Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : projet 360°

  • Réunion publique ce soir à la mairie...

    et débat sur l'expérimentation d'une salle de consommation à moindre risque. 

    Cliquez sur le lien ou sur le fac simile, pour lire la lettre de Rémi Féraud qui vous y invite. (format de lecture)

    paris,10e,drogues,toxicomanie,salle-consommation

    Certaines associations de riverains se sont manifestées contre ce projet, et malgré plusieurs entretiens avec le maire du 10e, plusieurs réunions sur le sujet sur place ou à la mairie, elles persistent dans le rejet de cette expérimentation.


  • Demain matin, Paris Nord Est donne de ses nouvelles !

    Communiqué :
     
    Samedi 30 novembre, l’ASA PNE 18 organise une balade
    à la découverte du territoire
    de Paris Nord Est en pleine mutation urbaine.
    L’occasion de se rendre compte des réalisations et des projets
    en cours d’aménagement
    entre la Chapelle et la Villette.

     

    paris,Nord-Est

  • Drogues, réduction des risques, kézako ?

    Nous avons trouvé sur le site d'Euronews un article qui résume très bien ce qu'est la prévention des risques en matière de toxicomanie, les procédures à suivre pour réduire ces risques et les résultats que l'on peut en attendre. Tout justifie une telle action. Le projet de salle de consommation à moindre risque au 39 boulevard de La Chapelle fait partie de ces actions.

    La réduction des risques, qu'est-ce que c'est ?

     

    je supporte les SCMR.JPG

  • Spotlight, une enquête sur les habitudes alimentaires

     

    paris,entre-les-deux-gares,10e,enquête,inserm,eren,diversité-paris-13

     

     

    Anaïs DUBREUIL, chargée de mission pour le projet SPOTLIGHT, nous a demandé un petit coup de main pour avertir les habitants du 10e résidant dans le quartier ci-dessous : 

    paris,entre-les-deux-gares,10e,enquête,inserm,eren,diversité-paris-13

    Nous sommes là "entre les deux gares", on ne peut dire mieux !

    SPOTLIGHT Logo - Vertical petit.pngSPOTLIGHT est un projet de recherche en santé publique piloté par l’Équipe de Recherche en Épidémiologie Nutritionnelle (EREN, Université Paris 13, INSERM) dans dix communes franciliennes. Son objectif est de mieux comprendre l’influence de l’environnement de vie sur le bien-être des habitants dans leur quartier, sur leurs habitudes alimentaires et leur pratique d’activité physique. Quel rôle jouent les espaces de loisirs et les équipements sportifs d’un quartier, la présence de pistes cyclables, l’offre de distribution alimentaire dans le mode de vie de ses habitants par exemple ? La finalité du projet est d’orienter les politiques publiques de santé pour améliorer la nutrition et la santé des individus.

    Le quartier entre les deux gares dans le 10e arrondissement de Paris a été sélectionné pour y participer ! Pour aider la recherche, remplissez le questionnaire qui vous sera proposé en avril ! 

    Pour tout contact : Anaïs DUBREUIL, chargée de mission pour le projet SPOTLIGHT : enquete.spotlight@gmail.com / 01 42 17 57 82

  • Embellissement d'une emprise SNCF rue de Maubeuge

    Nous évoquions déjà le 11 avril dans un article  le projet d'embellissement de plusieurs murets situés rue de Maubeuge sous les fenêtres de la salle d'accueil des passagers de l'Eurostar. Johanne Rosier (Coordination Toxicomanie 18) avait organisé mercredi 23 un rendez-vous avec deux médiateurs, un référent social de la SNCF et un artiste graffeur. Elisabeth Carteron représentait le conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul.

    paris,gare-du-nord,sncf,environnent,fresque,artiste,coordination-toxicomanieLe projet ? Tout d'abord rénover les murets, puis réaliser une fresque avec des jeunes dans le cadre d'un chantier de réinsertion initié par les associations Artemisia et ARC 75. Sans oublier intérieur et extérieur de l'escalier d'accès du parking Vinci (photo ci-dessous). Les travaux devraient commencer le 4 juin. La grille de l'extracteur située juste au-dessus serait laissée à la palette de l'artiste graffeur. Mais justement ce graffeur tant attendu n'était pas disponible : bug dans la communication entre les organisateurs. Impossible de connaitre son projet à ce jour. Comment, dans ce cas, associer habitants et usagers de drogue comme le souhaiterait l'équipe de Coordination Toxicomanie 18?

    paris,gare-du-nord,sncf,environnent,fresque,artiste,coordination-toxicomanie

    Les travaux seraient à la charge de la SNCF  et de Vinci. Le thème est cerné : " Voyages et Jeux Olympiques". C'est déjà ça. On sent ici la proximité des Jeux de Londres et la présence commerciale de l'Eurostar...

    Un rendez-vous raté sous le soleil malgré tout ! Une nouvelle réunion sur site est envisagée mercredi 30 mai. Il faudra un ou une autre volontaire.

    109px-Logo_JO_d%27%C3%A9t%C3%A9_-_Londres_2012.svg.png

     

    La cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Londres aura lieu le 27 juillet. Dire que le projet risque de ne pas aboutir est peut-être prématuré, voire un peu défaitiste, mais il va falloir se presser.

  • Ce soir conseil d'arrondissement dans le 18e

    En direct et en vidéo... si vous le souhaitez !

    document?id=5&id_attribute=52Essayez en cliquant ici : comme il est indiqué, il est probable que vous voyiez pendant quelques secondes des visages déformés, les élus n'apparaîtront pas sous leurs plus beaux visages, mais le flux devrait se stabiliser et la vue devenir plus normale.

    Un conseil d'arrondissement, comme tout conseil municipal, est ouvert au public, mais seuls les élus débattent et votent des projets.

    L'ordre du jour du conseil : .

  • Vous avez dit Balcon Vert?

    Cette fois, c'est parti pour le Balcon Vert de la rue d'Alsace. Les partenaires du projet avaient donné rendez-vous sur le quai 1 de la gare de l'Est pour le lancer officiellement le 29 juin dernier.

    paris,paris 10e,sncf,gare de l'est

    A la tribune, le maire du 10e Rémi Féraud, l'adjointe à la maire de Paris chargée des espaces verts Pénélope Komitès, Patrick Ropert directeur de Gares et Connexions, Frank Hilloud PDG de Spie Batignolles et le responsable du projet pour Akko Hotels, Olivier Devys.

    Les travaux de démolition ont déjà commencé. Il s'agit de ne laisser sur le fond de la parcelle que le bâtiment haussmannien. Un chantier très contraint notamment en raison de l'espace réduit, des difficultés d'approvisionnement du chantier et de la présence des réseaux en sous-sol. Des baraques de chantier seront installées rue d'Alsace. Compter une  année de travaux.

    paris,paris 10e,sncf,gare de l'est

    L'hôtel Okko viendra alors s'installer le long du mur de soutènement de la rue d'Alsace à gauche et du quai n°1 à droite. Compter une année également. L'ouverture est donc prévue pour le premier semestre 2019. Pour ce projet attendu par les riverains, le maire a fait remarquer, non sans humour, qu'il n'y avait pas eu de recours contre le permis de construire.

    En fait, ce qui est très attendu par les habitants, c'est bien sûr le jardin qui se trouvera sur le toit de l'hôtel et qui sera accessible à tous.

    paris,paris 10e,sncf,gare de l'est

    Voilà ce que devrait devenir la rue d'Alsace.

    paris,paris 10e,sncf,gare de l'est

    Si le projet de CDG Express va à son terme, ces quais seront réservés aux rames de ce train.

    Prochain rendez-vous :  pose de la première pierre qui est prévue au 2e trimestre 2017.

  • Réunion publique d'information sur le réaménagement de la rue Boris Vian

    Nous apprenons - trois jours avant (!) - la tenue d'une réunion publique d'information organisée par la Mairie du 18e, ce vendredi 9 octobre à 18 h 30 au Gymnase de la Goutte d'Or, et portant sur le réaménagement du secteur comprenant la rue Boris Vian, la place Remitti (nouveau nom de la place Polonceau), les colonnades de la rue de la Goutte d'Or et le TEP. 

    Voilà un dossier qui est loin d'être nouveau, puisque ce projet de réaménagement urbain a été lancé en 2015 (!) et aurait dû être terminé à la fin de la précédente mandature (voir à ce propos notre article du 29 novembre 2016). Espérons qu'à l'issue de cette réunion on disposera enfin d'éléments concrets et d'un calendrier prévisionnel pour ce projet.

    Cette réunion publique se fera en présence de :

    Eric Lejoindre, maire du 18e arrondissement ;

    Maya Akkari, adjointe du 18e chargée de la politique de la ville et des centres sociaux ;

    Fanny Benard, adjointe du 18e chargée de la participation citoyenne, de la concertation sur les projets d'aménagements et de la mise en oeuvre du budget participatif ;

    Mario Gonzalez, adjoint du 18e chargé de l'urbanisme et du logement.

    1068543263.jpg

    Visuel du projet présenté en 2016

    C'est où ?

    Gymnase de la Goutte d'Or, 12, rue de la Goutte d'Or, Paris 18e

    C'est quand ?

    Vendredi 9 octobre à 18 h 30

  • Embellir votre quartier Goutte-d'Or - Château Rouge : réunion de restitution

    Dans le cadre de l'opération "Embellir votre quartier", vous pourrez découvrir la synthèse des contributions et les projets d'aménagement envisagés pour le quartier Goutte d'Or - Château Rouge lors d'une réunion publique à distance le jeudi 8 juillet à 18 h 30 en ligne.

    Lien de connexion pour la réunion : cliquer ici.

    embellir-votre-quartier,goute-d-or,chateau-rouge,18e,réunion-publique

    C'est où ?

    En ligne

    C'est quand ?

    Jeudi 8 juillet 2021, à 18 h 30

  • Salle de conso : dernières nouvelles du front

    A l'occasion du débat public à l'Assemblée Nationale sur le du projet de loi Santé, la polémique à propos de la salle de consommation de drogues à moindre risque a refait surface puisque l'article 9 de ce projet de loi comporte l'autorisation de l'expérimentation de ce type de structure. L'association Action Barbès s'est déclarée depuis longtemps favorable à ce projet, considérant qu'il peut apporter une sensible amélioration des conditions de vie quotidienne dans le quartier Maubeuge/Lariboisière/gare du Nord/boulevard de La Chapelle et au delà mais aussi permettant de trouver pour les usagers de drogues qui y viendront et qui sont bien souvent dans une situation sociale des plus précaire une main tendue pour s'en sortir. Si vous souhaitez prendre connaissance des informations que nous avons diffusées sur ce sujet, il vous suffit de cliquer ICI.

    Cet article 9 a été adopté par les députés le mardi 7 avril en soirée. L'ensemble de la loi une fois votée dans son intégralité ira au Sénat. Pour ceux qui, comme nous, sont favorables au projet, il convient néanmoins de ne pas se réjouir trop vite. Le passage au Sénat va permettre aux opposants de la détricoter à l'instar de ce que les Sénateurs ont fait par exemple pour le projet de loi sur la transition énergétique. Il faudra donc une seconde lecture à l'Assemblée Nationale et ne doutons pas que l'opposition déposera un recours devant le Conseil constitutionnel. La route est encore longue.

    A cette occasion, les opposants au projet ont sorti l'artillerie lourde et ont fait jouer leurs "chiens de garde", c'est à dire la presse. Il est bien triste d'écrire cela dans un pays, la France, que nous considérons être aujourd'hui une démocratie moderne.

    La caricature cette semaine a été un article publié par lepoint.fr : A Paris, la future "salle de shoot" fait toujours grincer des dents. Il suffit de lire l'article pour comprendre l'errance d'une presse elle même mal informée et plus grave, partiale. Ce n'est malheureusement pas le seul exemple comme le prouve cet affligeant débat sur Radio Notre Dame.

    Action Barbès n'a pas l'intention de participer au débat actuel trop souvent imprégné de mauvaise foi et malheureusement d'une certaine violence. Nous continuons et continuerons notre travail d'information à travers les articles publiés sur ce blog, paisiblement.

    Notons aussi à l'occasion de l'article publié sur le site du Point l'ambiguïté qui persiste sur l'implantation réelle de cette salle d'injection supervisée. La mairie de Paris et celle du 10e continuent à déclarer qu'elle sera installée au 39 boulevard de La Chapelle. Cette information a été confirmée très récemment par le maire du 10e dans le quotidien 20minutes. Or, beaucoup d'informations ont été diffusées disant le contraire. Et il suffit de se rendre au 39 boulevard de la Chapelle pour comprendre qu'une implantation sur ce lieu n'est physiquement pas possible dans les conditions actuelles qui ne sont plus celles du départ (voir notre article sur ce sujet). Ce flou est préjudiciable au projet, l'incertitude étant source d'inquiétudes et de fantasmes qu'il conviendrait de calmer rapidement.

     

  • Salle de conso : point de la situation à la rentrée

    Pour bien des sujets, la rentrée de septembre est le moment des bonnes résolutions mais aussi l'occasion de faire le point sur ce que nous avons un peu délaissé pendant l'été !

    Le projet de salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) va son train de sénateur. Inutile de rappeler ici les péripéties de l'hiver et du printemps 2014 (voir là). Le texte de loi traitant de Santé publique incluant des dispositions à propos de la mise en place des SCMR sera présenté au Conseil des ministres en septembre pour un examen au printemps 2015 par le Parlement. Rien de bien nouveau jusque là mais quelques détails ont quand même filtré si on en croit la dépêche AFP du 29 Août dernier et le projet de texte lui même qui a fuité dans la presse.

    A ce stade, deux informations doivent retenir notre attention.

    La mise en place de ce type d'établissement ayant pour objectifs (mais pas seulement) la réduction du risque lié à l'injection de drogues sera "expérimentale" pour une durée de 6 ans. L'autorisation de lancement et d'ouverture de projets sera donnée par Décret du ministère de la Santé. On ne touche donc pas à la très répressive Loi de 1970. Ni la dépêche de l'AFP ni les articles publiés dans la presse sur le sujet ne mentionnent les dispositions légales à mettre en place pour que la détention de drogue et son utilisation par les toxicomanes ne tombent sous le coup de cette Loi de 1970. Autrement dit, que la police puisse agir dans un cadre légal clair d'une part, que les usagers de drogues puissent aller à la SCMR sans crainte de problèmes avec cette même police d'autre part. Espérons que le texte de la loi éclaircira cette question fondamentale.

    Il faut noter aussi que le projet de loi ne semble pas comporter de limitation du nombre de SCMR qui pourraient être installées en France. Jusqu'à présent, chacun s'accordait à penser que Paris, ville candidate pour cette "expérimentation", serait l'unique projet. Le projet de loi semble ouvrir des perspectives plus larges et des villes comme Bordeaux ou Marseille, qui avaient fait aussi acte de candidature, pourraient peut-être à leur tour envisager une ouverture de SCMR. Ce serait là un cas de figure intéressant car il pourrait sans doute mettre fin à la lamentable récupération politicienne des détracteurs du projet.

    En juillet, la Fédération Addiction a brièvement publié des informations à propos des programmes de réduction des risques dans le monde, notamment en Australie, et le journal gratuit 20minutes a publié un article très bien renseigné sur les expériences discrètes françaises.

    Enfin, pour se convaincre de l'utilité des SCMR s'il en était encore besoin, voilà un article publié par Le blog des médecins qui est très clair.

  • Errare Humanum est, perseverare diabolicum

    Lors du dernier conseil d'arrondissement du 10e, les élus UMP de cet arrondissement, Déborah Pawlik en tête, ont déposé une demande d'adoption de voeu à propos du projet de salle de consommation à moindre risque (SCMR) prévu boulevard de La Chapelle.

    Il nous faut ici saluer la persévérance de Mme Pawlik et de ses amis à rejeter ce projet mais aussi hélas regretter la même persévérance dans l'erreur, erreur à propos de l'objet même du projet et erreur en en faisant un enjeu politicien.

    Notons d'abord une évolution dans la sémantique de l'UMP : on ne parle plus de "salle de shoot" mais de "salle d'injection supervisée". Peut-on y voir un progrès ?

    Ce qui est curieux chez Mme Pawlik et l'UMP à Paris en général, c'est qu'ils ne veulent absolument pas voir ce qu'est ce projet de SCMR. Partis dans leurs préoccupations à la fois morales et sécuritaires, leurs revendications sont plus proches de ce qu'ils voudraient y voir que de ce qu'est une SCMR en réalité. Inutile ici de rabâcher sans cesse la véritable nature du projet (voici un lien qui vous dit ce qu'il est). Mais cette espèce d'autisme de l'UMP à ce sujet fait que nous sommes de facto dans un dialogue de sourds.

    Prenons un simple exemple d'une erreur commise par l'UMP. Le 6ème considérant dit :

    "la politique de réduction des risques sanitaires instaurée à Paris par la mise à disposition notamment de matériels propres a permis déjà de réduire les risques liés à l'addiction" . Ce n'est pas l'addiction qui crée le risque ! A la limite on peut dire avec raison que cette addiction multiplie les risques, mais c'est bien l'injection, qu'elle soit liée à une addiction ou pas, qui crée le risque. Tout le raisonnement est à l'avenant.
     
    L'essentiel de nos remarques-critiques à propos du raisonnement de l'UMP sur ce projet est contenu dans notre réponse au voeu déposé lors de la précédente mandature et dans la lettre ouverte adressée à Mme Pawlik alors candidate lors de la campagne électorale des municipales 2014.

    Texte du voeu déposé par l'UMP au conseil d'arrondissement du 10e arrondissement de Paris le 30 juin 2014

     

    Et pour bien faire comprendre le projet à l'UMP, nous ne pouvons que réinsérer le petit film de présentation où tout est dit, ou presque !