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Rechercher : réunion sur le projet balcon vert

  • La rue Richomme fait l'expérience des ”Rues scolaires”

    Le 15 novembre dernier, à l'école Richomme, nous avons assisté à la réunion sur le projet de piétonnisation de la rue Richomme dans le cadre de l'opération d'expérimentation de "Rues scolaires". La rencontre présidée par Éric Lejoindre, le maire du 18e arrondissement, assisté de Gilles Ménède, adjoint à la propreté et à la voirie et Philippe Durant, adjoint aux jardins et espaces verts, a réuni une trentaine de participants, riverains et parents d'élèves. 

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    Le projet vainqueur du Budget participatif 2017, la Rue-jardin Richomme - un projet proposé par Action Barbès -, se voit donc relancé à la faveur d'une autre opération de la Ville: les "Rues scolaires". Ce dispositif expérimental vise à mesurer la pollution atmosphérique dans les cours d'école avec et sans circulation automobile à proximité immédiate. Ces expériences qui se dérouleront sur plusieurs mois se feront seulement pour quelques écoles du 10e et du 18e arrondissements, certaines voyant la circulation interrompue seulement partiellement dans la journée, comme devant l'école Louis Blanc dans le 10e, alors que pour quelques autres c'est une interruption totale de la circulation qui sera testée.

    Ce sera donc le cas pour la rue Richomme qui sera fermée complètement à la circulation automobile de transit, ainsi que la rue Erckmann-Chatrian, seules les livraisons et l'accès pour les riverains seront possibles. Pour ce faire, un bloc de béton sera placé sur la chaussée pour fermer la rue à partir du 25 novembre prochain, et ainsi la transformer en voie sans issue. Un premier bilan d'étape sur les évolutions des taux de polluants se fera au début de l'année 2020.

    Cette expérimentation va permettre d'envisager la rue-jardin, avec une végétalisation encore à déterminer, mais également des aménagements destinés aux enfants (la rue Richomme ne dessert que des écoles et des crèches NDLR).

    Lors de la réunion, les parents d'élèves fréquentant les écoles du secteur et les riverains présents se sont prononcés unanimement en faveur de la piétonnisation de la rue et pour le déploiement du projet de la Rue-jardin Richomme. Les discussions ont porté notamment sur  l'emplacement du dispositif de fermeture. La mairie a fait montre de souplesse et envisagera toutes les propositions faites par les habitants pour déterminer le meilleur moyen d'empêcher la circulation automobile tout en évitant que s'y développe des mésusages. La question des épanchements réguliers au bas de la rue a été évoquée. Symptomatique du quartier, cette question a été débattue et plusieurs pistes pour y remédier ont été évoquées ; la question du stationnement sauvage a été aussi posée par la salle.

    Enfin, le maire du 18e a évoqué la nécessité de réviser le plan de circulation dans le quartier de la Goutte d'Or - une demande qu'Action Barbès porte depuis quelques temps. Un vaste projet qui nécessite non seulement des propositions des services de la Ville, mais également une large concertation avec les habitants et les acteurs du quartiers. 

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  • Place de la République

    La mairie du 10e nous fait savoir qu'une réunion de présentation du projet de réaménagement de la Place de la République aura lieu ce mardi 13 décembre, à 19 heures, au gymnase Jean Verdier, 11 rue de Lancry, 10e.

    C'est une réunion publique où chacun peut se rendre pour en savoir plus...

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  • Il faut sauver le jardin Bois Dormoy !

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    Il ne faut pas que Bois Dormoy, 2bis cité de La Chapelle dans le 18e, subisse le sort du petit jardin de la chanson de Jacques Dutronc "le petit jardin" : "à la place du joli petit jardin, il y a l'entrée d'un souterrain où sont rangées, comme des parpaings, les automobiles du centre urbain".

    Bois Dormoy est un joli jardin collectif, partagé et pédagogique. Toutes les informations sont sur leur site.

    Que se passe t-il ? "Le permis de construire et démolir les arbres vient d’être affiché sur la grille du Bois Dormoy nous annonce cette association. Jeudi à 18h aura lieu le comité de suivi du Bois Dormoy et un groupe d’adhérents rencontrera le maire et les élus en charge de la question. C’est notre dernière chance de faire entendre nos arguments à la mairie".

     

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    Cliquer sur la photo pour l'agrandir

    Voilà, c'est clair. Dans un arrondissement si pauvre en espaces verts, au moment où la maire de Paris lance son opération Du Vert près de chez moi relayée par la mairie du 18e avec son appel à projet intitulé Végétalisons le 18e, nous en sommes là. C'est triste.

    Et voici l'avis bien senti de l'association Graine de jardin : Ce jardin est une pure merveille, ​caché au​ bout d'une impasse dans le quartier La Chapelle​ (Paris 18)​
    Il est amené à disparaître, ​happé​ par la ville et les projets de ceux qui ne comprennent pas la nécessité de pouvoir se poser, respirer et de s'évader.
    Les jardins du 18e ont la vie dure (et courte...).
    De quelle ville avons-nous vraiment envie ? Faisons-le savoir bon sang de bon sang !

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    Il faut se mobiliser ce jeudi car une réunion est prévue à la mairie du 18e aujourd'hui à 18h entre une délégation de l'association Bois Dormoy et les élus, dont le maire du 18e.

    Alors plusieurs moyens :

    Des courriels de soutien à Bois Dormoy à envoyer au maire du 18e, Eric Lejoindre : eric.lejoindre@paris.fr et à sa première adjointe Carine Rolland - carine.rolland@paris.fr - mais aussi aux élus, notamment les écologistes Pascal Julien - pascal.julien@paris.fr , Sandrine Mees - sandrine.mees@paris.fr , et Pascal Durand - pascal.durand@paris.fr , ce dernier chargé des espaces verts. Et aussi à Pénélope Komitès chargée des espaces verts à l'Hôtel de Ville - penelope.komites@paris.fr

    Pour les twittos : faire le forcing à : @EricLejoindre - @mairie18paris - @PJulien18 - @sandrinemees - mais aussi à la maire de Paris elle-même @Anne_Hidalgo et @PKOMITES

    Pour ceux qui ont un compte Facebook, des messages de soutien sur la page Bois Dormoy

    Et pour les traditionnels, une lettre de soutien à Bois Dormoy envoyée au mairie du 18e Eric Lejoindre  : 1, place Jules Joffrin 75018 Paris

    Il y a aussi la pétition et on peut la signer, voici le lien :

    Sauvons le Bois Dormoy, jardin partagé et bois sauvage dans Paris

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  • On oublie parfois la concertation

    Nous avons suivi de loin l'urbanisation de cet immense secteur qui s'est développé sous nos yeux depuis quelques années, et c'est à ce titre que nous continuons à lire les articles du blog de l'association pour le Suivi de l’Aménagement Paris Nord – Est (ASAPNE) avec intérêt. Souvent nous partageons leur point de vue, et ici une fois encore... 

    Après avoir demandé leur autorisation, nous vous proposons in extenso la lecture de cet article paru le 13 mars. Pour nos lecteurs qui ne sont pas familiers du quartier dont il s'agit ici, voici une petite carte... 

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    En règle générale, si les grands projets urbains font l'objet d'une concertation avec les habitants, il n'en est pas de même pour des projets de moindre importance qui ont malgré tout une incidence sur le cadre de vie. Paris n'échappe pas à la règle et le nord-est non plus. Même si nous admettons que le 18e n'est pas le plus mal loti grâce à une ''culture de la concertation'', développée depuis la ZAC Pajol par les habitants, des responsables associatifs et certains élus, il reste encore quelques marges de progression pour une démarche totale et exemplaire en la matière. Voici trois exemples pour illustrer notre propos : le projet immobilier des 2/16 rue Cugnot, l'opération RIVP des 23/27 rue de l'Evangile et la démolition /reconstruction du foyer des 3/9 rue Marc Seguin. Il se trouve que ces projets sont tous situés dans le secteur de la Chapelle (Paris 18e) mais ils pourraient très bien se trouver ailleurs dans le 18e ou dans tout autre quartier parisien, car des opérations de cette nature se font à Paris par plusieurs dizaines chaque année échappant pour la plupart au regard et à l'analyse critique de la démocratie participative !  

    Le premier projet qui a échappé complétement à la concertation est celui du programme immobilier d'ICF Habitat la Sablière des 2/16 rue Cugnot (83 logements + un centre de formation) confié au cabinet d'architectes Naud & Poux et inauguré en juin 2016. Un ensemble assez volumineux, à l'architecture très contestable, situé au bord des voies ferrées du faisceau est, dont la présence masque complètement la vue (donc la lumière) des rues Cugnot et Marc Seguin sur le paysage urbain marquant la frontière entre le 18e et le 19e.

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    Le second projet du bailleur RIVP est une opération de reconstruction d'une crèche et d'une école ajouté d'un programme de 24 logements (R+6) sur l'emprise des 23/27 rue de l'Evangile. Il a fallu la vigilance d'un élu du 18e pour que ce projet fasse au moins l'objet d'une ''consultation" auprès du public et non d'une concertation.Toutefois, les deux réunions organisées en février et juin 2016 ont permis de faire évoluer le projet dans le sens d'une moins grande densité de logements (24 lots au lieu de 37), de préserver la surface de l'espace vert et d'associer deux représentants de riverains au jury de concours d'architecte qui s'est tenu en novembre 2016.

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    Enfin, le troisième projet est soumis en ce moment à l'enquête publique (27 février - 17 mars 2017). Il vise à reconstruire une résidence sociale pour travailleurs migrants avec un foyer de jeunes travailleurs sur les parcelles des 3/9 et 11 rue Marc Seguin. Sur ce cas, ce sont les riverains qui se sont emparés du sujet, surpris de constater que le projet était d'une toute autre ampleur que celle d'une simple démolition/reconstruction. La densité de logements est augmentée d'environ 30% avec une hauteur d'immeuble de 7 étages au lieu de 3 réduisant ''l'agrément visuel" et détruisant un espace vert, seul endroit de respiration correspondant à la parcelle du 11 rue Marc Seguin intégré au nouveau projet. Aujourd'hui la Mairie est prête à revoir le projet avec le bailleur ADOMA, gestionnaire du site. Un projet qui vient d'être relayé par le Conseil de quartier Chapelle / Marx-Dormoy sur sa page Facebook  - Une réunion est prévue le 21 mars à 19h en Mairie du 18e. Jusqu'au 24 mars (l'enquête est prolongée d'une semaine), les avis et observations sont à déposer sur le site : http://enquetepublique-rue-marc-seguin.fr/  En fin de rubrique, à télécharger le document réalisé par le collectif "Riverains Seguin-Pajol". 

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    Voilà trois exemples assez significatifs montrant que nos édiles parisiens très épris "sur le papier" de démarches participatives doivent les appliquer concrètement sur le terrain. Nous ne sommes plus dans un temps où les projets se réalisent sur le dos des habitants. Il faut reconnaître à ces derniers une "expertise d'usage" en les associant, le plus en amont, aux décisions qui concernent leur environnement et  leur cadre de vie, tout en faisant appel à leur bon sens !

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    Nous ne saurions dire mieux. "L'expertise d'usage" qui est la nôtre sur la promenade qui devrait relier Barbès à Stalingrad ne semble pourtant pas tellement influer les prestataires de service désignés par la Mairie de Paris pour tracer les grandes lignes de ce projet. Mais sans doute sommes-nous trop impatients ! La prochaine réunion de "concertation" organisée par l'Atelier d'architecture autogérée est fixée au 24 mars, dans le centre d'animation de la rue du Château-Landon, dans le 10e. Nous espérons vous y retrouver nombreux. 

     

  • Végétalisons notre 18e...

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    Nous avons déjà évoqué le lancement de la 2e édition de l'opération "Végétalisons notre 18e" (voir notre article du 1er mars 2016). Nous recevons une annonce ces jours-ci de la mairie du 18e, par mail — voir ci-dessus­ —, qui nous convie à une réunion publique d'information le 7 avril sur la végétalisation de nos quartiers du 18e, une invitation à mettre « du vert près de chez nous » (ancienne accroche sur le même thème !). Malgré les efforts de la mairie de Paris, en général, et de Philippe Durant, adjoint au maire du 18e, chargé de la nature dans notre arrondissement, en particulier, ce n'est pas une mince affaire.

    Les petites tentatives comme les plus conséquentes ne débouchent pas toujours sur des succès. Vous avez sans doute des coins de verdure ratatinée, des bacs où s'entassent les canettes et les papiers sales, des pots de plantes desséchées, et j'en passe... en tête. Non ? Vous voulez des exemples, peut-être ? En voici.

    Ce sont ceux que nous connaissons personnellement, qui ont mal tourné ou qui sont revenus à nos oreilles par tweets interposés ou dans les commentaires de ce blog. Un des plus anciens, deux ans au moins : les jardinières de couleur installées à cheval sur les barrières en croix de Saint-André du boulevard de La Chapelle à l'angle de la rue de Tombouctou n'ont pas fait long feu. Très pimpantes dans les premiers temps, elles ont manqué d'eau, puis de terre, et enfin elles ont en partie disparu. Un de nos lecteurs nous avait donné le montant de la somme investie... Bien sûr, argent jeté par la fenêtre, pourrait-on dire. Pourtant, pourquoi ces coquetteries florales seraient-elles réservées aux quartiers où rien ne se dégrade avec une telle rapidité ? Pourquoi en priver la majorité des habitants à cause d'une minorité peu soigneuse ou prompte à dégrader ?

    Second exemple, les pots de fleurs du refuge central du carrefour des rues Clignancourt-Muller-Ramey (lien: notre article du 18 décembre 2015 avec photos!). Une longue histoire... D'abord, l'envie des habitants d'éloigner les motos et scooters de cet espace qui reste avant tout un passage pour les piétons et non un parc de stationnement pour deux-roues. Ensuite, le besoin pressant d'un peu de vert. Certains avaient en tête les plates bandes carrées de la place Clichy avec herbes de la Pampa...  Sans aller jusque-là, on peut rêver un peu ! Un groupe d'habitants proches de ce carrefour s'est penché plusieurs mois sur la question, avec projet élaboré, croquis, choix des végétaux en fonction du climat, de l'arrosage toujours un peu problématique dès lors qu'il est laissé au soin des riverains, etc.. puis vint l'heure du « Vert près de chez vous » et la proposition d'intégrer le projet local dans le cadre de cette initiative municipale. Résultat, une grande déception car le « vert » s'est soldé par deux pots de couleur avec des plantes de taille moyenne à l'intérieur. Rien à voir avec le projet initial. Mais un souci d'égayer le lieu néanmoins.

    Un troisième cas nous a interpellés pas plus tard que lors de la dernière plénière du dernier conseil de quartier (CQ) Goutte d'Or - Château rouge, le 30 mars. En fin de réunion, deux projets étaient présentés au public, et soumis au vote des présents afin de bénéficier d'un financement dans le cadre de l'utilisation des crédits dont jouissent les conseils de quartier (investissement : 8264 € et fonctionnement : 3306 € par an). L'un d'eux porté par une habitante de la Goutte d'Or avait déjà obtenu un permis de végétaliser par la Ville et ne demandait plus qu'à être concrétisé. Le lieu : l'espace en pointe situé entre les rues Polonceau et de la Goutte d'or, au débouché de la rue Pierre l'Ermite. 

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    Une vue "googolisée" de la placette avec ses platanes 

    Il s'agit d'implanter des jardinières d'assez grande taille au nombre de cinq, qui viendraient s'intercaler entre les bancs déjà existants, les platanes, le lampadaire et la sanisette. Pourquoi pas ? La jeune femme porteuse du projet a expliqué son souhait de voir cet espace devenir plus accueillant, alors que, souvent occupé par des groupes d'hommes seuls, très nombreux, il est ressenti, et notamment par les femmes, comme un terrain hostile, difficile à traverser sans gêne. On peut le comprendre. Même phénomène et même sentiment souvent entendu sur la placette Caplat-Charbonnière qui longe le boulevard de La Chapelle. Elle n'a pas manifesté le désir de voir ces personnes s'éloigner, mais simplement de diviser l'espace, de l'embellir aussi, pour que sa traversée en devienne plus facile.

    Tout le monde ne l'a pas entendu de cette oreille, et des voix se sont élevées pour dire que le but était de supprimer cette place à palabres, fréquentée deux fois pas semaine par les anciens... , que les jardinières seraient de nouveau un fiasco et se rempliraient de détritus. Et pour enfoncer le clou, pour dénoncer un projet raté, on a entendu parler des arcades de la rue de la Goutte d'Or, dont personne ne nie qu'elles sont une catastrophe. Les bacs à plantes vertes ont été mis là pour en éloigner des personnes sans domicile qui justement avaient élu domicile sous les arcades et qui ont continué entre les bacs en les disposant à leur goût. Pas simple, encore une fois. Les abords sont sales, la Propreté de Paris ne peut nettoyer sans que se déplacent les SDF, qui en général ne bougent pas ; ajoutez à cela les palettes du Leader Price qui envahissent les trottoirs... de façon totalement illicite. Une situation très critique, insupportable pour les habitants, qui fait toutefois l'objet d'un projet confié à une agence d'urbanisme mais qui ne saurait attendre sans que des mesures de bon sens soient prises rapidement. Soit. Mais rien à voir avec la placette à verdir !

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    La polémique a pourtant continué une bonne dizaine de minutes. Nous avons été surpris de l'hostilité que ce projet provoquait. Il a pourtant été voté à main levée et a été approuvé.

    Tout cela pour vous dire que faire du vert à Paris, y compris quand on a l'emplacement, un petit financement et de l'enthousiasme à revendre n'est pas une mince affaire.

     

  • Humeur

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    La salle était assez clairsemée, composée pour un bon tiers des supporters de la vedette accompagnés par le Maire de Paris, plusieurs de ses adjoints dont certains ont aussi des postes au sein du Conseil Régional. On était loin de la foule présente pour le compte rendu de mandat de Bertrand Delanoë et le modérateur de la réunion n’a pas manqué de souligner ce fait en constatant que, peut être, le match France Chine de Saint Etienne y était pour quelque chose. Notre Maire, Jacques Bravo était présent, bien sûr, avec quelques uns des membres de son équipe.

    La séance, commencée avec une bonne demi-heure de retard sur l’horaire prévu, s’est ouverte avec un petit film style clip publicitaire des années 80.

    Jean Paul Huchon a fait ensuite un discours introductif en traitant les priorités qui sont les siennes, à savoir l’emploi, le logement et les transports.

    Qu’a-t-il dit ? Rien. Catalogue des projets lancés ou plus exactement cofinancés par la Région, son discours relevait d’une certaine autosatisfaction concernant le nombre de lycées construits ou réhabilités, le nombre de logements sociaux mis à disposition, l’amélioration programmée des transports en commun depuis que la Région a repris en mains le Syndicat des Transports d’Ile de France (STIF), etc. … Il n’a pas manqué de dire combien les projets lancés avec les communes voire les Départements de gauche se passaient bien et combien l’Etat, sous entendu les partis politiques adverses, lui posait problème par ses carences.

    Si je voulais être sarcastique, je dirais qu’au moins Bertrand Delanoë, s’il ne dit rien, le dit bien. Jean Paul Huchon n’est même pas un bon orateur.

    Vint le temps des questions qui pour beaucoup relevaient de points très précis et qui ne donnaient pas de souffle au débat. Lassé, je suis parti.

    Arrivé comme citoyen venu écouter le Président de son Conseil Régional, je me sentais au milieu d’un meeting de la gauche plurielle (les Verts étaient en nombre). Même si en soi l’idée d’une telle réunion est bonne, ce n’est pas  de cette façon que nos hommes politiques rétabliront le lien pourtant si nécessaire avec les électeurs de base. Il faudrait faire de la politique autrement.

    Didier

    medium_DSCN2511.JPGJean Paul Huchon, Président de la Région Ile de France ayant décidé d’organiser son unique réunion de compte rendu de mandat tenue à Paris dans notre 9ème, je me suis dit, soyons en heureux et allons voir ce qu’il a à nous dire. C’est donc l’esprit ouvert que je m’en suis allé mercredi soir salle Rossini à la Mairie de notre arrondissement pour l’écouter.

    On remettait à l’entrée un petit sac marqué au logo de la Région et contenant deux documentations.

  • Conseil d'arrondissement

    1/ Réaménagement de la rue de Maubeuge. Les Services techniques de la Ville ont préparé un projet dont l’essentiel peut être résumé de la façon suivante : réaménagement complet de l’ensemble de la rue par élargissement des trottoirs de chaque côté (2m de chaque côté en moyenne), plantation de 47 arbres, création d’un couloir de bus non séparé de la circulation, éclairage public refait, traversées piétons refaites. Les travaux devraient commencer en septembre et durer 5 mois, commençant par la place Kossuth et remontant le long de la rue. Le coût de ces travaux est de 2.3 millions d’€.

    Une réunion publique d’information et de  concertation est prévue sur le sujet le mardi 27 juin à 19h en salle du Conseil à la Mairie.

    L’opposition municipale a fait remarquer que ce projet s’inscrivait dans la droite ligne de la politique suivie par la Ville depuis son arrivée aux affaires, sous l’influence des Verts, et que l’on peut résumer en un mot : contre la voiture ! L’opposition fait remarquer que la rue de Maubeuge est un axe majeur de circulation dans Paris, reliant la gare du Nord à la gare Saint Lazare, très important dans les flux Nord-Sud. Elle constate que le réaménagement amènera une diminution significative de l’espace de circulation et donc des problèmes de trafic importants. Elle demande si des études d’impact ont été réalisées, notamment en ce qui concerne la vie locale et les commerces en particuliers, mais aussi concernant la circulation elle-même.

    Les élus de la majorité rétorquent que ce réaménagement est largement souhaité par les habitants du quartier, que le commerce de proximité ne peut que se trouver bénéficiaire de ces travaux car la situation actuelle de la rue de Maubeuge, véritable autoroute urbaine, n’est guère en faveur du développement du petit commerce. Les élus Verts précisent que leur politique n’est pas « anti-voitures » mais pour « moins de voitures » dans Paris.

    Le Maire, pour clore le débat, rappelle que le réaménagement des grands axes est partie intégrante du programme qu’il a proposé aux électeurs et qu’il se tient à son programme, notamment en ce qui concerne la plantation d’arbres dans l’arrondissement.

    Le Conseil a adopté le principe de ces travaux à la majorité.

     

    2/ Plan Local d’Urbanisme (PLU). Le Conseil de Paris doit très prochainement adopter définitivement le PLU suite au rapport de la Commission d’enquête publique. Avant cette délibération finale, chaque arrondissement est appelé à donner son avis.

    Le rapport de la Commission d’enquête publique a donné son accord au projet de PLU mais à deux conditions suspensives. Que le coefficient d’occupation des sols (COS) puisse être porté de 3 à 3.6 (+20%) en cas de réalisation de logements sociaux et qu’il puisse être également porté à 3.6 en cas de réalisation de bâtiments respectant les règles Haute Qualité d’Environnement (HQE). Ces deux dispositions doivent être intégrées dans le projet final et donc faire l’objet d’un accord arrondissement par arrondissement. Sur ces deux dispositions, le parti des Verts soumet deux amendements : l’un pour garantir que l’augmentation de 20% du COS soit accordée uniquement pour la réalisation de logements sociaux et ce dans la durée (30 ans). L’autre pour s’assurer que la même augmentation du COS de 20% en cas de réalisation de bâtiments HQE respecte la nouvelle législation qui entrera en vigueur prochainement et dont les modalités d’application sont en cours d’étude par le Conseil d’Etat.

    L’opposition fait remarquer que ces dispositions administratives contraignantes ne résoudront pas le problème du logement à Paris et que l’on continuera d’assister à la migration des classes moyennes vers la banlieue.

    La majorité municipale est partagée sur le sujet. Autant la possibilité d’augmenter de 20% le COS en cas de logements sociaux ne pose pas de problème, autant délibérer sur un sujet pas encore tranché par le Conseil d’Etat semble aux membres non Verts de cette majorité plus aléatoire.

    Le premier amendement des Verts est adopté mais le second refusé. Le principe des modifications du PLU et le projet PLU dans son ensemble sont adoptés, mais à minima, une partie des Verts s’abstenant, l’autre votant contre.

    ***

    Les délibérations concernant la rue de Maubeuge tout comme celles à propos du PLU ont été autant techniques que politiques. D’une manière générale, il est curieux de constater combien les arguments échangés sont lourds de sous-entendus, chargés d’idéologie pour certains, peu convaincants pour d’autres, lorsqu’il s’agit par exemple de dire que c’est bien car de toutes façons mieux que ce qui a été fait précédemment. Ils sont aussi très révélateurs du réel climat de tension qui existe au sein de l’actuelle majorité entre les Verts, d’une part, et le PS de l’autre. Le citoyen-spectateur n’y trouve pas nécessairement son compte.

    medium_DSCN1681.JPGLe Conseil d’arrondissement d’hier soir n’a pas duré moins de 3 heures ! Il faut dire que les sujets abordés étaient d’importance. Vous trouverez l’ordre du jour sur le site de la Mairie du 9ème. Remarquons au passage la grande assiduité des quelques citoyens présents dont aucun n’a quitté la réunion en cours.

    Avant de détailler les grands sujets, quelques informations à retenir :

    • l’incident survenu samedi dernier dans l’après midi à la piscine Drigny, rue Beauchart de Sarron et qui a mobilisé beaucoup de monde, à commencer par la quasi-totalité de la caserne des pompiers Blanche, était du à une erreur d’attention d’un des agents. Une forte quantité de chlore s’est échappée dans l’eau et dans l’air au moment où une cinquantaine de personnes se baignaient. Fort heureusement, il n’y a pas eu de blessés graves et la piscine a pu rouvrir mardi ;
    • l’association Centre d’Animation et de Loisirs cessera de gérer le centre Valeyre fin Août prochain et sera remplacée par l’association Léo Lagrange Ile de France. Il n’y aura aucun changement dans les activités du centre à court terme, la transition se faisant en douceur ;
    • le Conseil a donné son accord pour confier à l’association Crescendo la gestion d’un nouvel établissement d’accueil pour la petite enfance au 12 rue Fromentin. D’une capacité de 37 places, aux horaires aménagés (8h-19h), cet établissement sera le 5ème de ce type à ouvrir ses portes dans le 9ème courant 2007. Le projet est cofinancé par la Ville, la Caisse d’Allocations Familiales et l’arrondissement.

    Les deux gros sujets étaient les suivants :

  • Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul, conseil de quartier ce soir

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    Après le remue-méninges de la réunion du 28 janvier 2013, l'équipe d'animation propose de reprendre la liste des idées et des propositions formulées par les habitants ce soir-là. 

    Les élus présents ce soir expliqueront le processus de mise en oeuvre d'un projet.

    En fonction de la faisabilité des projets, l'assemblée pourra établir une liste de priorités pour leur réalisation.

  • Des avancées pour la promenade urbaine

    La précédente réunion sur la promenade urbaine avait eu lieu aux Bouffes du Nord le 5 octobre (voir notre article du 13 octobre). Pour celle du 21 décembre, la mairie du 10e avait ouvert ses portes. Une petite centaine de personnes avait fait le déplacement et le lieu, quelque peu excentré du boulevard de la Chapelle, n'avait pas découragé les habitants motivés.

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    La maire du 10e Alexandra Cordebard était entourée de Christophe Nadjvoski chargé de l'espace public, de la voirie et des déplacements à l'Hôtel de ville et du maire du 18e Eric Lejoindre. Les services de la voirie et des espaces verts étaient également représentés.

     La bonne surprise, l'éclairage du viaduc

    C'est Marie Ikram conceptrice lumière qui est à la maîtrise d'oeuvre pour le projet lumière et sa présentation a suscité un grand mouvement d'adhésion dans la salle (vous pouvez retrouver l'ensemble de la présentation grâce au lien en fin d'article). Par contre, l'enveloppe dédiée d'environ 2,5M ne permettra pas de réaliser les propositions sur l’intégralité des 2.1km prévus. Et c'est bien dommage. Rappelons que pour l'édition du budget participatif 2014, Action Barbès avait soumis un projet qui avait permis d'obtenir une enveloppe de 200 000 €; c'était un bon début.  Reconnaissons que la ville a bien intégré la mise en valeur du viaduc dans le projet. Voici ce qu'en dit Marie Ikram: "Un projet minimaliste signifiant qui rend hommage à l’ouvrage d’art et à ses usages permanents tout en prospectant sur ses usages futurs qui permet des transgressions contemporaines avec 2 idées: la 1ère est de faire flotter le métro aérien en illuminant le tablier grâce à une suspension spéciale multifonctionnelle et la 2ème est l’implantation des suspensions décoratives Parisiennes en bilatéral (comme sur le pont Bir-Hakeim dans le 15ème arrt  pour recréer une unité visuelle sur l’ensemble du métro aérien Parisien)  au lieu de l’implantation axiale prévue au départ".
     

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    En ce qui concerne l'espace situé face à Tati et très malmené par les pigeons depuis des années,et toujours dans le cadre du projet lumière; une solution a été trouvée pour masquer les différents câbles visibles sous le tablier et permettre l'installation d'appareils à ultrasons pour faire fuir les oiseaux grâce à la suspension spéciale multifonctionnelle « fil d’Ariane ». Les piles du métro seront illuminés pour appuyer leur rôle structurel mais aussi en révélant les blasons de chaque arrondissement. D'autres propositions comme des diffuseurs de brume en été, des éclairages différents selon les saisons ou encore lors du passage des rames ont été formulées. De quoi rêver...

    Du côté des aménagements de voirie

    Rien de très nouveau depuis la réunion de décembre. Le tronçon Barbès-Chapelle sera bien à un seul sens de circulation avec des trottoirs élargis le long de l'hôpital et de la déchetterie. Des stationnements supplémentaires seront créés côté 18e pour les camions du marché, ce qui obligera probablement à mettre en partie la piste cyclable sur le trottoir. Des solutions sont à l'étude afin d'éviter les conflits d'usage comme c'est le cas sur le boulevard de Magenta. Le carrefour Tombouctou-Maubeuge sera réduit afin d'assurer la continuité du terre plein central avec une vraie traversée piétonne sécurisée, dans le sens du viaduc, des passages piétons entre les deux arrondissements conservant leur place.

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    Pour le tronçon Chapelle-Stalingrad, le préfet a donné son accord pour une expérimentation de 10 mois pour une seule voie de circulation dans chaque sens. Le trottoir sera aussi élargi du côté du centre d'animation 18e. La rue de Jessaint sera mise en zone 20, dite zone de rencontre, mais pas de piétonisation à l'ordre du jour. Par contre, la végétalisation sera renforcée notamment sur le passage aux pigeons en haut du square de Jessaint. Quant au square Louise de Marillac, il sera étendu. Le carrefour Chapelle verra ses files de circulation réduites et la création de passages piétons sous le viaduc.

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    Le calendrier

    A partir de mai, les travaux de voirie commenceront entre Barbès et le carrefour Tombouctou. Ils se poursuivront vers l'est au fur et à mesure de l'avancée des travaux de la RATP jusqu'à l'été 2019.

    Quid du Civiclab?

    La question du bilan du Civiclab pour sa première année de fonctionnement a été posée de concert par ActionBarbès, SosLaChapelle et DemainLaChapelle. Pour la question des usages, la ville reprend la main. Il sera cependant fait appel au Collectif, notamment sur l'aspect paysager. Mais la ville va lancer un appel à projets afin que l'ensemble des directions de la ville concernées par le projet travaillent ensemble. Il s'agit de regarder ce qu'il est pertinent d'installer sur la promenade. Les premiers usages doivent se mettre en place en octobre 2018, c'est pourquoi une prochaine réunion publique sera programmée prochainement. D'ici là, un bilan du Civiclab sera transmis fin janvier aux élus puis aux associations en toute transparence, nous a t-on affirmé.

    Quelles pistes pour les usages?

    Rien n'est arrêté mais on pense à des activités économiques (commerces pérennes de qualité), sportives, festives, culturelles. Et aussi kiosque de billetteries de spectacle (comme place de la Madeleine), ludothèque, jeux pour enfants, espaces pour s'asseoir...Pour les usages temporaires, l'idée d'expositions photos sur les grilles du pont Saint Ange ou le long du viaduc a été retenue. Enfin, pourrait-on ajouter!

    Côté espace convivial dans le marché Barbès, on reste dans le flou. Il pourrait être au bout du marché avant le carrefour Tombouctou ou au centre et ce dès l'automne 2018 et pour ce faire, on réduirait le linéaire de chaque stand  C'est un point que nous devrons suivre attentivement.

    Entendu dans la salle

    Une représentante de l'association Vivre Secrétan a fortement regretté que la promenade urbaine ne comprenne pas l'intégralité du parcours aérien jusqu'à Colonel Fabien, a minima en terme d'éclairage. Nous avions oeuvré en ce sens au tout début du projet avec cette association en vain. Très attendue par les riverains de la place de la Chapelle, l'intervention de Sylvie Pouget, responsable RATP, les a satisfaits. Suite à la mobilisation des associations, les élus du Conseil de Paris ont adopté un voeu et ont écrit à la RATP qui depuis, s'est engagée à lancer une étude de faisabilité pour revoir les espaces et sorties de la station Chapelle, une première étape pour un projet de longue haleine.

    Cette réunion plus calme, que la précédente et surtout présentant des avancées de la part de la ville, a satisfait un grand nombre d'habitants. De bonne augure pour cette nouvelle année qui commence.

    Vous pouvez retrouver les CR des différentes réunions sur le site de la ville ici et le document complet projeté le 21 décembre ici.

  • Rencontre avec le maire candidat du 10e

    Une fois n'est pas coutume, c'est le maire du 10e — le candidat, devrait-on dire — , Rémi Féraud qui a demandé à voir Action Barbès ce mercredi 20 novembre. Une délégation de 4 membres du conseil d'administration a donc été reçue dans le local PS du passage Brady, campagne municipale oblige. La démarche était légitime puisqu'il s'agissait de répondre de façon un peu officielle à notre opération cartes postales sur l'aménagement des abords de la Gare de l'Est. Voir nos articles du 14 septembre et du 20 septembre.

    Nous ne reviendrons pas sur le détail des aménagements déjà réalisés dans le secteur par l'équipe municipale au cours de cette mandature (2008-2014), car ils ont été rappelés en réponse à notre voeu lors du conseil d'arrondissement du 7 octobre dernier.(voir notre article du 31 octobre)

    Parlons plutôt de ce qui est nouveau

    La volonté de mettre en oeuvre la liaison entre les gares parisiennes affichée par Anne Hidalgo s'est trouvée étendue à la rive droite et pourrait bénéficier à nos deux gares du 10e.

    Nous approuvons ! D'autant que la rue d'Alsace, orpheline de son projet de balcon vert, pourrait en retirer un éclairage supplémentaire, bienvenu et réclamé par une grande majorité des habitants et des commerçants de cette voie et de la rue des 2 gares.

    Cela est bien mais il faut aller plus loin.

    Nous insistons sur la nécessité de structurer de façon rationnelle et sécurisante l'immense espace qui fait face à la Gare de l'Est, cette partie du boulevard de Strasbourg et des rues adjacentes, où stationnent d'innombrables autobus de la RATP, pas toujours en ordre aux heures de pointe, et où circulent des flux rapides d'automobilistes, pressés à certaines heures de sortir des encombrements.

    Nous souhaitons vivement que soient remis à jour les travaux du groupe de 60 personnes, habitants, conseils de quartier et associations, qui avaient planché pendant des mois sur un projet très complet sur les abords de la Gare de l'Est. Il faudra bien sûr intégrer les changements comme le square Madeleine Braun, réalisé entre temps.

    Annoncer la relance de la commission extra municipale des déplacements (CEMD) serait un signal fort de l'équipe municipale. Rappelons que cet espace de concertation avait existé pour le projet Magenta et plus tard pour la mise en place du Mobilien 26, rue La Fayette. Elle aurait toute sa place dans la prochaine mandature, car elle permettrait un travail collectif et de fond sur les abords de la Gare de l'Est et sur la liaison inter-gares, mais constituerait également un cadre de réflexion et de concertation sur l'axe du Nord de l'arrondissement, à savoir le tronçon oublié par l'Hôtel de Ville : Barbès-Chapelle.

    Comme il y a maintenant plus de douze ans, en changeant les noms, nous nous sommes entendus dire que notre interlocuteur serait désormais Eric Lejoindre, candidat à la mairie du 18e et probable successeur de Daniel Vaillant.... Loin de nous l'idée de ne pas nous rapprocher de l'actuel premier adjoint pour parler aménagement du boulevard de la Chapelle. Mais pas sans les riverains, pas sans les conseils de quartier, pas sans les élus chargés de la voirie, de l'espace public, de la sécurité, de la propreté de l'arrondissement limitrophe, nous avons nommé le 10e ! Nous ajouterons qu'il va de soi que l'accessibilité est de toute première importance et que la commission handicap saura y trouver sa place, pourvu qu'on l'y invite.

     

    En 2001, Action Barbès s'est formée pour créer le lien nécessaire entre 9e, 10e et 18e et ne compte pas abandonner. C'est pourquoi de nouvelles commissions ad hoc se mettent en place au sein de l'association. Informez-vous et participez si le sujet vous tente.

  • Promenade urbaine: on attend la suite

    La période des voeux va bientôt se terminer et nous attendons avec impatience que l'agence chargée de la concertation sur les aménagements de la future promenade urbaine soit nommée par la Ville. On nous dit que ce serait imminent...

    Nous avions participé à la réunion quelque peu décevante de restitution du Civic Lab le 15 décembre dernier (voir notre article du 20 décembre).

    Le Civic Lab dont la mission s'arrêtait fin décembre semble poursuivre ses activités sur le projet. Pourquoi pas. Mais le local situé place de La Chapelle a brûlé en décembre et désormais plus possible de s'y réunir. L'agence d'architecture autogérée suggère cette fois un atelier intitulé "Alimentation responsable" ce samedi 21 janvier à 17h30 sur l'esplanade de la Halle Pajol. Atelier proposé par l'association Marché sur l'eau. Puis à 19h, retours, échanges et débats sur le devenir du Civic Lab et la promenade Barbès-Stalingrad.

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    Là encore, pourquoi pas. Cependant, nous avons à plusieurs reprises demandé que des animations et des moments d'information aient lieu vers Barbès et que les activités mises en avant par le Civic Lab soient visibles, ou mieux encore, soient vues par les habitants de ce côté-ci. Car, rappelons-le, la promenade urbaine va de Barbès à Stalingrad.

    Quels habitants vont réellement être informés de cette animation samedi ? Qui va se déplacer jusqu'à la Halle Pajol ? Quel sens cela a-t-il pour ce projet dont nous attendons la mise en action ? Quand pourra-t-on, comme lors des réaménagements des boulevards de Rochechouart, de Magenta et Barbès se mettre autour d'une table pour travailler sur plan avec les services de la voirie et des déplacements ?

    Pas de réponse à ce jour. Nous avons fait part de nos interrogations à Marie-Anne Kleiber, journaliste au JDD. Voir l'article ci-dessous.

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    Source : JDD du 15 janvier 2017 - article de Marie-Anne Kleiber

    cliquer sur l'article pour l'agrandir 

    MAJ 19 janvier voici le lien

    Paris, après les grillages, une coulée verte à La Chapelle ?

  • Chapelle International

     

    Naissance d’un nouveau quartier à La Chapelle

    Nous sommes heureux de pouvoir vous annoncer une réunion animée par l'association ASA Paris Nord-Est 18, elle se tiendra le 31 mars 2010 dans le cadre du travail commun entre les Conseils de quartier du 18e Hermite-Evangile et La Chapelle-Marx-Dormoy.
    à 19 heures, à l'Ecole polyvalente au 3, rue Maurice-Genevoix, 18e.

     

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    Retrouvons-nous le mercredi 31 mars 2010, à 19 heures, à l’Ecole polyvalente, 3 rue Maurice-Genevoix, 18e. Il y sera question de logements, d’activités, d’équipements, de commerces, et d’espaces verts bien sûr, et de tous les autres sujets, que vous voudrez aborder. Action Barbès participera à cette réunion, car nous pensons que ce nouvel aménagement peut être l’occasion de réfléchir et de traiter les importants flux automobiles en provenance de l’autoroute du Nord, qui se concentrent, voire se « congestionnent » sur l’axe rue de La Chapelle-rue Marx-Dormoy-place de La Chapelle, et plus loin vers Barbès ou Stalingrad.

    Il nous semble rationnel de réfléchir à la circulation bien en amont des nœuds de concentration et d'embouteillage que nous connaissons tous. Or, d'après nos informations, la Ville ne dispose pas de données récentes en termes de chiffres de véhicules/jour, sur ces tronçons de voirie. Elle ne semble pas vouloir demander un diagnostic précis à la Direction de la voirie et des déplacements, parce que le réaménagement de cet axe (porte de La Chapelle-place de La Chapelle) n'est pas budgétairement parlant à l'ordre du jour. Mais n'est-il pas évident qu'il faille profiter de l'étude des possibilités de cette zone, de l'enquête sur les besoins, locaux ou/et globaux, pour résoudre des problèmes collatéraux. A savoir ceux que subissent depuis des années tous les riverains des quartiers que longe l'axe Chapelle-Marx-Dormoy.

    Nous redoutons une fois de plus la vision fine, mais concentrée sur un espace bien délimité, qui ne prend pas assez en compte les situations connexes, particulièrement contraignantes dans une ville dense comme Paris. Aucun aménagement de voirie n'est anodin. Comment un projet d'envergure comme celui-ci de 200 ha, avec la construction d'habitations (600 à 700 logements), avec des zones commerciales vastes, qui peuvent encore être étendues pour se conformer aux futures besoins et des zones d'activités diverses (environ 440 000 m²) - il est aussi question de construire un campus universitaire, avec des besoins propres -, comment un tel projet pourrait se concevoir sans réfléchir aux flux de circulation existants et à venir, pas seulement dans cette enceinte mais tout autour, en amont et en aval.

    L'association ASA Paris Nord-Est va jusqu'à préconiser l'étude d'une charte chantier qui pourrait imposer l'évacuation des matériaux issus de la démolition par rail. Bien sûr ! Tout ce qui pourra diminuer les nuisances imposées aux habitants doit être mis en avant.

    Des informations complémentaires sont disponibles sur le site de l'association ASA Paris Nord-Est 18e