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  • Les nuisibles, les rongeurs, les rats d'égout ou surmulots, rattus norvegicus...

    Autant d'expressions et de qualificatifs pour désigner ces bestioles discrètes mais nombreuses qui font des ravages, sont futées et se reproduisent à vitesse V si on les laisse faire...

    Dans le quartier, notre première rencontre, c'est à dire entre Action Barbès et Monsieur Rat de Paris... ce fut pendant l'hiver 2011-2012 (lire ici ou  nos articles d'alors) dans le cadre de la fermeture du square Jessaint. En effet, celui-ci situé en contrebas du boulevard de la Chapelle et partie intégrante de la place du même nom, est régulièrement habité par la gente rongeuse. Certains mettent en cause le lieu qui accueille quotidiennement les pique-nique de groupes peu enclins à ramasser les reliefs de leurs repas (les reliefs en hommage à la fable de La Fontaine, mais pas d'ortolans toutefois). Plus prosaïquement, des détritus alimentaires laissés habituellement au sol attirent les rongeurs et favorisent leur sédentarisation dans ce square, qui par ailleurs regorge de recoins et de zones où ils sont difficiles à chasser. Ils vivent sous terre et les services aimeraient qu'ils y restent. Nous n'évoquerons même pas les âmes sensibles qui nourrissent abondamment les pigeons sur la passerelle... autre source viewmultimediadocument?multimediadocument-id=69941&role=1d'approvisionnement. Néanmoins, le Smash, service municipal d'actions de salubrité et d'hygiène, s'y consacre, consacre du temps et des moyens, et a déjà fermé le square pendant de longues périodes pour que son travail ait quelque chance d'être efficace. L'est-il ? Sur le long terme, il semble que non, puisque les agents de la déchetterie installée sur le terre-plein central du boulevard chassent les rats tous les matins en arrivant sur leur lieu de travail. Accueil déplaisant, reconnaissons-le !

    De l'autre côté de la déchetterie, toujours sur le terre-plein central, sous le viaduc, existe une zone délimitée par un grillage de clôture (lire un « enclos sous le viaduc » en mars 2011 déjà), a priori fermée par une porte, qui toutefois laisse un passage relativement grand au niveau du sol. Suffisant pour passer soi-même dessous et aussi passer des cartons, des matelas, etc... En d'autres termes, les campements de fortune s'y succèdent depuis quelques années. Cette zone plusieurs fois évacuée (ici en novembre 2010 et plus tard, à la suite d'un départ d'incendie dont les flammes léchaient le viaduc), est de nouveau occupée par des couchages rustiques. L'hiver, il y fait très froid. Cette partie sous-viaduc est balayée par les vents du nord, aussi bien au-dessus qu'au-dessous, puisque nous sommes là sur un pont, le pont Saint-Ange qui enjambe les voies de la gare du Nord. 

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    Le viaduc au-dessus des voies de la gare du Nord : Pont Saint-Ange

    Ici aussi, l’existence d'un campement et de lieux de vie génère la présence de détritus alimentaires propices à la venue des rongeurs, puisque tout reste sur place. Aucune collecte des déchets, aucun nettoiement possible : la zone est censée être inaccessible. Encore récemment elle était cachée derrière des palissades... qui elles-mêmes cachaient quelques matelas.

    Peut-être faudrait-il sortir de cette hypocrisie et arrêter de cacher ce qui ne peut plus l'être : la misère, la précarité. On ne peut empêcher des sans logis de s'installer dans ce secteur ? Laissons-le au moins accessible pour le service de propreté. Laissons-le ouvert à tous les vents — c'est déjà le cas pour le vent du nord — et oeuvrons au moins contre la prolifération des rongeurs en ramassant ce qui peut l'être, en proposant des corbeilles là-aussi, en balisant les accès aux sanisettes et aux points d'eau. Les conditions d'hygiène resteront plus qu'insuffisantes, mais y gagneront néanmoins. En attendant mieux, évidemment...

     

    Pour revenir aux rats, il ne faudrait pas incriminer les seuls précaires et leurs campements dans les squares ou sous les viaducs. Les marchés alimentaires ont aussi leur responsabilité dans l'histoire. Les halles de Paris quittaient la capitale en 1969 et emportaient avec elles un gros contingent de bestioles, mais il n'en reste pas moins que le stockage localisé et temporaire de denrées alimentaires est un critère favorable à la prolifération des nuisibles, et pas seulement les rats. L'axe Chapelle - Barbès est occupé deux fois par semaine par un vaste marché alimentaire qui s'établit aux premières heures de l'aube sur une bande d'environ 300 mètres de long et se termine officiellement vers 14 heures. Entrent en scène, après le départ des marchands, les services de la Propreté qui à grand renfort de jets d'eau remettent de l'ordre dans l'espace public. Sauf que depuis plusieurs années maintenant d'autres petits marchés lui succèdent et laissent le territoire jonchés de déchets variés, pas uniquement alimentaires, reconnaissons-le. Il règne une certaine saleté qui peut favoriser les nuisibles. Les services de la Propreté ne sont pas forcément en cause, d'autant que les nettoiements d'après-marché sont assurés par une brigade spéciale, bien équipée, avec des engins mécaniques qui permettent de rendre à l'espace public son aspect originel d'avant-marché. C'est malheureusement sans tenir compte des centaines de marchands à la sauvette qui évoluent sur ce territoire en fonction des mouvements des forces de police présentes sur place. En résumé : je nettoie, tu déposes au sol ta toile et tes produits, le policier arrive, tu te sauves en laissant une partie des articles, au moins les emballages, le policier repart mais moi aussi je suis parti.... le prochain passage de balai, ce sera pour demain.

     

    Vendeurs à la sauvette sous viaduc Juin 2014 - Version 2.jpg

     

    Même l'hôpital Lariboisière se plaint de la présence des rats dans son enceinte. Au niveau de l'hygiène et des conditions indispensables d’asepsie, ce n'est pas idéal. On lutte, on dépense énergie et budget qui seraient mieux utilisés ailleurs qu'à ces combats ancestraux contre les nuisibles. Et pourtant... le 13 juin, Libération consacrait un article assez long sous la plume de Sylvain Mouillard à un reportage décrivant une matinée avec la police anti-rats.. Cela laisse rêveur, une police anti-rats, non ? On y apprend que la préfecture de police lance sa campagne de dératisation entre la mi-avril et la mi-juin, chaque année. Nous vous en conseillons la lecture pour clore le sujet. C'est là.

    Vous ne verrez plus du même œil les factures de charges liées aux contrats de dératisation qu'on a souvent tendance à trouver un peu chers...

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    Qui ne connaît pas la boutique située non loin de la place Sainte-Opportune ? toujours prête à donner des conseils en cas de problème domestique avec des visiteurs non invités.

    Pour les copropriétés, n'hésitez à joindre le Smash : 

    Siège du SMASH : 
11 rue George Eastman, 75013 Paris
, Tél. : 01 44 97 87 97 - Fax. : 01 44 97 87 75,
 Privilégier le contact mail : smash@paris.fr

    Antenne Nord 66 rue de Meaux - 75019 Paris - Tel. : 01 40 33 74 50
    
Sections de Désinfection, d’Assainissement, de Désinsectisation et de Lutte contre les Rongeurs, Collecte et ramassage des Objets Contaminants (tout Paris) : 2e, 3e, 8e, 9e, 10e, 11e, 17e, 18e, 19e et 20e arrondissements

    La campagne de dératisation sur le site de la PP  

    UNPA = unité de prévention des nuisances animales

  • Dimanche au Bourget

    Peu se souviendront de Dimanche à Orly, une chanson de Gilbert Bécaud.. C'était un clin d'oeil ! Tant pis. De toute façon ce sont les 100 ans de l'aéroport du Bourget, pas d'Orly.

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    Barbès n'a pas grand chose à voir avec l'aviation en général, mais nous avons parmi nos lecteurs-rédacteurs un passionné d'objets volants et c'est dans cet esprit que nous publions la présente invitation aux 100 ans de l'aéroport du Bourget. 

  • Le conseil d'arrondissement du 9e nouvelle manière

    paris,conseil d'arrondissementLe troisième Conseil du 9e arrondissement de la mandature 2014-2020 s'est tenu lundi dernier. Après celui, formel, des nominations (le premier) puis celui des mises en jambes (le second), celui-ci était le Conseil des premières décisions concrètes. On est entré dans la normalité, la banalité pourrions-nous dire, des choses. Là où les vraies orientations politiques pour l'arrondissement prennent corps.

    Il n'est pas inutile de rappeler que le Conseil d'arrondissement du 9e issu des élections de mars dernier est dans une situation inédite puisque l'exécutif local se trouve du côté droit de l'échiquier politique (en clair une majorité UMP-UDI) et l'opposition du côté gauche (en clair PS-EELV) mais se retrouve néanmoins dans l'opposition au niveau du Conseil de Paris. Le fait qu'une adjointe au maire de Paris, en l'occurrence Pauline Véron (PS), fasse partie de cette opposition locale ajoute quand même du sel à la situation. Nous suivons donc avec intérêt, et pourquoi ne pas le dire, avec une certaine gourmandise, l'évolution des choses.

    De façon très neutre, remarquons déjà que le Conseil du 9e compte 8 femmes pour 6 hommes. La parité, ou plus exactement la participation des femmes serait-elle en progrès ? Ici clairement oui, le maire, oh pardon la maire (Delphine Bürkli UMP), étant une femme et la cheffe de l'opposition (Pauline Véron PS) aussi. Personne ne s'en plaindra.

    Il nous faut aussi faire d'emblée une remarque générale. La personnalité très consensuelle de l'ancien maire de cet arrondissement de 2001 à 2014, Jacques Bravo (PS), permettait au débat du Conseil des approches très pragmatiques, loin des joutes idéologiques ou des polémiques politiciennes. Débat relativement apaisé. Tel n'est plus le cas avec la nouvelle génération issue des urnes de mars dernier. Pour la nouvelle majorité, tout ce qui a été fait par l'ancienne est mauvais, et tout ce qui est proposé par cette nouvelle majorité est mauvais aux yeux de la nouvelle opposition. Les choses peuvent évoluer. Il y a sans doute comme un trauma chez les perdants de mars et aussi une réelle inexpérience chez les nouveaux majoritaires. Reconnaissons à Delphine Bürkli, la nouvelle maire du 9e, un sens du dialogue au sein du Conseil et une bonne maîtrise des débats. Mais trop souvent le débat tourne aux postures idéologiques, voire dogmatiques, ce qui n'est sans doute pas le meilleur au niveau de cet arrondissement.

    Revenons sur quelques points.

    Dans le cadre de la politique de végétalisation de Paris lancée par Anne Hidalgo, le 9e souhaite être un arrondissement "laboratoire" a dit Delphine Bürkli. Il est vrai que dans Paris, cet arrondissement est certainement un de ceux qui souffrent le plus du manque d'espaces verts. Aussi des appels à projets pour "végétaliser" seront-ils lancés auprès des habitants, des conseils de quartier et des associations.

    Le Nord-Est de l'arrondissement, en clair tout le secteur proche de Barbès et notamment les rues du Delta et Pétrelle, est considéré comme prioritaire en matière de sécurité. Des instructions ont été données au commissariat de police du 9e et des caméras de surveillance devraient apparaître dans le quartier sous peu, en particulier à l'angle rue du Delta rue du Faubourg Poissonnière. La question de la vente d'alcool par les commerçants du quartier dans la soirée est posée.

    Toujours à propos de la sécurité, le contrat de sécurité du 9e liant mairie et préfecture de police sera révisé.

    La question des campements sauvages "en forte progression dans l'arrondissement" (dixit le 1er adjoint) a donné lieu à une passe d'armes intéressante. C'est là une question extrêmement sensible et on peut regretter qu'un minimum d'accord entre les élus ne puisse être trouvé pour la traiter. Les campements sauvages existent dans le 9e. Sont-ils en forte progression ? Il est bien difficile de le dire tant la perception que chacun a de cela est différente, sauf à penser que la police tienne des statistiques précises sur le sujet. La majorité municipale du 9e y voit un trouble à l'ordre public par encombrement des trottoirs pas exemple et une nuisance pour le commerce. La chose a été clairement dite. C'est là une vision dont la majorité comprend bien ce qu'elle a de cynique aussi l'enrobe-t-elle dans un langage où il est question de dignité de l'homme. L'opposition de gauche quant à elle reste sur des affirmations que personne ne peut vraiment vérifier qui consistent à minimiser le problème (il n'y a en pas tant que ça, ils ne représentent pas de danger, ...) et donc à faire preuve d'un certain angélisme.

    De nombreux vœux étaient l'objet de délibérations. Vous pouvez vous rapportez à l'ordre du jour.

    Notons en vrac que le Conseil du 9e s'est opposé au lancement du processus de révision du Plan Local d'Urbanisme (PLU) tel que proposé par l'Hôtel de Ville pour, entre autres, faire en sorte que la ville de Paris mette dans ses règles le quota de 30% de logements sociaux à l'horizon 2020. La droite se dit en accord avec la volonté de mixité sociale à Paris mais persiste à refuser les logements sociaux, enfin dans ces proportions-là qu'elle juge irréalistes.

    La question des mégots que nous avons traitée il y a quelques jours a fait l'objet d'une belle unanimité pour que le 9e devienne un arrondissement pilote en la matière, à savoir l'installation de cendriers dans les rues, qu'ils soient proches des stations de bus par exemple ou devant les commerces. Voilà enfin un  sujet qui réunit tout le monde !

    Enfin, une question à propos des conseils de quartier (CQs) était posée par l'opposition à la maire du 9e. Il s'agissait de savoir où on en était de la nouvelle charte des CQs, comment allait-elle être préparée et pourquoi les CQs du 9e ne se sont pas encore réunis depuis l'élection de mars dernier ? Dans sa réponse, la majorité a été très claire : la charte des CQs est du ressort exclusif de l'arrondissement et celle-ci sera modifiée à l'automne, la priorité ayant été donnée à la révision du fonctionnement du CICA. Les CQs du 9e se réuniront en septembre et seront écoutés pour la révision de la charte. De manière très politique, et reconnaissons-le assez astucieuse, la majorité retourne sa question à l'opposition à propos des modifications que l'Hôtel de Ville veut apporter au fonctionnement de la démocratie locale, ayant justement devant elle l'adjointe à la maire de Paris chargée de ce sujet.

    Prochain Conseil le 22 Septembre.

  • Petit déjeuner à la mairie du 9e

    60 jours après son élection, Delphine Bürkli inaugurait le jeudi 3 juillet un nouveau type de contact avec les habitants du 9e en les invitant à un petit déjeuner avec son équipe (élus et membres de son cabinet). L'évènement s'est déroulé dans le jardin de la mairie dont on ne dira jamais assez qu'elle est probablement la plus belle de Paris.

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    De gauche à droite : J.B de Froment, A. Govciyan, D. Bürkli, S. Dulermo, I. Vught, S. Leydet et A. Guillemain

    La formule se veut conviviale, intermédiaire entre les contacts personnels et ceux des conseils de quartier dont il est souhaitable que la mairie s'éloigne pour les laisser travailler de manière indépendante.

    Une bonne cinquantaine de personnes avaient répondu à l'invitation qui privilégiait cette fois-ci la partie Ouest de l'arrondissement mais sans exclure les autres. Cette nouvelle façon de faire devrait être pérenne et se tenir chaque mois.

    Après présentation de la nouvelle équipe, la parole a été donnée aux habitants. Il faut bien reconnaitre que ce sont toujours les mêmes problèmes qui sont abordés, propreté, sécurité, circulation, ...

    De ces échanges, on peut retenir les points suivants.

    Il y a un grave problème de sécurité au square Montholon. Un enfant a été séquestré, tabassé, racketté par une bande de 20 jeunes. Le PV de la police est très clair. Delphine Bürkli dit avoir rencontré ces jeunes qui sont tous déscolarisés. Quelques mesures ont été prises comme l'installation d'une caméra et une attention plus soutenue de la part des policiers. Le nouveau commissaire du 9e, enfin nommé le 30 juin après plusieurs mois d'attente, devra traiter cette question en priorité.

    La lutte contre la présence des cars est un sujet d'actualité. La nouvelle maire a réitéré sa détermination à lutter contre ce fléau qui concerne tout l'arrondissement.

    Notons enfin que l'Hôtel de Ville a accepté que les églises de La Trinité et Notre-Dame de Lorette soient réparées en priorité et l'installation d'un square place de Budapest.

  • Boite d'Or, vernissage

    Il réalise des boîtes lumineuses en mêlant figurines, collages et peintures. À l’intérieur, des scènes urbaines ou bucoliques, poétiques ou érotiques, souvent drôles : un chat pensif sur un toit parisien ; des danseurs de tango à la Boca, le quartier historique de Buenos Aires ; d’aimables travestis à l’esprit fêtard ; d’improbables sirènes jouant avec les méduses…  

    Né en 1965 à Buenos Aires, Cuneo habite en France depuis 1986. Amoureux de la Goutte d’or, son quartier de toujours, il a longtemps résidé à la villa Poissonnière, à laquelle il a consacré une de ses boîtes lumineuses. Dessinateur, illustrateur et peintre, il a collaboré avec Pif Gadget et Gai Pied.

    Cet Argentin fantaisiste a réalisé le décor de la dernière pièce d’Alfredo Arias, El Tigre, donnée au théâtre des Champs-Élysées il y a six mois – le meilleur du spectacle, d’ailleurs, selon des critiques !

    tango,Cuneo,galerie3F

    Ses  boîtes lumineuses seront présentées à la galerie 3F du 3 juillet au 5 août 2014.

    Vernissage  jeudi 10 juillet 2014 à 20h, avec des chants (du tango, bien sûr) de Juan Ramos.

    Galerie 3F - 58, rue des Trois Frères

    Site de Cuneo : http://www.josecuneo.com

  • Un corbeau a encore fait une chute

    Cette fois on ne peut plus traiter le sujet à la légère. Nos balcons parisiens sont dangereux, quand ils sont mal entretenus, et particulièrement les corbeaux qui soutiennent les avancées de pierre, balcons plus ou moins grands, de nos immeubles haussmanniens ou non. Nous en parlions ici même il y a peu de temps (voir notre article très complet du dimanche 8 juin).

    Ce vendredi matin, c'est au 164 rue du faubourg Poissonnière que le corbeau a fait un vol plané aux alentours de 7h30 du matin. L'activité de la rue n'est pas encore intense mais le boulanger venait d'ouvrir et les premiers croissants n'allaient pas tarder à tremper dans le café du petit déj'. 

    Voici quelques images prises sur place alors que les forces de police avaient neutralisé la rue et sécurisé les trottoirs. 

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    Le gardien de l'immeuble qui aime à fumer sa cigarette sur le pas de la porte était tout remué d'être passé si près d'un accident sans doute fatal, à quelques minutes près.

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    Un peu plus tard des filets seront posés pour éviter toute autre chute dangereuse, en attendant une inspection plus rigoureuse de l'état des pierres. 

    Certaines copropriétés ont opté pour une protection des balcons en pierre avec un revêtement en zinc, qui prévient des infiltrations d'eau, celles de la pluie ou des arrosages réguliers. Certes c'est une solution un peu chère, mais bien moins que la vie d'un passant assommé par la chute d'un demi-corbeau... 

  • Il y a végétalisation et végétalisation !

    Oui, c'est vrai, nous ne sommes pas tout à fait de bonne foi et nous exagérons les termes de la comparaison, en prenant le moins chic — un doux euphémisme — et le plus agréable au regard avec ses roses trémières aériennes ! N'empêche... Qu'est-ce que nous envions les habitants d'Amsterdam au bord de ce canal où les pieds d'arbres offrent de si jolies couleurs ! 

    Voici les trois photos de notre comparaison un peu excessive : 

    1- La rue de la Goutte d'or près du passage Boris Vian

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    2- Amsterdam, un quai en centre ville, près d'un café avec terrasse et petits coussins...

     

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    Les roses trémières (alcea rosea) ont l'avantage de se ressemer toutes seules. Pas de frais d'investissement annuel...  On peut même récupérer les graines à la fin de la floraison, et les replanter en pleine terre ou en poquet. Une plante rustique d'un bel effet. 

  • Château-Rouge blues (2) : Une conversation aimable

    Notre adhérente du 18e à la plume agile a décidé de décrire ses observations de terrain et de nous les offrir dans une série qu'elle a intitulée "Château-Rouge blues". Voici l'opus 2. Vous pouvez partager ou non son point de vue et engager le débat dans l'espace commentaire au bas de l'article. 

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    Longtemps, je me suis interrogée, avant de m’indigner, sur la cohabitation pacifique et quasi indifférente entre les vendeurs à la sauvette et les forces de l’ordre postées aux stations Barbès-Rochechouart et Château-Rouge. Ma curiosité l’emportant sur ma patience, j'ai récemment eu une discussion dont je préfère m’amuser avec des CRS postés à Château-Rouge. Ayant réussi, avec peine, à me frayer un chemin hors du métro (côté escalator) entre les rabatteurs au service des coiffeurs de la rue Poulet, les marabouts, les vendeurs à la sauvette et autres fakirs, je les ai interrogés sur leur cohabitation si harmonieuse, et pacifique donc, avec la population interlope des stations Barbès et Château-Rouge, précisant, que cela se faisait au détriment de la tranquillité des riverains, bien qu’il fut superfétatoire de le préciser. On me répondit de manière fort affable et un brin taquine, que si si, bien sûr, ils étaient très actifs (aurais-je donc la berlue ?) et the proof being in the pudding*, ils désignèrent un petit homme originaire du sous-continent indien, hirsute, maigrelet et affolé comme un lapin pris dans les phares d'une voiture, à qui ils venaient de confisquer son chargement de Dieu-sait-quoi, planqué au fond de son caddie. Certes, pour un vendeur à la sauvette tourmenté (le pauvre homme aurait bien voulu récupérer sa précieuse marchandise), il y en avait cinq ou six qui faisaient obstruction devant les escalators. Mais visiblement, les gérer tous eut été mission impossible. Il aurait sans doute fallu plus de quatre CRS — nos officiers des Compagnies Républicaines de sécurité étaient au nombre de quatre ce jour-là, en tout cas, quatre étaient visibles au moment où je me trouvais devant la station — peut-être même aurait-il fallu doubler les effectifs. Quant à l'épineuse question des vendeurs de cigarettes contrefaites à Barbès, autrement plus problématique, ils m'ont assuré sans faillir qu'ils agissaient. Diantre ! Les CRS seraient-ils formés à la même école de la langue de bois que les politiciens ? Car il me semble bien que ceux qui sont postés à Barbès bronzent l'été dans leur camionnette, et s'y tiennent au chaud en hiver. Bientôt, ils feront des dessins sur les vitres embuées de leur véhicule pour se distraire. Si Marguerite Duras était encore de ce monde, elle en aurait fait un film, qu’elle aurait intitulé La camionnette, avec Gérard Depardieu, dans le rôle du chef d’escadron. Bref, cette conversation charmante, tout aussi instructive que stérile, a plongé la citoyenne naïve, et néanmoins exaspérée que je suis dans la confusion. Quelque chose m’échappe. Les agents postés en quasi-permanence aux dites stations disent agir même si tout porte à croire le contraire, car les vendeurs à la sauvette, notamment de cigarettes contrefaites, ne semblent pas inquiétés et mènent leur florissant business au nez et à la barbe des forces de l’ordre. La présence de ces derniers n’est donc pas dissuasive, pire encore, le signal envoyé aux fauteurs de trouble est clair : la voie est libre. La passivité — ou devrait-on dire l’impuissance ? l’inefficacité ? — des forces de l’ordre est-elle la conséquence de consignes dictées par leurs supérieurs ? Si c’est le cas, pourquoi ne leur donne-t-on les moyens d’agir, mais d’agir vraiment ? Parmi la panoplie d’actions possibles pour faire cesser ces trafics, pourquoi ne pas confisquer systématiquement les marchandises, notamment les cigarettes contrefaites, encore plus toxiques que les vraies ? Pourquoi mobiliser chaque jour un personnel aussi important, avec les coûts que cela induit, pour des résultats aussi contestables ? N’y a-t-il pas un problème de méthode ? Non, vraiment, quelque chose m’échappe. Je veux bien qu’on m’explique. 

     

    * Non, ça ne veut pas dire La preuve est dans le pudding. 

  • Des mégots à foison

    Au cours des dernières années, beaucoup de pays, peu à peu, ont interdit la cigarette à l'intérieur des lieux publics, des bureaux, des cafés et restaurants. Pour autant,  trottoirs et caniveaux sont-ils remplis de ces petits bouts de filtre jaune qu'on appelle communément les MEGOTS ?

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    Nous laisserons l'étymologie de ce mot qui partage les linguistes : mec, meg ou mégaud de la culture populaire, nous n'allons pas pinailler sur l'origine mais plutôt vous conseiller de consulter un des sites spécialisés qui statuent sur la question. 

     

    Le déclic : (extrait du site de http://www.service-public.fr)

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    Attardons-nous donc sur les conséquences de la loi entrée en vigueur le 1er janvier 2008. Pourquoi les mégots des fumeurs se retrouvent-ils aux pieds des arbres et dans les caniveaux ? Sur les tables des terrasses ouvertes trouve-t-on toujours un cendrier ? Les salariés des entreprises disposent-ils d'un cendrier extérieur quand ils fument devant leur établissement ? Que dit la réglementation ou même la législation à cet égard ? Etc., etc. En un mot, comment fait-on pour lutter contre cette pollution aux mégots. 

     

    Pollution par les mégots

    Le filtre d'une cigarette consommée contient par définition tout ce qu'il est possible de ne pas laisser pénétrer dans les poumons du fumeur, soit les résidus du tabac consumé, ceux des quelque 4000 substances chimiques qu'il contient, dont 250 sont nocives et 50 d'entre elles cancérigènes. Rien que cela ! Le mégot négligemment jeté dans le caniveau ou à même le sol ne tardera pas à être emporté par le vent ou l'eau et à finir sa vie dans quelque station d'épuration, quand il n'est pas dirigé directement vers une eau fluviale. 

     

    Et le mégot pue ! 

    En effet, il est bien difficile de le conserver sur soi dans un petit réceptacle tant il suscite le dégoût y compris du fumeur lui-même. Des cendriers individuels existent cependant mais leur usage est encore confidentiel. Les éteignoirs installés sur les corbeilles de rue il y a deux ou trois ans n'ont pas démontré leur efficacité non plus. Ces derniers bénéficiaient d'un panonceau dont la durée de vie a été très brève. Quant aux fumeurs ils n'ont pas adhéré à cette sollicitation très optimiste. Depuis le changement des corbeilles de rue, la structure est pourvue d'un éteignoir incorporé. Pour autant sa présence ne semble pas mordre sur les habitudes des fumeurs. 

     

    Que dit la réglementation ? 

    Concernant les cendriers, mobiles ou non, avec emprise sur la voie publique , il est vrai qu’il doivent faire l’objet d’une autorisation d’installation de la part de la Mairie de Paris (Direction de l’Urbanisme). Celle-ci est majoritairement accordée mais il n’empêche que cela reste une démarche et une vérification administratives incontournables. En revanche, depuis quelques années désormais, lorsque leur installation est accordée, ils sont effectivement exonérés de droits de voirie. Ce qui n’est pas exactement la même chose.

    Autorisation nécessaire mais présence sur le trottoir gratuite et sans droits, tout cela a été décidé dans le but de lutter contre les mégots sur la voie publique.

     

    Pour être tout à fait explicite, il faut que nous vous exposions les 3 cas de figure possibles (transmis intégralement par la Division de la Propreté de Paris 9e-10e, que nous remercions ici) :

     

    1°) un établissement (sans droit de terrasse tel un immeuble de bureaux) qui souhaite faire installer un cendrier fixe (donc au mur) avec emprise sur la voie publique doit faire sa demande à la DU puis acheter, installer et vider à sa charge son cendrier.

     

    2°) un établissement (sans droit de terrasse tel un autre immeuble de bureaux ou un restaurant sans terrasse donc) qui souhaite faire installer un cendrier mobile avec emprise sur la voie publique doit faire sa demande à la DU puis acheter, installer, rentrer et sortir chaque jour et vider son cendrier à sa charge.

     

    3°) un établissement (avec droit de terrasse telle la plupart des cafés et des restaurants) qui souhaite installer des cendriers mobiles (donc sur pied) sur sa terrasse est libre de le faire à sa guise, autrement dit sans avoir à redemander une autorisation spéciale « cendriers mobiles » à la DU et donc sans avoir à payer en plus de son droit de terrasse pour ces cendriers.

    Les cafés/restaurants avec droit de terrasse sont donc libres d’avoir ou pas des cendriers sur pied et/ou sur les tables.

    En revanche, ils sont dans l’obligation réglementaire de rendre la voie publique en parfait état de propreté au moment de la fermeture de leur établissement et donc de leur terrasse.

    Et peuvent être verbalisés dans le cas contraire.

    Ils ont donc tout à gagner à installer des cendriers, grands ou petits, plutôt que d’avoir à balayer longuement le soir, à la fermeture. CQFD.... Mais le savent-ils toujours ?

     

    En Suisse, un pays souvent pris comme modèle de propreté, le sujet des mégots sur la voie publique n'est pas négligé non plus. Chez nos voisins helvètes, l'interdiction de fumer dans les lieux fermés date du 1er mai 2010, et il s'en est suivi une déferlante de mégots sur les trottoirs, qui a un coût important dans la lutte pour la préservation de l'environnement.

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    "La pollution engendrée dans l’environnement naturel et urbain ainsi que les coûts engendrés chaque année par les mégots en Suisse représentent d’après l’OFEV (Office fédérale de l’environnement) une charge d'environ CHF 55 millions pour les communes et les transports publics."

    (source http://www.in-finitude.ch)  

     

    Une étude menée en 2010, toujours en Suisse, tentait d'analyser les coûts imputables à la négligence coupable de ceux qui ne respectent pas l'espace public... Malgré la propreté légendaire suisse, les mégots (en violet sur le diagramme) se retrouvent en grand nombre dans l'espace public et représentent 36% du coût du nettoyage dans les communes. 

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    Si les mégots sont ramassés par les services de la propreté, le coût engendré est démesuré, s'ils ne sont pas ramassés, leur pollution est démesurée... Que faut-il choisir entre la peste et le choléra ? 

  • Bairro en festa : la Goutte d'Or au Brésil dès demain

    Le Brésil a la cote cette année. On se demande bien pourquoi !

    Sur le parvis de l'église Saint-Bernard, il n'y a pas que des pieds d'arbres qui plaisent plus ou moins aux habitants, selon qu'ils aiment l'herbe ou les pavés... Non, dès vendredi il y aura la fête, la Goutte d'Or en fête ! Voici une invitation : n'hésitez pas à vous annoncer au plus tôt au 01 53 09 99 56. 

     

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    Inauguration à 19 heures demain.

    Tout le programme est ici

    Quelques photos de l'édition de l'année dernière pour vous donner envie ! 

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  • Les portes d'Or le week end dernier en photos

    Nous vous avons préparé — en photos ! — une promenade dans et autour des ateliers d'artiste de la Goutte d'or qui, le week end dernier, tenaient leur journée portes ouvertes. Visite... 

    Le format ci-dessus étant un peu timide, vous préférerez peut-être ouvrir l'album dans la marge de droite où l'accès reste possible à tout moment.

    Les week ends se suivent à la Goutte d'Or dans une ambiance festive dès que viennent les beaux jours. Alors ne ratez pas les festivités dès demain soir autour de l'église Saint-Bernard !
  • Une très brève pour le Jardin Baudelire vers 15h dans le 18e

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    Le Café le Petit Joseph Dijon leur propose de récupérer le gazon installé ce week end pour démarrer leur saison de "Cinéma en plein-air". 
    C'est aujourd'hui à partir de 15h30. C'est tout près du jardin — 3, rue Joseph Dijon. Mais c'est lourd, il faudrait des roulettes (caddie, transpalette, voiture ?) ou de gros biscotos.
    Pour l'instant ils ne sont pas assez nombreux pour le transport et l'installation du gazon qui doit se faire dans la foulée... 

    Ce n'est pas loin, c'est convivial, on est en été, vous pourrez prendre le soleil en même temps et c'est moins cher que de faire du sport au club de gym ! Alors ? Vous y allez de notre part ! 

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    Plus de détails sur leur site : http://jardinbaudelire.wordpress.com