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Action Barbès - Page 752

  • Violences faites aux femmes: 10 jours d'évènements dans le 18e

    Comme chaque année, la mairie du 18e propose pour deux semaines exposition, conférences, projections et forum sur le thème des violences faites aux femmes. Au moment de la publication de notre article, des évènements auront déjà commencé; ils se poursuivront jusqu'au 2 décembre avec notamment les projections des films " Ne dis rien" et "Sonita" et une restitution publique du bilan des femmes victimes de violences conjugales sur le 18e.

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    Pour connaitre l'intégralité du programme, voir le site dédié.

  • Bars du quartier Clignancourt-Ramey: le point avant la rentrée

    L'été aura-t-il eu raison de la charte "Silence On Fête"?

    Suite aux difficultés rencontrées au niveau des bars du quartier Clignancourt/Ramey, une médiation conduite par la mairie du 18e arrondissement a abouti à l'élaboration d' une charte de la vie nocturne, dénommée  "Silence On Fête" , signée le 10 mars 2015 par la mairie et la majorité des bars du quartier. (voir notre article)

    En signant cette charte, les exploitants des bars s'engageaient à mettre en œuvre plusieurs actions permettant de concilier leur activité avec la tranquillité du voisinage, en renforcement des obligations réglementaires. En particulier, sur les 2 actions suivantes, probablement les plus intéressantes pour permettre une bonne cohabitation:

    -  assurer la fermeture effective des terrasses à minuit, y compris en période estivale

     - fermer les devantures tous les soirs à 22h30 au plus tard, y compris en période estivale.

    Les 2 réunions du comité de suivi prévu dans la charte, tenues les 4 mai et 3 juin 2015, ont permis de de constater que les exploitants signataires respectaient dans l'ensemble leurs engagements à ces dates, malgré quelques manquements identifiés. (voir articles de mai et juin)

    Il est à noter que, suite à la demande d'un des établissements de modifier dès juin 2015 les horaires de fermeture de terrasse prévues dans la charte, la mairie du 18e, en accord avec les associations présentes, a précisé qu'il était prématuré d'envisager des aménagements de la charte et qu'un retour d'expérience d'environ un an semblait indispensable.

    Le pari est-il gagné? Rien n'est moins sûr. En effet, on constate que, tous les soirs depuis juin 2015 et l'arrivée de l'été, quasiment plus aucun établissement signataire de la charte ne met en œuvre les engagements de fermeture de la terrasse à minuit  et de fermeture des devantures à 22h30 (les terrasses et les devantures restent généralement ouverte jusqu'à 2h- heure de fermeture des établissements). Pour certains établissements, cette situation s'accompagne également parfois d'extension relativement importante des limites des terrasses autorisées.

    Interrogé sur cette situation, M. Gonzalez, élu du 18e en charge de la médiation, a étrangement expliqué qu'elle était due à la canicule (qui concerne pourtant une période limitée depuis juin 2015 ) et a assuré que la charte continuait à s'appliquer. Toutefois, la mairie devait faire un point plus précis sur la situation en juillet 2015 mais il n'a pas été donné de retour sur cette action.

    Il serait effectivement dommage que cette charte de la vie nocturne prenne déjà fin, moins de 4 mois après sa signature, car elle semble être une démarche intéressante pour  permettant de concilier l'activité nocturne des établissements du quartier avec la tranquillité des riverains. Une problématique qui est loin d'être réservée au quartier Cligancourt-Ramey, ni même à la capitale. Pas simple!

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Retour sur le conseil de quartier Goutte d'or

    Jeudi dernier, l'équipe d'animation du conseil de quartier avait choisi pour thème principal du CQ l'aménagement des rythmes éducatifs (ARE). Une réforme qui avait fait coulé beaucoup d'encre au moment de sa mise en œuvre. Le centre Barbara  avait ouvert ses portes aux habitants-une première- et une cinquantaine de personnes avait  investi la salle de spectacle. Pour présenter le dispositif mis en place dans le quartier, Pierre-Emmanuel Marty, chargé du projet lors de sa mise en œuvre et chef de secteur.

    Pour l'ensemble du 18e, pas moins de 1500 ateliers proposés pour 67 écoles (325 pour la Goutte d'or). Plus de 90% des enfants y participent. De nombreuses associations sont investies dans le dispositif mais avec un déficit en ce qui concerne les maternelles.  Un effort de prospection a été mené pour améliorer la situation et il semble que ce soit en bonne voie. P. E. Marty n'a pas nié les difficultés organisationnelles lors de la mise en place.

     Sans entrer dans les détails des échanges, nous dirons que l'ARE semble faire consensus avec une réserve toutefois, car peu d'enseignants étaient présents dans la salle. "La multiplicité des intervenants dans une école n'est toujours pas aisée pour les élèves. Aussi faut-il peut-être développer davantage des interventions à l’extérieur des établissements" a demandé l'un d'entre eux. On a aussi entendu  que le lien doit être renforcé avec les parents, ce que répète la ministre Najat Valaud-Belkacem (mais le dire ne suffit pas, on connait la difficulté!).

    Deux projets d'aménagement étaient ensuite mis au vote de l'assemblée : les Arcades de la rue de la Goutte d'or et un projet de végétalisation rue Max Lisbonne.

    Nous n'évoquerons ici que le premier. De quoi s'agit-il?

    On est sur un aménagement modeste d'environ 30 mètres du côté pair de la rue (vers le 22) : installation d'un mobilier urbain végétalisable sous forme de modules amovibles, robustes et faciles d'entretien pour un coût de 4448€, pris sur le budget d’investissement du conseil de quartier. Projet  adopté par les habitants présents.

    Si l'idée d'améliorer le cadre de la rue (sans encourager le développement d'usages non souhaités - c'est ce qui figure dans le flyer de présentation) est intéressante, il faut reconnaitre qu'il s'agit ici d'une partie plus que réduite de la rue. L'espace sous les arcades n'est pas revu dans sa totalité. D'où notre déception puisque nous pensions assister à un début de concertation pour la requalification de la rue et de celle de l'escalier Boris Vian.

    Caroline Neyron élue chargée de la démocratie locale a donc apporté quelques précisions : début avril une étude sera confiée à un cabinet, puis il faudra patienter 14 mois pour découvrir le projet. "Il s'agit de réaliser des études d'usages et de proposer un aménagement de grande ampleur et durable. C'est un projet de mandature".

     Les attentes dans le quartier, tout comme pour la Promenade Urbaine, sont importantes et se sont exprimées lors du conseil. Nous comptons donc sur un projet ambitieux et concerté!

  • Budget participatif : on en parle demain à la mairie du 10e

    La mairie du 10ème organise une réunion publique mardi 20 janvier à 19h (salle des mariages) pour lancer le budget participatif 2015.

    Un premier échange entre habitants, conseils de quartier et associations pour tenter de faire émerger des projets pour l'arrondissement. Les élus présenteront la démarche et le calendrier. Action Barbès sera au rendez-vous.

     

    Davantage d'informations donc après cette réunion. Par ailleurs, nous avons demandé à Pauline Véron, adjointe à la maire de paris, chargée de la démocratie locale de répondre à quelques questions. Un prochain article à lire sur notre blog dans quelques jours.

    à savoir: une plateforme en ligne est en place depuis le 14 janvier pour une durée de deux mois.

  • La librairie solidaire de la rue d'Hauteville

     Presque trois ans après son ouverture, la librairie solidaire du 30 d'Hauteville ne manque ni de dons, ni d'acheteurs mais de place. Un succès de l'avis même des bénévoles qui la font vivre. Le lieu est à découvrir absolument mais il ne faut pas le rater car l'entrée se fait par le porche de l'immeuble. Une enseigne devrait prochainement être installée pour plus de visibilité. 

    librairie solidaire, rue hauteville, 10ème

     Il existe deux autres libraires solidaires à l'initiative d'OXFAM (ONG), l'une dans le 14ème et l'autre dans le 11ème mais celle du 10ème est un l'aboutissement d'un projet de la Maison du Canal dans le cadre de la politique de la ville.

    Solidaire pourquoi? La seule vente de livres n'est pas l'objectif premier. Il s"agit de créer du lien social dans le quartier. Plusieurs emplois ont été créés et ont ainsi permis la réinsertion de plusieurs personnes.

    Noëlle Perrier, bénévole à la librairie  a accepté de répondre à nos questions.

    Qui donne et quel genre d'ouvrages?

    Les livres ont du mal à trouver une place désormais dans l'espace de stockage. Il devient difficile de trier tous les dons qui arrivent parfois dans plusieurs cartons. Quelques éditeurs n'hésitent pas à donner des ouvrages. Un partenariat existe également avec certaines grosses entreprises comme ERDF qui collectent des livres auprès de ses salariés. Nous avons une grande diversité de livres, beaucoup de romans mais aussi des beaux ouvrages variés. 

    Et côté vente?

    Beaucoup de romans plutôt format poche, policiers particulièrement. A l'ouverture, nous avons vu se présenter des bouquinistes attirés par les prix très bas. C'est pourquoi nous avons fait le choix d'augmenter les prix des très beaux livres. Beaucoup de jeunes qui travaillent dans le quartier profitent de leur pause déjeuner pour nous rendre visite. On peut dire aujourd'hui que la réputation du lieu attire des acheteurs de tout Paris voire au delà. La clientèle se fidélise. Les livres jeunesse (de 0,50 à 3€) se vendent peu malgré notre publicité auprès des écoles du quartier. Nous serions pourtant prêts à les donner. 

    librairie solidaire, rue hauteville, 10ème

    Peut on apporter tout type de livre?

    Tout d'abord, ils doivent être en bon état. Nous refusons essentiellement les gros dictionnaires, les atlas, encyclopédies, manuels scolaires ou encore ouvrages trop spécialisés.

    Etes vous nombreux pour faire vivre ce lieu?

    Une personne est rémunérée car salariée de la Régie de quartier et responsable du secteur développement durable auquel s'ajoute une dizaine de bénévoles. 

    Des évènements particuliers sont ils organisés? Avez vous des partenariats avec le quartier?

    L'espace trop réduit ne permet pas d'en organiser sur place. Au printemps dernier, nous avons proposé un café lecture dans un autre lieu de l'arrondissement. Nous choisissons un thème puis il faut trouver des personnes prêtes à lire des extraits de livres pour susciter des échanges et des discussions. Afin de poursuivre cette expérience, un lieu pérenne est nécessaire afin de fidéliser un public mais aussi que des bénévoles soient prêts à se former. Il n'est pas donné à tout le monde de lire à haute voix devant un public!. Pour information, un atelier reliure a été créé. Pour y participer, l'adhésion est de 5€ et 3€ pour le matériel tout cela pour l'année. Il est animé par une salariée de la régie de quartier.

    Côté partenariat, nous avons donné des livres à une maison de retraite de l'arrondissement, ce qui lui a permis de renouveler complètement son stock. Nous avons été attentifs aussi à la taille de la police d'écriture. Nous échangeons aussi avec Recyclivre  située rue de Trévise dans le 9ème voisin. Cette association porte les mêmes valeurs que la librairie solidaire mais elle ne vend que par internet. Nous  donnons ce qui ne nous intéresse pas et on nous reverse 10% des ventes.

    librairie solidaire, rue hauteville, 10ème

     Ce projet abouti est supervisé par Elodie Combileau chargée des projets autour du développement durable par la Maison du Canal. Un deuxième projet solidaire vient de voir le jour rue du Fg Poissonnière. Il s'agit de la ressourcerie. Une visite du lieu est prévue prochainement et nous ne manquerons pas d'écrire un article à ce sujet.