confort personnel, par paresse ?

    Quand c'est plein.... c'est plein !

    - les sacs de gravats, qui ornent les coins moins passants, sont déposés par des entreprises ou des artisans (ou encore par des travailleurs non déclarés…) ; ceux-ci laissent en souvenir parfois aussi les chassis de fenêtre qu’ils changent, les toilettes de WC ou les receveurs de douche. Pourquoi ? Parce que l’enlèvement et le dépôt dans une décharge ont un coût, pour l’entreprise, et en conséquence pour le client qui a fait rénover son appartement. Pour diminuer le devis, on propose alors de supprimer ce poste et de laisser les gravats sur le trottoir. C’est alors la collectivité qui prendra à sa charge ce coût, via leur enlèvement pas les services publics. Parfois aussi, l’entreprise est encore moins « réglo » et facture à son donneur d’ordre tout en laissant les objets sur un trottoir tranquille, de préférence pas à l’adresse de son client. Absence de civisme caractérisée.

    - les mégots en masse devant les bureaux, les restaurants, les cafés et brasseries : les amas de mégots et filtres sont apparus dans les proportions qu’on connaît à partir de l’interdiction de fumer dans les lieux fermés. Parallèlement ont disparu les cendriers. En voyez-vous beaucoup sur les tables des terrasses ouvertes, en plein air. Non, comme si cet objet n’avait plus de raison d’être. Il est tellement facile de jeter à terre… Plus de cendrier à remplacer, plus de cendrier à nettoyer ! Belle opportunité pour les limonadiers de se débarrasser d’une tâche ingrate. La Ville n’a qu’à faire le reste.

    Faut-il poursuivre cet inventaire de la crasse urbaine ? Selon les quartiers, il y a aussi les épluchures de maïs, les emballages de cigarettes de contrefaçon, les gobelets et les emballages de la restauration rapide, les flyers de la voyance, ceux des musiciens parfois aussi, les publicités des salons de massage, qui sautent des pare-brise au canivaux, etc. Moins poétique que l’inventaire de Prévert.

    Tout cela pour dire que nous sommes collectivement sales, plus ou moins, bien sûr. Notre désir d’un environnement propre relève donc d’un changement de comportement et d’une plus grande rigueur dans l’éducation de nos enfants. Pas de la seule efficacité des services de la propreté, qui n’ont qu’une action a posteriori. Faure de quoi, il faudra faire le choix de budgets toujours plus importants alloués aux services publics ou privés de nettoiement. En bref, être propre ou payer.

  • Du béton caoutchouté

    Un regard sur des dossiers relatifs à l'environnement, si possible durable, nous instruit... Nous apprenons sur le site de l'Observatoire régional des déchets d'Ile-de-France (ORDIF) qu'est en cours une expérimentation pour fabriquer des dalles à base de béton chargé de granulats de pneus usagés. L'Europe génère 600 000 tonnes de granulats de pneus usagés. C'est bien que l'on cherche à en faire quelque chose d'utile ! De le valoriser selon l'expression consacrée.

    Il semble que la mise en oeuvre de ce matériau n'ait pas posé de problèmes. Il faudra toutefois attendre  une période d'un an minimum pour tester les caractéristiques de résistance au roulement, au temps, aux intempéries, etc... La production d'asphalte et de matériaux composites destinés à l'industrie automobile pourrait être une des applications très porteuses par ailleurs.

    viewmultimediadocument?multimediadocument-id=47282&role=1Nos bons contacts avec les membres du conseil de quartier Trudaine Rochechouart nous ont rapporté quelques confidences : il se pourrait que le thème de la prochaine réunion publique du CQ soit le plan climat et donc les perspectives de recyclage, de valorisation des déchets, d'économie d'énergie, de mesures favorisant les objectifs du Plan climat de Paris, validé par le Conseil de Paris le 1er octobre 2007.  Où en sommes-nous 4 ans plus tard ?

    Nous allons tenter ici sur le blog de regarder de plus près quels sont les engagements pris par la mairie dans le cadre de ce Plan climat, annoncé comme ambitieux par la mairie elle-même sur son site. Avec nos moyens, nous essaierons de voir si la vitesse est enclenchée et à quelle allure nous nous rapprochons des objectifs déclarés. La référence pour le moment, c'est l'Agence Parisienne du Climat. Ecoutez son président : lien. Denis Baupin éclaire notre lanterne en un peu plus de 8 minutes qui méritent d'être écoutées attentivement.