Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : opération Barbès Respire

  • La gare du nord mise en lumière

    Au Conseil de Paris des 16 et 17 juin, les élus ont voté la "Mise en lumière de la façade de la Gare du Nord".

    Image 4.jpg

     

    Elise Fajgeles, élue du 10e chargée de la voirie et de l'espace public, avait présenté cette délibération en faveur d'une convention de financement avec la SNCF lors du conseil d'arrondissement du 10e le 10 juin dernier. "Une décision commune SNCF-Ville qui fait écho au vœu des riverains de donner un meilleur sentiment de sécurité aux abords de la gare" avait-elle précisé. Pour un coût d'environ 60 000€ HT à 50/50 pour les deux parties concernées par le projet et en respectant le Plan Climat sur la consommation d'énergie.

    Pour en savoir plus, cliquez ici: délibération

    paris,gare-du-nord,conseil-de-paris,architecture

    Cliquez sur le plan pour agrandir les détails techniques

     

    Voici deux croquis que nous devons à Elise Fajgeles, sans doute trop petits, ici, pour qu'ils soient très lisibles mais ils montrent que le projet est bien avancé et qu'il n'y a plus à attendre que la lumière soit... ! 

    paris,gare-du-nord,conseil-de-paris,architecture

  • Il y a végétalisation et végétalisation !

    Oui, c'est vrai, nous ne sommes pas tout à fait de bonne foi et nous exagérons les termes de la comparaison, en prenant le moins chic — un doux euphémisme — et le plus agréable au regard avec ses roses trémières aériennes ! N'empêche... Qu'est-ce que nous envions les habitants d'Amsterdam au bord de ce canal où les pieds d'arbres offrent de si jolies couleurs ! 

    Voici les trois photos de notre comparaison un peu excessive : 

    1- La rue de la Goutte d'or près du passage Boris Vian

    paris,pieds-d'-arbres,végétalisation

     

    2- Amsterdam, un quai en centre ville, près d'un café avec terrasse et petits coussins...

     

    paris,pieds-d'-arbres,végétalisation

    paris,pieds-d'-arbres,végétalisation

    Les roses trémières (alcea rosea) ont l'avantage de se ressemer toutes seules. Pas de frais d'investissement annuel...  On peut même récupérer les graines à la fin de la floraison, et les replanter en pleine terre ou en poquet. Une plante rustique d'un bel effet. 

  • Château-Rouge blues (2) : Une conversation aimable

    Notre adhérente du 18e à la plume agile a décidé de décrire ses observations de terrain et de nous les offrir dans une série qu'elle a intitulée "Château-Rouge blues". Voici l'opus 2. Vous pouvez partager ou non son point de vue et engager le débat dans l'espace commentaire au bas de l'article. 

    paris,chateau-rouge,police,espace-public,sauvette,barbès-rochechouart

    Longtemps, je me suis interrogée, avant de m’indigner, sur la cohabitation pacifique et quasi indifférente entre les vendeurs à la sauvette et les forces de l’ordre postées aux stations Barbès-Rochechouart et Château-Rouge. Ma curiosité l’emportant sur ma patience, j'ai récemment eu une discussion dont je préfère m’amuser avec des CRS postés à Château-Rouge. Ayant réussi, avec peine, à me frayer un chemin hors du métro (côté escalator) entre les rabatteurs au service des coiffeurs de la rue Poulet, les marabouts, les vendeurs à la sauvette et autres fakirs, je les ai interrogés sur leur cohabitation si harmonieuse, et pacifique donc, avec la population interlope des stations Barbès et Château-Rouge, précisant, que cela se faisait au détriment de la tranquillité des riverains, bien qu’il fut superfétatoire de le préciser. On me répondit de manière fort affable et un brin taquine, que si si, bien sûr, ils étaient très actifs (aurais-je donc la berlue ?) et the proof being in the pudding*, ils désignèrent un petit homme originaire du sous-continent indien, hirsute, maigrelet et affolé comme un lapin pris dans les phares d'une voiture, à qui ils venaient de confisquer son chargement de Dieu-sait-quoi, planqué au fond de son caddie. Certes, pour un vendeur à la sauvette tourmenté (le pauvre homme aurait bien voulu récupérer sa précieuse marchandise), il y en avait cinq ou six qui faisaient obstruction devant les escalators. Mais visiblement, les gérer tous eut été mission impossible. Il aurait sans doute fallu plus de quatre CRS — nos officiers des Compagnies Républicaines de sécurité étaient au nombre de quatre ce jour-là, en tout cas, quatre étaient visibles au moment où je me trouvais devant la station — peut-être même aurait-il fallu doubler les effectifs. Quant à l'épineuse question des vendeurs de cigarettes contrefaites à Barbès, autrement plus problématique, ils m'ont assuré sans faillir qu'ils agissaient. Diantre ! Les CRS seraient-ils formés à la même école de la langue de bois que les politiciens ? Car il me semble bien que ceux qui sont postés à Barbès bronzent l'été dans leur camionnette, et s'y tiennent au chaud en hiver. Bientôt, ils feront des dessins sur les vitres embuées de leur véhicule pour se distraire. Si Marguerite Duras était encore de ce monde, elle en aurait fait un film, qu’elle aurait intitulé La camionnette, avec Gérard Depardieu, dans le rôle du chef d’escadron. Bref, cette conversation charmante, tout aussi instructive que stérile, a plongé la citoyenne naïve, et néanmoins exaspérée que je suis dans la confusion. Quelque chose m’échappe. Les agents postés en quasi-permanence aux dites stations disent agir même si tout porte à croire le contraire, car les vendeurs à la sauvette, notamment de cigarettes contrefaites, ne semblent pas inquiétés et mènent leur florissant business au nez et à la barbe des forces de l’ordre. La présence de ces derniers n’est donc pas dissuasive, pire encore, le signal envoyé aux fauteurs de trouble est clair : la voie est libre. La passivité — ou devrait-on dire l’impuissance ? l’inefficacité ? — des forces de l’ordre est-elle la conséquence de consignes dictées par leurs supérieurs ? Si c’est le cas, pourquoi ne leur donne-t-on les moyens d’agir, mais d’agir vraiment ? Parmi la panoplie d’actions possibles pour faire cesser ces trafics, pourquoi ne pas confisquer systématiquement les marchandises, notamment les cigarettes contrefaites, encore plus toxiques que les vraies ? Pourquoi mobiliser chaque jour un personnel aussi important, avec les coûts que cela induit, pour des résultats aussi contestables ? N’y a-t-il pas un problème de méthode ? Non, vraiment, quelque chose m’échappe. Je veux bien qu’on m’explique. 

     

    * Non, ça ne veut pas dire La preuve est dans le pudding. 

  • La nouvelle fresque de la rue de Maubeuge

    Les murs se couvrent de couleur dans le secteur de la Gare du Nord, disons à l'arrière de la Gare du Nord, car côté façade ce sont les publicités qui ont le plus de succès. 

    Lors d'une promenade de reconnaissance des lieux investis par la nouvelle brigade de terrain de la Gare du Nord, nous avions remarqué des gribouillis disgracieux sur un des murs des bureaux de la SNCF, et noté que les grilles interdisant aux sans-logis de s'asseoir sur les rebords étaient des attrape-tout, genre de nasses où s'entassent paquets de cigarettes vides et canettes de bière.  

    Une autre "ronde" locale nous a permis d'échanger avec une jeune femme, chef de projet d'Artemisia en partenariat avec la SNCF. A ce moment-là, le travail n'en était qu'à de grandes lignes, des tracés d'ébauche, dont on voyait bien qu'un paysage en émergerait.

    Notre troisième visite a été la bonne et elle nous permet de vous proposer ces deux photos qu'il aurait été de bon ton de vous présenter à la suite et sur un même plan, si la structure de notre blog nous avait laissé le faire en grand format... hélas. 

    paris,sncf,rue-maubeuge,fresque,artemisiaparis,sncf,rue-maubeuge,fresque,artemisia

  • Des mégots à foison

    Au cours des dernières années, beaucoup de pays, peu à peu, ont interdit la cigarette à l'intérieur des lieux publics, des bureaux, des cafés et restaurants. Pour autant,  trottoirs et caniveaux sont-ils remplis de ces petits bouts de filtre jaune qu'on appelle communément les MEGOTS ?

    paris,mégots,réglementation,propretéparis,mégots,réglementation,propretéparis,mégots,réglementation,propretéparis,mégots,réglementation,propreté

    Nous laisserons l'étymologie de ce mot qui partage les linguistes : mec, meg ou mégaud de la culture populaire, nous n'allons pas pinailler sur l'origine mais plutôt vous conseiller de consulter un des sites spécialisés qui statuent sur la question. 

     

    Le déclic : (extrait du site de http://www.service-public.fr)

    paris,mégots,réglementation,propreté

    Attardons-nous donc sur les conséquences de la loi entrée en vigueur le 1er janvier 2008. Pourquoi les mégots des fumeurs se retrouvent-ils aux pieds des arbres et dans les caniveaux ? Sur les tables des terrasses ouvertes trouve-t-on toujours un cendrier ? Les salariés des entreprises disposent-ils d'un cendrier extérieur quand ils fument devant leur établissement ? Que dit la réglementation ou même la législation à cet égard ? Etc., etc. En un mot, comment fait-on pour lutter contre cette pollution aux mégots. 

     

    Pollution par les mégots

    Le filtre d'une cigarette consommée contient par définition tout ce qu'il est possible de ne pas laisser pénétrer dans les poumons du fumeur, soit les résidus du tabac consumé, ceux des quelque 4000 substances chimiques qu'il contient, dont 250 sont nocives et 50 d'entre elles cancérigènes. Rien que cela ! Le mégot négligemment jeté dans le caniveau ou à même le sol ne tardera pas à être emporté par le vent ou l'eau et à finir sa vie dans quelque station d'épuration, quand il n'est pas dirigé directement vers une eau fluviale. 

     

    Et le mégot pue ! 

    En effet, il est bien difficile de le conserver sur soi dans un petit réceptacle tant il suscite le dégoût y compris du fumeur lui-même. Des cendriers individuels existent cependant mais leur usage est encore confidentiel. Les éteignoirs installés sur les corbeilles de rue il y a deux ou trois ans n'ont pas démontré leur efficacité non plus. Ces derniers bénéficiaient d'un panonceau dont la durée de vie a été très brève. Quant aux fumeurs ils n'ont pas adhéré à cette sollicitation très optimiste. Depuis le changement des corbeilles de rue, la structure est pourvue d'un éteignoir incorporé. Pour autant sa présence ne semble pas mordre sur les habitudes des fumeurs. 

     

    Que dit la réglementation ? 

    Concernant les cendriers, mobiles ou non, avec emprise sur la voie publique , il est vrai qu’il doivent faire l’objet d’une autorisation d’installation de la part de la Mairie de Paris (Direction de l’Urbanisme). Celle-ci est majoritairement accordée mais il n’empêche que cela reste une démarche et une vérification administratives incontournables. En revanche, depuis quelques années désormais, lorsque leur installation est accordée, ils sont effectivement exonérés de droits de voirie. Ce qui n’est pas exactement la même chose.

    Autorisation nécessaire mais présence sur le trottoir gratuite et sans droits, tout cela a été décidé dans le but de lutter contre les mégots sur la voie publique.

     

    Pour être tout à fait explicite, il faut que nous vous exposions les 3 cas de figure possibles (transmis intégralement par la Division de la Propreté de Paris 9e-10e, que nous remercions ici) :

     

    1°) un établissement (sans droit de terrasse tel un immeuble de bureaux) qui souhaite faire installer un cendrier fixe (donc au mur) avec emprise sur la voie publique doit faire sa demande à la DU puis acheter, installer et vider à sa charge son cendrier.

     

    2°) un établissement (sans droit de terrasse tel un autre immeuble de bureaux ou un restaurant sans terrasse donc) qui souhaite faire installer un cendrier mobile avec emprise sur la voie publique doit faire sa demande à la DU puis acheter, installer, rentrer et sortir chaque jour et vider son cendrier à sa charge.

     

    3°) un établissement (avec droit de terrasse telle la plupart des cafés et des restaurants) qui souhaite installer des cendriers mobiles (donc sur pied) sur sa terrasse est libre de le faire à sa guise, autrement dit sans avoir à redemander une autorisation spéciale « cendriers mobiles » à la DU et donc sans avoir à payer en plus de son droit de terrasse pour ces cendriers.

    Les cafés/restaurants avec droit de terrasse sont donc libres d’avoir ou pas des cendriers sur pied et/ou sur les tables.

    En revanche, ils sont dans l’obligation réglementaire de rendre la voie publique en parfait état de propreté au moment de la fermeture de leur établissement et donc de leur terrasse.

    Et peuvent être verbalisés dans le cas contraire.

    Ils ont donc tout à gagner à installer des cendriers, grands ou petits, plutôt que d’avoir à balayer longuement le soir, à la fermeture. CQFD.... Mais le savent-ils toujours ?

     

    En Suisse, un pays souvent pris comme modèle de propreté, le sujet des mégots sur la voie publique n'est pas négligé non plus. Chez nos voisins helvètes, l'interdiction de fumer dans les lieux fermés date du 1er mai 2010, et il s'en est suivi une déferlante de mégots sur les trottoirs, qui a un coût important dans la lutte pour la préservation de l'environnement.

    IN-FINITUDE_Site%20Web_zeromegot_mini2.jpg

    "La pollution engendrée dans l’environnement naturel et urbain ainsi que les coûts engendrés chaque année par les mégots en Suisse représentent d’après l’OFEV (Office fédérale de l’environnement) une charge d'environ CHF 55 millions pour les communes et les transports publics."

    (source http://www.in-finitude.ch)  

     

    Une étude menée en 2010, toujours en Suisse, tentait d'analyser les coûts imputables à la négligence coupable de ceux qui ne respectent pas l'espace public... Malgré la propreté légendaire suisse, les mégots (en violet sur le diagramme) se retrouvent en grand nombre dans l'espace public et représentent 36% du coût du nettoyage dans les communes. 

    paris,mégots,réglementation,propreté

    Si les mégots sont ramassés par les services de la propreté, le coût engendré est démesuré, s'ils ne sont pas ramassés, leur pollution est démesurée... Que faut-il choisir entre la peste et le choléra ? 

  • Bairro en festa : la Goutte d'Or au Brésil dès demain

    Le Brésil a la cote cette année. On se demande bien pourquoi !

    Sur le parvis de l'église Saint-Bernard, il n'y a pas que des pieds d'arbres qui plaisent plus ou moins aux habitants, selon qu'ils aiment l'herbe ou les pavés... Non, dès vendredi il y aura la fête, la Goutte d'Or en fête ! Voici une invitation : n'hésitez pas à vous annoncer au plus tôt au 01 53 09 99 56. 

     

    invitation_FGO_2014_v5.jpg

    Inauguration à 19 heures demain.

    Tout le programme est ici

    Quelques photos de l'édition de l'année dernière pour vous donner envie ! 

    p1110607.jpg?w=372&h=558difekako2.jpg?w=277&h=156

    995724_632283800115249_1758003548_n.jpg?w=325&h=183bko.jpg?w=464&h=310

  • Les portes d'Or le week end dernier en photos

    Nous vous avons préparé — en photos ! — une promenade dans et autour des ateliers d'artiste de la Goutte d'or qui, le week end dernier, tenaient leur journée portes ouvertes. Visite... 

    Le format ci-dessus étant un peu timide, vous préférerez peut-être ouvrir l'album dans la marge de droite où l'accès reste possible à tout moment.

    Les week ends se suivent à la Goutte d'Or dans une ambiance festive dès que viennent les beaux jours. Alors ne ratez pas les festivités dès demain soir autour de l'église Saint-Bernard !
  • Fête de quartier Trudaine Rochechouart

    Fete Trud Roch 28 juin 2014.jpg

    Le quartier Trudaine Rochechouart tiendra sa traditionnelle fête le samedi 28 juin prochain ! La fête se déroulera à l'intérieur du square d'Anvers et ce sont des jeunes du conservatoire pour la musique du 9e qui donneront un concert.

    A cette occasion, un apéritif sera offert au public à 20h, suivi d'un repas de quartier (où chacun apporte son panier-repas). La soirée sera animée par des formations musicales !

    La participation est gratuite et ouverte à tous.

    Rappelons pour ceux qui ne connaissent pas bien ce quartier qu'ils peuvent se référer à l'excellent guide "Trudaine Rochechouart dans tous ses éclats" réalisé par quatre adhérentes de notre association sous l'égide du conseil de quartier Trudaine-Rochechouart et que nous ne pouvons que vous conseillez de télécharger. Vous pouvez également vous le procurer gratuitement en nous contactant.

     

    paris,fête de quartier,trudaine-rochechouart

     

     

  • Salle de conso : la presse n'est pas neutre

    La loi Santé sera présentée en Conseil des ministres prochainement. Cela sera suivi d'un débat au Parlement probablement début 2015. Le projet de loi comprendra un volet autorisant, à titre expérimental, la mise en place d'une salle de consommation à moindre risque (SCMR) pour les usagers de drogues. Il s'agit du projet situé au 39 boulevard de La Chapelle.

    Dans un article publié le 20 juin dernier (article payant), le quotidien Le Parisien s'est fait l'écho de cette nouvelle sous un jour particulier. Sous couvert d'une présentation qui se veut objective avec des informations néanmoins erronées (par exemple, l'article prétend que la SCMR recevra 100 à 150 toxicomanes par jour alors que le projet se limite à 80 à 100 personnes), ce journal fait la part belle aux opposants au projet, mentionnant le communiqué de presse de l'UMP et une association de quartier opposée au projet, reflet, d'après ce journal, de l'opinion des habitants du quartier.

    L'association Action Barbès ne peut que dénoncer ces informations qui font preuve d'un parti pris inconciliable avec la nécessaire neutralité de la presse. L'article fait preuve d'une très mauvaise connaissance du sujet, car, sans prétendre refléter l'avis des habitants du quartier dans leur ensemble, notre association s'est clairement déclarée favorable au projet de SCMR mais le quotidien Le Parisien ne s'en fait jamais l'écho. Connaitre le projet aurait été pour ce journal d'assister à la 90e rencontre du CRIPS lundi 16 juin au cours de laquelle le sujet a été traité de façon exhaustive. Mais de journaliste du Parisien, point ! Telle va l'information de nos jours.

  • Une très brève pour le Jardin Baudelire vers 15h dans le 18e

    paris,jardin-baudelire

    Le Café le Petit Joseph Dijon leur propose de récupérer le gazon installé ce week end pour démarrer leur saison de "Cinéma en plein-air". 
    C'est aujourd'hui à partir de 15h30. C'est tout près du jardin — 3, rue Joseph Dijon. Mais c'est lourd, il faudrait des roulettes (caddie, transpalette, voiture ?) ou de gros biscotos.
    Pour l'instant ils ne sont pas assez nombreux pour le transport et l'installation du gazon qui doit se faire dans la foulée... 

    Ce n'est pas loin, c'est convivial, on est en été, vous pourrez prendre le soleil en même temps et c'est moins cher que de faire du sport au club de gym ! Alors ? Vous y allez de notre part ! 

    Capture d’écran 2014-06-23 à 12.36.06.jpg

    Plus de détails sur leur site : http://jardinbaudelire.wordpress.com

  • Ne perdez pas le nord, ne paniquez pas

    paris,urgenceQuel numéro composer… en cas d'accident, d'incendie, de danger

    Le 112, numéro unique d'appel européen pour l'ensemble des services de secours qui sont interconnectés, afin de permettre un gain de temps dans la transmission des informations. Ce numéro ne se substitue pas aux autres numéros d'urgence mais présente l'avantage d'être commun à l'ensemble du territoire de l'Union Européenne. 

    le 18, numéro d’appel des sapeurs-pompiers en charge notamment des secours d’urgence aux personnes, des accidents, des incendies... ;

    Le 15, numéro d’appel du Samu en charge des problèmes urgents de santé et du conseil médical ;

    Le 17, numéro d’appel de la police ou de la gendarmerie en charge des problèmes de sécurité et de l’ordre public ;

    - Le 115, numéro d’appel du Samu Social en charge des personnes présentant une détresse sociale (personne sans-abri, exposée aux intempéries…).

    Avoir le bon numéro ne suffit pas ! 

    L’opérateur doit comprendre et analyser la nature de votre appel ! Pour ce faire, il a besoin des renseignements suivants :

    • votre identité ainsi que le numéro de téléphone où l’on peut vous rappeler en cas de besoin ;
    • l’adresse complète de l’intervention ;
    • l’arrondissement où les secours doivent se rendre ;
    • la nature de l’intervention : s’agit-il d’un feu, d’un malaise, d’un accident de circulation, etc..
    • les renseignements importants : comment accéder au lieu, s’il y a plusieurs personnes concernées, les antécédents médicaux de la personne à secourir, etc.
    • surtout, ne raccrochez pas tant que l’opérateur ne vous dit pas de le faire ;
    • laissez toujours une personne à proximité du téléphone qui correspond au numéro que vous aurez donné à l’opérateur. Les pompiers peuvent être amenés à vous rappeler pour vous demander des compléments d’information ou des précisions.

    paris,urgence,accident,incendie,danger

     

    Mais cet appel est-il vraiment nécessaire ?

    numero_urgence.png

    En 2013, la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) a reçu plus de 2 millions d’appels qui ont engendré quelques 500 000 interventions ; ce sont donc plus d’1,5 million d’appels qui n’ont pas concerné les services de secours d’urgence et qui ont encombré les lignes téléphoniques du centre opérationnel. Cette situation n’a cessé de s’accentuer ces trente dernières années.

    Pour y remédier et afin d’améliorer le fonctionnement de la chaîne des secours, la BSPP a réorganisé son centre de traitement de l’alerte 18/112 en créant un premier filtrage des appels.

    L’objectif est de concentrer l’emploi des Hommes et des matériels sur les interventions urgentes, de manière à préserver la qualité du service sur les détresses avérées. 

    paris,urgence,accident,incendie,danger

    Votre appel sera traité au centre opérationnel de la brigade 

    Armé de 300 sapeurs-pompiers, médecins, infirmiers qui se relaient en permanence et travaillent en synergie, le centre opérationnel traite l’ensemble des appels émis depuis les numéros d’urgence 18 ou 112 provenant de Paris et des trois départements de la petite couronne : Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne. Il reçoit en moyenne 5 appels par minute pour 1 départ en intervention.

    Mis en service le 11 novembre 2011, le centre opérationnel de la Brigade est composé de quatre entités :

    • le centre de traitement de l’alerte (CTA) 18/112 ;
    • la salle de gestion opérationnelle ;
    • la salle de gestion de crise ;
    • la coordination médicale. Celle-ci est composée de personnel médical qui participe à l’évaluation des appels d’urgence dans le cadre du secours aux victimes en liaison avec les opérateurs de la salle 18/112 : elle effectue 900 à 1 000 bilans par jour.
  • Gentrification au menu ce soir

    L'universitaire en géographie Anne Clerval* donnera une conférence sur le thème "Paris aujourd'hui, la gentrification des quartiers populaires ?"

    le jeudi 15 mai 2014 à 19h00

    à la bibliothèque Vaclav Havel rue Pajol Paris 18e.

    On entend par "gentrification", un processus par lequel une population plus aisée s'approprie un espace initialement occupé par des habitants ou usagers moins favorisés. C'est un concept de sociologues et géographes urbains anglo-saxons qui est apparu en France dans les années 80/90.

    Dans un secteur concerné par la problématique de la réhabilitation urbaine, le quartier la Chapelle est-il concerné par la gentrification ?

    Extrait du blog Paris La Chapelle.

    Nous pourrions en dire autant du quartier Clignancourt, de la Goutte d'Or, de Château rouge, tous en bordure de la Butte, dont on lit parfois dans la presse que les améliorations de voirie, les aménagements de tel ou tel coin, les efforts de la préfecture dans le cadre de la Zone de sécurité prioritaire (ZSP) pour ramener calme et tranquillité aux habitants, ne sont que des coups portés aux quartiers populaires qui perdent leur vrais habitants... Que faut-il en penser ? 

    Pour être un habitant authentique d'un quartier populaire faut-il habiter un immeuble insalubre, supporter à plus d'heure des individus alcoolisés qui crient sous les fenêtres, voir des dépôts d'ordures au pied des arbres plutôt que dans les conteneurs à ordures, accepter les motos sur les trottoirs, les ventes à la sauvette organisées et les voitures en stationnement sur les passages piétons, sans rien faire pour améliorer la situation. Certes, non ! Les temps ont changé. Les quartiers populaires ont les mêmes droits que les autres quartiers de la capitale. C'est le prix de l'immobilier qui fait bouger les lignes et attire les classes plus aisées vers ces quartiers aux tarifs encore abordables. Mais pour combien de temps? La mixité est ici dans la rue, mais déjà plus à l'école, car la crainte est grande pour les familles nouvellement propriétaires ou simplement installées dans le quartier d'inscrire leurs enfants dans une école fréquentée en grand nombre par des enfants enracinés de fraîche date. Dommage car la mixité et le vivre ensemble commencent à l'école. 

    Nous irons écouter l'universitaire Anne Clerval nous expliquer en quoi la gentrification est irréversible, ou bien le contraire, qui sait ? 

    * Anne Clerval a publié en 2013 l'ouvrage Paris sans le peuple, aux éditions La Découverte et enseigne à l'université Paris Est Marne-La-Vallée.

    Une lecture critique de l'ouvrage de Anne Clerval paru dans le blog Métropolitiques, Paris gentrifié : les élites contre le peuple ? par Colin Giraud.


    Anne Clerval - Paris sans le peuple, la... par Librairie_Mollat