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Rechercher : salle de consommation

  • Quelques jours au soleil...

    Vous envisagez peut-être de passer quelques jours de vacances en fin d'hiver sous des climats plus chauds, et forcément assez loin, en dehors de l'Europe le plus souvent. Il faut d'ores et déjà vérifier si votre passeport est encore valide, car les documents aux caractéristiques biométriques prennent un peu plus de temps en fabrication que leurs ancêtres, les vieux passeports ordinaires. 

    De plus, la Préfecture de police a instauré une contrainte supplémentaire qui sans doute permet un traitement plus fluide des demandes, à condition d'en être informé en temps et en heure : toute demande ne peut être faite que sur rendez-vous ! Inutile de vous précipiter dès potron minet à l'antenne de police de votre mairie. Cela ne fonctionne plus. 

    La procédure n'est pas nouvelle, elle date de décembre 2012, et nous avons déjà fait un article sur le sujet, mais il est parfois bon de se répéter. 

    Voici une vidéo trouvée sur le site de la préfecture de police qui vous explique la démarche (comme vous, nous regrettons que la préfecture nous impose un préalable publicitaire, que l'on peut néanmoins zappeur au bout de quelques secondes ! ): 


    CNI et passeport sur rendez-vous par prefecturedepolice

  • Mais au fait, êtes-vous inscrit(e) sur les listes électorales ?

    Carte electorale.JPGLe droit de vote est un élément important de notre Démocratie. Pas le seul certes, la Démocratie fort heureusement ne se limite pas à ce droit : nous aimons parler en toute liberté, nous aimons une information libre et pluraliste, nous aimons le droit d’association, … mais le droit de vote reste un symbole très fort de notre vie démocratique.

    Alors pour 2014, élections municipales, et européennes ne l’oublions pas, êtes-vous inscrit, vous Monsieur, êtes-vous inscrite, vous Madame sur les listes électorales ?

    Pour le savoir, la mairie de Paris a mis en ligne un service bien pratique : il vous suffit d’aller sur la page paris.fr. Dans la rubrique « paris politiques », choisir « élections » et là sur la droite, vous avez un lien « Vérifiez si vous êtes inscrit(e) ». Allez, on vous facilite le travail, voici le lien -Vérifiez si vous êtes incrit(e).

    Bien sûr, seuls les Parisiens bénéficient de ce service ! En prime, si vous n’êtes pas inscrit(e), la même page vous indique comment s’inscrire en ligne mais c'est un peu compliqué et une visite à la mairie peut être une meilleure solution.

    Bon, pour les habitués du clavier, c’est quand même pratique et assez bien fait. Mais n’oubliez pas, date limite des inscriptions : 31 Décembre 2013, après c’est fichu !

  • Du nouveau au 39 avenue Trudaine

    paris,logements-sociauxL'immeuble de l'ancienne école Advancia appartenant à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris (CCI) a été vendu en 2008 au promoteur immobilier Nacarat. Celui-ci a en projet la réalisation de logements qui feront l’objet d’une vente en état futur d’achèvement (VEFA), en clair, sur plan.

    Le bâtiment, dont l’entrée principale se trouve au 39 avenue Trudaine, couvre une assez grande surface délimitée par l’avenue elle-même et les rues Bochart de Saron et Condorcet.

    Dès que la CCI a manifesté son désir de vendre cette parcelle, la Ville de Paris s’est montrée intéressée mais aucun accord n’a pu intervenir, le montant exigé par la CCI étant trop important. C’est donc le promoteur Nacarat qui a conclu la vente après un appel d’offres lancé par la CCI.

     

    paris,logements-sociaux


    La parcelle elle-même fait l’objet d’une attention particulière du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la Ville de Paris comme l'indique le plan ci-dessus et la fiche qui l'accompagne. Le PLU impose trois contraintes précises :

    • Le respect du patrimoine par le biais de la Protection Ville de Paris,
    • La réalisation d’une crèche,
    • La construction de 25% de logements sociaux.

    L’immeuble a été construit en 1863 par l’architecte Juste Lisch (1828-1910).

     « L'école commerciale de l’avenue Trudaine, bien que surélevée et modifiée, reste l'une de ses œuvres de référence, dans un goût rationaliste très retenu - tout sauf emphatique. Bref, c'est un monument dont l'intérêt devrait lui assurer un jour ou l'autre la protection au titre des Monuments historiques...Juste Lisch est un grand couteau de l'architecture française du troisième tiers du XIXe siècle » nous dit François Loyer, historien d'art spécialisé dans le XIXe siècle. « Il est l’auteur de la gare Saint-Lazare (où cet architecte archéologue parvient à intégrer les témoignages des premières constructions en fer et fonte des années 1840 lors de la reconstruction de 1889 - l'hôtel Terminus étant l'un de ses chefs d'œuvre). Spécialiste des chemins de fer, il a construit l'ensemble des gares de la ligne Invalides/Versailles rive gauche - dont certaines sont très belles (Meudon). Il est l'élève de Vaudoyer, l'architecte du Conservatoire National des Arts et Métiers, ainsi que du grand Labrouste. Il devient rapidement architecte "diocésain" (responsable des édifices religieux), en même temps qu'architecte des Monuments historiques - dans le cercle de Viollet-le-Duc » nous dit encore François Loyer.

    Un premier permis de construire été déposé par le promoteur Nacarat en 2008 mais celui-ci a été refusé par la mairie de Paris pour non respect des trois critères du PLU. Une seconde demande a été faite encore refusée par la mairie, la protection patrimoniale de l’ensemble n’étant pas satisfaisante.

    Tenant compte des contraintes du PLU dans un nouveau projet, une troisième demande de permis de construire a été déposée et devrait probablement être acceptée par la Ville de Paris.

    L’enveloppe générale ne devrait pas être modifiée et être restaurée à l’identique, aussi bien sur l’avenue Trudaine que dans les rues Bochart de Saron et Condorcet. Seul le bâtiment central devrait faire l’objet d’une extension côté Sud par ajout d’un second bâtiment, solidaire du premier, moins haut et avec un toit végétalisé. Une crèche devrait être réalisée côté Condorcet. 71 logements seront construits dont 53 en accession libre et 18 logements sociaux cédés à France Habitation, bailleur social qui ne dépend pas de la Ville de Paris mais avec lequel Nacarat a passé un contrat. Les 18 logements sociaux représentent une surface de 1220 m² et ont fait l’objet d’une délibération au Conseil de Paris en ce milieu de novembre.

    Fin 2008 et début 2009, des riverains s’étaient élevés contre le projet, arguant que la parcelle devait garder sa destination initiale et ne pas se muer en logements. La mairie de Paris devrait annoncer sa décision concernant la troisième demande de permis de construire en janvier 2014 et nous verrons bien à cette date si les riverains sont satisfaits du projet.

  • D'Anvers aux Abbesses, saison 2013

    D’Anvers aux Abbesses

    Portes ouvertes des ateliers d’artistes

     

    logo_PortesOuvertes.jpgPour la 18e  année consécutive, l'Association d'Anvers aux Abbesses organise ses Portes Ouvertes du 15 au 17 novembre 2013. Cette année,  115 artistes ouvriront les portes de 71 ateliers offrant un panorama sur la création artistique de ce quartier. 

     

    A l’occasion de ces Portes Ouvertes, ces artistes (peintres, sculpteurs, céramistes, mosaïstes, brodeurs, photographes, plasticiens, sculpteurs papiers) présenteront leur travail

    le vendredi 15 novembre de 18h à 21h,

    le samedi 16 et dimanche 17 novembre de 11h à 20h.

     

     

    Adresses et plan en pièce jointe.

    Pour plus d’informations : 33, avenue Trudaine – Paris 9e / 06 10 52 15 39 / www.anversauxabbesses.fr

     

     

    Coup d'oeil sur l'atelier de Ziya Aydin, 169 rue du faubourg Poissonnière. 9e.

     01 42 40 14 60 – 06 76 66 02 08

    lucziya_aydin25.jpg

  • Ordures ménagères : une collecte en deux temps

    Nos adhérents sont très observateurs et leurs questions parfois nous mettent dans l'embarras. Voici un cas précis qui a demandé l'aide des services de la Propreté de Paris, en la personne du responsable de la division des 9e et 10e arrondissements, et de la personne chargée de la communication de cette même division, qui tous deux font preuve à notre égard de beaucoup de patience et de compréhension. 

    En octobre, nous sommes interpellés sur le fait que les bennes passent deux fois le soir dans le faubourg Poissonnière à des heures distinctes, multipliant les nuisances sonores liées au ramassage des conteneurs. Cela nous parait tellement peu vraisemblable que nous doutons. Mais il fait beau encore en octobre, les fenêtres restent ouvertes tard le soir, et le doute ne tient pas. On nous confirme de plusieurs sources.

    Nous nous tournons donc vers la DPE  qui donne l'explication sans tarder :

    paris,faubourg-poissonnière,dpe,propreté,ordures-ménagèresCe qui justifie qu’une collecte puisse se faire en bilatéral (côté pair et impair de la rue en même temps) est la largeur libre de la chaussée avec prise en compte du stationnement s’il existe.
    Cette largeur est en moyenne de 4,80 mètres pour la rue du Faubourg Poissonnière.  La procédure PG-06 stipule que la largeur laissée libre par la benne ne doit pas excéder 1,50 m, soit 0,75m de chaque côté du véhicule évitant le passage d’un 2 roues.
    Nos bennes ont une largeur de 2,50 m, il reste donc un passage libre de 2,30 m ce qui impose une collecte séparée pour les 2 trottoirs.
     
    Ce vendredi-là, suite à une panne de la benne qui collecte le haut de la rue du Faubourg Poissonnière côté 10e arrondissement, ce trottoir n’a été collecté que vers 22h49.
    En temps normal, la benne passe aux alentours de 20h45, ce qui fait que l’écart constaté entre les deux arrondissements n’excède pas le quart d’heure.

    Ces détails techniques sauront convaincre les plus curieux, mais on pourrait résumer en disant que pour des raisons de sécurité pour les agents et pour la fluidité de la circulation, une même benne et deux éboueurs ne peuvent pas collecter les deux côtés en même temps. Il faut donc effectuer deux passages distincts, qui ont lieu peu avant 21 heures, quand tout va bien.

    Il en va de même pour le nettoyage des trottoirs et des caniveaux de la rue du Faubourg Poissonnière. Il est quotidien dans les deux arrondissements mais pas simultané. 

    Côté 9e, les trottoirs et les caniveaux sont balayés manuellement du lundi au dimanche, entre 6h10 et 9h30 et lavés tous les mercredis entre 10h et 13h, tous les  vendredis (uniquement de la rue du Delta au bd de Magenta) entre 10h et 13h et tous les dimanches entre 6h10 et 9h30.

     

    Côté 10e, ils sont balayés manuellement du lundi au samedi, entre 10h et 13h (avec un balayage supplémentaire le lundi après-midi) et lavés tous les lundis et les samedis, entre 10h et 13h.

    Encore un point avant de terminer cette chronique consacrée à la propreté du faubourg : les corbeilles à papier se sont éclipsées de nos trottoirs. Vous avez été plusieurs à le remarquer. Il y aurait pénurie en matière de poubelles de rue, réceptacles à papiers, si vous préférez, ainsi qu'elles ont été nommées dans la presse un moment. On a du mal à faire la soudure entre les deux générations de mobilier ! De nouvelles poubelles sont en vue, celles qui sont installées place de la République depuis l'été, de forme allongée et recouvertes d'une peinture brillante type époxy, grises. Très élégantes. On les attend dans les divisions de la DPE. 

    paris,faubourg-poissonnière,dpe,propreté,ordures-ménagèresCe renouvellement de parc devrait se faire en 3 temps. Le premier tiers, aussi bien dans le 9e que le 10e, devrait être installé avant la fin décembre.
    Toutefois, l’implantation des premiers modèles ne se fera pas « de-ci / de-là » mais suivant une homogénéité par rapport aux voies choisies et suivant une priorité de rues qui relève d’un arbitrage commun à l’Hôtel de Ville et à la Mairie d’arrondissement.
    En attendant, dans la mesure où ne disposons plus du tout d’anciens modèles (ni sur pied, ni de type « feuillard » c'est-à-dire accroché à du mobilier préexistant), notre maintenance actuelle en la matière consiste uniquement à enlever les mobiliers les plus abîmés sans pouvoir les faire remplacer. Et encore moins d’implanter d’anciens modèles (donc verts) sur de nouveaux emplacements !

    En attendant, les habitants peuvent aussi garder en poche leurs tickets de métro, ou le sachet vide qu'ils jetaient habituellement dans la corbeille. Et ceux qui emplissent les corbeilles d'ordures ménagères au lieu de les jeter dans les conteneurs des immeubles.... Mystère. 
  • Pré-municipales 2014 : situation dans le 10e

    paris,elections municipalesEn relativisant les choses, on pourrait dire que la gauche est majoritaire dans le 10e arrondissement de toute éternité ! En effet, Rémi Féraud, l’actuel maire, a succédé en 2008 à Tony Dreyfus lui-même élu maire de cet arrondissement en 1995 pour la première fois. Soit presque 20 ans de règne pour la Parti Socialiste.

    L'actuelle majorité du conseil d'arrondissement dans le 10e, emmenée par Rémi Féraud, son maire, est composée de 16 conseillers dont 12 appartiennent au Parti Socialiste (PS), deux à Europe Ecologie Les Verts (EELV) et deux au Parti Communiste  (PCF). L'opposition, quant à elle, est représentée par deux conseillers  Union pour un Mouvement Populaire (UMP).


    Rappelons que le 10e arrondissement envoyait jusqu’à présent 6 conseillers au Conseil de Paris : aujourd’hui 2 conseillers PS et le maire, un conseiller PCF, une conseillère EELV et une conseillère UMP. A noter que le 10e est concerné par les changements de répartition du nombre de conseillers et que celui-ci passera de 18 à 21, parmi lesquels un conseiller de Paris (+1).

    Rémi Féraud, par ailleurs Directeur de campagne d’Anne Hidalgo elle-même candidate à la mairie de Paris, a fait acte de candidature pour un second mandat. Y aura t-il de grands changements dans l’équipe actuelle, il est bien difficile de le dire aujourd’hui, pas mal des actuels conseillers étant à leur premier mandat. La section du 10e du PS devrait fixer les choses courant novembre.

    EELV a déjà annoncé les noms de ses deux têtes de liste, à savoir Anne Souyris et Sylvain Raifaud. Contrairement à la mandature 2001/2008, les écolos n’ont pas été très présents dans le 10e ces six dernières années. Un profond renouvellement des têtes est sans doute à prévoir de ce côté.

    Le Parti communiste n’a pas encore pris de décision mais il n’est pas inutile de rappeler qu’Alain Lhostis avait été élu sur une liste commune avec le PS dès le premier tour en 2008.


    Quant à l’opposition, rien n’est bien clair. Après un passage éclair infructueux dans l’arrondissement,  la candidature du très médiatique Benjamin Lancar ne semble plus d’actualité. Des dissensions semblent persister au sein de l’UMP locale entre Serge Federbusch, seul réel opposant présent dans l’arrondissement, et Deborah Pawlik qui a été nommée "chef de file" de l'UMP dans le 10e. Lynda Asmani, élue avec l’étiquette UMP en 2008 et candidate aux législatives avec la même étiquette en 2012, est passée à l’Union des Démocrates Indépendants (UDI) de Jean Louis Borloo. Qui sera tête de liste pour NKM dans ces circonstances ? Attendons.

    Enfin, il faut noter que l’atypique Gaspard Delanoë a déjà fait acte de candidature, comme pour les élections municipales précédentes.

    Pour mémoire, l'actuelle majorité a été élue au second tour des municipales de 2008 avec 75% des suffrages et François Hollande, dans l'arrondissement, a fait près de 70% des voix au second tour de la Présidentielle en 2012.

  • Pré-municipales 2014 : situation dans le 18e

    pariis,elections municipalesDes arrondissements de Paris, le 18e est l’un des plus importants, tant par le nombre de personnes qui y vivent (202 000 habitants, second arrondissement derrière le 15e avec 240 000*) que par les membres de son conseil d’arrondissement. A tout seigneur tout honneur, c’est du 18e que l’actuel maire de Paris, Bertrand Delanoë, est l’élu. Le maire de l’arrondissement, Daniel Vaillant, est un ancien ministre et le conseil d’arrondissement ne contient pas moins de 3 présidents de groupes politiques au Conseil de Paris avec Ian Brossat pour le Parti Communiste (PCF), Jean-Pierre Caffet pour le Parti Socialiste (PS) et Sylvain Garel pour les écologistes. Donc que du beau monde côté majorité. L’opposition n’est pas moins bien servie puisque le jeune Pierre-Yves Bournazel, candidat aux primaires de l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP),  est aussi élu de cet arrondissement.

    C’est sans doute avec pas mal de regrets que Daniel Vaillant, l’actuel maire du 18e et ce depuis sa première élection en 1995, cède sa position de tête de liste pour son 1er adjoint  Eric Lejoindre. Le conseil lui-même est composé de 42 conseillers dont 26 appartiennent au Parti Socialiste (PS), 6 à Europe Ecologie Les Verts (EELV), 3 au parti Communiste  (PCF) et 1 au Parti Radical de Gauche. L'opposition, quant à elle, est représentée par six conseillers Union pour un Mouvement Populaire (UMP).

    Rappelons que le 18e arrondissement envoyait jusqu’à présent 14 conseillers au Conseil de Paris : aujourd’hui 9 conseillers PS, 2 conseillers EELV et 1 conseiller PCF pour la majorité et deux conseillers UMP pour l’opposition. A noter que le 18e est concerné par les changements de répartition du nombre de conseillers et qu'il verra celui-ci passer de 42 à 45 parmi lesquels un conseiller de Paris (+1). (Pour un point sur l'ensemble de Paris, voir notre article de juillet)

    Comment se présentent les élections à ce jour ?

    Daniel Vaillant ne sera donc pas tête de liste, en clair il ne sera pas candidat à sa propre succession, laissant cette place à son actuel premier adjoint Eric Lejoindre qui, il faut le noter, n’est pas conseiller de Paris à ce jour. Il est fort probable que Daniel Vaillant sera en bonne position sur la liste et restera conseiller de Paris. La presse s’est fait l’écho des tensions au sein du PS pour la nomination de la tête de liste dans le 18e. Il y a encore quelques semaines, Myriam El Khomri semblait tenir la corde mais le maire du 18e a, semble t-il, imposé son 1er adjoint en échange de son propre retrait. Il est encore trop tôt pour dire si le reste de l’équipe sera profondément remaniée ou pas. Ce qui est sûr aujourd’hui, c’est le retrait de Bertrand Delanoë mais aussi celui des deux conseillers de Paris Verts, Danielle Fournier et Sylvain Garel. Europe Ecologie Les Verts a désigné le duo Pascal Julien et Alice Carré comme têtes de liste sur une liste autonome.

    Côté communiste, il y a fort à parier que Ian Brossat sera à nouveau candidat mais dans quelles conditions, liste autonome ou liste commune avec le PS ? Rien n’est décidé de ce côté, le PCF semblant être tiraillé entre le PS et le Parti de Gauche actuellement.

    Pour l’UMP, même si la chose n’est pas encore officielle, on peut raisonnablement envisager que Pierre-Yves Bournazel, étoile montante de ce parti à Paris, sera tête de liste détrônant ainsi la figure historique de l’UMP dans le 18e, Roxane Decorte. Christian Honoré, conseiller d’arrondissement très présent dans le 18e devrait sans doute aussi être candidat. Mais on n’en sait pas plus. Un candidat centriste devrait également entrer dans la bataille.

    Pour mémoire, l'actuelle majorité a été élue au second tour des municipales de 2008 avec 72% des suffrages et François Hollande, dans l'arrondissement, a fait un peu plus de 70% des voix au second tour de la Présidentielle en 2012.

     

    MAJ du 14 octobre
    aux côtés de Pascal Julien pour la tête de liste EELV, ce sera Sandrine Mées et non Alice Carré qui s'est retirée.   

    * évolution de la population parisienne

  • Urbain trop urbain

    Afin de répondre aux attentes des Parisiens en matière d’écologie et de qualité de vie, la ville de Paris a lancé un appel à projets qui invite à voir l’avenir en vert.

    Paris je t’aime …

    Paris, telle une belle courtisane, s’étire avec paresse sur les bords de la Seine. Pleine de grâce, et sûre de son charme, elle exhibe avec langueur ses trésors impérissables. Mais ses véritables secrets, nichés dans ses méandres les plus intimes, elle ne les dévoile qu’à ceux qui s’y laissent guider par l’amour de la beauté et de la … Stop ! Ceci n’est pas un guide touristique ! Et ce n’est pas non plus ce que vivent les Parisiens au quotidien, en tout cas, cela ne suffit plus à les retenir, ceux d’entre eux qui sont en mal de grands espaces et de verdure. Alors, revenons-y à la réalité du quotidien, aux préoccupations des Parisiens.

    images?q=tbn:ANd9GcQwu11gpkYntltiJB9MkOFy59pxEzONA1P_NjROsYgP8Em3zQdmRgIls aiment leur ville, Ils y sont attachés, mais ils s’accordent souvent à dire qu’on y respire mal, qu’on y circule mal, qu’on y est souvent mal logé et qu’on y mange pas toujours très bien. Bref, ils aimeraient que leur qualité de vie soit meilleure. Alors, ils rêvent de campagne, d’alimentation bio, de logement durable, de biodiversité… Ils voient du bio partout.

    Les édiles de la ville de Paris, soucieux de la bonne santé physique et mentale de leurs administrés, ont donc fini par se dire : « Et si la campagne s’installait à Paris, plutôt que l’inverse ? » Malheureusement, il ne s'agit pas ici de remettre au goût du jour les belles utopies de nos ancêtres, mais Charles Fourier (1772-1837), qui imagina le phalanstère, aurait peut-être soulevé un sourcil approbateur en découvrant l'initiative de nos élus qui, le 29 mars 2013, ont lancé un appel à projets intitulé « Végétalisations Innovantes », en association avec le Paris Région Lab*. Trente des quarante dossiers reçus ont été présélectionnés. Quinze d’entre eux ont trait à l’agriculture urbaine, sept à l’architecture et à la qualité environnementale des bâtiments, cinq concernent la gestion de l’eau et trois la biodiversité.

    « Végétalisations Innovantes »  … Kesako ?

    Que trouve-t-on dans ces projets ? Du vert, du vert, et encore du vert. Leurs concepteurs voient absolument tout en vert, sauf les géants et on ne s’en plaindra pas. La végétalisation y est verticale, horizontale et souterraine. Tout ce qui peut être couvert de végétation l’est. Les murs, les toits, les friches urbaines, les tunnels ferroviaires, les pieds d’immeubles, les trottoirs, les lignes de tramway … Chaque espace s’y prêtant est investi par ces doux dingues qui veulent nous mettre au vert, et nous en faire manger, de la verdure.

    Utopie ou projet d’avenir ?

    Vous voulez peut-être avoir un avant-goût de ce à quoi Paris pourrait ressembler dans un avenir proche. Me croirez-vous si je vous dis que des pleurotes sortiront des tunnels ferroviaires de la petite couronne, que des potagers fleuriront sur le toit de la Générale du Nord-Est dans le 11e arrondissement, qu’on y fera pousser des fraises, des plantes aromatiques, des arbres fruitiers ? On peut aussi s’attendre à voir circuler dans les rues des mini-potagers sur roues ou à s’approvisionner dans des fermes urbaines bio installées sur des toitures et des terrasses. Une application vous renseignera peut-être sur l’adresse du site de compostage le plus proche de chez vous, et vous vous procurerez des fruits frais, donc de saison, dans une forêt fruitière au cœur du 18e. Les graffitis pourraient devenir végétaux, des îlots de dépollution des nitrates sur lesquels on fera pousser des plantes nitrophiles flotteront sur la Seine ou sur le bassin de la Villette. Des bocages urbains en pied d’immeuble filtreront les eaux de pluie avant qu’elles pénètrent dans le sol. Mais ce n’est pas tout, vous pourriez bien vous réveiller avec le chant du coq si, comme le souhaite un porteur de projet, des poulaillers voient le jour dans des copropriétés, des maisons de quartier ou des parcs. On n’y est pas encore me direz-vous. Cela prendra certainement plus de temps pour arriver à ce résultat, si on y arrive, qu’il n’en faut pour le dire. Et encore faut-il que nos élus ne jugent pas ces projets trop farfelus pour être pris au sérieux.

    Quel impact pour les Parisiens ?

    Certes, la question de l’écologie n’est pas une problématique qui peut se réduire à un territoire aussi ciblé qu’une ville, fut-elle une capitale, mais il ne faut rien négliger ; ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières de la planète Terre. Ces projets pilotes, du moins ceux qui seront sélectionnés, seront testés sur une période de trois ans. Ils se veulent participatifs et éco-citoyens. On parle de SCOP, de créations d’emplois et de lien social, de gestion collective. On se soucie des modes de production, on propose des plantations réalisées à partir de déchets produits localement, des cultures alimentées par des engrais biologiques. L’exploitation et la commercialisation en circuits courts de proximité, réduisant le nombre d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur, sont à l’ordre du jour. Au-delà des enjeux écologiques, ce qui rejaillit de ces projets, c’est une volonté de développer un modèle économique différent, local, rationnel et humain ; l’humain au service de l’humain. Une entreprise qui, dans la durée, viserait également une plus grande autonomie alimentaire des citadins.

    Des projets vraiment innovants?

    D’où vient ce vent nouveau qui souffle sur la capitale ? Non point un vent mauvais, on ne peut que se réjouir à l’idée de voir la capitale verdir, et perdre au passage quelques degrés en été. Mais regardons chez nos voisins, proches ou lointains. Athènes s’est déjà mis au vert avec ses jardins-refuges implantés sur des terrains en friche du quartier d'Exarchia. A Seattle, un collectif vient de faire l'acquisition d'un terrain de trois hectares pour le transformer en forêt comestible où pousseront fruits et légumes. A terme, elle approvisionnera les habitants de la ville. Des micro-jardins ont vu le jour à Dakar, et à Bangkok, le béton disparaît sous la végétation depuis longtemps.

    Au regard des expériences déjà menées en la matière sur différents points du globe, on est tentés de dire qu’une fois de plus, la France arrive après la bataille, même si celle de l’écologie, espérons-le, n’est pas perdue. Alors plutôt que le vocable « innovant », qui devient indigeste tant il est mis à toutes les sauces, aussi indigeste que « durable », « bio » ou encore « présumé » lorsque les médias parlent d’un coupable, ou d’une victime, peut-être devrions-nous nous contenter d’utiliser le terme « inédit ». En effet, nous sommes à la traîne, alors qu’il y a tant à faire. Ce qui serait vraiment innovant serait que les décideurs s’enhardissent et fassent confiance aux porteurs de projets en adoptant ceux qui aujourd’hui paraissent les plus audacieux, voire les moins réalistes. S’il est un domaine où la compétition serait bénéfique à la population et à la planète, c’est bien celui de l 'écologie. Alors mesdames et messieurs les élus, osez ! Osez soutenir la créativité sans réserve ! Laissez-nous nous enthousiasmer ! On veut y croire à cette utopie toute verte car il y a péril en la demeure. Souhaitons que vous ayez pris toute la mesure du danger qui nous guette et que cette floraison de projets ne se soldera pas par l’adoption timide d’une succession de mesurettes. Les Parisiens ne se satisferont pas d’un pétard mouillé. C’est un feu d’artifice qu’ils veulent car, qu’on se le dise, le 21e siècle sera vert ou ne sera pas.

    *Créé à l’initiative de la Ville de Paris et de la Région Ile-de-France, Paris Région Lab a pour vocation d’accompagner les collectivités dans leurs démarches d’innovation, d'identifier, en partenariat avec les services de la ville, des terrains d’expérimentations pour les porteurs de projets. Voirie, immeubles, équipements municipaux, espaces verts…

    _/_/ Pour illustrer le propos nous avons trouvé cette petite vidéo du Mouvement Colibris qui résume la situation de façon didactique et donne des pistes... 


  • Demain visite-conférence dans la Goutte d'Or

    À l'occasion de son cinquantième anniversaire, l'association Sauvegarde et Mise en valeur du Paris Historique s'associe à l'association Cavé Goutte d'Or pour organiser une visite-conférence du patrimoine historique de la Chapelle et de la Goutte d'Or.
    Cette visite-conférence, "La Chapelle-Goutte d'Or, découverte du patrimoine méconnu historique et multiculturel du nord de Paris", propose de sillonner à travers les rues de l'ancien village de la Chapelle et de son hameau la Goutte d'or pour découvrir l'histoire de cette commune annexée en 1860 à Paris qui forme aujourd'hui le 18e arrondissement de Paris avec Montmartre. Histoire des habitants et des activités, évolutions urbaines, architecture rurale, industrielle et faubourienne, mais également les transformations urbaines récentes seront au menu de cette promenade."


    Le rendez-vous est fixé à 16h

    à la sortie du métro Max Dormoy

    le vendredi 11 octobre 2013 (durée: deux heures).

    Visite gratuite sans inscription.

     

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  • La ville est-elle criminogène ?

    Notre participation a plusieurs conseils de quartier dans le 18e, consacrés à la sécurité, au cours des dernières années, nous a fait comprendre que les habitants se définissent en majorité comme sensibles à la détérioration de leur environnement, que ce soit à cause du manque de propreté, des nombreuses incivilités auxquelles ils sont soumis, ou du climat d'insécurité qu'ils décrivent. Ils ne sont pas satisfaits de leurs conditions de vie en ville, pour faire court.

    Mais qu'en est-il vu par les chercheurs ? La ville est-elle plus criminogène que la campagne ? ou plus criminogène que dans le passé ? Nous vous proposons une récente vidéo (environ 7 minutes) mise en ligne par le CNRS. Vous pouvez ne pas être d'accord avec les deux professionnels qui interviennent là, mais leur point de vue est intéressant, leur regard sur l'évolution des désordres et de la délinquance plutôt concentrés dans les faubourgs, la "zone", puis la périphérie, parlera aux plus anciens de nous.  Le temps des apaches, puis des blousons noirs....

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               La ville criminogène         

    Cliquez sur sur l'image pour démarrer la vidéo

    N'hésitez pas donner votre opinion sur votre quartier, en précisant duquel il s'agit... 


  • Exposition à l'hôpital Lariboisière

    La Société Historique du 10ème, Histoire & Vies du 10e (HV10), propose une exposition déjà présentée à l'hôpital Saint-Louis "Une traversée historique du 10ème". Cette fois, elle se rapproche de notre quartier et s'installe dans l'hôpital Lariboisière.

     

    L'exposition sera visible du 21 au 31 octobre de 9h à 20h, Galerie Bleue, dans l'hôpital, 2 rue Ambroise Paré. L'entrée est libre et si vous ne souhaitez pas déambuler seul, sachez qu'André Krol, secrétaire général d'HV10, fera des visites commentées les mercredi 23 et mardi 29 octobre à 13h. RDV devant la médiathèque (sans inscription).    

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  • Une visite à nos ancêtres

     

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    (Cliquez sur la photo pour accéder à la page de l'exposition)


    Demain dimanche, quoi de mieux qu'une visite au musée ?

    Sans se ruiner, l'entrée est gratuite. Comme dans la grande majorité des musées de la Ville de Paris (deux exceptions : la Crypte de Notre-Dame et les Catacombes) qui sont pourtant montrés du doigt par le rapport de la Chambre Régionale des Comptes, paru en mai dernier, qui estime que les plages d'ouverture sont trop réduites. On confirme.

    Ce ne sera donc ni le Louvre, ni Orsay où les files d'attente sont souvent décourageantes. Non, allons plutôt voir la petite exposition, nouvellement ouverte, au Musée Carnavalet dans le Marais. Elle révèle quelques portraits de nos plus anciens ancêtres, les habitants de Paris, disons des bords du fleuve, à l'époque des silex et des pierres taillées, soit dans une fourchette comprise entre 8000 et 6500 ans avant notre ère.

    Alors que la Ville de Paris prévoyait l'implantation d'un centre de tri de déchets dans le 15e arrondissement, vers les extérieurs, les excavations préalables ont buté sur des trésors, vite identifiés comme les vestiges d'un camp de chasseurs-cueilleurs préhistorique. Des outils primitifs, des pierres taillées et des fragments d'os ont été soigneusement extraits et étudiés par l'Institut national de recherche archéologique préventive. Cette découverte a eu lieu en 2008. Les chercheurs ont pu établir que le site abritait un « atelier » de fabrication d'armes et de travail des cuirs et de la peau.

    Une visite qui s'impose pour tous les petits loups qui ont commencé leur livre d'histoire par ces temps reculés.... Une façon de rapprocher l'histoire lointaine, à peine imaginable, de nos préoccupations contemporaines, le tri des déchets !

     

    Sur les traces des premiers Parisiens - A l’Orangerie du musée Carnavalet, 23, rue de Sévigné (IIIe), jusqu’au 31 décembre 2014, tous les jours sauf le lundi, de 10 heures à 18 heures. Entrée gratuite.