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paris - Page 220

  • Un habitant du 9ème au Conseil Régional

    Le Conseil Régional Ile de France est encore une institution peut connue, surtout pour les Parisiens. Le poids de la Ville de Paris, sa présence dans tous les grands dossiers concernant la Région, cachent un peu le rôle de cette institution qui a une certaine difficulté à trouver sa place entre la Ville et l’Etat. Pourtant ses champs de compétences ne sont pas négligeables puisque la Région est en charge de la construction et de l’entretien des lycées, l’apprentissage et la formation professionnelle des adultes, l’aménagement et la planification du territoire, ce dernier champ incluant les transports. La Région mène aussi, en partenariat avec d’autres acteurs publics, des actions dans le domaine de la culture, l’enseignement supérieur et la recherche, les sports et le tourisme.

     

    Parmi les Conseillers Régionaux d’Ile de France, un élu du 9ème arrondissement , Guillaume Balas. Cet enseignent de 33 ans – il est professeur d’histoire, géographie, instruction civique dans un lycée de Villepreux – a été élu en 2004 sur la liste départementale de Paris du groupe socialiste. C’est là pour lui son premier mandat après un long apprentissage politique au sein du PS dont il a été entre 2000 et 2005 le secrétaire de section de l’arrondissement.

     

    Guillaume Balas ne pratique pas trop la langue de bois. Il reconnaît bien volontiers que sa première impression en arrivant au Conseil Régional ne fut pas bonne : « quand je suis arrivé, au départ, j’avais l’impression que c’était une grosse machine pépère. En fait, en approfondissant, on s’aperçoit que cette impression est fausse. Les élus ont tout à fait leur place si ils se battent pour l’avoir. Le problème est que beaucoup de gens arrivent là isolés. Moi j’étais élu avec des amis personnels, dans un groupe, et cela m’a beaucoup aidé. Comme partout, il y a des intérêts et pour faire bouger tout cela, ce n’est pas évident. C’est un lieu qui a des actions déterminantes dans un certain nombre de domaines, on peut en faire une institution avec une vraie priorité politique, il y a quand même un budget de 3 milliards d’€, certes le tiers du budget de la Ville de Paris, mais dans des champs de compétences différents. »

     

    Guillaume Balas est membre de deux Commissions : finance et plan, Démocratie régionale.

    La première Commission est particulièrement importante puisque c’est elle qui gère le budget de la Région. Il assume très bien la décision qui a été récemment prise d’augmenter les impôts collectés par la Région. D’abord dit il, « parce qu’en valeur absolue, cette augmentation reste modeste, mais aussi parce qu’elle était nécessaire pour assurer correctement les financements des actions propres de la Région, notamment en matière de transports mais aussi dans la gestion des personnels techniques en charge de l’entretien des lycées dont la compétence a été transférée de l’Etat aux Régions. Cette Commission a encore un problème de calibrage de ce qu’elle doit être. On doit vérifier l’exécution du budget mais à dire vrai on le fait assez mal. Il y a des progrès à faire. Cette Commission permet néanmoins de voir concrètement ce que fait le Conseil Régional puisqu’elle doit donner son avis sur les différents subventions qui sont accordées. »

    La Commission Démocratie régionale est une nouveauté. La question ne doit pas être regardée avec les critères parisiens où la Démocratie locale fait l’objet d’une attention particulière de l’équipe municipale en place, mais par rapport à ce qui se passe dans l’ensemble des autres communes de la Région. Différents conseils (jeunesse, égalité et lutte contre les discriminations, observatoire des engagements) ont été mis en place et le projet de Maisons des Franciliens – une par département - est en cours de préparation, notamment pour améliorer les relations entre la Région et les associations.

     

    Tout cela est doublé d’une action politique intense. « Je fais partie du bureau du groupe socialiste, nous dit Guillaume Balas. A ce titre, tous les dossiers traités par la Région passent entre nos mains afin que nous déterminions la position du groupe par rapport à ceux-ci. Cela me permet d’avoir une vision plus panoramique des choses et d’approfondir les sujets car nous devons préparer les débats. Pour un jeune élu comme moi, cela me permet de m’initier à tout. »

     

    Un petit regret dans sa nouvelle vie d’élu régional, même s’il ne l’exprime pas directement. Secrétaire de section du PS pour le 9ème, Guillaume Balas était un homme de terrain. Bien sûr, il a gardé de nombreux contacts et ne s’est pas complètement coupé de la réalité. Mais on sent poindre comme une petite nostalgie de ce temps là.

     

    Pour tout savoir sur le Conseil Régional Ile de France, cliquez ICI.

  • CICA du 16 Mars 2006

    Le Comité d’Initiative et de Consultation d’Arrondissement (CICA) s’est tenu le 16 Mars dernier à la Mairie. Après avoir traité plusieurs sujets comme celui de l’école et de la petite enfance ou du tri des déchets, cette réunion, à la demande du bureau de liaison, avait pour objectif de faire un point sur la vie associative dans notre arrondissement.

    C’est devant une salle bien remplie que le Conseil municipal presque au complet est venu présenter un rapport d’activités pour les 4 dernières années. Manifestement, deux idées force étaient au programme : dynamisme et transparence. Voyons ce qu’il en est.

    A en croire les informations diffusées par la Mairie, le renouveau de la vie associative dans notre arrondissement est réel. Les quelques 15 associations inscrites au CICA en 2001 sont passées au nombre de 186 et si l’on y ajoute celles qui n’y sont pas inscrites, la Mairie estime à environ 200 les associations actives dans notre 9ème. Qu’elles soient sportives, culturelles, dans l’action sociale ou l’éducation, le renouveau semble notable et probablement du aux profonds changements intervenus ces dernières années dans la composition des habitants de l’arrondissement. Il est indiscutable que des efforts ont été faits pour accompagner ce dynamisme. En témoignent non seulement le Forum des Associations qui se déroule chaque année (le prochain aura lieu le samedi 9 septembre au square d’Anvers), le montant des subventions allouées (voir ci-après) ou la prochaine ouverture de la Maison des Associations (inauguration le 1er Avril prochain et début du fonctionnement en Avril). La forte participation des associations aux réunions du CICA elles mêmes en est aussi une preuve.

    Le montant total des subventions alloués et votées au Conseil d’arrondissement confirme cette tendance. Avec une augmentation de 62% entre 2004 et 2005, il est un signe clair du soutien que la Mairie apporte à ces actions. Les chiffres, tels que communiqués par la Marie sont les suivants :

     en €

    2004

    2005

    Anciens combattants

    600

    1 150

    Action sociale

    24 603

    41 694

    Education / petite enfance

    139 639

    487 008

    Culture

    197 897

    369 200

    Sport

    215 550

    134 522

    Commerçants

    54 735

    62 900

    Culte

    43 000

     
    Total

    676 024

    1 096 474

    L’effort de transparence est réel. A notre connaissance, c’est la première fois que de tels chiffres sont publiés. Il convient donc de le saluer. Les motivations d’allocation de ces subventions restent encore dans le vague. Objet de délibérations au Conseil de Paris, chaque décision peut être contrôlée par les citoyens mais les motivations de ces décisions doivent encore faire l’objet d’une recherche assez compliquée - bien que possible - auprès du Secrétariat Général de la Ville. Sans contester la nature de ces décisions, disons quand même que l’effort de transparence serait plus abouti si chacun pouvait avoir de manière simple accès aux informations justifiant telle ou telle allocation.

    Petit point noir dans ce tableau qui semble idyllique, le bureau de liaison du CICA, point de contact entre la Mairie et les associations, ne semble pas fonctionner. Le fait que des représentants des Conseils de quartier y soient désormais conviés ne change rien à l’affaire. Son renouvellement est prévu pour Octobre 2006, la Mairie a promis de regarder cette question avec attention.

  • Une PME du 9ème

    Notre arrondissement est le lieu des grandes entreprises. Les banques et les assurances y sont installées depuis longtemps, et la presse, qui l’avait déserté depuis un moment y revient comme le prouvent les récentes installations du Figaro et L’Express.

     

    Mais notre 9ème est aussi le lieu d’activités de nombreuses PME dynamiques, essentiellement tournées vers les Services et dont certaines se sont regroupées au sein du Club des Entrepreneurs du 9ème. Il y en a une qui a tout particulièrement retenu notre attention, de par ses activités originales et par le fait qu’elle est dirigée et composée uniquement de femmes.

     

    France Global Relocation – c’est son nom – s’occupe de l’implantation des personnes expatriées à Paris. Beaucoup de sociétés multinationales installent nombre de leurs cadres hors de leur pays d’origine et l’installation non seulement de l’expatrié mais de l’ensemble de sa famille doit faire l’objet d’une attention particulière. Trouver un logement, une école pour les enfants, faire toutes les démarches administratives mais surtout faire comprendre à cette famille l’environnement dans le quel elle va vivre désormais, voilà les services que propose FG Relocation. De l’aveu même de sa Présidente, les choses ne sont pas évidentes. Le profil type de l’expatrié qui s’installe à Paris est un homme de 35/40 ans avec un niveau d’études supérieures. Il est le plus souvent marié avec des enfants. Outre le changement dans sa situation professionnelle, c’est toute sa vie qui est modifiée et il entraîne avec lui toute sa famille. A la phase d’euphorie des débuts essentiellement due à la nouveauté, succède généralement un stade très critique, l’expatrié et sa famille se sentant déstabilisés par le nouvel environnement que bien souvent il ne comprend pas. La perte des repères peut entraîner de l’angoisse ou une certaine déprime, voire une culpabilisation d’avoir impliqué sa famille dans le projet. Au-delà des questions purement logistiques de soutien, FG Relocation propose des séminaires d’adaptation, de fournir à l’expatrié des clés pour mieux comprendre sa nouvelle vie et la manière de vivre des Français. Sa Présidente raconte avec un léger sourire l’histoire d’une jeune femme de Singapour, installée à Paris depuis peu, et qui n’osait pas demander à la personne chargée de la maintenance de réparer la lampe de son bureau, cette chose étant considérée dans son pays comme une dénonciation de celui qui ne fait pas correctement son travail et ne voulant pas lui faire perdre la face. Ou bien l’histoire de ces Texans qui se demandaient si on mangeait des légumes verts en France !

     

    FG Relocation est une société de femmes. Outres ces deux dirigeantes, 7 autres femmes y travaillent à plein temps ainsi que 7 consultantes chargées d’accueillir et de prendre en charge les expatriés. Fait de beaucoup de psychologie et d’attentions pour les moindres détails, la Présidente de FG Relocation reconnaît que ce métier se prête mieux à une approche féminine que masculine bien qu’elle n’en fasse pas une condition rédhibitoire.

     

    Avec plaisir, FG Relocation voit de plus en plus de demandes d’expatriés pour venir s’installer dans le 9ème. Au début des années 90, c’est le 16ème qui avait les préférences, puis aujourd’hui, c’est plutôt le 6ème qui est demandé mais ignoré depuis toujours, le 9ème a fait surface, la difficulté étant de trouver des appartements dans un environnement immobilier difficile.

     

    Seulement 6 sociétés sur la place de Paris proposent ce genre de services. C’est sans doute un plus pour notre arrondissement que FG Relocation se soit installé près du square Montholon afin de permettre à ceux qui viennent vivre à Paris de découvrir notre 9ème.

  • L’enquête IPSOS dans le cadre du PDP

    La Mairie de Paris a diffusé début Mars les résultats de l’enquête commandée à IPSOS afin de recueillir l’avis des Parisiens sur le Plan de Déplacements de Paris (PDP) en cours d’élaboration. En vue de la réunion qui se tiendra mercredi 15 mars à 19h dans notre Mairie rue Drouot en présence de Denis Baupin, il n’est pas inutile de regarder ces résultats de plus près.

     

    IPSOS nous dit que plus de 140 000 questionnaires ont été retournés (30 000 via Internet soit 28%). La structure de l’échantillon en âge et en sexe reste assez proche de celle de la population, avec un peu plus de cadres et employés ayant répondu que d’ouvriers en ce qui concerne les catégories socioprofessionnelles. 3% des réponses en provenance de notre 9ème pour 3% de la population parisienne. Notons que 73% des personnes ayant répondu disent utiliser habituellement les transports en commun contre 20% un véhicule individuel. 140 000 réponses de personnes de 15 ans ou plus pour une même population pouvant être estimée à 1 400 000, cela fait du 10%, ce qui n’est pas mal et donc assez représentatif.

     

    La nature des questions a fait et fait encore l’objet de nombreuses polémiques. Il est juste de noter que la manière dont la question est posée influence beaucoup la réponse. C’est particulièrement vrai pour la toute première question qui ne demande pas aux personnes quel type d’équilibre entre les différents modes de déplacements leur parait souhaitable mais leur demande de confirmer ou d’infirmer les choix d’ores et déjà faits par l’actuelle municipalité. Sachant que la très grande majorité des personnes interrogées utilisent les transports en commun, il n’est donc pas surprenant que 78% des réponses soient favorables à la politique actuellement suivie. La tonalité générale du questionnaire est d’ailleurs assez orientée contre les voitures. On peut apprécier ce choix mais celui-ci détermine à l’avance l’orientation des réponses et entache quelque peu l’enquête.

     

    Que ce soit la fréquence et la régularité des bus ou des métros, l’amplitude des horaires de ceux-ci, l’enquête ne fait que confirmer ce que chacun sait, à savoir qu’il y des progrès à faire. Autre résultat sans surprise, la nécessité d’améliorer les transports de banlieue à banlieue. La question des livraisons et de la présence de camions dans Paris est importante et l’enquête nous dit qu’une majorité de personnes préconisent un acheminement par train ou par bateau sur la Seine. S’agit il là de modes de transports réalistes ?

    La place faite aux piétons est plébiscitée dans le cadre des projets de réaménagement. La limitation de vitesse à 30km/h comme prévue dans la mise en place des quartiers verts ne recueillent que 33% d’avis favorables.

     

    Bref, pour être honnête, disons que cette enquête ne nous apporte pas beaucoup d’éléments nouveaux. Elle fait déjà l’objet d’une certaine satisfaction à l’Hôtel de Ville et il y a donc fort à parier que la politique actuelle sera suivie voire renforcée. Il est indéniable que la circulation en « site propre » des bus a considérablement amélioré leurs conditions de circulation mais il est également indéniable que les problèmes de circulation automobile demeurent ainsi que ceux liés au stationnement.

     

    Vous trouverez les résultats complets de cette enquête en cliquant ICI.

     

    Pour compléter votre information, vous pouvez aussi consulter le sondage CSA réalisé plus généralement sur la mandature de Bertrand Delanoë en cliquant ICI.

  • Rencontre avec Pauline Véron

    C’est avec plaisir et grande ouverture que cette jeune avocate spécialiste du Droit Public – elle exerce depuis un an dans le quartier – se présente. Adjointe au Maire du 9ème arrondissement de Paris, cette militante socialiste active est en charge de l’urbanisme, de la prévention et de la sécurité, élue référant pour le Conseil de quartier Trudaine Rochechouart.

     

    Malgré son relatif jeune âge, son parcours et son expérience politique ne sont pas négligeables. Entrée assez jeune au Mouvement des Jeunes Socialistes, elle fut tour à tour Conseillère parlementaire de Claude Allègre alors Ministre de l’Education Nationale puis celle de Jean Jacques Queyranne, Ministre des Relations avec le Parlement dans le gouvernement Jospin. L’alternance de 2002 lui a fait reprendre ses études d’avocat à la Sorbonne. Elle est aussi membre de la Ligue des Droits de l’Homme depuis 10 ans.

     

    Son poste de Conseillère d’arrondissement est son premier mandat. Choisie par les militants socialistes de la section du 9ème, elle fut retenue sur la liste du Maire actuel en 4ème position et fut donc élue en 2001. Elle parle de son action avec une certaine gourmandise. Entre les obligations liées au fait qu’elle soit Adjointe au Maire comme les mariages et les dossiers qu’elle suit particulièrement, le travail ne manque pas. Entre coordination avec les Services Centraux de la Ville (propreté, urbanisme, …), réunions de coordination de l’équipe municipale, rendez vous demandés par les citoyens, lancement et suivi des projets lancés par l’Hôtel de Ville sans oublier le militantisme local voire national, le temps passe vite. Elle va tous les jours passer quelques heures dans son bureau à la Mairie. « En changeant chaque fois d’itinéraire » précise t’elle. « Mon mandat a changé la manière dont je regarde le quartier. Je regarde tous les détails, passe par un endroit où on m’a signalé tel ou tel problème pour m’assurer de la réalité des choses » dit elle avec sérieux.

     

    De ses relations avec le Maire et l’équipe municipale, elle est satisfaite. Des discussions franches – n’oublions pas que cette équipe comprend aussi des élus Verts, une "chevènementiste", un radical de gauche et un communiste – les amènent la plupart du temps à défendre des projets communs. Bien sûr elle n’ignore pas les difficultés rencontrées ailleurs dans les relations entre Les Verts et les Socialistes, mais « cela impacte peu sur notre travaille d’équipe » affirme t’elle. C’est là le langage convenu de toute l’équipe municipale mais pour avoir eu des contacts avec les différents participants, reconnaissons honnêtement qu’il y a une certaine réalité derrière cela.

     

    Pauline Véron attache une importance particulière aux Conseils de quartier. Elle est la première à reconnaître que tout n’est pas encore parfait en la matière mais pense que cette structure est sur la bonne voie. La mise en place des Conseils et la mobilisation des habitants ne furent pas chose évidente d’après elle. Bien qu’encore relativement faible dans Paris, la participation et surtout la régularité dans cette participation dans le 9ème la font regarder la chose avec calme et détermination. Elle convient qu’il faut, pour assurer un meilleur fonctionnement des Conseils, opérer un certain rééquilibrage entre les initiatives prises par les élus et celles lancées par les Conseils. Cela pose certes le problème de légitimité de ces derniers – les élus sont les élus de tous, les Conseils ne représentent que les participants volontaires – mais dans le cadre de projets précis, cela devrait pouvoir se faire. Pour elle, de moteur des Conseils qu’est aujourd’hui l’élu, il pourrait passer à un rôle moins prépondérant de suivi des projets. C’est sans doute là une piste intéressante si on veut augmenter l’efficacité des travaux des Conseils. Pour le quartier Trudaine Rochechouart dont elle est l’élue référant, elle va chercher également à voir comment les Services Centraux de la Ville pourraient mieux intégrer les demandes spécifiques faites par le Conseil et compte pour cela sur l’appui du nouveau Secrétaire Général de la Mairie.

     

    Dynamique, aux convictions politiques très marquées et bien assumées, elle vit et travaille dans le 9ème. Sans prendre particulièrement parti, tout cela peut réconcilier avec la politique.

  • Mars et le souvenir

    Le mois de Mars nous incite au souvenir. L'historien Bernard Vassor nous communique quelques dates concernant des personnes qui ont marqué notre 9ème :

     

    Louise Colet

    Le grand Hector

     

     

     

     

     

    - Adrienne Lecouvreur, morte le 20 mars 1730 (son biographe E. Legouvé habitait 12 rue de la Victoire)

    - Alphonse de Lamartine, mort le 1 mars 1869

    - Hector Berlioz mort le 8 mars 1869

    - Louise Colet morte le 8 mars 1876

    mais aussi

    - Frédéric Chopin, né le 1 mars 1810

    - Alfred de Vigny, né le 27 mars 1797 (a vécu rue d'Artois, aujourd'hui rue Laffitte)

    - Paul Verlaine, né le 30 mars 1844, employé (expeditionnaire) à la Mairie du 9°, habitué du café Le Cadran, aujourd'hui Le Central 14 rue Drouot)

    et ..... Vincent Van Gogh, né le 30 mars 1853 (a vécu 9 rue Chaptal, 25 rue Victor Massé, 8 cité Pigalle et fréquenté bien sûr le 14 rue Clauzel, la boutique du Père Tanguy)

  • Conseil de quartier – 4ème partie et conclusions

    Suite de notre petite analyse du rapport 2005.

     

    Le quartier Provence Opéra s’est réuni en Février, Avril, Septembre et Novembre avec une participation cumulée de 54 personnes. La réunion de Septembre où l’on traitait des questions de propreté est celle qui a eu le plus de succès (20 personnes). Si la fréquentation de ce Conseil peut paraître faible, il faut bien considérer ses particularités. Ce petit îlot au cœur de la zone des grands magasins et des bureaux est très peu habité comparé aux autres quartiers. Suivant certaines sources, il aurait même une des densités de population résidante les plus faibles de la capitale tout comme celle du fameux « Triangle d’Or » de l’avenue Montaigne. La faible quantité de résidants mais la très grande quantité de personnes y travaillant ou étant en transit (145 millions par an affirme le rapport) lui posent des problèmes spécifiques. Dans ce contexte, il est normal que les questions de propreté et de circulation soient les priorités. Plusieurs initiatives ont été prises dans ce sens notamment par la création de zones de stationnement pour les deux roues. A noter que ce quartier bénéficie d’une association de commerçants très active (rue Vignon), force d’animations et de propositions.

     

    L’investissement principal de ce Conseil a été en 2004 l’installation d’une jardinière au carrefour Haussmann Auber ne représentant néanmoins que 24% de son budget d’investissement. Il n’a quasiment rien dépensé en fonctionnement sur les deux dernières années.

     

    Que conclure de tout cela ?

     

    Sans y revenir particulièrement, la première conclusion est la relativement faible participation des citoyens aux Conseil de quartier. Le temps nous dira si cela est du aux modifications de comportement longues à se mettre en place ou si ces Conseils sont perçus de manière négative, c'est-à-dire sans influence réelle sur le cours des choses. Le Maire a beau nous dire que les décisions des Conseils de quartier tiennent une place importante au moment où une décision est prise, soit dans le 9ème, soit au niveau de l’Hôtel de Ville, reste à prouver que ces Conseils ont un réel pouvoir d’infléchir les choses. Ceci n’est pas encore démontré. De cette efficacité tient sans doute une plus grande participation aux réunions.

     

    La question de la faible utilisation des budgets, pourtant modestes, mis à disposition des Conseils demeure. Les participants n’ont-ils pas d’idées, ce qui est peu probable, ou est il difficile de faire émerger des idées qui reçoivent l’assentiment d’une majorité ? On touche là au fonctionnement même des Conseils dans notre arrondissement. Encore faudra t-il vérifier cette hypothèse en regardant comment d’autres Conseils dans d’autres arrondissements se sont comportés. Sans faire trop d’éloges à la Mairie, ce travail fait dans une transparence réelle dans le 9ème sera difficile à mener si on en juge par le comportement de certains autres Maires d’arrondissement.

     

    Arrondissement très urbain, le 9ème se concentre sur les questions liées au bien être (espaces verts, circulation, …) mais les animations, la vie de quartier, le lien social demeurent une préoccupation dans un arrondissement où les habitants (55 000) sont quotidiennement confrontés aux flux de personnes venant y travailler ou faire des achats (plusieurs centaines de milliers chaque jour). Les délibérations des Conseils traduisent bien ces deux faits.

     

    Disons pour conclure que la création de ces Conseils de quartier représente une réelle opportunité pour chaque citoyen de s’exprimer et d’influencer les décisions à prendre. Cela reste très relatif, certes, mais cet « outil » de la démocratie existe, peut être est il temps de s’en saisir.

  • Conseil de quartier – 3ème partie

    Suite de notre petite analyse du rapport 2005.

     

    Le quartier Trudaine Rochechouart s’est réuni en Février, Avril, Septembre et Novembre avec une participation cumulée de 250 personnes. Notons que pour une densité de population qui doit être à peu près équivalente, ce quartier a une fréquentation presque double de celle de Lorette Martyrs, en forte augmentation par rapport à 2004 Une bonne surprise aussi puisque la réunion dont le thème central était la culture est celle qui a remporté le plus de succès (75 participants). Outre quelques projets d’aménagements comme la création d’une aire de stationnement pour les deux roues rue du Faubourg Poissonnière, le Conseil s’est particulièrement intéressé aux animations de quartier (fête d’Anvers le 4 Juin). C’est là un facteur constant depuis la création de ce Conseil et qui perdure en 2006. Notons au passage que réalisées en dehors du Conseil de quartier, les réunions de concertation dans le cadre du réaménagement du square d’Anvers ont eu un certain succès.

     

    Le Conseil n’a pas investi en 2005. L’essentiel de ses dépenses de fonctionnement a été consacrées aux animations mais celles-ci, là encore, restent modestes : 37% du budget de fonctionnement.

     

    Le quartier La Fayette Richer s’est réuni en Janvier, Avril, Septembre et Novembre avec une participation cumulée de 110 personnes. La réunion d’Avril traitant du sujet de la circulation rue Cadet a eu le plus de succès (40 participants), preuve s‘il en est que les questions de vie quotidienne et d’ordre pratique mobilisent plus. De part sa situation entre de grands axes très fréquentés par les automobiles (Boulevards, rue du Faubourg Poissonnière), le Conseil se préoccupe depuis sa création de la bonne utilisation de l’espace public. Le manque d’espaces verts, les projets immobiliers de l’îlot Sainte Cécile sont au cœur des préoccupations tout comme les travaux liés à la réalisation du Quartier Vert. « Végétalisation » des murs, réaménagement du square Montholon tout proche même si pas dans le périmètre de compétences du Conseil ont été et restent à l’ordre du jour. La récente décision du Maire de lancer le projet de fermeture de la rue devant l’église Sainte Eugénie devrait permettre à ce Conseil de continuer son travail de réappropriation de l’espace public.

     

    Le Conseil est celui qui a le plus investi : création d’une zone deux roues rue du Conservatoire en 2004 ce qui fait qu’il a engagé 57% de son budget d’investissement ces deux dernières années. Ses dépenses de fonctionnement restent elles aussi modeste (17% du budget).

  • Conseil de quartier – 2ème partie

    Suite de notre petite analyse du rapport 2005.

     

    Le quartier Clichy Trinité s’est réuni en Février, Avril, Octobre et Décembre 2005 avec une participation cumulée de 220 personnes. La séance du 3 Octobre qui traitait le sujet du réaménagement du square Berlioz a eu un franc succès avec 80 participants. Contrairement à ce que dit le rapport, ce Conseil n’est pas le plus fréquenté de l’arrondissement puisque celui de Trudaine Rochechouart compte en cumul 250 participants.

    Deux sujets de nature très différente ont particulièrement marqué cette année :

    - le respect et la vie en commun dans un quartier à la fois résidentiel et très passager aux approches de la place de Clichy ; à rapprocher des réelles questions de sécurité du quartier comme l’a hélas démontré l’assassinat d’un jeune habitant au printemps dernier ;

    - Le réaménagement de la place Adolphe Max / square Berlioz qui concerne la vie quotidienne.

     

    Le quartier n’a fait aucun investissement et a consacré l’essentiel de ses dépenses dans la réalisation de supports de communication pour la promotion du respect de chacun sous forme d’affichettes, de calicots ou d’une bande dessinée. Ses dépenses ne représentent que 43% de son budget de fonctionnement.

     

    Le quartier Lorette Martyrs s’est réuni en Janvier, Avril, Septembre et Novembre avec une participation cumulée de 145 personnes. Le Conseil a vu au cours de l’année 2005 une nette baisse de sa fréquentation passant de 40 en Janvier à 25 en Novembre. Une explication donnée par le rapport consiste à dire que le changement de local pour cette réunion (rue Buffault au lieu de rue Milton) expliquerait à lui seul cette désaffection. Disons quand même qu’il y a peut être d’autres explications. A titre d’exemples, que peuvent penser les habitants de ce quartier lorsqu’un projet aussi sympathique que la pose d’un panneau « à l’ancienne » au chevet de l’église Notre Dame de Lorette vient à être saccagé quelques jours seulement après son installation ou bien, plus grave, dans la décision sans appel de l’Architecte des Bâtiments de France de ne pas respecter le choix du Conseil quant aux arbres à planter rue des Martyrs ? Il y a sans doute là matière à en décourager plus d’un.

     

    Le Conseil n’a pas investi en 2005. Ses dépenses de fonctionnement sont restées très modestes (18% du budget), le tout probablement lié à une fréquentation moindre.

  • Politique

    UMP

    Le blog "les jeunes avec Pierre Lellouche" annonce la défaite de leur candidat aux primaires de ce parti afin de désigner celui qui portera les couleurs de l'UMP lors des éléctions municpales de 2008. Il est intérressant de lire les commentaires concernant la taux de participation et les éventuelles fraudes lors du scrutin.

    PS

    Ce parti organise le 1er Mars à 20h une réunion débat à l'école élémentaire de la rue Milton pour parler de la politique des transports. Notons que cette réunion se tient au moment où se développe une polémique à propos de la hausse des impôts collectés par la Région Ile de France en vue de financer les transports.

     

  • Les Conseils de quartier - 1ère partie

    La Mairie du 9ème a publié la semaine dernière un rapport sur l’activité des Conseils de quartier de notre arrondissement pour 2005. D’une bonne centaine de pages, ce document regroupe les comptes rendus des réunions accompagnés d’une petite synthèse, quartier par quartier. C’est pour nous l’occasion de regarder comment fonctionnent ces Conseils et l’exercice de la démocratie participative en général.

    Nous allons le faire en plusieurs petits articles, à commencer par les points qui touchent l’ensemble du 9ème.

     

    Mis en place par la loi SRU, les Conseils de quartier ont été lancés en 2001. Le 9ème occupe une place particulière dans le dispositif parisien puisque la charte des Conseils de quartier permet à tout le monde d’y participer, ce qui n’est pas le cas dans les autres arrondissements de Paris.

    Article 1 de la Charte : « Seul le suffrage universel peut conférer une légitimité à la représentation du peuple. Devant l’impossibilité pratique de procéder à un tel scrutin, la représentativité ne peut être accaparée ni par des personnalités désignées, ni par un tirage au sort. Le Conseil de quartier est donc une assemblée ouverte à toute personne, sans condition d’âge, de sexe, de nationalité, pour qui le quartier est le lieu de résidence régulière ou le siège régulier de son activité professionnelle ou associative, ou encore le lieu de scolarisation de ses enfants. …. » (Intégralité de la charte). Voilà qui laisse une grande place à la pluralité.

     

    Qu’en est il dans les faits ? Les chiffres fournit par le rapport sont les suivants.

    Quatre réunions par Conseil de quartier se sont tenues en 2005 avec les participations cumulées suivantes :

    - Clichy Trinité : 220

    - Lorette Martyrs : 145

    - Trudaine Rochechouart : 250

    - La Fayette Richer : 110

    - Provence Opéra : 54

    Soit un total pour l’arrondissement de 779.

     

    Au-delà de la participation physique des personnes aux Conseils de quartier, nous pouvons considérer le nombre de personnes qui s’y intéressent par le biais des inscrits dans le fichier de la Mairie pour recevoir les comptes rendus.

    Ces chiffres sont les suivants :

    - Clichy Trinité : 230

    - Lorette Martyrs : 245

    - Trudaine Rochechouart : 188

    - La Fayette Richer : 235

    - Provence Opéra : 45

    Soit un total pour l’arrondissement de 943.

     

    Il est bien difficile de tirer des conclusions définitives à partir de ces chiffres quant à l’implication de chacun dans les Conseils. Il nous faut tenir compte de la densité de population par quartier, de la nature des personnes car il est bien évident que les quartiers Provence Opéra et Lorette Martyrs par exemple, sont différents.

    Quoi qu’il en soit, si nous considérons la population du 9ème (55 000 personnes au total) susceptible de participer à ces Conseils (disons 60% de la population totale soit 33 000), les ratios restent faibles : 2,4% pour les participants, 2,9% pour les personnes intéressées. Il n’y a pas là de quoi crier victoire.

    Sans critiquer la méthode retenue pour la constitution de ces Conseils – celle d’une démocratie très directe type agora – la légèreté de la structure handicape certainement l’efficacité de ceux-ci et par voie de conséquence la participation des citoyens. Chaque Conseil désigne certes des collectifs de propositions mais ceux-ci restent des structures très informelles sans réel pouvoir de décision, se limitant à une coordination entre les Conseils et la Mairie.

     

    Autre particularité – très saine - du 9ème dans le paysage parisien, la publication des budgets alloués aux Conseils et des dépenses engagées par ceux-ci. Tous les budgets, qu’ils soient d’investissement ou de fonctionnement, sont largement créditeurs. Ce qui signifie que les habitants n’ont pas développé de projets d’importance, les dépenses de fonctionnement étant en général supérieures à celles d’investissement sauf pour la quartier La Fayette Richer qui a investi dans la création d’une zone deux roues rue du Conservatoire. En soi, l’utilisation des ces petits budgets est également intéressante à considérer.

     

    Dans les prochains articles nous reviendrons quartier par quartier sur ce qui a été fait. A suivre.

  • Conseil d’arrondissement

    Le Conseil de notre d’arrondissement s’est tenu lundi dernier. Ordre du jour sur le site de la Mairie. Plusieurs points à retenir :

    1/ Jacques Bravo, Maire du 9ème, a indiqué que la Mairie de Paris allait lancer un programme d’actions contre le bruit et que le Conseil de Paris en délibèrerait lors de sa séance de la semaine prochaine. Plusieurs projets touchent le 9ème

    - réduction du bruit lors du ramassage des poubelles, camions et bennes sont concernés ;

    - vérification plus sévère des nouveaux locaux de leur conformité à la réglementation en matière de bruit ;

    - travaux d’aménagement pour améliorer le confort acoustique des établissements recevant du public ;

    - engins d’entretien des espaces verts moins bruyants ;

    - possibilité de création d’une instance de médiation pour régler les problèmes liés au bruit.

     

    2/ Quatre associations de commerçants ont fait des efforts particuliers pour les illuminations des rues à Noël 2005 et se verront attribuer des subventions pour un montant total de 34 000 €.

    3/ Un épais rapport présentant le bilan des Conseils de quartier 2005 a été présenté. Chaque citoyen peut en obtenir une copie papier auprès de la Mairie et il sera mis en ligne dans quelques jours sur le site web Mairie du 9ème. Ce document a besoin d’être lu attentivement et Paris Neuvième vous en proposera une synthèse sous peu. Le Maire annonce que 945 personnes se sont inscrites pour recevoir régulièrement le compte rendu de leur Conseil.

    Pour 2005, la fréquentation cumulée est la suivante :

    - Clichy Trinité : 230

    - Lorette Martyrs : 245

    - Trudaine Rochechouart : 188

    - La Fayette Richer : 236

    - Provence Opéra : 45

    Chaque Conseil a tenu 4 séances en 2005. Le Maire affirme que beaucoup de décisions ont été prises en tenant compte des remarques des Conseils de quartier

    4/ En fin de séance, le Maire annonce ce qui peut être considéré comme une bonne nouvelle. Dans le cadre des entretiens qu’il a eu avec les habitants de l’îlot Sainte Cécile qui fait l’objet d’une importante restructuration liée au projet immobilier de BNP Paribas (voir article) et suite à une enquête des Services de la Ville, il a lancé le projet de fermeture du court tronçon de rue devant l’église Sainte Eugénie afin de rendre cet espace libre pour les piétons. Le Maire a obtenu l’accord de l’Architecte des Bâtiments de France et a écrit au Ministère de la Culture pour lancer le projet. Ce sont près de 500 m² qui seront regagnés sur la circulation automobile et réaménagés pour les piétons. Cela peut paraître peu mais il faut le regarder en fonction du contexte si particulier du 9ème où l’espace est rare.

    5/ Après une étude faite pour repérer les endroits dangereux et lutter contre la violence routière, il a été décidé d’installer un radar au carrefour des rues de Maubeuge et Condorcet, en haut de la rue Pierre Semard. Il s’avère que cet endroit est particulièrement dangereux, la vitesse des voitures dans la rue de Maubeuge, large et en déclivité à cet endroit, étant souvent excessives.