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proprete - Page 10

  • Hier, mercredi, jour de marché à Barbès, observations personnelles...

    Je ne dois pas vous cacher que depuis des années je n’arrive plus à me trouver sur le marché de La Chapelle - ou de Barbès, si vous préférez-   avant 11h30 ou même midi. C’est donc une vision différente que j’ai eu ce matin, en faisant d’abord un tour de carrefour vers 8h30 et une station prolongée sur le palier intermédiaire de la station de métro entre 9h et 9h30.

    paris, 18e, bd de La Chapelle, La circulation

    Le matin, le flux automobile qui déboule du boulevard Barbès s’écoule bien par le boulevard de Magenta. Ce matin, du moins, il n’y avait pas de ralentissement. Les apports collatéraux sont minimes par le boulevard de Rochechouart, un peu plus fournis par celui de La Chapelle, mais sans commune mesure avec la fin de la journée.

    paris, 18e, bd de La Chapelle, travaux, Barbès, piste cyclable

    La piste cyclable du boulevard de La Chapelle côté 18e

    Les cyclistes de l’association confirmeront peut-être mais personnellement je trouve la piste désormais très sûre, délimitée par le petit muret de pavés et de bordure de granit. Reste bien sûr à en chasser les incorrigibles piétons qui la trouvent aussi très bien.

     Les abords de la station de métro

    paris, barbès, pigeons, ratp, propreté, métroCôté 9e – les entrées par le sous-sol – accès fluide, non encombré, mais pas propre, à cause des pigeons, de leurs fientes, et il faut le dire, à cause des personnes qui s’acharnent à les nourrir en dépit de toutes les préventions et de la loi. La station de Vélib’ est vide comme à chaque fois que je passe là.

     

     

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    Côté escalier monumental, le kiosque est déjà largement installé, je précise largement, car l’étalage de toute la presse internationale, que l’on y trouve, demande un peu plus d’espace que les simples linéaires du kiosque lui-même. Les vendeurs de cigarettes de contrefaçon sont déjà là, le « métier » ne garantit pas la semaine à 35 heures ! Leur nombre à cette heure-là permet un passage encore assez aisé. Barbès, le plus grand tabac de France mérite bien son surnom...

    Le nouveau trottoir élargi, côté 18e, brille sous le soleil du matin. Bitume récent et humide qui renvoie la lumière. (C’est une figure de style !) Vu dans l’autre sens, sans être ébloui par les rayons donc, ce sont les paris, 18e, barbès, métro, marché, sortie-guy-patincoulures de l’eau qui a servi à nettoyer l’intérieur de la station qui sautent aux yeux. On comprend immédiatement que le jet d’eau venu de l’intérieur repousse toutes les poussières mais aussi les petits déchets de toutes sortes vers l’extérieur, au-delà des grilles. Pour les esprits aguerris par une longue présence à Barbès, ceux-là savent qu’il y a coulure et coulure et que certaines d’entre elles sont des épanchements d’urine, l’odeur sous cet énergique soleil de printemps le confirme rapidement… Le trottoir en lui-même est très bien, large, tout à fait adapté au passage des clients du marché, qui tous pour l’instant ne l’ont pas encore repéré, semble-t-il. Un petit bémol quand même ? La suppression de toutes les attaches pour vélo sur le trottoir côté 18e a pour effet d’en voir certains accrochés aux barrières de ce côté-ci.

    L’autre côté de la station, côté 10e, hum… on va s’abstenir d’en parler. On se répéterait trop. En bref, nous vous le déconseillons, jusqu’à l’ouverture du Louxor dans deux ans.

     La sortie Guy Patin

    Discrète toute la semaine, ce sont les jours de marché qu’elle fait parler d’elle. J’y arrivai peu avant 9h. Quelques petits marchands ou marchandes – on pourrait parler de parité, les genres sont à peu près également représentés –, un cabas à la main, deux tablettes de chocolat à vendre, ou cinq flacons de shampoing, une paire de bottes en vernis noir, des emballages plats dont le contenu m’est resté inconnu mais qui semblaient intéresser des femmes potentiellement acheteuses (observations strictement rigoureuses), tout ce petit monde prenait ses marques sur le parvis.

    L’intérieur de la station en rez de chaussée

    Pour l’instant rien à l’intérieur de la station. La porte pour accès PMR (personnes à mobilité réduite) étant ouverte, je pénétrai dans la station (en fraudant, oui, oui, mais je n’ai pas pris le métro, donc en fraudant à moitié), très propre au sol. Au sol, précision qui a du sens. Le reste est plus aléatoire, notamment les vitres des ascenseurs, les gardes corps des escaliers mécaniques, paris, barbès, métro, station, ratp, propretéles côtés de l’escalier, toutes les surfaces en acier brossé qui ont fait la gloire de la rénovation de cette station  (octobre 2002, photo ci-dessous) et qui ne voient que très rarement le coup de Kärcher salvateur. A noter aussi que deux sacs en plastique noir RATP étaient encore ce matin au pied du feu tricolore sous le barreau Patin.paris, barbès, métro, inauguration, octobre-2002

    Trois policiers en tenue sortaient par le portillon PMR que j’étais en train de prendre en sens inverse, et se sont étonnés tout haut qu’il soit ouvert aux quatre vents. Ils ne l’ont pas repoussé pour autant. Mais leur arrivée sur le parvis de la sortie Guy Patin  a immédiatement créé du vide… Il était 9h05. Je n’ai pas observé leur action car j’entrai à cet instant dans la station pour tenter d’élargir ma vision du lieu.

    Un poste d’observation confortable mais bruyant

    Daniel Vaillant a dit en réunion du comité de pilotage du 17 mars dernier qu’il fallait observer les comportements sur place avant de se lancer dans des opérations lourdes. Peut-être la police le fait-elle. Nous n’avons pas d’informations à ce sujet. Nous avons d’ailleurs peu d’information venant de la préfecture, car si la venue du ministre Guéant le 25 mars dernier avait été annoncée au kiosquier, nous n’en étions pas informés. C’est dommage, car nous aurions pu lui expliquer qu’un état des lieux, un vendredi, à 10 heures, en compagnie de policiers en uniforme a toutes les chances d’être beaucoup plus tranquille qu’une venue incognito. Le Dixhuitinfo.com relate que le ministre souhaitait « prendre le pouls du quartier ». Dans ces conditions, il avait un encéphalogramme plat, le quartier ! Donc, comme il n’a échappé à personne que les observations en uniforme sont malaisées, nous allons voir nous-mêmes, par curiosité et pour ne pas raconter des choses fausses, dans les réunions à l’Hôtel de Ville.

    Il y a des paliers intermédiaires dans les escaliers qui descendent des quais : ils offrent une vue tout à fait intéressante sur les activités marchandes et les comportements des usagers en rez de chaussée. Accoudée au bastingage à 9h08. En bas, plus de marchands. Observations seulement pas de photos.

    Ne croyez pas que ce sont majoritairement des jeunes qui passent en fraude par les portillons PMR. C’est monsieur ou madame-tout-le-monde, s’il est ouvert, ce sont des hommes seulement s’il faut l’ouvrir, car seule une secousse un peu virile neutralise instantanément la fermeture magnétique. Notez qu’il y a aussi des femmes avec poussette qui entrent en contact avec l’agent RATP par l’interphone, pour en demander l’ouverture. Il est difficile de savoir s’il y a systématiquement fraude. Souvent, c’est plus simple de passer là. Ce passage large quand il est ouvert permet d’entrer rapidement alors que les tourniquets sont encombrés, files d’usagers, tickets non reconnus ou invalidés, passe navigo en défaut, etc… et  qu’ils ne laissent pas passer facilement les caddies. Les usagers sortent également par ce passage plus rapidement que par les sorties à volets automatiques. Ce qui a pour effet de maintenir la porte ouverte plus longtemps.

    Là, en bas, les marchands à la sauvette reviennent doucement, réinstallent quelques clayettes pour présenter leurs produits, les clients marchandent… Je lâche mon poste d’observation pour faire quelques courses, enfin. A 9h30, c’est beaucoup plus confortable qu’à midi. Je tacherai de m’en souvenir. Au retour, je constate au loin que l’allée centrale du marché est fermée par une camionnette blanche garée à contre sens. Elle cache la vue sur la sortie du métro. Il est 9h45. Mais en me rapprochant, il est clair que c’est une estafette de la police et que le parvis du métro est libre… Deuxième opération de la matinée. L’intérieur de la station n’a pas été occupé ce matin, entre 9 h et 11 h, confirmé par un autre témoignage. Plus tard, je ne sais pas. Il fait très beau aujourd’hui et l’on peut rêver mieux que les escaliers de la station de métro Barbès-Rochechouart.

    Pourquoi bruyant dans le titre ? Parce que l’immeuble à l’angle de la rue des Islettes est en réfection et que le lavage à haute pression fait un boucan d’enfer…

  • Le mystère des grilles d'arbre

    Nous nous sentons obligés de revenir sur le cas des pieds d'arbres et des grilles disparues sur le boulevard de Magenta. On avait cru comprendre que le nettoyage des pieds d'arbres par les services de la DPE se trouvait considérablement accru du fait de la présence des grilles, qu'elles laissaient s'entasser les mégots, les petits amas de papier, etc. Dans l'intérêt de tous, on avait décidé dans le 10e - ou peut-être sur les instances de la DPE - de supprimer lesdites grilles. A ce propos, que sont-elles devenues, physiquement ?

    Depuis l'inauguration du Magenta, de l'eau est passée sous les ponts et les pieds d'arbres ont vu aussi passé les ondées, les stabilisés, les pavés pour les jeunes arbres replantés, les entreprises pour tasser la terre, en remettre, tenter de donner un aspect propre... Le résulat est très mitigé. Des dépressions, voire des cuvettes, rendent encore le cheminement des piétons très hasardeux par endroit. Bon.

    Mais que ne constate-t-on pas lors de l'inauguration de la place Turgot, à quelques encablures de là ? Nous vous laissons juges :

    paris, 9e, turgot, grille-d'arbres,Non seulement la grille a été réinstallée tout autour du pied de l'arbre, mais il s'agit d'une grille toute neuve, carrée, parfaitement adaptée et ne présentant aucun ressaut  par rapport au pavement de la place. Est-ce à dire que les agents de la propreté du 9e (qui d'ailleurs dépendent de la même section de DPE que ceux du 10e) seraient plus habiles avec les grilles d'arbres ? Ou bien encore que les riverains ou usagers de cette place fumeraient moins que les promeneurs sur le Magenta ?

    paris, 10e, pied-d'arbre, grille

    C'est une question à élucider.

    Pourquoi deux poids, deux mesures ?

     

    A droite, les arbres de la place Madeleine Braun près du couvent des Récollets, dans le 10e. Magenta n'est pas seul à être privé de grilles...

  • Pourquoi ne pas offrir des cendriers de rue ?

    PHOTOS - grille d'arbre aux mégots.JPGLes fabricants de cigarettes ne savent pas quoi inventer pour contourner les lois très restrictives contre la publicité en faveur des marques. Les pubs sur le lonesome cow boy ont disparu depuis longtemps de nos hebdomadaires même si, de temps en temps, on le revoit sur un briquet… ou tout autre objet qui rappelle de près ou de loin leur cher tabac, devenu très cher tabac, avec une augmentation de 6% encore récemment. Des augmentations controversées mais qui ont malgré tout contribué à faire baisser la consommation de tabac des Français, selon les enquêtes publiées - voir pages 9 à 12 -, mais la tendance se ralentit ou ne touche pas toutes les couches de la population.

    Depuis une autre législation (décret n°2006-1386 entré en application le 1er janvier 2008) qui interdit de fumer dans les endroits publics clos, outre les nuisances sonores induites par certains fumeurs bruyants, les rues de Paris sont jonchées de mégots de cigarettes, concentrés en des lieux proches des entrées de bureaux ou de bars-restaurants. Bien sûr, une fois sur le trottoir et la cigarette terminée, peu de fumeurs prennent le temps et la peine d’éteindre leur « clope » et de la jeter dans une corbeille ou un cendrier. Ce sont les caniveaux et les trottoirs qui servent de corbeilles…

     PHOTOS - cendrier de rue Guyon.jpgConseil aux fabricants de cigarettes : Proposez donc des cendriers aux restaurateurs et patrons de bars et cafés, tout comme les brasseurs ont distribué des verres et des parasols pendant des décennies ! S’ils sont un peu esthétiques et pas trop « pub », cela n’en sera que mieux… Vous enverrez par là un message sympathique aux balayeurs de la Propreté de Paris et faciliterez leur travail, tout en faisant un peu de pub, certes, mais s'il faut en passer par là...

    Des pistes pour passer vos commandes de cendriers de rue : le mobilier urbain vu par Guyon S.A.

    Il existe aussi un poteau cendrier d'une contenance de 3000 mégots, vidable par le bas... chez Procity, poteau en forme de blonde à filtre, bien sûr.

    1211370912.jpg

     

     

     

    A la demande d'une lectrice fidèle, voici une photo de la blonde à filtre... une proposition de la société de matériel urbain Procity, mentionnée ci-dessus.

  • Métro Barbès : la grille de l'an 2O11

    Elle est quasiment arrivée avec la nouvelle année ! Nous l'avions annoncée lors de notre assemblée générale en novembre dernier par la voix même d'Isabelle Bellanger de l'Agence de développement de Paris de la RATP, venue nous présenter les plans.

    PHOTOS - nouvelle grille de la station.JPGDe quelle grille s'agit-il ? Une grille très attendue ! La grille de tous les espoirs ! Sera-t-elle à la hauteur ? Mais, enfin, de quelle grille s'agit-il ? Celle qu'Action Barbès avait demandée lors des travaux de réhabilitation de la station Barbès il y a maintenant... dix ans, en anticipant en toute connaissance l'usage qui serait fait de ce recoin. Voici la grille anti "urinoir" face au Louxor. Celle que nous demandions au début des années 2000, pour fermer le recoin que dessinent ensemble un gros pilier de la station, le côté droit de l'escalier monumental et l'entrée située face au Louxor. A force de réclamer une prise en compte du problème, nous avions obtenu de la Ville un glacis - quart de sphère maconné - il y a quelques années, seule solution sur laquelle la Ville et la RATP avaient réussi à s'entendre. En effet, on est là sur le domaine public, propriété de la Ville, mais ledit espace recelle une trappe indispensable à l'entretien RATP. Alors, qui paierait ?

    PHOTOS - nouvelle grille de près.JPGMalheureusement, ce dispositif s'est très vite avéré peu dissuasif face aux nombreux amateurs du recoin. Après moult allers et retours entre la Ville et la RATP, et l'intervention finale de Philippe Chotard (secrétariat général de l'Hôtel de Ville) en comité de pilotage Barbès, avec une proposition de financement partagé, la RATP a choisi finalement d'assumer entièrement le coût de la grille, pour déclencher sa mise en place avant la fin de l'année 2010. Nous avons donc un recoin fermé par une grille disposant d'une porte désormais uniquement accessible aux agents de la station. Remercions les aussi, les agents de la RATP chargés d'ouvrir la trappe dans cet angle, car petit à petit, ils ont, comme nous, trouvé que l'état des lieux devenait infréquentable ! Gageons que leur avis a compté.

    Un conseil : autour de la station se trouvent pour le moins trois ou quatre sanisettes d'accès totalement gratuit ! Mais bien sûr, on sait que vous qui négligez l'espace public au point d'épancher vos urines sur la station de métro, vous ne lisez pas ce blog...

  • Tour du quartier avec le maire du 10e

    Tout d’abord prévu le 2 décembre puis reporté à cause de la neige, notre rendez-vous avec le maire du 10e arrondissement a eu lieu mardi dernier dans la matinée. L’état de saleté des abords du carrefour et de la station de métro nous avait incités, il y a plusieurs semaines, à solliciter l’élu chargé de la propreté, à savoir le maire Rémi Féraud lui même. Nous avions proposé plusieurs jours et des créneaux horaires différents. Le calendrier chargé du maire a fait que la tournée a eu lieu ce mardi matin  21 décembre, alors que la ville avait fait peau neuve après des jours de neige, puis de gadoue. Les détritus qui traînent habituellement boulevard de La Chapelle, rue Patin et en haut du fg Poissonnière avaient donc disparu. Heureusement nous avons souvent l’appareil photo dans la poche et nous archivons.

    2010 12 14 la carrefour.JPG

    Nous avons profité de cette promenade pour revenir sur les pieds d’arbres en cuvette, remplie d’eau et souvent de canettes, de mégots ou de papiers gras, sur les étalages envahissants, boulevard de La Chapelle nous avons signalé à nouveau la piste cyclable impraticable et le trottoir le long de l’hôpital envahi par les camions les jours de marché. Une nouvelle poubelle devrait être posée à l’angle Patin-Boulevard de La Chapelle.

    Côté Louxor, le maire n’a pu que constater l’état dégradé du cheminement piéton, protégé par un toit en tôle, mais protégé à moitié seulement si l'on en juge par la flaque d’eau au milieu du parcours, façon petit bain.. Des détritus de toutes sortes stagnent régulièrement dans l'espace le long de la palissade : des améliorations devraient être apportées. Quant à l'éclairage du passage un peu sombre le soir, des points de lumière ont été récemment installés - nous les avions demandées à Michel Gomez, responsable du projet Louxor à la Ville de Paris - mais ils ne sont pas encore en service.

    Nous avons également demandé que la traversée piétonne entre le Louxor et le kiosque soit refait. La chaussée est très dégradée et glissante les jours de pluie.

    Nous saluons la disponibilité du maire quelques jours avant les fêtes, mais pour autant, nous ne croyons pas au Père Noël. La propreté de l'espace public est une affaire de longue haleine : affaire à suivre donc !

  • Balade reportée dans le quartier Barbès avec le maire du 10e Rémi Féraud

    Il y a plusieurs semaines, Action Barbès avait écrit à François Dagnaud, adjoint au maire de Paris chargé de la propreté afin de l'alerter, une fois encore, sur l'état lamentable des abords du carrefour Barbès (abords de la station de métro, boulevard de La Chapelle, haut du Faubourg Poissonnière et haut du boulevard de Magenta).

    Il nous répondait rapidement, notamment cela : "Je me permets de vous rappeler que, depuis 2009, les Mairies d’arrondissement sont compétentes pour définir les priorités de nettoiement, de verbalisation et de communication de proximité sur leur territoire. Je précise que la Mairie de Paris reste naturellement à leur disposition pour les aider à coordonner leur action sur le carrefour Barbès."

    Depuis la réorganisation de la collecte des ordures, les services de la Propreté (DPE) jouissent en effet d'une plus grande proximité avec les maires d'arrondissement. Aussi, nous avons repris contact avec Rémi Féraud, maire du 10e, qui a accepté de faire le tour du quartier avec deux représentants de l'association.

    Mais il a neigé, dans la nuit de mercredi à jeudi, la météo l'avait annoncé, et le maire du 10e a pensé que ce ne serait pas représentatif du paysage habituel, si la visite et nos observations avaient lieu ce jeudi. On reporte donc. Mais nous ne lâchons pas... car notre espace public mérite mieux. Regardez :

    PHOTOS - visite propreté - colonne à verre placette Paré G Patin.JPGPHOTOS - visite propreté - près de Guerisol r G Patin.JPG

    PHOTOS - visite propreté - haut bd de Magenta.JPGPHOTOS - visite propreté - abords station de métro.JPG

     

    Dans l'ordre des vues :

     

    la colonne entérrée de la placette Paré-Patin,

     

    la rue Guy Patin, près de la boutique de fripes Guerisol,

     

    le haut du boulevard de Magenta près des palissades du chantier du Louxor,

     

    et les abords de la station de métro Barbès Rochechouart, près de l'entrée face au Louxor,

    le jeudi 2 décembre peu après midi.

  • Urinoirs et vespasiennes


    Possible ici, impensable là : pourquoi ?

    PHOTOS - vespasiennes provisoires à la Villette été 2010 Le Parisien.jpgLe Parisien nous apprenait en juin que des urinoirs provisoires seraient installés près du bassin de la Villette, le temps de la période estivale. Deux de ces vespasiennes* ont été implantées quai de Loire et le troisième quai de Seine, en arrière de la rotonde de Ledoux. Ce sont des triples urinoirs publics qui viennent en complément des quatre sanisettes du quartier.

    Certes le bassin de la Villette attire de nombreux promeneurs. Plus la température monte et plus l'attraction de l'eau est grande : ce sont des pique-niqueurs qui s'installent un peu partout. Ou bien des joueurs de boules sous les arbres qui offrent leur ombre généreusement. Le comportement de certains laisse pourtant à désirer : les traces d'urine en témoignent, l'odeur insoutenable dans certains recoins tout autant.

    C'est un problème que nous connaissons bien à Barbès, particulièrement au pied des piliers de la station de métro, et de ceux du viaduc, qui les jours de marché, empestent tout près des étals des marchands. Ces derniers sont très stoïques, ils ne se plaignent pas. A qui devraient-ils adresser leur mécontentement d'ailleurs ? Qui les entendrait ? Eux qui sont allés pendant des décennies utiliser les toilettes des quelques rares troquets du quartier qui acceptaient de les recevoir. Nous espérons que les nouvelles sanisettes leur offrent un confort supérieur à la situation antérieure.  Action Barbès a beaucoup oeuvré auprès des responsables de la DVD chargés de leur implantation pour que le nombre des sanisettes du quartier ne diminue pas. Ce ne fut pas chose facile. La mairie du 1Oe a soutenu notre demande, consciente que le besoin est indéniable.

    Pour revenir aux urinoirs provisoires, nous nous interrogeons sur le pouvoir des services qui aménagent l'espace autour du bassin de la Villette ... ou sur le pouvoir des lobbyistes du quartier...  MK2 aurait-il fait valoir que la situation devenait préoccupante entre « ses » deuxPHOTOS - urinoir quai de Seine web-.jpg quais ? Car, enfin, il nous a toujours été dit que les vespasiennes ne correspondaient plus aux normes sanitaires du XXIe siècle, que seules les sanisettes nouvelle génération pouvaient être implantées et encore, pas partout, car elles sont plus larges, plus spacieuses, nécessitent plusieurs alimentations de réseau. Elles sont des Rollce exigeantes quant à leur lieu d'implantation ! Comme déjà dit au-dessus, nous avons eu du mal à obtenir le maintien du nombre de sanisettes sur le carrefour Barbès et autour.

    Notre quartier se contenterait volontiers de ces urinoirs de deuxième classe, s'ils rendent les services pour lesquels ils sont conçus, en toute simplicité ! Avis aux aménageurs : les abords de la station de métro Barbès vous attendent. Et particulièrement en été. Reste à trouver des emplacements ad hoc.

    Pour être au plus près de la réalité, nous avons envoyé notre agent très spécial enquêter sur place. C'est à elle que nous devons la photo. Et aussi ces réflexions.

    « L'urinoir du quai de Seine n'a pas été utilisé par un monsieur d'un certain âge qui a préféré faire ses épanchements à une trentaine de mètres de lui, le long du mur. Je me suis dit que la grande bleue l'intimidait. Dans un second temps, j'ai pensé qu'il ne savait peut-être pas lire et que le mot "urinoir" écrit sur un bandeau déchiré n'était donc pas un bon indicateur pour lui. Ou encore que grimper sur cette machine l'angoissait. En revanche, l'urinoir du quai de Loire n'a posé aucun problème à ce bouliste qui a abandonné le terrain un court instant, et y revenir suffisamment léger pour ne pas rater son lancer. »


    * le nom de Vespasien, empereur romain, transparaît dans le nom de cet édicule utile, indispensable, parce qu'il avait fixé un impôt, en son temps, pour la collecte des urines, qui étaient utilisées par les teinturiers pour fixer la couleur sur les étoffes.

     

     

  • Travaux d'été et dépôts sauvages

     

    Depuis quelques jours, nous avons eu la vision d'un dépôt que nous aurions envie de qualifier de "sauvage" puisque rien ne s'est passé pendant ce temps. Chacun de nous est censé savoir que lorsque des objets sont déposés sur la voie publique au pied de son immeuble, il suffit d'appeler le 3975, et la mairie de l'arrondissement concerné envoie aussitôt (dans les 12 heures) ses hommes qui sont habilités à enlever un maximum de 3 mètres cubes.

    PHOTOS - fenêtres du faubourg 2 web.JPG

    PHOTOS - fenêtres du faubourg 1 web.JPG

     

    Que s'est-il donc passé devant le 168 rue du Faubourg Poissonnière pour que ces fenêtres et ce récepteur de douche cohabitent plusieurs jours devant le restaurant japonais Jyushu et flirtent avec les motos qui stationnent régulièrement là ? Nous ne le saurons certainement jamais, puisque nous n'allons pas nous transformer en Sherlock Holmes...

    Mais il n'est pas inutile de rappeler qu'il suffit de s'adresser au bon endroit, de donner sa bonne adresse pour que ce genre de chose ne se reproduise plus.

    Lorsque l'on sait que la particularité d'une fenêtre est de donner de la lumière et que pour donner de la lumière elle est faite de vitres et que les vitres jusqu'à preuve du contraire sont cassables, il est vraiment regrettable de voir cet amas potentiellement dangereux traîner sur le trottoir pendant plusieurs jours.

    Une autre réflexion s'impose : si ces fenêtres en nombre sont sur le trottoir, c'est qu'elles ont été enlevées et remplacées par des fenêtres neuves. N'appartient-il pas à l'entreprise qui a fait ce travail d'enlever ces fenêtres et de les déposer où il se doit.

    Évidemment, chacun sait que l'entreprise devra payer... Alors !

    Rappel :

    • Un service d’accueil répond à vos questions dans les quatorze divisions de Propreté de Paris > 01 53 34 11 11 pour les 9e et 10e et 01 53 09 22 60 pour le 18e
    • Les gravats ne doivent en aucun cas être mis dans les bacs à ordures ménagères mais déposés en déchetterie ou enlevés par des entreprises spécialisées.
    • Les professionnels sont responsables de l’élimination de leurs gravats.

     

  • La propreté sur le devant de la scène

     

    Propreté, l’affaire de tous ?

     

    ma rue propre 18e web.jpgTel est le thème qu'aborderont les animateurs du prochain conseil de quartier Goutte d'Or - Château rouge le 10 juin, à 19h30, dans les locaux de l'école élémentaire, 5 rue Pierre Budin.

    L'équipe d'animation détaillera les démarches menées par et au nom du conseil de quartier, celles impulsées par les élus et conduites par les services techniques. Tous seront représentés pour répondre aux questions et - nous l'espérons- aux suggestions des habitants.

    En présence de Félix Beppo, adjoint au maire du 18e, chargé de l'espace public ; de Michel Neyreneuf, adjoint au maire du 18e, chargé de l'urbanisme et des politiques du logement et du développement durable; de Saïd Agouni, chef de secteur Propreté 18e, à la direction de la propreté et de l'eau de la Ville de Paris; réunion présidée par Dominique Lamy, adjoint au maire du 18e, chargé des transports.

    Action Barbès qui attend de Dominique Lamy qu’il fixe un rendez vous pour rencontrer sa Commission circulation à propos de l’axe Chapelle-Marx-Dormoy ne manquera pas de se rendre à cette réunion… pour obtenir une date.

    Illustration : deux photos souvenir : l'entrée du marché Dejean et une manifestation individuelle, dans la Goutte d'Or, en 2003....

     

    banderole.jpg
  • Combattre les incivilités...

    Pas si facile, en vérité !

    Nous écrivions dans notre dernier bulletin (n° 23 accessible ci-contre) que les amendes plutôt dissuasives - 183 euros - qu'infligeaient les inspecteurs de la DU (Direction de l'urbanisme) ou de la DPP (Direction de la protection et de la prévention) avaient été déclarées illicites au vu du décret du 26 septembre 2007, redécouvert bien à propos et commenté dans un article du Parisien de décembre 2009, dans lequel Julien Solonel titrait avec humour "Les brigades anticrottes rappelées à l'ordre". Malgré un nombre assez limité d'inspecteurs affectés à ces missions, la perspective de devoir régler une amende de 183 euros avait réussi à convaincre les propriétaires de chien qu'il n'était pas si compliqué de ramasser les déjections de son animal de compagnie.

    Nous espérons que le pli est pris et qu'ils continueront sur cette voie, car dorénavant le montant se limitera à 35 euros comme pour toutes les infractions de seconde classe. François Dagnaud, l’adjoint au Maire chargé de la propreté, que nous avons rencontré lors de la 4e réunion du comité de pilotage de Barbès à l'Hôtel de ville le 17 mars, nous a assuré que ce n'est pas si grave. La verbalisation continue et, qui plus est, la procédure s'en trouve simplifiée. Quant aux inspecteurs, qui auraient du revêtir un uniforme pour être en conformité avec la loi, un compromis a été trouvé avec la préfecture : ils porteront un brassard orange, pour être reconnus, ou plutôt pour être identifiés, mais sans compromettre leur mission de verbalisation qui pourra ainsi se poursuivre.

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    MiniArt1640.jpg
  • Conseil de Paris

    C’est à minuit largement passé hier que le Conseil de Paris a voté les délibérations relatives au principe et aux modalités d’attribution des marchés en ce qui concerne la collecte des déchets dans la capitale, délibérations accompagnées de nombreux amendements et Vœux.

    Le débat a été extrêmement sérieux, avec un auditoire à la fois nombreux et attentif, mais, hélas, en l’absence de Bertrand Delanoë ! Considérant l’importance du sujet, l’opposition a eu beau jeu de se plaindre du peu de considération portée par le maire au Conseil et à cette délibération en particulier.

    François Dagnaud (PS), adjoint à la propreté, a rappelé ses priorités :

    • le nettoyage des rues,
    • le transfert des compétences en ce domaine aux maires d’arrondissement.

    Il considère en effet qu’il faut disjoindre la collecte des déchets et le nettoyage des rues.

    Les arguments de uns et des autres sont connus. Ce qui a été dit au cours du dernier Conseil d’arrondissement du 9e en est une bonne illustration pour ce qui touche à la majorité municipale, Verts et Communistes restant contre. L’opposition a demandé une suspension de séance avant le vote pour arrêter définitivement sa position après les réponses faites par François Dagnaud. L’UMP s’est déclarée peu convaincue par les arguments de l’adjoint au maire, prenant les nombreux amendements et Vœux annexés au texte original comme une reculade de l’exécutif. L’opposition s’interroge sur la réalité des moyens supplémentaires qui seront alloués au nettoyage tout comme sur la réalité des pouvoirs transférés aux maires d’arrondissement en la matière. Les Verts ayant demandé un scrutin public, on connaitra sous peu la nature du vote de chaque participant et le résultat est le suivant :

    154 votants

    73 pour

    21 contre

    59 abstentions

    1 ne prend pas part au vote

    Comme toujours dans ce genre de débat, on a avancé des arguments de façon péremptoire, sans bien convaincre en vérité. Qui croire de ceux qui affirment qu’il n’y a pas de différence entre la collecte en régie et celle faite par le privé contre ceux qui affirment que la collecte privée est antiéconomique, antisociale et anti-écologique ? Qui croire entre ceux qui affirment que confier la responsabilité du nettoyage aux maires d’arrondissement brisera l’homogénéité de traitement pour la ville dans sa globalité et ceux qui affirment que se rapprocher du terrain ne peut qu’être bénéfique à l’efficacité ? Qui croire entre ceux qui affirment que les 250 personnes concernées par le redéploiement des forces seront en fait limitées à 120 de ceux qui pensent que cet apport en personnels va améliorer la situation dans tout Paris ?

    Ce que l’on ne comprend pas bien, par contre, c’est pourquoi ce débat a lieu maintenant dans la précipitation ? Rappelons que l’ensemble des marchés liés à cette collecte des déchets représentent environ 100 millions d’€, les plus importants au total en montant passés par la Ville. Tout le monde savait que ces marchés venaient à expiration en 2009.

    Les déchets de huit arrondissements continueront donc à être collectés par le privé. Le 2e passe en régie municipale. Le 9e et le 16e restent dans l’expectative et verront leur sort réglé suite aux négociations tripartites mairie de Paris, mairie d’arrondissement, syndicats. Résultat fin décembre 2008.

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  • Conseil d’arrondissement

    Le Conseil d’arrondissement s’est tenu lundi 30 juin.

    Ordre du jour

    Points à noter :

    • La subvention de 7000€ attribuée à l’association des commerçants de la rue Cadet porte à 50 500€ le total des subventions accordées aux commerçants pour les illuminations de Noël par la mairie depuis les élections de mars 2008.

     

    • Propreté : les activités commerciales et les grands magasins en particulier, les activités nocturnes et Pigalle notamment, enfin l’accroissement des incivilités, font que notre arrondissement souffre de problèmes de propreté. L’organisation actuelle n’est plus efficace. Le maintien des deux tâches (collecte des déchets et nettoyage des rues) par les mêmes personnes est-il la meilleure solution dans le cadre du renouvellement des conventions qui viennent à échéance en juin 2009 et passées avec certaines sociétés privées ? Laurent Chabas, 1er adjoint au maire chargé de la propreté, présente ainsi la délibération et ajoute que son objectif est clair : muscler le service de nettoyage en remettant à plat l’organisation actuelle et faire changer le comportement des habitants par la prévention mais aussi la verbalisation. La privatisation de la collecte des déchets reste une hypothèse mais pas la seule, reconnaît-il. Avant de prendre une quelconque décision en la matière, il a été décidé d’ouvrir le dialogue avec les personnels concernés, de se donner le temps de la réflexion, c'est-à-dire 6 mois pour étudier au niveau de Paris quelle serait la méthode la plus efficace pour la collecte, le mieux au niveau de l’arrondissement en ce qui concerne le nettoyage. Laurent Chabas demande que la délibération soit votée en l'état pour laisser l’éventualité de la privatisation ouverte, ce qui ne signifie pas qu’elle sera décidée par le Conseil de Paris. Un Vœu spécifique sera proposé lors du prochain Conseil de Paris pour bien préciser ces modalités.
    L’opposition (UMP) a beau jeu de constater que l’exécutif parisien ....

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