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paris - Page 221

  • Conseil d'arrondissement du 20 Février 2006

    Le Conseil d'arrondissement du 9ème se tient ce soir à 18h30. Plusieurs sujets retiennent l'attention :

    - compte rendu annuel d'activité des Conseils de quartier. Va t-on donner une nouvelle impulsion à ces instances ou les laisser continuer à ronronner ? Certes, tout n'est pas entre les mains de nos élus car la participation des citoyens est nécessaire, mais n'est ce pas à eux de montrer le chemin ?

    - Vœu relatif à l’avenir du FASILD (Fonds d’Action et de Soutien pour l’Intégration et la Lutte contre les Discriminations) et .... aux inquiétudes des partenaires et acteurs du mouvement associatif oeuvrant dans le 9ème Arrondissement pour l’intégration des immigrés. Présenté ainsi, on ne peut être contre mais on se demande d'où vient cette préoccupation quasi obsessionnelle pour ce sujet, sachant qu'une des causes du problème tient en la politique d'assistanat des familles immigrées lancée par l'Hôtel de Ville et qui a pour conséquence perverse d'attirer de plus en plus de monde dans la capitale. Soyons clairs, il ne s'agit pas de rejeter ni d'exclure, il s'agit de regarder la réalité en face, à savoir pourquoi par les aides octroyées créer le problème et ensuite chercher à y trouver des solutions ?

    Ordre du jour intégral : cliquez ICI

    Au passage, notons que si il y a beaucoup à dire sur la manière dont le site web de la Mairie de 9ème est tenu à jour, prenons acte de la mise en ligne de l'ordre du jour du Conseil AVANT la tenue de celui-ci, ce qui n'était pas arrivé depuis plusieurs mois. Pourvu que ça dure !

  • Plan Local d’Urbanisme

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    La Commission a remis son rapport au Maire de Paris suite à l’enquête publique qui s’est tenue à l’été 2005. Vous pouvez le consulter sur le site de la Ville. Cliquez ICI et aussi le communiqué de presse.

  • Conseils de quartier

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    Comme annoncé dans notre article à propos de la Mission Démocratie Locale, la Ville de Paris lance une grande campagne de communication pour sensibiliser les habitants et les faire participer aux Conseils de quartier. L’Adjointe au Maire chargée de ces questions a publié un communiqué de presse le 8 Février. Vous pouvez visiter la page du site web de la Ville consacrée au sujet avec possibilité de télécharger des documents. Fichier PDF de l'affiche de la campagne : cliquez ICI

     

    A bien le lire, ce communiqué contient une information intéressante : 25 000 participants pour 400 réunions font une moyenne d’un peu plus de 60 participants par réunion ou bien, si on considère la population de Paris en âge d’y participer, environ 60% de 2 millions soit 1,2 million, 2% de participation. C’est faible, très faible. Les Parisiens seraient ils sans illusion sur l’influence des Conseils de quartier ? La question vaut d’être posée et peut être en commençant par vous, lecteurs de Paris Neuvième. Vous pouvez toujours laisser un commentaire pour dire ce que vous en pensez.

  • Portrait : Christiane Bornet, Conseillère d’arrondissement

    Christiane Bornet a son franc parler. Elle est directe et simple, dans le bon sens du terme. Voilà près de 25 ans que cette femme dynamique s’occupe de notre 9e. Elue pour la première fois en 1983 Conseillère d’arrondissement sous l’étiquette RPR d’alors, cette juriste spécialisée dans le droit social fut adjointe aux affaires culturelles sous l’ancienne mandature. En 1989 elle fut élue au Conseil de Paris où elle restera jusqu’en 1995 tout en gardant ses fonctions à la Maire du 9e. Réélue Conseillère d’arrondissement en 1995 puis en 2001, elle est néanmoins passée de la majorité à l’opposition suite à la perte de la Mairie par l’ancienne équipe en 2001. Pour elle, pas de doute, ce sont les divisions internes à sa famille politique qui ont fait basculer notre arrondissement à gauche.

    De son passé d’adjointe aux affaires culturelles, Christiane Bornet garde un bon souvenir. Cela lui a permis de connaître et fréquenter de nombreux artistes et d’offrir aux habitants des expositions et des concerts de qualité, « indépendamment de tout critère politique » insiste t-elle, et notamment de créer le salon des artistes du 9e qui avait à l’époque une certaine réputation.

    En demi teintes, elle ne cache une certaine admiration pour l’ancien Maire du 9e, quand bien même celui-ci n’a pas su préparer sa succession.

    La façon dont elle approche son mandat politique est à la fois simple et exigeante. « C’est une question respect vis-à-vis des électeurs » dit elle. Elle met un point d’honneur à suivre beaucoup de dossiers, à assister à toutes les réunions à commencer par celles du conseil d’arrondissement, ce qui n’est pas le cas de tous, et y argumenter.  Elle ne tombe pas dans la critique systématique.

    Etre aujourd’hui une conseillère d’arrondissement dans l’opposition après avoir été dans la majorité n’est pas chose évidente. L’accès aux informations, le suivi des dossiers, tout cela change selon le côte de la barrière où on se trouve. L’échec de 2001 a marqué. Elle d’abord, dans un arrondissement que l’on ne pensait pas perdre.

    Sur l’actuelle équipe municipale, Christiane Bornet est mesurée dans la critique. Elle reconnaît le travail de présence du Maire et dit volontiers que pas mal de choses positives ont été faites ces dernières années notamment en matières scolaires. Par contre, elle est assez sévère sur l’équipe de l’Hôtel de Ville quand on lui parle des questions de déplacements et de propreté. Pour le 9e, sa critique la plus forte vient sur la politique menée en matière de logements, la préférence étant donnée systématiquement aux logements sociaux au détriment des logements intermédiaires pour les familles des classes moyennes qui peu à peu quittent l’arrondissement. Ce qui est regrettable de son point de vue.

    Basée sur le bénévolat, être conseillère d’arrondissement et d’opposition en plus, n’est pas chose facile. Tenant en compte le fait que les Mairies d’arrondissement ne sont pas des Mairies de plein pouvoir, le rôle du conseiller reste assez limité. Quand on est conseiller d’opposition, on est obligé de suivre de lourdes règles pour obtenir des informations afin de suivre les dossiers. Au sein du conseil, même si l’expression y est libre, sa voix pèse assez peu. Sur le fonctionnement actuel des institutions parisiennes, cette femme d’expérience prône une déconcentration des pouvoirs au profit des Maries d’arrondissement, près du terrain. Sur les questions de propreté par exemple, le Maire, en l’état actuel des choses, n’a que très peu de moyens d’action, tout passant par les services de la Ville. Elle pointe une anomalie particulière : les conseillers d’arrondissement ne reçoivent pas copie des débats qui se tiennent au sein du Conseil de Paris. Ils ont donc quelques difficultés à bien mener leur mandat d’élus les plus proches de la population.

    Pour l’avenir et la reconquête de l’arrondissement, Christiane Bornet reste prudente. Un pas important sera franchi après l’élection par les militants parisiens de la tête de liste UMP pour Paris. Les équipes et les têtes de liste par arrondissement seront choisies et en mises en place après. Elle reconnaît bien volontiers que cette reconquête n’est pas chose évidente. Il y faudra un profond travail de terrain. Sur son avenir personnel, elle ne se prononce pas. On sent chez elle comme une envie de continuer mais les conditions qui seront celles de 2008 restent encore très floues, alors elle attend.

  • Interview de Jacques Bravo, Maire du 9ème

    Paris Neuvième (PN) : lors de vos vœux, vous avez fait un bilan en demi teinte de 2005. N’y revenons pas en détails mais pouvez vous nous dire l’événement le plus positif et le plus négatif de votre point de vue pour l’année écoulée. ?

    Jacques Bravo (JB) : Le plus négatif est le drame de la rue de Provence. Etre témoin de l’incendie d’un hôtel et voir douze gamins périr sans oublier les autres victimes, est une chose terrible. On ne l’oubliera jamais. Cela me donne la volonté très forte de développer des centres d’hébergement, des centres d’accueil.

    Des événements heureux, il y en a : les fêtes des enfants, le festival des enfants, tout ce qu’on voit émerger, sortir de terre, les projets qu’on a lancé depuis 2001. Pendant quatre ans avec mon équipe, on a programmé, on a concerté, on a discuté, on a préparé, des équipements, des écoles, des garderies, des logements, etc. … Fin 2005, mais ce sera encore plus vrai en 2006, c’est le temps des livraisons, l’année des résultats, des productions. Donc la satisfaction, et je le dis très clairement, c’est de voir les choses se réaliser. C’est le signe de la vitalité dans un village comme le 9ème.

    PN : Quelles sont les trois grandes priorités de votre action pour 2006 ?

    L’année 2006 verra chaque mois des livraisons comme celle du nouveau square d’Anvers, l’ouverture d’une nouvelle école rue de Rochechouart, du nouveau square Montholon, etc. ... ce sera une première récolte. Je dis bien une première.

    PN : l’année 2006 sera celle la citoyenneté. Qu’est ce que cela signifie pour vous ?

    Pour moi, c’est faire vivre la République dans ses valeurs les plus fondamentales. Faire en sorte que nous soyons citoyens tous ensemble. Depuis mon premier engagement politique, j’avais 20 ans, je me suis toujours dit que je ne comprenais pas pourquoi dans les élections locales, tous ceux qui payaient l’impôt n’avaient pas droit à dire leur mot dans les choses locales. Notamment, le principe de faire en sorte que tous ceux qui habitent une commune puissent avoir la capacité juridique de s’exprimer pour faire vivre la cité. C’est une chose que je porte en moi depuis 40 ans.

    Alors cette année nous allons mener des actions précises. Par exemple et de manière symbolique, en concertation avec l’Architecte des Bâtiments de France, nous allons enfin apposer les mots Liberté, Egalité, Fraternité dans cette Mairie qui est celle du 9ème depuis 1860 et sur laquelle la devise de la République n’apparaît pas. Nous allons le graver au sol, que tout le monde le voit. J’ai aussi en tête de mettre les 17 articles de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 dans la cour de la Mairie. De manière extrêmement concrète et en concertation avec les chefs d’établissements scolaires, faire en sorte que la journée d’appel militaire qui a lieu d’habitude dans une caserne à Daumesnil ait lieu pour les jeunes du 9ème, dans leur Mairie. J’ai en tête de remettre aux jeunes qui auront 18 ans en 2006 et de manière solennelle un fac-similé de leur carte d’électeur en leur disant que dans certains pays, on se fait tuer pour pouvoir voter. Il y aura des initiatives tous les mois. N’oublions pas le travail de mémoire. Voilà tout ce travail permanent de dire on doit vivre ensemble, on est condamné à vivre ensemble dans le meilleur sens du terme. Donc il faut réapprendre certains principes.

    PN : sur le même sujet, comment faire en sorte qu’un meilleur équilibre s’établisse entre Démocratie représentative et Démocratie participative ? Sentez vous une volonté des habitants du 9ème à plus s ‘impliquer dans les affaires de notre arrondissement ?

    Double question, double réponse. D’abord il faut que les élus tiennent pleinement leur rôle. Moi, j’ai une feuille de route. J’ai été élu en 2001 sur la base de notre programme qui comportait 62 propositions. J’ai écrit début 2001 à tous les électeurs pour leur dire garder cette feuille. J’en rendrai compte en fin de mandat. Dans cette feuille de route il y a la Démocratie participative, il y a tout ce que l’on vient de dire sur la vie citoyenne, etc. … L’élu doit respecter ses propres engagements et en rendre compte.

    Dans le même temps je suis pour une participation la plus large possible des citoyens mais je constate que le citoyen est intelligent, il faut lui faire confiance. Quand vous lui proposer une réunion sur le réaménagement du square d’Anvers, qui touche la vie des familles et des anciens qui vont s’y reposer pendant la journée, quand vous proposez une réunion de concertation sur la redéfinition du square Berlioz et de la place Aldolph Max, quand vous proposez une réunion de concertation sur le réaménagement de la circulation autour de la place Clichy, vous touchez la vie quotidienne des gens et les gens viennent à ces réunions là. Si par contre vous dites tel jour telle heure tout le monde en rangs, réunion de concertation, ne soyez pas surpris d’avoir peu de monde. Quand on propose aux citoyens des réunions de concertation où il y a du grain à moudre, où il y a des décisions à prendre, et où je peux modifier en pleine réunion mon point de vue comme ce fut par exemple le cas en 2002 pour la question du sens de circulation en haut de la rue des Martyrs et de la rue Victor Massé ou comme c’est le cas actuellement avec la restructuration du square Berlioz, la concertation fonctionne. On écoute les citoyens, il y a de vrais enjeux de réaménagement de la vie quotidienne.

    Donc je réponds, Démocratie représentative indispensable, j’engage ma responsabilité de Maire. Démocratie participative résolument oui mais en faisant en sorte que le citoyen joue vraiment le rôle qu’il veut jouer. Parfois on est heureusement surpris de voir des participations très fortes comme pour le réaménagement du square d’Anvers, deux réunions, 500 personnes. Mais parfois vous faites des réunions que vous savez très importantes pour l’avenir du quartier sur la circulation des autobus, sur l’aménagement, etc. … vous avez 20 personnes.

    PN : il a été dit au cours du dernier Conseil d’arrondissement que 41 logements sociaux ont été attribués dans le 9ème au cours de l’année 2005. La Ville dit en financer 4000 chaque année et il y aurait 100 000 demandes. Pourriez nous nous faire un bilan de la situation, comment fonctionne cette commission d’attribution dans l’arrondissement et pourquoi seulement 41 logements dans le 9ème, 1% des 4000 annoncés ?

    41 n’est pas le nombre de logements sociaux attribués dans le 9ème arrondissement. C’est le nombre de logements sociaux attribués par la commission de l’arrondissement. Ce nombre représente à peine 15% du nombre total de logements attribués. Il y en environ 250 qui ont été attribués en 2005. Cela a été fait pour un tiers par l’Etat, un tiers par la Ville de Paris, un tiers par une société d’économie mixte. Sur le tiers de la Ville de Paris, la moitié est allouée par la commission d’arrondissement.

    Quand j’ai été élu Maire, le parc social de l’arrondissement comportait 184 logements sociaux. Aujourd’hui on vient de passer la barre des 900. Le seuil des 1000 sera franchi en 2006. J’ajoute qu’on a autant attribué de logements sociaux en 2005 qu’au cours des 3 années précédentes, ce qui veut dire que tout ce qu’on a programmé et réalisé depuis 2001 commence à être réel.

    Mon prédécesseur voulait garder la totale maîtrise de l’attribution de ces logements. J’ai considéré que la sagesse était de mettre en place une commission tripartite de 12 personnes avec 4 élus toutes couleurs politiques confondues, des associations dont c’est le mandat de s’occuper de logement social et les services publics de la Préfecture comme de la Ville qui savent gérer ces situations. J’ai pris l’engagement de ne pas participer à cette commission. Aucune pression du Maire dans cette affaire. Je la laisse travailler.

    On a 2000 familles en attente dans le 9ème.

    PN : en votre position de Président de la Commission des Finances de la Ville, vous avez publié une note l’automne dernier à propos du budget, de la stabilité de la pression fiscale et du haut niveau d’investissement, particulièrement dans le 9ème. Très Bien. Certaines informations nous disent que le niveau d’endettement de la Ville aurait fait un bond substantiel. Pourriez vous commenter ?

    Paris par rapport à l’ensemble des communes françaises est une ville qui n’est pas pauvre. Que faisait l’ancienne équipe municipale ? Elle se servait de la trésorerie pour rembourser les emprunts et mener une politique financière. Ce qu’on attend d’une municipalité, c’est de contribuer à la vie quotidienne des familles, des riverains et de développer les équipements collectifs (propreté, sécurité, espaces verts, les écoles, etc. …) Donc une ville doit se servir de sa capacité financière pour investir pour l’avenir. L’exploit que l’on est en train de réussir, c’est de fonctionner avec un taux de pression fiscale constant. Mais il faut investir. L’idée c’est de se servir des droits de mutation comme ressource importante et aussi de l’emprunt. La vraie politique est de dire que l’emprunt, l’endettement, est justifié si c’est pour investir. Si je prends les plus grandes communes de France et que je les compare à la situation de Paris en ce début de février 2006, le niveau d’endettement de la Ville de Paris est nettement en dessous du niveau d’endettement, quelque soit la mesure, en nominal ou en ratios de pourcentage des recettes par exemple. Nous sommes au quart de Marseille, nous sommes à la moitié de Bordeaux, donc la question pour Paris est de se servir de cette capacité d’emprunt pour investir pour les Parisiens – le tramway par exemple. Quand on maîtrise l’évolution de l’endettement, on fait de la bonne politique. Actuellement, l’endettement de la Ville de Paris permet d’investir pour résoudre les questions des habitats insalubres, des conditions de vie indignes, des logements sociaux, des transports, etc. …Sur ce terrain là, je suis fier de que nous faisons. Alors je suis d’accord, l’endettement a augmenté car l’investissement a plus que doublé. Le remboursement de TVA fait par l’Etat à la commune deux ans plus tard reflète la réalité des investissements faits par un partenaire. Il est clair que la Ville de Paris investit aujourd’hui chaque année deux fois plus que par le passé. Pour 2006, ce sera 1,2 milliard d’€ d’investissement. Je suis un Président de la Commission des Finances satisfait.

  • Démocratie locale

    L’idée de Démocratie locale est dans l’air du temps. Rééquilibrer le partage des pouvoirs entre les élus (Démocratie représentative) et les habitants (Démocratie participative) est l’objet de nombreux débats, de freins de la part de certains, mais semble néanmoins correspondre à des attentes exprimées de manière plus ou moins confuse.

     

    Différentes dispositions législatives ont encadré depuis quelques années le développement de cette Démocratie participative qui est en général regardée comme un enjeu local de proximité. Les différentes lois de décentralisation et la loi SRU ont formalisé les choses, notamment à Paris où de nombreuses structures ont été mises en place. La plus symbolique d’entre elles est certainement le Conseil de quartier.

     

    L’objet de cet article n’est pas de traiter sur le fond l’idée de Démocratie participative mais de voir quels sont les moyens mis à la disposition des citoyens pour la pratiquer. Dans cette optique, nous avons rencontré la Mission Démocratie Locale mise en place par l’actuelle municipalité de Paris pour voir quel est son rôle et ses objectifs en la matière.

     

    La Mission Démocratie Locale dépend de la Direction "Décentralisation et Relations avec les associations, les territoires et les citoyens". Elle a été créé en 2002 et est dirigée par Lucie Kazarian. Cette jeune femme a une formation et une expérience tout à fait adaptées à la fonction puisqu’elle est détentrice d’un DESS de Management social des organisations de l’université de Lyon et a mis en place les organes de démocratie locale à Villeurbanne. Elle a rejoint Paris au moment de la création de la Mission qui emploie en plus 4 autres personnes.

     

    La Mission Démocratie Locale est un service support pour les Mairies d’arrondissement de la capitale. Son champ d’action est limité aux Conseils de quartier, d’autres organismes aidant les Conseils de la jeunesse ou les Conseils de la citoyenneté des parisiens non communautaires. La Mission joue un rôle de support mais aussi de propositions. Elle assure la nécessaire coordination entre les différentes Directions en charge de la mise en place de la démocratie locale.

     

    A ce jour, la Mission a crée 4 grands supports mis à disposition des Mairies d’arrondissement :

    - le classeur Guide du conseiller de quartier, ensemble de fiches décrivant le fonctionnement de la Ville ; vous pouvez télécharger ce document sur le site de la Mairie de Paris ;

    - en complément du classeur, une formation pour les Conseils de quartier afin de mieux les familiariser avec le fonctionnement complexe de la Ville. Cette formation n’a pas encore été organisée dans notre 9ème mais elle est programmée dans les prochaines semaines ;

    - une formation sur les questions de communication à assurer localement par les Conseils de quartier auprès des habitants. Comment créer un petit journal, comment traiter les questions juridiques, sans oublier le volet Internet. Cette formation est maintenant disponible et aura lieu pendant toute l’année 2006 ;

    - une formation sur le montage des projets et l’organisation des réunions par chaque Conseil de quartier, comment être plus efficace. Ce module est en cours de préparation et les formations devraient être lancées fin 2006.

     

    Deux grands projets occupent actuellement la Mission :

    - la finalisation d’une grande campagne de sensibilisation des habitants à la démocratie locale pour inciter chaque habitant à y participer. Cela prendra la forme d’une campagne de publicité assez massive qui débutera le 8 Février. Cela s’accompagnera d’une refonte complète des pages du site web de la Mairie concernant la citoyenneté et de la mise à disposition dans chaque arrondissement de cartes - format carte postale – pour une diffusion locale.

    - le 25 Mars prochain se tiendra à l’Hôtel de Ville une grande réunion de tous les Conseils de quartier (121) de Paris. Il s’agira de voir avec les acteurs de ces Conseils comment pérenniser et améliorer le fonctionnement de la démocratie participative, de voir comment améliorer la remontée d’informations entre les Mairies d’arrondissement et l’Hôtel de Ville, comment ouvrir les Conseils de quartier vers l’extérieur et notamment vers les Conseils des autres arrondissements et enfin de tenter de faire un premier bilan des 4 premières années de fonctionnement. S’y ajoutera l’organisation d’un grand débat avec des personnes d’autres villes comme Madrid, Lyon, Montreuil et même la Région Ile de France pour partager les bonnes expériences.

     

    Enfin notons que du 3 au 18 juin se tiendra la quinzaine de la démocratie locale dans chaque arrondissement de manière à mieux faire connaître les projets réalisés ou en cours de développement dans chaque quartier.

     

    Beaucoup de chemin reste à faire. Bien sûr c’est l’idée même de Démocratie participative qui doit être validée. Cela ne pourra certainement se faire que par le biais d’une participation active et massive des citoyens à ce nouveau mode d’expression politique. Les premiers résultats, sans être décourageant, semblent montrer une certaine hésitation à prendre les choses en mains. Il est sans doute trop tôt pour tirer des conclusions définitives sur la question d’autant que les nouveaux modes de communication vont certainement jouer un rôle important dans le développement ou non de cette idée. Et puisque nous sommes sur un blog d’arrondissement, disons que ce média est sans doute un des facteurs à considérer avec attention.

     

    Vous pourrez lire l’intéressant article publié par e-démocratielocale.info réalisé par le Conseil Régional Nord Pas de Calais sur ce sujet. Par ailleurs, une recherche avec les mots "démocratie locale" sur Google vous donnera accès à de nombreux sites développant le sujet, montrant bien qu’une certaine effervescence règne autour de cette question. Dans un prochain article, nous vous parlerons plus spécifiquement de ce qui se passe dans le 9ème sur le sujet.

  • S'exprimer

    Vous l’avez bien compris, un blog est aussi un lieu d’expression. Le blog des habitants du 9ème, Paris Neuvième, est le votre. Il n’y a aucune démagogie dans cette ambition. Il peut devenir, parmi d’autres et si vous le souhaitez, un lieu de dialogue entre les habitants de l’arrondissement et ceux qui aujourd’hui l’administrent ou ceux qui sont candidats à l’administrer, en dehors des circuits traditionnels. Point de censure, point d’intérêts à défendre, une espèce de liberté. Notre démocratie pourrait beaucoup y gagner.

     

    Paris Neuvième a rendez vous avec Jacques Bravo, notre Maire, le jeudi 2 février. Plutôt que de vous livrer cette interview sans consultation préalable, il serait intéressant que vous nous fassiez parvenir vos questions. Cela n’a pas comme objectif de régler les problèmes particuliers de chacun mais de parler de politique dans le bon sens du terme, la vie de la cité, les thèmes ne manquent pas.

     

    Alors, pourquoi ne pas tenter d’engager ce dialogue ? A vos claviers.

     

    Merci de faire parvenir vos questions soit :

    - par le biais d’un commentaire à cet article

    - par le biais d’un mail

     

    Merci d’avance.

  • Conseil d’arrondissement

    Lundi dernier s’est tenu un rapide Conseil d’arrondissement. A cette occasion, le Maire a présenté le nouveau Secrétaire Général de la Mairie.

     

     

     

    A retenir de ce Conseil :

    - une subvention de 18 700€ pour le Sporting Club du 9ème basé rue Lamartine (5 activités : tennis, volley, natation, golf et musculation) et qui a plus de 100 adhérents ;

    - le communication annuelle concernant les travaux de la Commission d’attribution de logements sociaux : 41 logements ont été attribués en 2005, du studio (5) au F6 (1) en passant par des F2 (13), des F3 (14), des F4 (5) et de F5 (3) ;

    - accord du Conseil pour le projet mobilien de la ligne de bus 26 – voir ci-dessous.

  • Projet mobilien de la ligne 26

    Le Plan de Déplacements Urbains adopté en 2001 et qui concerne l’ensemble de la Région Ile de France prévoit une réduction de 3% de la circulation automobile, 5% à Paris. Cette réduction du trafic voitures passe nécessairement par un réaménagement des transports en commun et la Mairie a développé avec la RATP le projet mobilien qui concerne 17 lignes de bus dans Paris.

     

    Il s’agit, en bref, d’améliorer le service en le maintenant 7 jours sur 7 dans des créneaux horaires élargis, d’assurer la régularité des passages, de réduire le temps moyen des parcours de 20%, de faciliter l’accès aux bus pour les personnes handicapées et d’informer mieux les utilisateurs par la pose de panneaux à chaque arrêt (projet SIEL).

     

    Pour notre arrondissement, la ligne 26 (Gare Saint Lazare – Cours de Vincennes) est concernée. Le projet de réaménagement de cette ligne est maintenant arrêté dans ses grandes lignes et a fait l’objet d’une délibération au cours du dernier Conseil d’arrondissement.

    medium_ligne_26.jpg

    La ligne 26 traverse le 9ème de la Gare Saint Lazare au boulevard de Magenta. Le projet prévoit les dispositions suivantes :

    - rue Saint Lazare : création d’un couloir pour la circulation des bus dans les deux sens alors qu’aujourd’hui le trajet de la ligne se scinde en deux à proximité de la gare via les rues de Londres et d’Amsterdam ;

    - restructuration de la circulation devant l’église de la Trinité par création de 4 petits îlots induisant l’élargissement des trottoirs à la sortie du métro Trinité et côté Sud de la place ;

    - création d’un couloir côté Nord de la rue de Châteaudun pour une circulation des bus dans les deux sens ;

    - même configuration rue La Fayette jusqu’au boulevard de Magenta, induisant un élargissement du trottoir devant le square Montholon. Une attention particulière sera portée aux conditions de circulation rue La Fayette pour éviter un engorgement par la réunion du trafic de cette rue avec la rue de Châteaudun avant le carrefour Cadet.

     

    Au cours du Conseil d’arrondissement du lundi 23, l’opposition UMP a fait remarquer que si elle partageait le principe même de l’amélioration des conditions de transport sur cette ligne 26, il lui semblait que la méthode utilisée n’était pas la bonne car aucune étude d’évaluation préalable n’a été menée ce qui fait que personne n’est en mesure aujourd’hui de dire si tous ces travaux vont réellement apporter une amélioration du service. A cet égard, il est juste de faire remarquer que si la ligne 38 qui bénéficie déjà des dispositions mobilien a vu une nette amélioration des conditions de circulation des bus et notamment une réduction sensible des temps de parcours, certaines études semblent indiquer néanmoins une baisse de fréquentation sur cette même ligne, ce qui semble paradoxal. A confimer.

     

    Les lignes 27, 38 et 91 ont déjà fait l’objet de réaménagements dans le cadre du projet mobilien. A en croire le planning de la RATP, les travaux de la ligne 26 seraient terminés fin 2006.

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    Aménagement de type mobilien sur la ligne 38

     

  • La mixité sociale

    Samedi dernier s’est tenu à l’auditorium de l’Hôtel de Ville un séminaire organisé par l’Observatoire Parisien de la Démocratie Locale et qui avait pour thème "La mixité sociale est elle une utopie ?", sous titre "le peule de Paris XIXème – XXème siècles". Nous vous en avions donné le programme.

    Dans sa présentation introductive, le programme indiquait plus précisément la question : la mixité sociale est un idéal affiché, depuis plusieurs années, par divers partenaires de la ville. Ne serait-ce pas toujours un mythe ?

    Francine Mercier, ethnologue de formation et pianiste de profession, a introduit le débat par un rappel utile du sens des mots. Que signifient aujourd’hui les mots population, habitant, peuple ? Quel sens ont-ils eu au cours des temps ? Il est clair que les termes « population parisienne » et « peuple de Paris » n’ont pas exactement le même sens. Le mot peuple lui-même a pris au cours du temps une signification particulière et un sens politique certain. La Révolution française a été un tournant à cet égard et que penser des expressions « le petit peuple » ou bien « fille du peuple ». Les mots ne sont pas indifférents.

    Michel Pinçon, sociologue au CNRS nous a rapidement brossé un tableau de Paris tel qu’il est aujourd’hui, ses repères spatiaux et ses enjeux sociaux. Paris reste aujourd’hui une capitale de petite taille (87km²) comparée à Londres (350km²) ou Moscou (900km²). La population (un peu plus de 2 millions d’habitants) ne représente qu’une faible partie de la population totale de l’agglomération (11 millions d’habitants) mais sa petite taille fait de la ville une des plus dense en habitants au km². Paris souffre d’être enserré dans une ceinture physique qui empêche son extension comme le périphérique mais aussi les grandes infrastructures comme le parc des expositions de la porte de Versailles par exemple. Il y a une espèce de discontinuité entre la ville et les communes voisines. Dans sa sociologie, il convient aussi de noter sa répartition hétérogène d’un point de vue social, chacun connaissant la différence de composition entre la population résidant à l’Ouest et celle résidant à l’Est.

    Alain Faure, historien à l’Université de Nanterre, nous a parlé du mélange des classes sociales dans le Paris des 18ème au 20ème siècle, en considérant ce mélange au niveau des immeubles et des rues d’une part, des quartiers d’autre part. Au cliché d’immeubles présentant une sédimentation verticale des couches sociales, boutiquiers au rez-de-chaussée, bourgeois au premier, domestiques et ouvriers dans les étages supérieurs, il oppose la notion de répartition par immeuble dans chaque rue. L’évolution des quartiers elle-même est intéressante à regarder. Notre 9ème en est un bel exemple avec successivement la création du quartier de la Chaussée d’Antin et ses riches hôtels particuliers dans la seconde moitié du 18ème siècle et les lotissements par construction des immeubles de rapport de la Nouvelle Athènes au milieu du 19ème siècle.

    Monique Pinçon-Charlot, sociologue au CNRS, s’est elle attachée à montrer la pérennité du comportement des classes aisées au cours des temps. Libre de son choix de résidence par le simple fait d’avoir hérité d’un patrimoine familial, cette catégorie particulière de la population parisienne se regroupe dans ce qu’il est convenu d’appeler les "beaux quartiers", et fonctionne en cercle fermé. Le titre de son intervention est à lui seul le résumé de son intervention : l’entre soi de la bourgeoisie, une forme de Conseil de quartier.

    Saïd Bouzini, Président de l’association Générique, a traité la question du point de vue des étrangers venus s’installer à Paris pour reconnaître que la mixité sociale n’était pas un problème spécifique aux étrangers mais devait bien se placer au niveau "universel" dans un cadre social.

    L’assistance, très studieuse, a bien sûr pu intervenir et retenons de ses interventions deux observations majeures sous forme de questions.

    Contrairement à d’autres métropoles, Paris ne s’est pas agrandi de manière concentrique mais s’est transformé en démolissant et reconstruisant sur de l’existant, s’est transformé sur lui-même. Résultat de son histoire, on peut néanmoins se poser la question du pourquoi ?

    La mixité sociale, pourquoi la mixité sociale ? Est elle quelque chose de vraiment recherché ? Est elle naturelle ? Chaque classe sociale a d’évidence le souci de se protéger et ses membres à rester entre eux. Est elle un concept ? difficile à mettre en place ? Est elle une nécessité pour une ville dont la vie dépend de sa diversité et ne la faisant pas, Paris n’est il pas menacé de nécrose ?

    Toutes de très bon niveau, les interventions ont apporté beaucoup d’informations. On a beaucoup parlé de classes sociales pour constater qu’il est aussi assez difficile d’en parler dans un environnement socio-économique très différent de celui du passé. Les questions de la « boboïsation » de Paris, de l’attrait pour les vieilles pierres de la part d’une catégorie de population au profil encore flou, de la possible transformation de notre capitale en ville musée, etc. … restent cruciales pour l’avenir.

    A noter qu’organisée par l’Observatoire de la Démocratie Locale, cette réunion n'a pas abordé le sujet des moyens démocratiques pour réaliser cette mixité sociale que beaucoup appellent de leurs vœux.

  • Le Club des Entrepreneurs du 9ème

    Notre arrondissement est riche en sièges sociaux de très grandes entreprises comme BNP Parisbas boulevard des Italiens ou bien Areva rue Le Peltier, sans oublier bien sûr les compagnies d’assurances.

    Mais le tissu économique du 9ème n’est pas entièrement fait de ces grosses structures et de nombreuses PME voire de TPE (Très Petites Entreprises) y sont très actives.

     

    Reflet de ce dynamisme, Le Club des Entrepreneurs du 9ème (LCE9). Se voulant une structure locale, il regroupe les "entrepreneurs" de toutes natures travaillant et vivant dans le 9ème. Original dans son existence – il est le premier Club de ce type à Paris – il est pour ses membres un lieu d’échanges, de coordination et de soutien à l’activité économique.

     

    L’initiative, soutenue par la Mairie de l’arrondissement, fait déjà l’objet d’une certaine notoriété comme l’attestent les différents articles que le Parisien lui a consacré (10 Octobre 2005, 9 Janvier 2006), tout comme Courrier Cadres ou la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris.

     

    Soucieux de garder le contact avec la vie du quartier, LCE9 a même décerné fin 2005 un prix à un artiste du 9ème après un concours auquel de nombreux concurents ont participé.

     

    Une fois par mois, des petits déjeuners sont organisés autour de différents thèmes au Café de la Paix, des dîners informels se tiennent aussi régulièrement et des groupes sont formés pour travailler sur des thèmes spécifiques. Ce mois ci, par exemple, c’est le développement du commerce extérieur qui sera d’actualité en étroite collaboration avec la Ministre du Commerce Extérieur.

     

    Encore une preuve du dynamisme de notre 9ème !

     

    Le Club des Entrepreneurs du 9ème

    16, rue de Châteaudun

    Contact : Info@lce9.com

    Site web

  • Autour du Père Tanguy

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    En 1887-88, Vincent Van Gogh a peint ce portrait du Père Tanguy (Musée Rodin, Paris). Installée en 1867 au 14 de la rue Clauzel, bien nichée au cœur de notre arrondissement, "sa boutique était tout à fait minuscule et sa vitrine si petite qu’on ne pouvait y montrer qu’un tableau à la fois" raconte Sacha Guitry dans Portraits et Anecdotes d’après un témoignage de Monet.

    Car le Père Tanguy était marchand de couleurs. Boutique ouverte rue Clauzel, il allait vendre ses toiles, couleurs et pinceaux à Argenteuil, Barbizon, la Grande Jatte …. Il fréquenta les plus grands peintres de cette époque et se lia un temps d’amitié avec Van Gogh, échangeant son matériel contre des toiles.

     

    C’est pour approfondir la connaissance de ce personnage hors du commun que l’association Autour du Père Tanguy vient de voir le jour dans notre 9ème. Sous la responsabilité de l’historien Bernard Vassor, elle a pour buts également de le faire mieux connaître en organisant expositions et conférences et de publier à son sujet. Mais aussi "faire revivre les acteurs, artistes peintres, poètes écrivains, musiciens, critiques d'Art, tout ce qui faisait la vie de la rue Clauzel et du village de Montmartre, Renoir, Pissarro Monet, Gauguin, Toulouse-Lautrec, Degas, Manet, Denis et Emile Bernard." D’éminents spécialistes se sont associés au projet.

     

     

    "Parmi les buts de l'association, la préparation de l'année Cézanne (le seul endroit où l'on pouvait voire ses toiles étaient le 14 puis le 9 rue Clauzel.) Un timbre va être émis à cette occasion. Des universités du monde entier sont en attente de cet évènement. Des articles dans la Revue Naturaliste, la Revue de la Société d'Etudes romantiques et dixneuvièmistes etc. ... " précise Bernard Vassor à Paris Neuvième.

     

    "Pendant des années, raconte Emile Bernard, on allait chez Tanguy comme au musée pour voir les quelques études de l'artiste inconnu Paul Cézanne. Il était alors une des rares personnes à croire en son talent. Les membres de l'Institut, les critiques influents et les critiques réformateurs visitaient ce modeste magasin, devenu à son insu la fable de Paris et la conversation des ateliers."

     

    Souhaitons longue vie et succès à cette nouvelle association.

     

    Si vous souhaitez adhérer : contact : Bernard Vassor