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transparence

  • Les ratés de la réserve parlementaire

    La presse s'est largement fait l'écho de la publication mercredi dernier des bénéficiaires des réserves parlementaires de chacun des députés siégeant à l'Assemblée nationale. Vous les trouverez ici. C'est une première fois et, au nom de la transparence d'attribution d'argent public, nous ne pouvons que nous en féliciter.

    Mais quelle ne fut pas notre surprise de voir le nom de notre association en tête de la liste des bénéficiaires de la réserve parlementaire de Seybah Dagoma, députée de la 5e circonscription de Paris.
    Surprise, oui, car par deux fois notre présidente a décliné l'offre de recevoir une partie de la réserve parlementaire de la députée.
     
    Contacté dans l'heure, l'attaché parlementaire de notre députée a expliqué que la liste en question n'est qu'une liste préliminaire, que les sommes allouées ne sont pas encore créditées, que.... que.... sans doute aussi que la légitimité des attributaires doit préalablement être vérifiée (publication des comptes annuels notamment). Nous comprenons donc que cette liste a été prématurément mise en ligne, qu'elle peut fort bien comporter d'autres erreurs et invraisemblances. Dans un sens ou dans l'autre.
     
    A la suite des journalistes, et avec eux, les réseaux sociaux se sont emparés de cette liste, formulant ici un étonnement, là une critique, sur les choix des élus quand il s'agit pour eux de désigner en toute indépendance les destinataires de cet argent public. Voyez sur le site de Twitter en sélectionnant #reserve ! Celui-ci par exemple  

    paris,10Ee,réserve-parlementaire,seybah-dagoma

    Nous nous interrogeons dès lors de la nécessité de faire publier cette liste non validée si ce n'est pour montrer une volonté d'agir en toute transparence, mais, nous ajouterons, avec précipitation, ce qui nous remémore malheureusement les polémiques autour de la publication du patrimoine des élus après l'affaire Cahuzac. Pour mémoire, l'actuel président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, s'était déclaré radicalement opposé. La transparence démocratique a décidément du mal à accoucher chez nous.
     
     
    Très officiellement,
    nous déclarons donc que notre association ne reçoit
    aucune aide, aucune subvention d'aucune sorte,
    et que nos seules ressources sont les cotisations de nos adhérents.