Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : conseils de quartier

  • Le renouveau architectural et urbain de Paris, Bertrand Delanoé dans le 18e

    Compte rendu de mandat

    rendez vous Jeudi 15 novembre à 18h30 centre sportif PAJOL

    22ter rue Pajol

    document?id=15058&id_attribute=111

    Si vous voulez anticiper quelque peu, voici une courte vidéo qui décrit la transformation de la Zac Pajol, pour partie déjà réalisée. 


    ZAC Pajol Plan Masse et Programmation par MAIRIEDEPARIS18

  • Dans la Goutte d'or, un souffle de réaménagement

    paris,18e,laghouat,voirie,réaménagement,dominique-lamy,goutte-d-orCa commence comme cela : par un panneau qui vous en enjoint de passer votre route, et même de dévier !

    Il faut dire que la rue Laghouat depuis quelques années a vu beaucoup de changements et qu'il était bien temps de faire une toilette de chaussée et de trottoirs. Ca y est. On en est là.

    • Les trottoirs seront élargis
    • Six arbres seront plantés (côté n° pairs)
    • Une place GIG/GIC sera installée
    • Les passages piétons seront sécurisés
    • Le stationnement des véhicules sera limité
    • Les vélos et motos bénéficieront d'accroches spécifiques

    Afin de vous présenter ce projet, une réunion publique d'information est prévue le

    lundi 2 avril à 19h00

    à la salle de réunion de l'Institut des Cultures d'Islam.

    Cette réunion est ouverte à tous.

    paris,18e,laghouat,voirie,réaménagement,dominique-lamy,goutte-d-or

    Infos pratiques :
    Institut des Cultures d'Islam
    19-23 rue Léon
    75018 Paris

  • L'escalier de la rue d'Alsace après restauration...

    Il y a encore peu de temps, on ne pouvait pas le voir, caché derrière ses palissades. Les ouvriers travaillaient à le restaurer, nous avait-on dit de bonne source. Des petits malins habitant le quartier ont pu malgré tout nous adresser cette vue presque aérienne de l'escalier en travaux :

    paris,10e,gare-de-l-est,escamier,rue-d-alsace,restauration

    C'était en juin. Peu de temps après, les palissades sont tombées. On a pu voir l'effet de la rénovation des vieilles pierres. Bon, c'est une rénovation. Le budget était restreint, les élus avaient prévenu. Malgré notre bonne volonté, notre compréhension, nous sommes déçus du résultat. Et vous ? 

    Consulté, un ami architecte nous dit qu'il ne faut pas s'arrêter aux différentes teintes des pierres. Que le travail a été bien fait, et ce qu'il craignait a été évité, à savoir une certaine "Disneylandisation" du site. Qu'entend-il par là ? Le changement systématique de tout ce qui est vieux au profit d'une apparence neuve, "clean", on dirait presque jeune ! Notre société ne supporte plus le vieillissement de ce qui l'entoure... L'escalier aurait mérité un petit ponçage supplémentaire (et non un gommage - tiens, on retombe dans les termes du salon de beauté...). Mais, on aurait pu aussi changer tous les balustres attaqués par les intempéries et le temps. Au-delà du coût et du budget qui n'était pas disponible pour ce genre d'opération, cela n'aurait pas été souhaitable. Là, au contraire, on a un escalier dans son jus ! Aux dires des experts, globalement, l'ensemble se porte plutôt bien...

    Voici quelques photos, si vous n'avez pas trop le temps d'aller voir sur place : 

    paris,10e,gare-de-l-est,escamier,rue-d-alsace,restauration

    paris,10e,gare-de-l-est,escamier,rue-d-alsace,restaurationDe loin, l'ensemble rend assez bien. 

    L'état des balustres, de loin donc, ne saute pas aux yeux. Pourtant, certains ont été remplacés, d'autres pas. Par endroit, le contraste entre pierre blanche et pierre noire qui "pèle" est frappant. La pollution estompera rapidement les différences de couleurs, mais les pierres abîmées, agressées, ne vont-elles pas continuer à se dégrader? Sans doute. Mais c'est le lot de chacun. Les pierres n'y échappent pas.

    Au soleil, ou sous les nuages, le rendu est à peu près le même.

    paris,10e,gare-de-l-est,escamier,rue-d-alsace,restauration

    paris,10e,gare-de-l-est,escamier,rue-d-alsace,restauration

    _/_/_/

    Pour les curieux, qui se demandent quel est édifice dont toutes les pierres dégradées ont bien pu être remplacées... il s'agirait du Pont-Neuf de Paris. De 1994 à 2007, une restauration (encore faut-il s'entendre une nouvelle fois sur le terme...) intégrale a été mise en oeuvre. Jusqu'au dernier mascaron, tout a été "briqué". Maintenant, le pont le plus vieux de Paris a vraiment l'air neuf.

    220px-Le_Pont_Neuf.JPG

  • Bibliothèque de la Goutte d'Or : un chantier bien silencieux

    Nous nous posions des questions le 28 janvier 2012 (voir notre article) sur la réouverture, puis sur les travaux de la Bibliothèque de la Goutte d'Or; nous demandions aussi des réponses aux élus …. Silence radio. Nous en avons trouvées sur le site de Social Nec Mergitur, un site d'actualité politique, syndicale et culturelle animé par des agents de la Ville de Paris. Nous vous en proposons la lecture :  

    paris,goutte-d-or,barbès,bibliothèque,travaux,mise-aux-normes

    Pourtant neuve, la bibliothèque Goutte d’Or est fermée pour au moins deux ans !

    Fermée depuis près d’un an, la bibliothèque Goutte d’or, située dans le 18e arrondissement de Paris, ne rouvrira pas ses portes au mois de juin, soit dans quelques jours, comme l’avait pourtant annoncé le « Journal Du Dimanche (lire ici). La réouverture est en effet repoussée à l'année prochaine, au mieux !  La raison ? Les travaux n’ont tout simplement….pas encore commencé !

    Pourtant l’annonce d’une réouverture prochaine était encore confirmée récemment par une affichette officielle de la Mairie de Paris.

    Du côté des usagers, c’est l’incompréhension. « C'est un temps bien long. Quels genres de travaux, quel genre de transformation va-t-on y faire qui justifie une mise à l'écart si longue ? » Se demande le site Action Barbes. « Si les élus du 18e lisent notre blog, nous aimerions qu'ils répondent à ces interrogations. Merci d'avance. » Concluent ils dépités.

    Que les habitants du quartier se  rassurent. Désormais la réouverture est programmée pour le 15 mars …2013, selon les dernières informations publiées par la Mairie de Paris.  «  Lors de sa réouverture, vous découvrirez un lieu plus confortable, plus convivial, avec des postes multimédias à votre disposition et un espace d’animation. » claironne la Ville de Paris dans un enthousiasme visiblement non feint. Elle oublie (volontairement ?) au passage que la bibliothèque était déjà (et largement) pourvue en postes multimédias !

    De plus, il est plutôt gênant de rendre une bibliothèque plus « conviviale » , plus « confortable » alors qu’elle a été inaugurée en… octobre 1999 et qu’elle a été, mais oui, rénovée en … 2003, comme le révèle le site officiel de la bibliothèque.

    Bref, cette bibliothèque vieille d’à peine douze ans et  rénovée il y a seulement huit ans doit être refaite pour être « conviviale ». C’est avec effarement qu’on apprend qu’à l’aube du 21ème siècle, la convivialité ne faisait pas partie du cahier des charges dans la construction d’un équipement culturel, il n’est jamais trop tard !

                                            goutte d'or 1

     Une chose est sûre, dès son origine ce bâtiment a été victime d’une mauvaise conception, puisque ces (longs) travaux ont pour but de permettre l’accessibilité aux personnes handicapées, de créer un local poubelle (mais oui), de traiter les façades et d’installer un système de ventilation. Le précédent système ayant la particularité de sauter quand il faisait chaud, mais aussi quand il faisait froid !! Les températures, mal récurent des bibliothèques parisiennes. (Pour le chaud lire ici, pour le froid, lire là)

    A noter également que ce bâtiment ne répondait pas non plus aux normes de sécurité (c’est pourquoi les pompiers du secteur donnaient régulièrement un avis défavorable) d’où l’installation d’un nouveau système d’alarme incendie et d’un accès conforme en cas d’évacuation.

    Ceci dit, la partie est loin d’être finie puisque, d’après nos informations, l’architecte et la Mairie de Paris sont en conflit sur une partie des réaménagements, et la situation parait suffisamment tendue pour que la Mairie de Paris envisage la création d’un comptoir de prêt pour cet été. Vue les délais, cela risque toutefois de rester à l’état de vœu pieux.

    En tout cas, cet épisode illustre le malaise qui touche les bibliothèques municipales parisiennes ces dernières années avec entre autres, les baisses massives de budgets d'acquisition ou les pannes à répétition  des systèmes informatiques

                                           Un comptoir de prêt à la Goutte d'Or, un voeu pieux  ?

                                 girard-copie-1

                                         " Mes frères, prions pour la bibliothèque Goutte d'Or ! "

    La mairie du 18e a-t-elle quelque chose à ajouter ? L'Hôtel de Ville peut-être ? Nous ne demandons pas mieux que de pouvoir publier toutes les explications que l'on voudra bien nous fournir.

  • Une nouvelle ”Newsletter” de la Mission cinéma est parue en Avril

    Vous y trouverez de nombreux détails de bonne source, et pour cause ! C'est .

    Ainsi la MCVP intitule les chapitres disponibles :

    - La vie du chantier : fin de la phase de gros oeuvre. On y apprend que les mosaïques, qui nous sont si chères et que nos efforts ont eu tant de mal à mettre à l'abri des colleurs d'affiches...  sont en cours de restauration (voir la photo de Jean-Marcel Humbert, très convaincante). Nous avons découvert avec plaisir les grands formats sur les palissades, retrouvé avec plaisir aussi, pour les plus anciens, l'ambiance des cinémas des années 1960, à peu près.

    - Un chantier Haute Qualité Environnementale. C'est désormais la norme pour les constructions d'équipements municipaux à Paris. Le louxor n'a pas échappé à la règle. Vous découvrirez le détail des contraintes que s'est imposé le maître d'ouvrage et a imposé au maître au d'oeuvre. Les habitants des immeubles voisins pourraient nous dire comment ils ont vécu le chantier. Notre espace commentaire leur est ouvert au bas de l'article. Notamment ont-ils apprécié les horaires stricts de livraison des matériaux, les plages horaires les plus réduites possibles pour l'utilisation des engins bruyants...  par exemple ?

    - L'exploitation du Louxor. La procédure a été conservée très confidentielle. C'est la règle. Une première sélection des meilleurs candidats achevée, ces derniers devaient rendre leur copie - un épais dossier pour être plus près de la réalité - le 12 avril dernier. Les exigences de la Ville sont nombreuses, elles sont les conditions nécessaires à un bon démarrage de l'exploitation du Louxor. La qualité de l'outil ne suffit pas à lui seul, il lui faut également de bons ouvriers, ici un bon exploitant, un bon programmateur. On saura à l'automne qui a décroché la timbale !

    - Le louxor accessible à toutes les personnes en situation de handicaps. Y compris des handicaps peu pris en compte dans les salles de spectacles, comme la surdité ou la cécité. Au Louxor, l'exploitant disposera de salles équipées en  numérique qui permettent le sous-titrage, et d'un dispositif avec boucles magnétiques ou infrarouge, qui autorise l'audio-descritption. Encore faut-il que les films en amont disposent de ces avantages...  Mais on peut penser qu'ils se développeront dans les années qui viennent.

    paris,louxor,mission-cinéma

  • Le bicarbonate de soude : des trouvailles dans la presse d’été

    NaHCO3

    Qui n’a pas brûlé au moins une fois dans sa vie le fond d’une casserole en faisant des confitures ? Or c’est la saison des confitures. Peut-être pas à Barbès… Bien que les fins de marchés soient plutôt propices à faire des affaires. Acheter des fruits un peu mûrs qui ne se conserveraient pas mais font des confitures ou des compotes bon marché est souvent tentant.

    barbes-market-4.jpg

    Quel rapport avec le bicarbonate de soude ? Nous venons de lire dans la presse d’été, dite presse de plage…, que cette fine poudre blanche avait des vertus nettoyantes sur les fonds de casserole. On verse ½ verre de bicarbonate, 2 cuillérées à soupe de vinaigre blanc et un peu d’eau chaude. Le tout passe la nuit à tremper, et au matin, tout s’en va. Magique !

    Où trouver ce produit ? Dans les rayons sel et épices des grandes surfaces, mais aussi en pharmacie, en droguerie.

    D’autres usages ? Oui, il permet de garder fraîche la couleur des légumes verts malgré la cuisson. Il convient également pour débarrasser les légumes de leur couche de pesticides : faire tremper 5 minutes avec 1 cuillère de bicarbonate, avant de les rincer. Il désodorise aussi les boites, les planches à découper, les bocaux, les ustensiles de cuisine…

  • La station de métro Chapelle fermée du 13 juin au 2 septembre

    Sur la Ligne 2 de la RATP, des travaux vont être entrepris pendant l'été pour la rénovation de la verrière de la station Chapelle. Ils vont nécessiter la fermeture de la station et du couloir de correspondance vers la gare de l'Est.

    Dans une note d'information que nous a fait suivre la mairie du 18e, la RATP fait savoir que :

    - elle est garante de la sécurité des voyageurs
    - elle est soucieuse de la pérénité de son patrimoine
    - elle poursuit donc sa campagne de rénovation des verrières
    - elle finance entièrement l'opération.

    paris,chapelle,métro,Ligne2,travaux,verrière,fermeture Plus technique, elle précise que :

    - les anciennes verrières seront déposées
    - les structures seront complètement reprises
    - de nouvelles verrières seront enfin installées
    - les escaliers de la station seront rénovés également pour profiter de la période de travaux.

    Elle conclut que la fermeture de la station est, pour ces raisons, incontournable. Les rames ne s'arrêteront donc pas entre Barbès et Stalingrad, pendant la période des travaux.

    Comme nous sommes toujours exigeants avec la RATP (qui aime bien châtie bien !), nous nous posons deux questions (au moins) :

    - Lors de la rénovation de la station Barbès, qui a duré dix ans environ, pourquoi la station n'a-t-elle pas été fermée pour permettre au chantier de se dérouler dans de meilleures conditions et plus rapidement ?

    Si les verrières de la station Barbès laissent passer l'eau, à la moindre averse, inondant plus ou moins les quais et les escaliers, ne serait-ce pas parce qu'elles n'ont pas été rénovées (voire rempacées)dans des conditions de sécurité pour les voyageurs, et parce qu'on n'a pas voulu fermer la station ? En clair, nous avons toujours les vieilles verrières qui fuient !

    La RATP a la bonté de nous préciser que le chemin à parcourir entre les stations Barbès et Chapelle d'un côté (750 m) et Chapelle et Stalingrad de l'autre (650 m), n'est pas infranchissable. C'est vrai. Elle suggère par là que la fermeture ne va pas révolutionner les habitudes des usagers du quartier. Pourquoi donc était-ce impossible à Barbès au temps des travaux de rénovation? Les stations ne se sont pas rapprochées depuis lors !

    On peut s'attendre à un regain d'affluence pendant ces mois d'été, qui ne sont pas vides dans notre zone. D'autant que le ramadan commencera vers le 20 juillet et que traditionnellement il attire beaucoup de monde à Barbès et aux alentours.

    INFO CHANTIER  01 58 77 17 66

  • Au bord de l'eau, au son des chorales : voix sur berge

    3.500 choristes appartenant à 142 chorales de tous les styles musicaux, de la musique sacrée au gospel, en passant par le jazz, le rock et les musiques du monde. Cette 17ème édition des VOIX SUR BERGES va réunir encore cette année de nombreuses chorales et groupes vocaux de la région parisienne qui chantent « a cappella » sur 18 sites naturels différents répartis sur deux rives du canal Saint Martin et dans le parc Villemin.
    Sans podium, ni sono, car comme d'habitude dans les manifestations organisées par l'association CANAL, « les seuls amplificateurs autorisés sont les oreilles »

    ev_crl_vsb_juin12.jpgLe grand rassemblement final aura lieu à 19h30, face à l'Espace Jemmapes, 116 quai de Jemmapes, où près de 1000 choristes interpréteront trois chants en commun.

    Est-il utile de préciser que ce rassemblement est entièrement gratuit et que toutes les chorales viennent participer à ce rassemblement de manière entièrement bénévole, pour le seul plaisir de la rencontre, d'abord entre elles, mais aussi avec un public chaque année plus important et attentif.
    Nous sommes bien sûr disposés à vous mettre en contact avec certaines chorales participantes et vous confier des photos réalisées les années précédentes.

    Cette opération est organisée conjointement par CANAL, association locale chargée de l'animation du site lorsqu'il est réservé aux seuls piétons, et le Centre d'Animation Espace Jemmapes (géré par l'association CRL10), avec l'appui logistique et financier de la Mairie du 10e arrondissement et de la Caisse des Dépôts.

    Télécharger le programme.

  • On parle d'un magasin bio rue de Dunkerque

    Les habitués de la rue de Dunkerque ont vu fermer le magasin Dia peu de temps avant Noël 2015 après plusieurs périodes de "malaise", des rayons à moitié vides, des personnels plutôt déprimés et ne sachant pas trop à quelle branche se raccrocher. Les rumeurs d'une éventuelle reprise après les fêtes de fin d'année n'ont pas été suivies d'effet et le magasin est resté de longs mois avec ses stores baissés. 

    Depuis quelques semaines sont menés des travaux que l'on peut apercevoir quand la porte est ouverte. L'intérieur a été vidé de fond en comble, les murs entièrement rénovés, isolation comprise, du sol au plafond. Des armoires frigorifiques, ou des équipements de ce genre à ce que nous en avons vu, attendent d'être positionnés et mis en service. Quand nous sommes passés, les peintres œuvraient dans le local sans que nous ayons pu les interroger sur la fin de leur chantier. En revanche, nous avons pu échanger quelques phrases avec l'électricien rencontré sur le pas de la porte. 

    paris,9e,commerce,rue-de-dunkerque,produits-bio

    D'après les plans, le magasin offre une superficie de 250 m2 au rez de chaussée, et nous savons de mémoire qu'il existe un sous-sol pour le stockage. En résumé, c'est une belle surface qui ne pouvait rester indéfiniment inexploitée. D'après les personnes rencontrées, il s'agirait d'y ouvrir un magasin de produits bio, et l'ouverture pourrait se faire à la rentrée, après l'été. Nous n'avons pas découvert quelle est l'enseigne qui s'y installera. 

    L'offre en produits bio dans le quartier s'élargit depuis quelques années. En tout dernier lieu, c'est le magasin Naturalia au 73, rue de Maubeuge qui a ouvert ses portes remplaçant une enseigne Spar qui vivotait. On peut ouvrir les paris et chercher à deviner le nom du prochain exploitant : Biocoop, Bio C'bon, La vie claire, ou d'autres...

    Nous espérons toutefois que le cours des halles qui se trouve juste en face et qui propose des fruits et légumes de qualité ne souffrira pas trop de la présence de ce nouveau magasin. 

  • Habitants de Chapelle et Barbès, vous n'êtes plus les seuls !

    Nous avons reçu un témoignage en images qui tend à nous faire croire que nous ne sommes pas seuls à déplorer une dégradation de la situation environnementale de nos quartiers. Les mêmes causes créent les mêmes effets, dit le bon sens populaire. On peut le vérifier sur ce diaporama, vu sur YouTube, fait par un collectif baptisé "Beaux Boulevards". 

    On notera toutefois que les boulevards de La Villette et de Belleville ont été rénovés durant la décennie passée. Le terre plein central a été planté, d'arbres ou de carrés de verdure... Des bancs sont restés à disposition des promeneurs. Des kiosques jalonnent le parcours. Une fois de plus, il semble que l'ensemble souffre d'un manque d'entretien ou d'un manque de respect des équipements publics. Puis viennent se greffer la présence du marché et ses débordements, exactement comme à Barbès. 

      

  • Dernier billet de vacances d'une des rédactrices

    Perpignan,visa-pour-l-image,Grèce,Syrie,barbès-stalingrad
    Le Castillet à Perpignan

    Avant de rentrer à Paris, traditionnellement, je fais la visite des sites de la ville de Perpignan qui acceuillent les photoreporters de Visa pour l'Image

    Cette année encore, il y a beaucoup de monde.

    Cette année encore, ce n'est pas gai.

    Cette année encore, des conflits, des guerres, des réfugiés, des exilés...

    Dans nos quartiers, entre Barbès et Stalingrad, nous sommes confrontés aux réfugiés, qu'ils soient refugiés de guerre ou économiques. Nous les voyons depuis quelques années maintenant se réunir sous le viaduc du métro aérien, alentour, y dormir, y manger, parfois s'y battre parce que la situation est difficile, qu'elle provoque des tensions, accentuées par les origines diverses des présents... Ici, à Visa pour l'Image, sur les photos, on voit le dérèglement du monde, puis la misère des hommes se répandre et gagner du terrain. On voit aussi leur extraordinaire volonté d'échapper aux bombes et aux conditions inhumaines de la guerre en Syrie, en Iraq ou ailleurs. On voit les femmes et les enfants souffrir, morts de peur, les regards suppliants ou hagards, et bientôt on se sent mal. On ressent son intolérance à l'égard de ces pauvres gens qui fuient l'enfer. On a tendance à mal se supporter... pour finir.

    Dans une exposition de photos, la distance nous protège et nous permet de nous attarder sur les expressions des visages, de lire la détresse sans détourner les yeux. Ces réfugiés de l'expo sont peut-être passés sous nos fenêtres, ceux-là ou leurs frères de galère. Ou bien ils passeront demain ou après-demain.

    perpignan,visa-pour-l-image,Marie-Dorigny,grèce,syrie,barbès-stalingrad

    Parmi les nombreuses expositions qui sont à voir, j'ai choisi de vous présenter celle de Marie Dorigny (une vue de l'expo ci-dessus) qui répondait à une commande du Parlement Européen, et de prendre un extrait d'une interview donnée par la photographe à Polka Magazine  le 7 mars 2016 où elle répond sur la condition des femmes qui émigrent :

    A quoi sont confrontées les femmes qui émigrent?

    Contrairement aux migrants économiques qui sont pour beaucoup des jeunes hommes seuls, les réfugiés de guerre partent très souvent en groupe. J’ai vu des familles entières émigrer, avec parfois quatre générations. C’est très émouvant. On réalise que la Syrie, l’Irak, le Kurdistan, certaines régions d’Afghanistan, se vident entièrement. Il y a donc sur ces routes beaucoup de femmes avec leurs enfants. Elles me rappellent ce que racontait ma mère de son exode pendant la Seconde Guerre mondiale en France. Sous les bombardements, jetée sur les routes, avec son vélo chargé de bagages... Eh bien, c’est exactement la même chose. L’UNHCR a d’ailleurs annoncé que 55% des migrants dont les nationalités pouvaient prétendre à l’asile étaient désormais des femmes et des enfants, ce qui n’était pas du tout le cas il y  a un an. Les femmes que j'ai rencontrées sont terrorisées, jetées sur les routes, laissant tout derrière elles. Une grande maison, un bel appartement, des études, de vraies vies. J’ai vu beaucoup de jeunes mères avec des enfants en bas âge. Traumatisées par les traversées en mer où elles se sont vues mourir avec leurs petits, traumatisées par cet univers de la migration qui est très masculin. Imaginez une Afghane qui doit dormir au milieu de centaines d’hommes dans un camp! Les femmes ont peur des violences sexuelles bien sûr. Même si elles sont souvent protégées par les hommes de la famille. Et puis, il y a de nombreux cas d’accouchements prématurés, de fausses couches.

    Source : les réfugiées vues par Marie Dorigny 

     

    Perpignan,visa-pour-l-image,Grèce,Syrie,barbès-stalingrad

    Je ne peux pas passer à côté du talent de Yannis Behrakis et ne pas vous encourager à aller sur le site du Guardian qui reprend bon nombre de ses photos exposées ici, à Perpignan, au Couvent des Minimes. Même thème, un sujet qu'il a traité pendant 25 ans de vie professionnelle, mais avec cette différence, que les migrants qu'il photographie sont arrivés dans son pays, la Grèce. Intense émotion, implication supplémentaire, engagement redoublé.
    C'est ici et les légendes sont en anglais, mais vous comprendrez.

    Continuez la visite sur le site même de Visa pour l'Image qui permet de voir beaucoup de photos de chez soi... 

    Comme chaque année, le festival Visa pour l'Image attire beaucoup de monde, et notamment beaucoup de professionnels. On aimerait, bien sûr, voir moins de clichés dramatiques, mais nos sociétés vont mal et le travail des photoreporters ne fait que nous le rappeler. 

    perpignan,visa-pour-l-image,grèce,syrie,barbès-stalingrad
    Dans l'Eglise des Dominicains.

  • Rue Neuve de la Goutte d'Or : retour sur le passé

    paris,18e,barbès,rue-des-islettes,goutte-d-'or
    Parfois une question posée sur notre blog ou sur la page de notre compte Facebook mérite une réponse à plus large diffusion que sa simple mention dans les commentaires au bas d'un article. Celle-ci par exemple : 
    Pourquoi la rue des Islettes dans la Goutte d'Or porte-t-elle ce nom ? 

    paris,18e,barbès,rue-des-islettes,goutte-d-'or

    Plan de 1814

    Enregistrer

    Enregistrer

    Une partie de la réponse est donnée dans l'excellent blog de notre ami : 28rueAffre !

    paris,18e,barbès,rue-des-islettes,goutte-d-'or
    Plan de 1860 lors de l'annexion.

    Mais questionné en privé sur le sujet, il ajoute : 
    " La rue des Islettes est tracée officiellement par l'ancienne commune de la Chapelle Saint-Denis en 1839 et est alors nommée "rue Neuve de la Goutte d'Or" car desservant (comme la rue de la Goutte d'Or) le hameau de la Goutte d'Or qui ne désigne alors que le petit hameau situé à l'actuel carrefour rue de la Goutte d'Or/Boulevard Barbès (le reste du quartier est plutôt désigné comme la Butte des Couronnes, Butte des Cinq Moulins ou encore comme le hameau Saint-Ange). Mais cette rue existe depuis plus longtemps sous la forme d'un chemin qui apparait dès le début du 19e siècle sur les plans. La rue rentre dans le giron parisien lors de l'annexion de 1860 mais conserve son nom alors qu'on procède à un grand remaniement des noms de rue. En 1877, lors d'une révision de la nomenclature des rues parisiennes, on la renomme "rue des Islettes" en souvenir du "bois des Islettes" un ancien lieu-dit de la Chapelle Saint-Denis situé vers le croisement rue des Poissonniers/rue Ordener. 
    Et si Zola la nomme ainsi dans l’Assommoir, c'est simplement que ce roman commence à paraitre en feuilleton en 1876, donc avant d'être renommée.

    paris,18e,barbès,rue-des-islettes,goutte-d-'or
    Plan de travail préparatoire d'Emile Zola.

    paris,18e,barbès,rue-des-islettes,goutte-d-'or

    Merci l'ami de la rue Affre. 

    Enregistrer

    Enregistrer