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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Le bélinographe... le grand-père de votre smart phone

    Comme cadeau de Noël, peut-être aurez-vous envie de vous offrir un téléphone plus récent, plus performant, le choix est vaste à des prix variables. Mais savez-vous à quoi ressemblaient les premières transmissions d'images ? Les MMS de l'ancien temps... Regardez : 

    Il s'agit d'une courte vidéo de 1951 découverte sur le site de l'INA. Merci l'INA ! (http://www.ina.fr/video/AFE85004007)

  • Nous, ICI...

    Une de nos adhérentes raconte sa visite à l'ICI, l'Institut des cultures d'Islam, le premier jour de l'ouverture, le 28 novembre. En venant plus tard dans la soirée, elle a eu plus de jugeote que nous, qui, notre carton d'invitation en main à 15h30, avons perdu patience dans la longue file d'attente devant l'entrée, quand les premières gouttes sont tombées. Nous irons voir plus tard. Merci à elle pour les photos qui donnent envie.

    "Il est 19 heures lorsque je m’approche de l’ICI. Sur le trottoir d’en face, une quinquagénaire fume goulûment une cigarette tout en cherchant des yeux – semble-t-il – une âme charitable prête à partager sa mauvaise humeur. Mon regard croise le sien : « J’aurais préféré une bibliothèque, au moins ç’aurait été pour nous ! Mais ça, l’islam, c’est pas pour nous ! » Je hasarde quelques phrases pour encourager cette habitante malheureuse à découvrir l’expo de l’ICI – « c’est pour tout le monde ». Je récolte un refus rageur et pénètre dans le hall de l’ICI.

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    Dans le hall, quelques dizaines de personnes mangent des petits fours et discutent par petits groupes. Younés, médiateur de l’ICI Léon de longue date, se dit très heureux du nouveau site. Il m’explique : « Au sous-sol, le hammam et au deuxième étage, la suite de l’exposition ». Il se félicite « du jus de fruits frais » distribué à l’occasion de l’inauguration, qui l’aide à surmonter la fatigue de cette journée particulière.

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    Direction : -1. Des habitantes du quartier négocient les tarifs avec les responsables des nouvelles installations – qui ont appris qu’elles avaient remporté l’appel d’offres quelques paris,18e,ici,institut-cultures-islamjours auparavant et ont improvisé à toute allure une jolie « vitrine » pour accueillir le public, en attendant l’ouverture du hammam. Elles s’excusent de la modestie de la présentation et de la cherté des tarifs, pas encore eu le temps d’éditer une plaquette pour « le quartier ». Dans les futurs bains, trois types se bidonnent et se prennent en photo dans des poses suggestives. Un habitant du 20e arrondissement, fan de Barbès, répète en boucle : « Ce que c’est beau, ce que c’est beau, ce que c’est beau ».

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    Au premier, il est possible, ce soir-là, de visiter la salle de prière. « Attention, ce n’est pas une mosquée, c’est une salle de prière », explique un employé de la Grande Mosquée de Paris : « Une mosquée, c’est plus grand ». Des fidèles découvrent la moquette au sol, les rideaux destinés à séparer les espaces réservés aux femmes, les casiers pour déposer les chaussures.

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    Nulle part de bibliothèque, mais personne ne semble s’en offenser."

    C'est promis, nous irons boire un thé bientôt. Ou un jus de fruit !

     

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  • Pour vivre ensemble

    logo marche des republicains.pngLa crise économique et sociale, la montée de l’individualisme et bien d’autres facteurs  exacerbent les tensions au sein de notre société à tel point que des propos inacceptables ont été prononcés, et on sait qu’après les propos, ce sont les actes qui suivent.

    Le rejet de l’autre, sous quelque forme que ce soit, racisme, xénophobie, antisémitisme, islamophobie, sexisme, homophobie, …. c'est-à-dire le rejet de la différence, est incompatible avec la République. Son expression, mais aussi hélas sa mise en pratique, sont une régression de la société.

    Après les violentes attaques contre Christiane Taubira et certains propos « décomplexés » d’hommes politiques toujours prêts à caresser l’électeur dans le sens du poil, une réaction commence à poindre et Action Barbès, association citoyenne très vigilante au respect des personnes et des différences, ne pouvait pas ne pas s’en faire l’écho.

    La Marche des Républicains a été initiée par un groupe de jeunes gens et jeunes filles pour enfin dire que toute cette haine qui se déverse doit cesser. L’initiative nous parait heureuse, même si quelques esprits chagrins y voient une tentative de récupération politique, notamment par le Parti Socialiste. L’important ici est le fond : oui nous devons défendre ce qui fait la République « Liberté, Egalité, Fraternité ». Cette fraternité ne doit pas être vidée de son sens. La Marche des Républicains appelle à une marche pour la défendre le Dimanche 8 Décembre. Il faut y aller nombreux.

     

     

    Dimanche 8 Décembre à 15h place de la Bastille

     

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    Page Facebook : La Marche des Républicains

    Twitter : @MDRepublicains

     

     

    Une exposition contre le racisme à la mairie du 10e

    Du 9 au 13 décembre, une exposition intitulée L’invention du sauvage, les « Zoos humains » sera présentée en mairie du 10e arrondissement. 

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    Dans ce cadre, M. Rémi Féraud, Maire du 10e arrondissement, et M. Alain Lhostis, Conseiller de Paris, Conseiller du 10e arrondissement chargé de la Politique de la Ville, vous convient à deux événements :

    Le vernissage de l’exposition le lundi 9 décembre à 17h30 dans le hall de la mairie du 10e arrondissement. En présence de Lilian Thuram, Président de la Fondation Éducation contre le racisme, et de Pascal Blanchard, historien, chercheur associé au CNRS, et codirecteur du Groupe de recherche ACHAC.

    (cliquer sur l'image ci-dessous pour imprimer l'invitation)

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    Une rencontre-débat sur L’invention du sauvage, les « Zoos humains », une dimension ignorée de l’histoire coloniale française, le mercredi 11 décembre à 18h30 à la salle des fêtes de la mairie. Avec Alain Ruscio, historien, auteur de Le Credo de l’homme blanc. Regards coloniaux français, XIXe - XXe siècles.

    Renseignements et inscriptions au 01 53 72 10 40 ou à manuel.blasco@paris.fr

     

    Il y a juste 30 ans... la marche pour l'égalité et contre le racisme

    L'ambition était de montrer qu'une société moderne ne peut pas exclure l'autre. Avant l'arrivée à Paris du 3 décembre, une arrivée en nombre parce que la marche avait réveillé les esprits, il y avait eu les déclarations d'une poignée de personnes aux idées claires et généreuses, décidées à inverser la donne, à montrer le danger du racisme ambiant, et notamment la prise de parole du père Christian Delorme, très actif à l'époque parmi les jeunes des Minguettes, près de Lyon. Voici deux vidéos du site de l'INA.fr. La première est une interview du père Delorme en juin 1983, ses propos trouvent encore de l'écho dans les temps présents ; dans la seconde où on le retrouve également, la marche a commencé et déjà dépassé Valence, elle passe par Chambéry.

    Désolé, pour les 20 secondes de publicité, on ne peut plus y couper...  

  • Station Château rouge, les usagers s'impatientaient

    paris,18e,barbès,chateaau-rouge,ratpNous avons pu voir un trompe l'oeil dessiné à même le sol près de la sortie du métro Château rouge tout récemment, qui témoignait avec humour de l'impatience des usagers. En effet, la station de métro Château rouge est l'une des plus engorgées du réseau parisien (bien qu'elle soit au 47e rang des 303 stations du métro parisien en terme de fréquentation) en raison de son entrée unique que doivent partager également tous les usagers qui quittent ses deux quais (une 2e sortie avec escalator existe mais elle est uniquement accessible du quai direction Porte de Clignancourt). Il n'est pas rare de mettre près de 5 minutes pour pouvoir sortir de la station (notamment lorsque l'escalator est fermé). Cet engorgement est particulièrement important le samedi en raison de l'importante affluence entraînée par le marché exotique (près de 1000 voyageurs par demi-heure).  D'après un article du dixhuit info.com du 18 mars 2013 : « Château Rouge fait partie du top 10 des situations les plus critiques au sein du réseau de transport » selon un cadre de la RATP.

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    Réclamé depuis plusieurs années, la RATP prévoit enfin un projet d'agrandissement et de rénovation de cette station. Son directeur de l'Agence de développement pour Paris l'annonçait très officiellement au maire du 18e arrondissement par courrier le 15 octobre dernier. Une réunion de présentation concernant ce projet a eu lieu le 27 février 2013 à la mairie du 18e (le dossier de présentation complet de la RATP est téléchargeable sur le site de la mairie du 18e. Les schémas présentés ici en sont extraits). Le projet prévoit :

    • agrandissement et rénovation de la salle d'accueil avec triplement de la surface;
    • amélioration de la ligne de contrôle (augmentation du nombre d'entrées et de sorties et création de passages élargis) et du fonctionnement des appareils de vente
    • création d'une nouvelle sortie côté impair du boulevard Barbès
    • rénovation complète de la station et des quais

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    La principale inconnue concerne l'implantation définitive de la nouvelle sortie (plus proche de la rue Poulet ou rue Custine côté des numéros pairs - voir schéma ci-dessous)  

     

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    Quelle que soit la solution finalement retenue, les travaux (d'une durée estimée à 20 mois) auront des impacts importants :

    • fermeture au moins un an de la station Château rouge;
    • Réduction de la largeur du Boulevard Barbès à 2 files (avec neutralisation de la voie bus) au droit des travaux
    • Réaménagement de la place du Château rouge et du débouché de la rue Custine (y compris parcours de la piste cyclable) pour la rendre compatible avec la nouvelle sortie.

    Lors de la réunion publique, le calendrier annoncé par la RATP prévoyait un démarrage du chantier fin 2014 avec une mise en service courant 2016. Or, le journal "le 18e du mois" informait dans son numéro de novembre 2013 que la RATP avait indiqué que le démarrage était à présent prévu en 2015 (sans précision sur le mois!) et donc une fin des travaux courant 2017, avec la fermeture au moins un an et demi de la station. Il est à espérer que la Mairie du 18e fera le nécessaire pour que le calendrier initial soit respecté.

    Point positif : les études techniques ont commencé et un chantier de sondages géotechniques réalisés pour sonder le sol (mené par la société Geotech) est en cours depuis plusieurs semaines. Un premier chantier a eu lieu rue Custine et des interventions sont à présent en cours boulevard Barbès.

    Un dossier que nous suivrons de près, d'autant que la fermeture de la station ne manquera pas d'avoir des répercussions sur la fréquentation de la station Barbès-Rochechouart, dont nous vous parlions il y a quelques jours... Afin de disposer d'information régulière sur ce sujet, il serait intéressant que la mairie du 18e mette en place un comité de suivi avec la RATP et les riverains (auquel Action Barbès serait volontaire pour participer).

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  • Le pique nique du Pari's des faubourgs

    La promenade aux lanternes hivernale

    une animation organisée par le 

    Le Pari's des Faubourgs (centre social et culturel)
    Tél.: 01 45 23 34 87         http://lepfb.net 

    et

    Quartier Partagé
     
     
    le Vendredi 13 décembre 2013 de 17 à 21 heures 
    Un pique-nique partagé, suivi d’une marche aux flambeaux 
     
    Le Pari’s des faubourgs 
    9, cour de la Ferme saint-Lazare 75010 Paris
     

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  • Auvents: objet d'une attention accrue!

    paris,10e,auvents,marquises,commerces,rémi-féraudNous avions déjà évoqué le sujet des auvents, ces avancées, le plus souvent en béton, parfois avec un habillage métallique, qui ont été arrimées aux façades de certains immeubles anciens ou haussmanniens, généralement au cours du 20e siècle. Le béton prenait alors son essor en architecture, grâce à des architectes renommés qui ont su l'utiliser pour jouer avec les lignes des bâtiments et les effets d'ombres et de lumières.

    Dans notre précédent article sur ce sujet, nous avions utilisé un titre provocateur: "La guerre aux auvents est-elle déclarée?". Nous avions en effet montré à quel point ce sujet n'est pas anodin, mais était au contraire devenu un sujet de crispation pour certains riverains et certains services municipaux.

    Loin désormais de servir à leur fonction initiale, celle de protéger des éléments climatiques (pluie, ensoleillement, température) les badauds ou les clients des vitrines au dessus desquelles ils étaient accrochés, les auvents sont de plus en plus fréquemment décriés.

    Des auvents triplement décriés...

    1ère raison: ces éléments ne sont pas d'origine mais ont été couramment ajoutés bien postérieurement à l'édification de l'immeuble.

    2ème raison: ces auvents récents n'apportent pas de valeur ajoutée aux immeubles sur le plan architectural; ils sont habituellement très communs et manquent d'élégance (à la différence de certaines marquises de style, au-dessus des portes d'entrée et en harmonie avec leurs bâtiments classiques); ils n'ajoutent généralement rien à la valeur patrimoniale de l'immeuble et peuvent, au contraire, la desservir.

    Et 3ème raison, qui est l'argument le plus souvent invoqué actuellement: ces auvents attirent une population sans-abri, parfois en errance, voire marginalisée qui y trouve un espace abrité ou un semblant de refuge. On a même assisté à certains phénomènes de sédentarisation sous ces auvents, somme toute ponctuelle, de personnes défavorisées, préférant parfois y demeurer et sortant alors du champ assistanciel. Dans ces cas, la cohabitation entre ces personnes sans domicile et les habitants se révèle habituellement difficile, ce qui conduit à des plaintes répétées des riverains auprès des élus et des pouvoirs publics.        

    Pour illustrer ces tensions, nous avons déjà cité l'exemple quelque peu emblématique de la Gare du Nord, dont la facade a été récemment restaurée. Au cours des travaux de ravalement en 2009 et 2010, la Ville de Paris et le Maire du 10e, Rémi Féraud, ont ainsi fait pression sur la SNCF afin qu'elle supprime l'auvent existant, sous lequel se réfugiait une population de personnes sans-abri et marginalisées. C'est donc en réponse à certaines nuisances, vécues comme telles par les riverains, que l'auvent fut déposé, permettant par ailleurs à la façade monumentale de la gare, d'inspiration romaine, de retrouver son aspect d'origine, sans cet auvent ajouté postérieurement à sa construction par Jacques Hittorff. On peut voir le changement sur cet assemblage de photos prise avant/après la dépose de l'auvent:           

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    Outre cet exemple, nous avons depuis peu un nouvel exemple dans nos quartiers, avec la dépose très récente de l'auvent qui entourait l'immeuble du 99 boulevard de Magenta (formant l'angle avec la rue Lafayette) au dessus du magasin Leader Price. Pour les habitués des séances plénières du Conseil de Quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul, l'évocation de cet auvent rappellera des souvenirs de débats animés, tant les nuisances relatives à la présence de cet auvent avaient été maintes fois et vivement discutées.

    En décembre 2011, lors d'une rencontre avec le cabinet du Maire du 10e, nous avions appris que le Maire cherchait à convaincre l'OPAC, propriétaire et bailleur de cet immeuble, de déposer son auvent imposant, sous lequel des jeunes gens marginalisés et très souvent en état d'ébriété avaient pris l'habitude de se retrouver, avec les nuisances propres à ces comportements (trottoirs transformés en urinoir, bouteilles cassées, canettes à l'abandon etc.).

    C'est donc désormais chose faite: l'auvent a été déposé au cours des mois d'octobre et novembre 2013, comme en témoignent ces deux photos prises respectivement avant et après l'enlèvement:                

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    La dépose de l'auvent incriminé ravit certainement les habitants de ce quartier aux abords de la Gare du Nord. C'est plutôt également bienvenu à quelques mois du premier tour des élections municipales, même si la fixation du calendrier de dépose n'a certainement pas été maîtrisée et calculée à des fins électoralistes par le Maire du 10e, candidat à sa réélection...

    Nous manquons évidemment de recul pour dire si la suppression de l'auvent contribuera à terme à l'amélioration du cadre de vie pour les riverains.

    Toujours est-il que, dorénavant, cette placette, avec les 3 grandes jardinières en forme de pots de fleurs (comme celles installées place du 8 novembre 1942 et sur la placette paré-patin) fait bonne figure, au pied d'une façade haussmannienne débarassée de cet élément architectural peu esthétique.

    Dans le 1er arrondissement, en plein coeur de Paris, nous avons également découvert un autre exemple confirmant l'accélération de la tendance visant à supprimer les auvents modernes accrochés aux immeubles anciens. Il s'agit de l'auvent situé au dessus du magasin Minelli à l'angle du 132 rue de Rivoli et 17 rue du Pont Neuf, face à La Samaritaine, supprimé à la fin de l'été 2013:

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    Malgré les suppressions de plus en plus souvent observées, tous les auvents, ajoutés aux immeubles anciens, ne connaissent pas cette fin accélérée, notamment du fait des contraintes financières résultant du coût pour entreprendre une telle dépose ou liées aux divers accords et autorisations nécessaires (AG copropriété, urbanisme etc.).  

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    Et certains de ces auvents qui demeurent, vieillissent mal faute d'entretien... Comme celui situé au 151 boulevard Magenta. 

    Cet auvent identifié a la particularité de ne pas être en béton mais constitué de panneaux de verres sur une armature métallique. C'est peut-être la raison pour laquelle il montre des signes accentués de fatigue.

    Les photos que nous avons prises (cf. ci-dessous) témoignent d'un état qui nous laisse plus que dubitatifs: carreaux de verre brisés et fissurés, armature métallique rouillée et se rompant à quelques endroits, risquant de se décrocher.

    Bien évidemment, cet état problématique nous semble présenter des risques pour les passants du boulevard Magenta.    

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    En conséquence, nous avions déjà alerté en novembre 2012 le cabinet du Maire du 10e et son adjointe en charge de l'aménagement de l'Espace Public, Elise Fajgeles. Un architecte de sécurité de la Préfecture de Police de Paris (via son Bureau de la Sécurité de l'Habitat) devait donc se rendre sur le site pour étudier la situation.

    Mais plus d'un an après, nous n'avons pas de nouvelle et avons donc relancé les services concernés à la mairie du 10e et à la Préfecture de Police. A suivre...

  • Décembre 2013 - Un point sur la préparation des municipales 2014

    Le tableau ne se présente pas comme on pouvait penser qu’il se présenterait ! Au seuil de vraiment entrer dans la campagne (juste après les Fêtes), les partis politiques et les têtes de listes (nous allions dire « têtes de gondoles ») s’activent pour se mettre, selon eux, dans la meilleure position possible.

    Un élément pourtant est venu perturber toute cette agitation « microcosmique » comme aurait dit Raymond Barre, et il est d’importance : le désamour, dont le Parti Socialiste (PS) est l’objet et pense qu’il pourrait être l’objet d’un vote sanction en 2014, ne profite pas à l’UMP qui patauge dans ses conflits internes mais profite au Front National. Pour le coup, chaque parti de gouvernement rameute à tout va pour essayer d’établir un rapport de force qui lui serait favorable au soir du 1er tour des élections. C’est oublier que voilà plus de 10 ans Paris est tombé à gauche, y est resté et que la situation nationale y a peu d’impact aux municipales.

    Mais peu importe ! Chacun essaie d’attirer à lui ce qu’il peut.

    Aussi voit-on une Anne faire un pont d’or aux communistes, signer un accord inespéré avec et pour un microscopique Parti Radical de Gauche (PRG), placer dans ses listes des personnalités dites « d’ouverture » même si beaucoup d’entre elles sont soit déjà encartées au PS soit de simples candidatures de personnes déjà élues.

    Aussi voit-on une Nathalie chercher désespérément un accord avec le Centre, recruter des personnes cataloguées à gauche, faire feu de tout bois avec des arguments souvent limite.

    Tous ces tripatouillages et combines entre amis n’honorent pas ceux qui les pratiquent et font une victime, la Démocratie, par simple dégoût des électeurs devant ce tableau. La chose n’est certes pas nouvelle mais prend aujourd’hui des proportions inquiétantes. « Sauver son fauteuil » semble être le véritable mot d’ordre.

    Nos arrondissements préférés, 9e, 10e et 18e, n’échappent pas à la fièvre électoraliste ambiante. Qu’on en juge.

    Dans le 9e, à gauche, on nous présente Thierry Cazaux comme candidat « d’ouverture » alors qu’il est déjà conseiller d’arrondissement depuis 2008 et proche de la mairie depuis bien avant son élection. Alexandra Lion, ex-présidente d’une fédération de parents d’élèves, certes du 9e, mais très proche du PS peut-elle être raisonnablement considérée comme une « ouverture » ? A droite, Christian Saint-Etienne (UDI), actuel élu du 5e, avait choisi le 9e pour se présenter non seulement à la mairie du 9e mais aussi à celle de Paris, change d’avis et va se présenter dans le 11e pour plus sûrement être élu.

    Dans le 10e, on frôle la caricature ! Acquis à la gauche depuis longtemps, c’est là que les places sont les plus sûres à obtenir. Aussi voit-on débarquer un ancien syndicaliste CGT, Didier Le Reste, et l’actuelle ministre déléguée à la Francophonie, Yamina Bengugui, venue de son 20e, les deux parachutés là on ne sait ni pourquoi ni comment ? Sans compter que les beaux discours sur le non-cumul des mandats semblent bien vite oubliés concernant Mme Benguigui.

    Le 18e n’est pas lui non plus épargné. Michel Neyreneuf, présenté lui aussi comme candidat « d’ouverture » par la gauche est en fait déjà un élu de cet arrondissement. Pour la droite, on a débauché Elisabeth Boyer, ancienne conseillère régionale du Val d’Oise et toujours conseillère municipale….. à Saint-Leu-La-Forêt, toujours Val d’Oise, s’il faut en croire le site web de la mairie de cette charmante bourgade. Mais la prise semble bonne puisque la Dame est une ancienne du PRG.

    Dans l’apathie générale dans laquelle semblent se trouver les électeurs, les risques pris avec ces manœuvres sont certes limités. Seule peut-être la droite dans le 9e pourrait pâtir du retrait de la liste centriste, nombre d’électeurs de cette tendance n’étant sans doute pas prêts à voter pour l’UMP et son indiscutable droitisation (F. Bayrou a frôlé les 11% au premier tour de la présidentielle de 2012 dans le 9e).

    Pour ne pas peindre un tableau trop noir, reconnaissons que les principaux candidats dans nos trois arrondissements ont une présence locale indiscutable. Que ce soit Pauline Véron (PS) ou Delphine Burkli (UMP) dans le 9e, Rémi Féraud (PS) dans le 10e, Eric Lejoindre (PS) ou Pierre-Yves Bournazel (UMP) dans le 18e, tous connaissent bien leur arrondissement.

    A suivre.

  • À la mémoire des victimes de l'Holocauste

    Aujourd'hui, lundi, ce 27 janvier 2014 est, comme tous les ans, la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste.

    Cette date a été décidée par l'Assemblée Générale des Nations Unies, dans sa résolution intitulée "Mémoire de l'Holocauste" et adoptée le 1er novembre 2005. Rappelons que le 27 janvier 1945, le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau fut libéré par l'Armée Rouge. Cette date du 27 janvier est désormais importante et nous permet de penser à cette tragédie sans pareil, qui ne pourra jamais être effacée. Ce souvenir de la Shoah nous permet aussi de rendre aux victimes l'hommage qu'elles méritent, d'évoquer ces hommes, ces femmes et ces enfants innocents et de penser à leur calvaire. Cet Holocauste s'éloigne dans le temps. Nous devons donc continuer de penser aux persécutions, aux sévices et aux exterminations perpétrés par la barbarie nazie dont des millions de Juifs et de membres d'autres minorités ont été les victimes. Ce souvenir est un garde-fou pour l'avenir de l'Humanité et la dignité humaine.

    76 000 Juifs présents en France, dont plus de 11 400 enfants juifs, furent victimes de la Shoah et déportés de France; plus de 4 000 d'entre eux furent arrêtés à Paris par les policiers et les gendarmes français lors de la rafle du Vel d'Hiv, le 16 juillet 1942. D'autres rafles suivirent, et ce jusqu'en juillet 1944. Au total, 6 100 enfants parisiens ont été arrêtés dans Paris, avec leurs familles, et assassinés à Auschwitz parce qu'ils étaient juifs.

    Pour ceux et celles qui souhaiteraient approfondir ce douloureux sujet, ils peuvent consulter la publication "Les 11 400 enfants Juifs déportés de France", téléchargeable sur le site de la Ville de Paris, et fruit d'un important travail de mémoire effectué par l'association "Les fils et filles des déportés juifs de France" de Serge et Beate Klarsfeld. 

    Le 10e arrondissement paya un lourd tribut avec plus de 700 enfants arrêtés, dont 75 tout-petits qui n'eurent pas le temps de grandir pour fréquenter l'école (pour le 9e et le 18e, respectivement près de 150 et 700 enfants furent déportés). L'exposition organisée par l'Association Pour la Mémoire des Enfants Juifs Déportés du 10e (AMEJD), encore visible dans le hall de la Mairie du 10e, montre les visages de ces enfants du 10e, victimes de la Shoah, et rappelle le cas échéant le nom de leur école (e.g. Aqueduc, Louis Blanc, Chabrol etc.).   

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    Dans ce contexte, les Élus du 10e ont commencé hier, dimanche 26 janvier, à rendre hommage à ces enfants déportés du 10e et honorer leur mémoire.

    La première cérémonie se déroula à 10 heures devant la plaque commémorative du bâtiment situé au 9 rue Guy Patin, qui fut un foyer d'écoliers juifs de l'Union Générale des Israélites de France. Nous avions déjà évoqué en détail ce lieu, l'année dernière lors de la Commémoration du 70e anniversaire de la rafle du 10 février 1943 au cours de laquelle 11 enfants y furent arrêtés. Depuis l'année dernière, la plaque commémorative a été déplacée pour être apposée sur le mur extérieur donnant sur la rue, et y être plus visible.

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    Les Élus du 10e se rendirent ensuite, pour une deuxième cérémonie à 11 heures, au jardin Villemin. Une stèle y est présente, dans l'entrée principale du jardin, et rappelle la déportation des enfants du 10e, et notamment celle des 75 tout-petits enfants, trop jeunes pour être scolarisés. Ce fut un recueillement vraiment chargé d'émotion, lors de la lecture de leurs noms par deux militantes de l'AMEJD.   

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    Accompagné d'Eric Algrain (Adjoint du 10e en charge de la démocratie locale, de la vie associative et des personnes en situation de handicap) et d'Alain Lhostis (Élu du 10e en charge de la Politique de la Ville et Conseiller de Paris), le Maire du 10e, Rémi Féraud, a alors déposé une gerbe.   

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    (sur la photo, au premier plan et de droite à gauche, les Élus Rémi Féraud, Eric Algrain et Alain Lhostis)

     

    Dans le 10e, la célébration de cette Journée internationale à la mémoire des victimes de l'Holocauste est aussi dédiée aux jeunes générations, avec des visites et des témoignages de survivants dans les écoles, afin de partager ce devoir de mémoire avec les enfants et les jeunes du 10e.

    L'Holocauste fait partie de notre mémoire nationale et européenne: gardons à l'esprit le souvenir de ces moments effroyables et douloureux de notre Histoire...

  • En revenant du marché

    Le trottoir élargi de la station de métro Barbès côté 10e était ce matin de marché, mercredi 29 janvier, occupé par les vendeurs à la sauvette, debout près de leurs articles étalés sur une toile ou encore serrés dans un caddy par l'ouverture duquel les acheteurs potentiels jettent un regard. Pas de bruit, pas de tension... quand, à deux pas de là, à l'angle de la rue Guy Patin, se tiennent deux policiers, seuls aujourd'hui et à l'heure où nous passions. Peut-être étaient-ils plus nombreux un peu avant, ou le seront-ils plus tard. Nos observations sont forcément le reflet d'un instant pris au hasard. En effet, quelques policiers avaient dans la matinée dispersés les vendeurs qui étaient alors de l'autre côté au niveau de la placette Charbonnière, comme nous le dira plus tard une adhérente rencontrée par hasard. 

    Le commerçant qui tient la boutique de prêt à porter du boulevard de la Chapelle devisait avec son voisin libraire. D'après les attitudes, nous comprenions immédiatement que les échanges avaient pour objet les vendeurs à la sauvette de l'autre côté de la rue. Nous engageons la conversation, un cabas au bout de chaque bras... « Qu'en pensez-vous ? », tout en marquant notre intérêt pour les activités qui se déroulent en face.

    - Qu'est-ce que vous voulez qu'on en pense ? On peut rien faire... Nous, on paye des impôts !

    - Oui, moi aussi. Le phénomène s'aggrave... ?

    - Bah, oui. La police ne fait pas son boulot, ils regardent. Si on appelle, ils nous disent que c'est le 18e.

    - C'est pas faux non plus. Le 18e gère tout le boulevard de façade à façade. Mais quand les policiers, quels qu'ils soient, s'approchent, les vendeurs se dispersent puis reviennent. Tout ce qui peut se passer c'est de repousser ces installations un peu plus loin de chez vous...

    - La police nationale est là pour maintenir l'ordre, ici c'est le boulot de la police municipale, mais ils nous renvoient toujours sur le 18e... quand on les appelle. Même sur place, c'est ce qu'ils nous le disent.

    A ce moment-là, un client avait l'air de vouloir rentrer dans la boutique (qui a priori était fermée à clé le temps de la conversation) et nous n'avons pas pu en savoir davantage.

    L'exaspération est sensible. A la fois devant les ventes faites sans aucun règlement, sans taxes, on dira hors de tout contrôle ; et aussi devant l'action de la police, qui ne résout rien. Sans doute aussi parce que, quand les commerçants ou les riverains appellent pour signaler une installation illicite, les réponses qui leur sont faites au téléphone ne sont pas de nature à calmer les esprits. « Adressez vous en face ou voyez avec les voisins du 18e ! »

    Il y a peut-être moyen de faire mieux... Pour notre part, nous ne doutons pas que l'action de la police et de la justice, puisque dans cette zone elles sont associées, ne portent pas des fruits, à terme, toutefois il faut aussi considérer la perception des habitants et des commerçants, comme ici, et avoir à leur égard une communication plus claire et plus pédagogique. C'est bien de faire des efforts pour la sécurité, c'est mieux de les rendre visibles. 

  • Les ratés de la réserve parlementaire

    La presse s'est largement fait l'écho de la publication mercredi dernier des bénéficiaires des réserves parlementaires de chacun des députés siégeant à l'Assemblée nationale. Vous les trouverez ici. C'est une première fois et, au nom de la transparence d'attribution d'argent public, nous ne pouvons que nous en féliciter.

    Mais quelle ne fut pas notre surprise de voir le nom de notre association en tête de la liste des bénéficiaires de la réserve parlementaire de Seybah Dagoma, députée de la 5e circonscription de Paris.
    Surprise, oui, car par deux fois notre présidente a décliné l'offre de recevoir une partie de la réserve parlementaire de la députée.
     
    Contacté dans l'heure, l'attaché parlementaire de notre députée a expliqué que la liste en question n'est qu'une liste préliminaire, que les sommes allouées ne sont pas encore créditées, que.... que.... sans doute aussi que la légitimité des attributaires doit préalablement être vérifiée (publication des comptes annuels notamment). Nous comprenons donc que cette liste a été prématurément mise en ligne, qu'elle peut fort bien comporter d'autres erreurs et invraisemblances. Dans un sens ou dans l'autre.
     
    A la suite des journalistes, et avec eux, les réseaux sociaux se sont emparés de cette liste, formulant ici un étonnement, là une critique, sur les choix des élus quand il s'agit pour eux de désigner en toute indépendance les destinataires de cet argent public. Voyez sur le site de Twitter en sélectionnant #reserve ! Celui-ci par exemple  

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    Nous nous interrogeons dès lors de la nécessité de faire publier cette liste non validée si ce n'est pour montrer une volonté d'agir en toute transparence, mais, nous ajouterons, avec précipitation, ce qui nous remémore malheureusement les polémiques autour de la publication du patrimoine des élus après l'affaire Cahuzac. Pour mémoire, l'actuel président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, s'était déclaré radicalement opposé. La transparence démocratique a décidément du mal à accoucher chez nous.
     
     
    Très officiellement,
    nous déclarons donc que notre association ne reçoit
    aucune aide, aucune subvention d'aucune sorte,
    et que nos seules ressources sont les cotisations de nos adhérents. 

     

  • Les platanes réclament des pieds propres

    Les pieds d'arbres du Magenta alternent décidément entre la pataugeoire et la déchetterie improvisée, particulièrement en hiver et cela depuis plusieurs années. Nous avons été entendus par la mairie, non pas chaque fois que nous avons écrit sur l'état déplorable des pieds d'arbres, mais globalement puisque à deux reprises au moins des travaux ont été entrepris pour y remédier. En vain. 

    Lors du réaménagement des boulevards du quartier, l'effort s'est porté sur un nouveau dispositif autour des pieds d'arbres qui éviterait que le personnel de voirie n'ait à soulever deux fois par an les grilles en fonte qui depuis la nuit des temps (au moins depuis de nombreuses décennies !) protégeaient les pieds d'arbres autant qu'elles évitaient aux piétons de se tordre les chevilles et de ruiner leurs bottines. A priori leur retrait aurait du faciliter le nettoiement. Les grilles emprisonneraient tous les petits détritus comme les mégots, par exemple.

    Le souci était louable. Tout ce qui peut alléger les tâches pénibles des personnels de la Ville est le bien venu. Toutefois le mieux pour certains peut s'avérer être le pire pour d'autres. En effet, la surface de terre laissée sans protection autour des arbres, les anciens et les nouvellement plantés, n'a pas tardé à s'affaisser, à se creuser, récupérant tous les mégots et détritus jetés à terre et à se remplir d'eau à la moindre averse. Dans ce cas, admettons que le remède a été pire que le mal et revenons aux bonnes vieilles grilles, puis imaginons un principe de manipulation qui ne soit pas cause de lumbago aux agents de la Propreté de Paris. On a bien inventé une pince à manche pour éviter qu'ils se baissent pour le moindre papier gras. 

    Pour finir sur une note de satisfaction, nous avons le plaisir de vous faire part de l'arrivée d'une grille au pied des deux arbres situés à l'extrémité de la rue de la Charbonnière (18e), pratiquement sur le boulevard de la Chapelle, près du passage piétons. Deux jeunes arbres  bénéficiaient d'un traitement temporaire le temps de leur enracinement qui, s'il est favorable à l'arbre, l'est moins aux passants. Voici deux photos datant de janvier 2011 :

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    Les grilles sont revenues, des grilles à l'ancienne, semblables à celles que nous avons toujours croisées... Serait-ce un retour aux grilles pour certaines voies ? Quels sont les critères qui président à ce choix ? 

    Voici une vue (prise malheureusement sous une petite pluie et de nuit !) du même arbre le 28 janvier 2014 :

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