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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Des pistes cyclables dangereuses pour tous

    Nous avons toujours plus ou moins défendu le réaménagement du boulevard de Magenta, inauguré en 2007 - c'est déjà bien loin - et suivi de près toutes les mesures prises au niveau des feux tricolores, des sens de circulation, de la configuration des files de circulation des bus ou des voitures... il y a eu beaucoup de modifications pour tenter d'améliorer la situation. Ce n'est toujours pas parfait. C'est encombré, polluant. De fait, il y a trop de véhicules à moteurs dans Paris. On ne pourra pas réellement faire des miracles sans en diminuer le nombre.

    Mais penchons-nous sur le cas des cyclistes. Ils ont souvent protesté sur le fait que les pistes sont sur les trottoirs du boulevard et qu'ils entrent donc en conflit avec les piétons, eux-mêmes assez légitimement présents sur le trottoir... Peu à peu, la situation s'améliorerait si cette voie n'attirait pas autant de "primo-promeneurs", des personnes se trouvant là pour la première fois et ne réalisant pas immédiatement qu’ils déambulent sur une piste ! Le carrefour Barbès et les boulevards qui s’y rejoignent rassemblent des commerces bon marché en grand nombre, des boutiques de vêtements de cérémonie, mais pas seulement, se trouvent là les magasins Tati, des boutiques de bijoux, de chaussures, de vêtements, de tissus, des enseignes nationales aussi, comme Virgin, La grande Récré, Celio et d’autres. Résultat, la foule des acheteurs et des chalands est importante. Elle prend littéralement possession des trottoirs, de toute la surface des trottoirs, particulièrement le samedi.

    Dans ces circonstances, le cycliste a beau donné de sa sonnette, il n’obtient pas toujours la voie libre. Il faut dire parallèlement à cela que le cycliste n’est pas vraiment raisonnable quand il déferle à grande vitesse du boulevard Barbès, traverse le carrefour sous le viaduc, miraculeusement libre pour lui à cet instant, et s’empare de la piste – pas très visible car en granit comme le reste du trottoir – juste devant la banque LCL à l’angle du boulevard de Rochechouart. Nous nous attendons toujours à un impact spectaculaire… non, on s’invective mais pas plus.

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    Inquiets des conflits potentiels cyclistes-spectateurs devant le Louxor au moment de sa réouverture au public, nous avons passé un certain temps à observer les deux côtés du boulevard.

    La Section territoriale de voirie du 10e n’est pas favorable à descendre définitivement la piste au niveau de la voie de bus, car cela imposerait l’abandon du séparateur en granit présent tout au long du boulevard.  En effet, la voie de bus serait trop étroite pour être partagée avec les vélos. C’est pourtant la solution. Nous attendons les délibérations de la Direction. Côté 9e, la solution est identique et elle aurait des chances de voir le jour si le 10e plaidait pour elle.  On a bien appliqué ce principe à l’extrémité sud du boulevard Barbès pour le bien de tous. Et grâce à nos suggestions, à l’époque de la concertations On a bien le droit de réclamer la paternité de quelques aménagements !

  • Le printemps arrive aussi dans le square Bashung

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    Le futur Square Alain Bashung en voie d'achèvement

    Les lecteurs doivent s'imaginer que nous nous acharnons sur ce pauvre square naissant. C'est un peu vrai, mais nous en suivons l'évolution depuis si longtemps que nous sommes impatients de le voir ouvrir ses grilles aux habitants et surtout aux enfants du quartier.

    Des arbres ont déjà été plantés, des arbustes rythment l'espace de leurs taches vertes : feuilles tendres et fragiles encore.

    Le mois d'avril, un peu frais, un peu trop frais même, aura eu des vertus bienfaisantes pour les plantes nouvelles qui ont besoin de s'enraciner sans souffrir du grand soleil. Réjouissons-nous qu'il ne fasse pas très chaud donc.

    paris,18e,square-alain-bashung,végétalisationDe loin, nous avons regardé les équipements déjà en place, et une question a surgi dans nos cerveaux tatillons : est-ce une bonne idée d'avoir installé des lampadaires comme vous pouvez les voir sur la photo ci-dontre ?

    On comprend l'idée. Forts de l'expérience du square Léon, qui a souffert longtemps de dégradations répétées, notamment nocturnes, les responsables ont dû penser qu'il fallait faire bénéficier le square d'un bon éclairage.

    Nous savons toutefois que les personnes qui ont intérêt à jouir d'une certaine ombre sur leurs activités, savent aussi comment on procède pour neutraliser la bienveillante lumière des réverbères de la Ville. Ceux-ci ne seront-ils pas trop facilement à la portée des "malfaisants", accessibles d'un jet de pierre ? La fréquentation assidue des réunions de conseils de quartier nous a appris, par exemple, que le square Montholon - dans le 9e - faisait l'objet de casse fréquente de ses moyens d'éclairage. Rassurons-nous, ils sont réparés avec la plus grande diligence possible. Mais c'est un coût supplémentaire qu'il faut assumer.

  • Le 1er mai : une affiche vieille de plus de cent ans !

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    Dessin de Grandjouan, "1er mai", L'Assiette au beurre, 28/4/1906.

    "1er mai". Ce dessin intervient dans un contexte d'accélération et d'organisation des luttes sociales. La CGT décide au congrès de Bourges (1904) de lancer une grande campagne de propagande en faveur de la journée de huit heures. Grandjouan, dont les sympathies anarchistes sont très marquées, prête son talent à cette cause. Un an avant la parution de ce numéro de L'Assiette au beurre, s'achève le « congrès du Globe » où les tendances du socialisme français s'unissent dans la SFIO (1905). Le secrétaire général affirme que « le Parti socialiste, tout en poursuivant la réalisation des réformes immédiates revendiquées par la classe ouvrière, n'est pas un parti de réforme, mais un parti de lutte de classes et de révolution ».
    Cette œuvre du peintre et affichiste Jules Grandjouan dépasse le registre étroit du dessin satirique. Le trait et la couleur s'intègrent dans une composition originale et savante. Au premier plan, trois jeunes femmes nues tiennent une guirlande de fleurs dans laquelle se déchire la revendication des trois-huit. À l'arrière-plan, on devine la masse formée par une manifestation de travailleurs surmontée d'un arbre en fleurs. Le premier plan est une allégorie, dont la réalisation mêle la tradition antique des trois Parques qui déroulent le fil de la vie et des éléments iconiques propres au monde du travail. L'ouvrière-parque qui symbolise le travail tient dans sa main une pioche et porte une coiffe inspirée de celle des « caffues », ces ouvrières du Nord qui triaient le charbon. Le visage marque une expression de colère résolue. La jeune fille du milieu est marquée par la jeunesse et l'insouciance propre au loisir ; celle de droite, les yeux baissés dans le repos, a la peau brune des femmes du peuple. À l'arrière-plan, d'une touche graphique discrète sont convoqués des instruments de travail et des fusils crosse en l'air. L'habileté artistique de Grandjouan est d'avoir subtilement fondu par une esthétique inspirée de l'Art nouveau les deux plans de la composition. La chevelure des loisirs se confond avec les manifestants. Une femme à droite tient un flambeau qui se transforme en branche fleurie. Le jeu des couleurs complémentaires renforce l'effet de fusion. Ce parti pris artistique est aussi idéologique ; en liant la lutte revendicative et le but à atteindre, le pain et les roses, Grandjouan, en habile propagandiste, ancre chez les prolétaires la grandeur de l'Idée.

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    Commentaire extrait de Quand le crayon attaque, "Images satiriques et opinion publique en France, 1814-1918", Michel Dixmier, Annie Duprat, Bruno Guignard, Bertrand Tillier, chez Autrement, p. 157-158.

     

    Les auteures du Guide de quartier Trudaine Rochechouart avaient montré cette affiche de l'Assiette au Beurre en 2007, page 39, pour illustrer les premiers pas de la fête du travail au Théâtre des Folies Rochechouart, 42 rue de Rochechouart.

    Extrait :"C'est au théâtre des Folies Rochechouart , installé au 42, que se déroule du 15 au 20 juillet 1889 le Congrès ouvrier international de Paris, inauguré dans  la vieille salle Pétrelle. Il doit consacrer la fondation de la IIe Internationale. Une résolution adoptée à l'unanimité par les délégués des 21 pays, parmi lesquels Wilhelm Liebknecht et August Bebel pour le parti social-démocrate allemand, Victor Adler pour le parti social-démocrate autrichien, le Roumain George Valentinovitch, recommande "une grande manifestation internationale à date fixe", "dans tous les centres ouvriers d'Europe et d'Amérique en faveur de la journée à 8 heures de travail", et adopte la date du 1er mai de l'année suivante."

    Le guide est téléchargeable sur le site de la mairie du 9e ici.

  • Placette Paré-Patin : il serait question d'un feu tricolore!

    Nous l'avions évoqué dans notre article sur l'aménagement de la place du 8 novembre 1942, la place Paré-Patin fait désormais l'objet d'une réflexion pour l'agrémenter.

    Une première réunion s'est tenue sur place jeudi dernier en présence des services de voirie, le responsable de la section territoriale du 10e, Emmanuel Berthelot, de William Todeschini directeur de cabinet du maire de l'arrondissement et de Véronique Cohen. Action Barbès, qui, à plusieurs reprises, a demandé cette concertation, y participait.

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    Il devait être question de végétalisation mais le sujet principal a finalement été celui d'une possible implantation d'un feu tricolore après le passage réservé aux ambulances. Surprise, mauvaise surprise, pourrait-on ajouter.

    Pourquoi un feu 

    C'est à la demande essentiellement des sociétés de taxis nombreux autour de la gare du Nord. Ils souhaitent pouvoir regagner le boulevard de Magenta plus rapidement et donc emprunter le passage réservé aux véhicules d'urgence. (seul le tourner à droite serait possible)

    Lors du réaménagement du boulevard de Magenta, nous avions participé à de nombreuses concertations et nous avions approuvé la fermeture de la rue Paré donnant accès au boulevard de Magenta. Il s'agissait de donner priorité aux piétons et de ne pas couper la piste cyclable. Certes, le passage est malheureusement emprunté par d'autres véhicules que ceux autorisés (malgré les deux panneaux sens interdit bien visibles). Nous l'avons d'ailleurs signalé à maintes reprises aux différents commissaires de l'arrondissement qui se sont succèdés et aux élus. Le jeudi 3 mai pendant une heure, les personnes présentes sur place n'ont pu que le vérifier, certains même avec étonnement. La discussion a donc porté davantage sur l'opportunité d'un tel feu tricolore.

    paris,10e,paré-patin,passage-interdit,urgences,sécuritéQue propose la DVD

    Un feu implanté juste avant le boulevard et après le passage piétons. Autant dire que les piétons auront bien des difficultés à traverser car les véhicules autorisés (et ceux non autorisés, à plus forte raison) s'approcheront au maximum du feu, c'est à dire sur le passage piétons. On ajouterait sous les panneaux d'obligation de tourner à droite (juste avant le sens interdit) "sauf taxis et ambulances". De quoi surcharger, de notre point de vue, inutilement l'espace public et la lisibilité." Les piétons sont la priorité absolue de la DVD", a affirmé Emmanuel Berthelot. Nous pouvons en douter pour cet aménagement précis. On nous dit qu'un panneau lumineux " Priorité aux piétons" coûterait cher. Et un feu tricolore ?

    Lot de consolation

    Des jardinières pourraient agrémenter la placette ; comme pour la place du 8 mai 1942, elles seraient entretenues par la Régie de quartier. Restera à trouver les bons emplacements.

    Ce sera l'objet de la réunion en mairie  du 10 mai avec  William Todeschini et l'équipe d'animation du conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul. Réunis le 4 mai, les animateurs du CQ ont d'ores et déjà prévenu qu'ils n'étaient pas favorables à l'implantation d'un feu tricolore et ont demandé l'avis des habitants inscrits sur leur liste de diffusion. Emmanuel Berthelot s'est engagé à ce que rien ne soit finalisé avant le 10 mai. La discussion risque d'être sportive. Nous invitons nos lecteurs à réagir sur le blog.

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  • Journée mondiale de la liberté de la presse

    3 mai 2012, la journée mondiale de la liberté de la presse ne fait pas recette cette année en France. Aucun événement important – nous n’en avons pas trouvés tant ils sont discrets   ne vient rappeler cette date, que l’UNESCO tente de promouvoir depuis 10 ans. Elle est éclipsée chez nous par la campagne électorale.

    paris,liberté-de-la-presse,martin-parr,fnac,zwpo-photosNous devrions pourtant rester éveillés face à certaines situations chez nos proches voisins. En Espagne selon L'Expansion du 2 mai 2012, les plans sociaux dans les médias se sont multipiés depuis quatre ans  et ne semblent pas faiblir. Ce sont 6230 journalistes sur quelque 21000 qui ont perdu leur emploi. Ceux qui restent dans les rédactions sont sous pression : ils doivent faire aussi bien avec moins de moyens. Ici aussi la précarité s’installe. Le risque à terme est une atteinte à la démocratie : qu’est-ce qu’un citoyen sans une presse libre, sans un libre accès à une information, libre elle aussi ?

    Nous, lecteurs, devons nous interroger sur la pérénité d’une presse qui vit non du soutien de ses lecteurs mais grâce aux recettes publicitaires. Que ces recettes viennent à manquer, et le journal disparaît, à petit feu, que les lecteurs aient été au rendez-vous ou pas.

    Martin Parr, dont nous avions pu admirer l'exposition de photos à l'ICI, rue Léon, propose au public de découvrir sa nouvelle exposition photos et l'album réalisé pour les 20 ans de la collection d'albums photographiques de Reporters sans Frontières, à la Fnac du forum des Halles.
    Pour l’occasion, 100 albums dédicacés par le photographe britannique membre de la célèbre agence seront en vente à partir du samedi 5 mai. Les cent premiers arrivés auront la chance de repartir avec l'un d'eux.

     1-7 rue Pierre Berger niv.-1, Ier arrondissement.
    Exposition du 3 mai au 15 août 2012. Du mardi au samedi de 14 heures à 19h30.  Entrée libre.


  • L'espace public se mercantilise un peu plus

    Même si le temps n'est pas très engageant et qu'il faut une dose d'énergie importante pour affronter les flots de touristes qui montent et descendent la rue de Steinkerque, nous sommes allés jusques aux pieds des jardins du Sacré Coeur pour faire des photos.

    Depuis plusieurs mois traine sur notre bureau une coupure de presse (Le Parisien du 10 avril 2012), conservée là parce qu'elle avait piqué notre curiosité. Le titre en était "Halte à la baraque à frites". Ici, à Barbès, la baraque à frites nous a laissés un souvenir brûlant. Les derniers arrivés ne savent pas : en lieu et place de la station de Vélib' située sous le viaduc, côté 9e-18e, se trouvait au début des années 2000 une grande baraque dite à frites, même si les gaufres étaient davantage sa spécialité. Elle a brûlé un samedi matin. Les flammes qui s'en échappaient léchaient et noircissaient les voûtes du viaduc devant un cordon de sécurité et des centaines de badauds fascinés par le feu. Cette roulotte ambulante n'a pas été autorisée à reprendre son emplacement par la suite ; elle est désormais stationnée en haut de la trémie du métro, au carrefour des rues de Clignancourt et de Rochechouart avec le boulevard. Là où se trouvait plus tôt un kiosque à journaux. Qui lui a changé de trottoir, pour s'établir près de la fontaine Wallace.... On n'est pas loin du jeu des chaises musicales.

    Revenons à l'article : " Halte à la baraque à frites. » C’est le mot d’ordre de la mairie de pour les nouveaux commerces de rue qui s’implantent aujourd’hui dans la capitale. Onze kiosques ont d’ores et déjà vu le jour sur les seize emplacements prévus aux abords de lieux prestigieux, comme Montmartre (XVIIIe), la tour Eiffel (VIIe) ou le rond-point des Champs- Elysées (VIIIe). "

    Nous sommes allés voir place Suzanne Valadon, au pied du funiculaire, où les touristes attendent tranquillement de monter dans la voiture.

    Voici la place qui accueille la gare basse du funicuaire avant l'installation des boutiques miniatures.


    Agrandir le plan

     Maintenant deux boutiques de rue trônent au milieu de l'espace, en vis-à-vis des sanisettes, formant une haie d'honneur aux touristes et promeneurs amateurs de Montmartre.

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    De face : le kiosque du même style que les kiosques à journaux de la Ville de Paris propose des chapeaux, c'est Mademoiselle Charivari.

    L'autre, plus petit mais plus original, propriété de deux vaillantes entrepreneuses, vend des jogurts sous différentes formes. Actuellement le panneau annonce "Frozen jogurt", on dira qu'ils sont glacés peut-être.

     

     

     

     La station basse du funiculaire. Nous la trouvons bien jolie avec ses deux ailes en verre au-dessus des guichets.

     

     

     

     

    paris,sacré-coeur,funiculaire,palce-suzanne-valadon,boutiques-de-rueLes mêmes de dos.

    A y regarder de plus près, les personnes qui attendent au fond de l'image, sont devant les deux sanisettes...

  • D'une manif' à l'autre...

    Intéressée par notre article sur les défilés du 1er mai, y ayant participé elle-même, une lectrice nous a transmis l'information suivante dès le lendemain.


    "Alors, comme ça, on a failli s'y croiser aussi ...
    A la manif', vous avez certainement vu ou entendu près du square Galli cette jeune militante de "Coup pour Coup 31"  qui engageait fougueusement, par haut-parleur hurlant interposé, badauds et défilants à se joindre à leur manif qui se tiendra le 8 mai prochain, 14H à ...... Barbès.
    C'est le mot "Barbès" qui a attiré mon attention.
    Révolution peut-être, mais je vois avant tout que notre quartier risquera d'être occupé... par les CRS. Mieux vaut le savoir, en particulier pour les bus que nous voulions emprunter ce jour-là. Tout sera bouclé. "


    Notre blog reçoit régulièrement les flashs et les communiqués de presse de la Préfecture de Police, nous vous avertirons plus précisément si cette manifestation est annoncée par la Préfecture. Les précédentes n'ont pas réuni énormément de manifestants, mais en effet, par précaution, les forces de l'ordre sont, elles, sur place en grand nombre.

  • Crise ? pas pour tout le monde...

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    Extrait du 11 heures de l'Expansion - en ligne -

    En ces temps de campagne et de modèle à suivre pour relever le pays (sic), chacun regarde au-delà du Rhin. L'un y trouve un modèle de négociation sociale, en oubliant qu'il faut être deux pour négocier, le syndicat, même bon, ne suffit pas. L'autre y dénonce une rigueur redoutable des comptes publics - au sens où elle va mettre en péril l'ensemble de l'économie -  et des rémunérations bien basses pour qui ne bénéficie pas de salaires plancher négociés dans sa branche d'activités.

    Le constructeur de Munich BMW semble répondre à tous ces envieux en publiant des chiffres record pour le premier trimestre et un bénéfice net en hausse de 18,1% sur un an. Qu'en disent les syndicats ? Ne réclameront-ils pas un partage des fruits de cette réussite après plusieurs années de vaches maigres ? Ce ne serait que justice.

    Quoi qu'il en soit, l'Allemagne aura été souvent à l'honneur pendant ces derniers mois. Comme chaque fois, chacun y prend ce qui l'intéresse. C'est ainsi qu'on oublie volontiers que les ouvriers allemands, avant même la crise des subprime de 2007-2008, ont du accepter des baisses de salaires notables, et que les patrons allemands ont eu l'intelligence de recourir massivement au travail partiel. 

    Tout n'est pas rose dans la patrie de Bertold Brecht (oui, patrie de Goethe est un peu fané) : il faut continuer à lire la même presse pour ne pas attirer les critiques et surtout y regarder de plus près. En juillet dernier, le même Expansion titrait :

    Les bas salaires allemands en chute libre depuis dix ans (Expansion du 19 juillet 2011)

    On relève pêle-même dans l'article que la richesse allemande en dix ans a cru de 25%,  les bénéfices des entreprises et les revenus de placement ont fortement augmenté, que les salariés les plus modestes ont vu leur pouvoir d'achat réduit de 2,5% et que les mieux lotis ont été augmenté de 1%. Tout cela n'étant que des moyennes, il reste que vivre avec un salaire situé entre 400 et 800 euros en Allemagne n'est pas très attractif. L'expression wie Gott in Frankreich (Dieu en France, quelque chose comme un pays de cocagne...) reste encore du domaine du rêve pour beaucoup d'Allemands.

    Hans qui rit et Hans qui pleure

    Tout le monde n'est pas logé à la même enseigne : la compagnie allemande de navigation aérienne Lufthansa, dans le même temps, annonce qu'elle va supprimer 3500 postes pour réduire de 25% ses frais administratifs (idem Expansion de 11 heures du 2 mai 2012). Pas sûr que BMW embauche autant de personnes sur le territoire... Et ce ne seront pas ces employés licenciés du monde aérien qui achèteront les BMW du début de notre article. Un regard sur quelques tarifs ? ICI dans Turbo. Ou là pour les plus petites, des compactes... dans Auto Plus.

    Les modèles ont tous leur défaut, un jour les Etats-Unis, un autre l'Allemagne, la Suède a eu également son heure de gloire. A quand le modèle français devant les autres, oserons-nous dire über alles ?

  • Budget voirie en baisse: il faut partager entre les projets

    Equipes d'animation des Conseils de quartier concernés et associations étaient invitées en mairie du 10e pour la présentation de deux aménagements de sécurité aux abords de la Gare de l'Est le 3 mai dernier :

    •          carrefour Château-Landon / rue du Faubourg Saint-Martin
    •          boulevard de Strasbourg /rue du 8 mai 1945

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    en présence de Rémi Féraud, le maire du 10e, d'Elise Fajgeles, adjointe au maire chargée des transports et de l'aménagement de l'espace public et de deux responsables de la section territoriale de voirie et de la section études et exploitation de la Direction de la voirie et des déplacements (DVD).

    En attendant la prochaine mandature où des projets plus ambitieux devraient voir le jour, l'équipe municipale a tout de même souhaité, a minima,  sécuriser les traversées piétonnes. Des conseils de quartier avaient déjà travaillé sur ces carrefours. Il s'agissait là de montrer les propositions de la DVD.

    Pour ceux qui ne connaissent pas, le carrefour Château-Landon / rue du Faubourg Saint-Martin est en forme de Y. Les traversées piétonnes y sont dangereuses. La nouveauté essentielle consistera à créer une « oreillette » à l'angle des deux rues, espace piétons mordant sur la chaussée, et à créer une traversée piétonne allant de la rue du faubourg Saint-Martin à l'entrée de la station de métro Château-Landon. Des refuges piétons sont prévus rue du Faubourg Saint Martin.

    Rue du 8 mai Lien permanent  commentaire

  • C.I.C.A. propreté dans le 10e

    Le prochain CICA du 10e arrondissement aura lieu ce soir, en salle des mariages, de 18h30 à 21h00, Mairie du 10e.

    Un CICA, ou en bon français Conseil d'Initiative et de Consultation d'Arrondissement, qu'est-ce ?

    Le CICA, sa structure et son rôle sont définis par l'article 16 de la loi PML (Paris, Marseille, Lyon) du 31 décembre 1982. Il réunit les représentants des associations. Il est indépendant de la municipalité. Sa finalité est de permettre aux associations de l'arrondissement de participer à la vie municipale.

    Dans le 10e, il a même son espace propre sur la toile avec son site.

    Le prochain CICA aura pour sujet LA PROPRETE.

    En présence de :dagnaud-copie.jpg

    - François Dagnaud, Adjoint au Maire de Paris, chargé de l'organisation et du fonctionnement du Conseil de Paris, de la propreté et du traitement des déchets

    - Didier Dely, Directeur de la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE)

    - Jean-Paul Bidaud, Chef de la Division (DPE)

    Jean-Paul Bidaud est également le coordonnateur de l'espace public dans le 9e.

     

  • Des nouvelles du Louxor

    mission cinema.jpgLa Mission Cinéma de la Ville de Paris (MCVP) continue son travail sur le projet avec beaucoup de régularité.

    Cette semaine deux informations importantes.

    Tout d'abord la publication du premier numéro de la lettre semestrielle : Le Louxor, chronique d'une renaissance annoncée. Ce premier numéro récapitule l'histoire du projet et donne quelques indications sur les intentions de la Mission Cinéma en ce qui concerne la programmation.

    Et c'est justement de cette programmation dont il a été question lors d'une réunion tenue mardi dernier à la mairie du 10e en présence bien sûr de Michel Gomez, Délégué Général de la MCVP.

    Il s'agissait d'informer associations et conseils de quartier intéressés de la future Délégation  de Service Public (DSP)  pour le cinéma Le Louxor.

    Votée la semaine dernière en conseil d’arrondissement du 10ème, la délibération concernant l'approbation du principe de passation d'une convention de Délégation de Service Public sera présentée au prochain conseil de Paris le 11 ou 12 juillet.

    Environ 25 personnes avaient fait le déplacement pour en savoir un peu plus sur le cahier des charges sur lequel s'appuiera la DSP. Michel Gomez (Délégué Général de la Mission Cinéma ) que nous avons déjà rencontré plusieurs fois a rappelé la volonté de la Ville d'intégrer ce projet dans le quartier. D’où l’importance de liens avec les Conseils de Quartier et les associations. Des visites du chantier ouvertes à tous sont régulièrement organisées.

    Pourquoi une DSP?  La ville a la volonté de garder la maîtrise du projet et de son suivi. Dans ce cadre, une DSP se justifie pleinement. Par ailleurs, logique publique et logique privée associées sont nécessaires, vu le coût de la rénovation du Louxor lancée par la Ville.

    Un appel à candidatures, sorte de pré qualification,  sera ouvert en septembre 2011 et les candidats (déjà nombreux a précisé Michel Gomez) vont déclarer leurs intentions. Il s’agit là d’une première étape pour juger non seulement du sérieux des propositions assez générales à ce stade mais aussi et surtout de la solidité financière des postulants.

    Début novembre, un cahier des charges complet sera fourni aux sélectionnés. Michel Gomez ne cache pas qu’il compte beaucoup sur la concurrence pour aboutir à un projet de qualité. Un laps de temps assez long sera donné aux soumissionnaires pour répondre à ce cahier des charges. Puis des discussions s'engageront avec les candidats jusqu'aux environs de septembre 2012. Rappelons que le Louxor doit ouvrir ses portes début 2013.

    Sur quelles bases se fera le choix de l’exploitant - les principes incontournables.

    - On cherche avant tout un mieux disant d'action culturelle locale. Il s'agit de concilier 3 mondes: Ville et mairie du 10ème-habitants-exploitant.

    - Solidité financière et expérience dans l'animation cinématographique sont les deux idées fortes en matière de sélection.

    - Seront étudiés l'accueil du  jeune public et les liens avec les écoles du quartier, la création d'évènements avec le quartier (à l'initiative de l'exploitant ou d’associations du quartier), la politique de communication et la politique tarifaire.

    Le cahier des charges sera-t-il consultable ?

    La délibération du jury reste confidentielle mais pas les engagements de l’exploitant sélectionné qui seront listés dans une convention signée avec la MCVP. Cette convention sera publique.

    Plusieurs questions ont été abordées par le public :

    - en ce qui concerne la programmation dite « cinéma du Sud », il convient de le comprendre plutôt comme cinéma du monde ;

    - les trois salles seront allouées à l’exploitant avec tous les équipements les plus modernes, numérique bien sûr mais aussi 35mm pour pouvoir projeter des films anciens non numérisés.

    Saluons la disponibilité de Michel Gomez et la volonté de celui-ci ainsi que celle du  maire du 10e d'être à l'écoute et le plus transparent possible puisque d’autres consultations seront possibles d’ici fin 2012. « C'est le dernier grand projet culturel de la mandature. » a conclu Rémi Féraud, maire du 10e arrondissement. On se prend à rêver d’un quartier apaisé !

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