Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

barbès - Page 49

  • Tags et graffitis : un peu too much !

    Vous aussi, vous avez remarqué que murs et portails, piliers du métro, palissades du Louxor et d'autres surfaces encore, ont ces temps-ci tendance à se cacher derrière des graphismes pas toujours esthétiques.

    Dès avant les vacances, et alertés par le message d'un de nos adhérents qui nous signalait le phénomène, nous avions interpellé la Direction de la Propreté du quartier pour reccueillir des informations, signaler les dégâts...

    Le 12 août, la DPE 9e-10e nous écrivait : "

    " ...effectivement, la nouvelle société prestataire pour le nettoyage des tags au nord de Paris n'est pas aussi performante que la précédente.

    Nous essayons de faire pression un maximum mais nous ne pouvons pas nous substituer à cette entreprise.

    La situation a même été évoquée lors d'un dernier conseil de Paris. "

    De fil en aiguille nous en sommes venus à poser la question directement au maire du 10e, Rémi Féraud, en plein mois d'août (les élus ne s'arrêtent jamais... de lire leur messagerie), qui nous confirmait le 18 août le changement de prestataire, choisi et confirmé par la commission d'appel d'offres de la Ville. A ce stade il ne pouvait pas nous donner beaucoup de détails, sinon que le prestataire ne travaille pas seulement pour le 10e. Un complément d'informations nous serait adressé à la rentrée.

    Comme promise, chose due : nous avons reçu ce lundi du cabinet de Rémi Féraud un lien vers le site de la Mairie de Paris, où un article mis en ligne le jour même balaie tous les aspects du "dégraffitage". Lecture instructive.

    le lien relatif aux graffitis et à l'affichage sauvage : cliquez ici.

    Nous sommes restés attentifs et nous continuons à observer notre environnement : la situation ne semble pas s'améliorer de manière très visible. Toutefois, il est difficile, sauf à les photographier en permanence, de bien faire la différence entre un tag déjà ancien et un tag nouvellement peint, là où l'entreprise a déjà "degraffité". Les palissades du Louxor, par exemple, où le film des mosaïques était très propre pendant les premiers mois de leur installation, sont depuis la fin du printemps maculées de lettres cabalistiques sans grand intérêt. Des affiches commencent à apparaître aussi. Il est essentiel que le nettoyage intervienne rapidement, car il est acquis que le tag appelle le tag... l'affiche appelle l'affiche.

    paris,barbès,graffiti,tag,affichage-sauvage,dpe,propreté-de-paris,htp-anti-graffiti

    paris,barbès,graffiti,tag,affichage-sauvage,dpe,propreté-de-paris,htp-anti-graffitiXavier Simonin, directeur adjoint de cabinet du maire du 10e, nous dit que les retards sont dus à la période de transition, comme il est précisé sur le site de la Ville :

    L'entreprise HTP, comme lors du précédent contrat, doit en principe éliminer tout graffiti détecté ou signalé dans un délai de 10 jours ouvrables. Il faut toutefois noter qu'il y a eu une période de transition entre les deux marchés d'élimination de graffitis. L'entreprise met tout en oeuvre pour traiter les graffitis faits sur les murs parisiens lors de cette période transitoire et ceux apparus depuis. Ceci peut expliquer ponctuellement des délais d'intervention plus longs.

    Reste à savoir combien de temps durera cette période de transition.

    Il n'en reste pas moins que la société HTP propose un accueil téléphonique pour signaler un  graffiti ................... numéro vert  0 800 00 46 26

    En complément de cet accueil téléphonique, vous pouvez également signaler un graffiti à l'aide du formulaire en ligne.

    N'hésitez pas...

    paris,barbès,graffiti,tag,affichage-sauvage,dpe,propreté-de-paris,htp-anti-graffitiPar ailleurs, tous les tags ne relèvent pas de cette société désignée par la Ville. La RATP gère ses propres tags, et les copropriétés des immeubles "attaquées" par ce mal, aussi.

     paris,barbès,graffiti,tag,affichage-sauvage,dpe,propreté-de-paris,htp-anti-graffiti

     

     

     

     

     

  • Louxor : on attend les déclarations de candidatures .....

    paris,barbès,louxor,dsp,exploitantAinsi donc, le 2 septembre dernier, la Ville de Paris a publié son appel à candidatures dans le cadre de la future Délégation de Service Public (DSP) pour la gestion du Louxor. Cet appel à candidatures est accessible sur le site de la Ville de Paris et a été publié dans des magazines spécialisés tel le Film Français.

    La procédure, très officielle puisqu'il s'agit d'une délégation de service public (DSP), très formelle, très cadrée, est en même temps un peu compliquée. Dans un premier temps, la Ville demande aux exploitants potentiels de se déclarer candidats. C'est l'objet de cet appel à candidatures, sorte de préqualification, dans lequel il leur est demandé de se présenter, d'expliquer leur motivation, de décrire leur expérience et de prouver leur solidité financière. Les candidats retenus suite à cette première sélection seront invités par la suite à répondre à un cahier des charges précis. Pour cette première phase, les déclarations de candidatures sont à remettre au plus tard le 19 octobre prochain à 12h à la Mission Cinéma.

    Action Barbès avait rencontré Michel Gomez, Délégué général de la Mission cinéma, en septembre 2010, il y a donc juste un an. Le compte rendu de cette rencontre est sur le blog, cliquez ici. Il nous avait annoncé l'appel d'offre pour septembre 2011, tout est donc dans les temps.

    On est ici dans un univers peu commun. En général, les délégations de service public s'accompagnent d'un budget de fonctionnement, voté par l'institution qui délégue son pouvoir, état, collectivité territoriale, ville, surtout quand il s'agit d'un espace culturel. Or, dans le cas du Louxor, la Ville offre un établissement très performant, trois salles avec équipement numérique au "top", mais avec l'exigence que l'exploitant équilibre lui-même ses charges et ses recettes... On lui accorde 7 ans pour le faire. Ce ne sera peut-être pas trop. C'est là un premier défi, tant pour la Ville de Paris qui risque de voir le nombre de candidats se restreindre dans ce contexte, que pour les candidats eux mêmes qui devront prendre un risque financier important. Interrogé lors de la réunion d'information du 5 juillet, Michel Gomez nous avait déclaré que, déjà, des candidats s'étaient manifestés de façon discrète. Nous verrons bien.

    L'appel à candidatures stipule que le délégataire "veillera à la dimension d’animation locale et d’ouverture sur le quartier". Il est certain que l'implication du tissu associatif local sera hautement nécessaire, car le public ciblé par la programmation art et essai, même à hauteur de 70% des films projetés, ne peut venir que des zones géographiques situées autour du carrefour Barbès et accessibles à pied. On voit mal des couples prendre le métro ou le bus pour venir à Barbès, un nom qui continue à faire peur à de trop nombreux Parisiens, y compris ceux qui aiment les salles obscures. C'est là un deuxième défi que seules l'ouverture et l'exploitation du Louxor diront s'il était relevable ou pas.

    Chose intéressante et rassurante à la fois, suite à la publication de cet appel à candidatures, Action Barbès a été contacté par un groupement d'exploitants/producteurs afin de parler de cette fameuse animation locale de quartier, pensant à juste titre que c'est sans doute là la clé du succès de ce projet.

    A suivre ....

  • Le point sur le site de Vanoprix

    paris, 18e, barbès, vano, incendie, pompiersLe 21 juin dernier un incendie se déclarait dans les réserves du magasin Vano, situé carrefour Barbès-Rochechouart. La presse s'en faisait l'écho et notre blog itou. Depuis cette date, des barrières encombrent le trottoir et les foules qui circulent entre les nombreux magasins du boulevard Barbès et la station de métro font comme elles peuvent pour s'en accommoder. Cet inconfort temporaire n'a pas destabilisé outre mesure le commerce illicite de cigarettes de contrefaçon qui prospère dans le quartier, pas plus que les marchés à la sauvette qui occupent la trottoir élargi le long de la station de métro.

    Nous nous sommes adressés à la mairie du 18e arrondissement et à son maire Daniel Vaillant pour prendre des nouvelles. Savoir plus précisément ce qu'il en est de la reprise de cet emplacement par KFC, désireux d'y ouvrir un établissement de restauration rapide, comme nous avions pu le lire dans la presse, notamment dans le Parisien en avril. Savoir également combien de temps encore les canettes, les papiers gras, les flyers de toutes sortes s'accumuleraient entre les façades condamnées et les barrières. Reconnaissons que le nettoyage dans cet espace n'est pas aisé pour les agents de la Propreté.

    Nos questions à Daniel Vaillant étaient d'autant plus justifiées, que lui-même, lors du dernier comité de pilotage Barbès en mars dernier, nous avait fait part de la tentative de la mairie de décourager  l'ouverture d'un nouveau fast food, le quartier n'en manquant pas, à dire vrai.

    Faisons donc le point sur la situation, d'après le message de la mairie reçu le 15 septembre :

    - Le commerce Vanoprix était installé sur deux parcelles distinctes, l'une 2, boulevard Barbès, et l'autre 124, boulevard de la Chapelle.

    - C'est sur ce bâtiment que la société KFZ (Kentucky Fried Chicken) a déposé un permis de construire le 7 avril 2008;

    - Suite à un avis négatif du Maire du 18e et du Maire de Paris, un arrêté municipal a été pris le 30 décembre 2008 pour rejeter ce permis.

    - Cet arrêté a lui-même été annulé par un jugement du tribunal administratif de Paris, le 9 juillet 2010.

    - on peut donc juridiquement affirmer que la société KFC France est bénéficiaire, à ce jour, d'un permis de construire sur le bâtiment du 124 bd de la Chapelle.

    - Sauf que, Vano, dont la raison sociale est société Galerie Vano, a fait usage de son droit de réponse à la suite de l'article du Parisien du 13 avril, intitulé "Vanoprix, futur palais du poulet frit", pour dire que non, pas du tout, Le Parisien se trompe ! Le projet d’installation de l’enseigne KFC né en 2008 n’a pas connu de suite et VANOPRIX a repris sa liberté depuis le 31 Janvier 2009...

    paris, 18e, barbès, vano, incendie, nettoyage, La Mairie n'en sait pas plus sur l'aspect commercial. En revanche, elle nous précise que

    "dans l’attente des conclusions de l’enquête sur la nature de cet incendie, des barrières ont été installées sur le trottoir boulevard de la Chapelle et boulevard Barbès.

    L’enquête est à ce jour close et elle conclut à l’incendie accidentel. Les barrières subsistent car un des murs du bâtiment présente des risques d’effondrement.

    Daniel Vaillant a donc demandé ce jour au commissaire Clouzeau de relancer les architectes de sécurité pour qu’ils demandent la démolition de ce mur ou son étaiement au propriétaire. Ce afin de pouvoir enlever ces barrières au plus vite.

    Dans l’attente, Stéphane Lagrange (le coordonnateur de l'espace public du 18e)  a indiqué que les services de propreté du 18e procédaient au nettoiement de la parcelle même si elle ne dépend pas normalement de leur zone d’intervention."

    Ce nettoiement devrait intervenir rapidement. Nous nous informerons... l'idéal serait qu'il saute eux yeux sans qu'il soit besoin de vous en avertir. Observons.

  • Un communiqué de presse de Daniel Vaillant

    Le maire du 18e, Daniel Vaillant, réagit aux propos du ministre de l'Intérieur, qui s'exprimait dimanche au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI : "Il n'y aura plus de prières dans la rue dès le 16 septembre. Si, d'aventure, il y a des récalcitrants, nous y mettrons fin." (il s'agit d'une minute en milieu d'interview à écouter sur cette page entre 24'15 et 25'20).

    Ce matin, le Point reprend les éléments connus du dossier : A savoir la mise à disposition de l'ancien garage de véhicules de pompiers, propriété de l'Etat, situé 54 boulevard Ney, proche de la porte de Clignancourt, dès demain, 16 septembre, pour la grande prière. Elle sera louée, précisait le ministre. Dans un premier temps, les responsables religieux des deux mosquées du quartier n'avaient pas franchement apprécié l'idée de pratiquer la prière ailleurs que dans une mosquée. Un article dans le Figaro à la mi-août s'en faisait l'écho. A la lecture de blogs ou de coupures de presse, on a eu l'impression ces dernirèes semaines que tous les problèmes n'étaient pas réglés. Mais des négociations ont été menées, des travaux ont amélioré les lieux, et de plus, la solution est temporaire. Devrait être temporaire... On sait bien que, parfois, ce qualificatif peut prendre des significations diverses.

    Les prières dans la rue, à plusieurs reprises, et depuis quelques années déjà, ont déchaîné les passions. Gênant, pas gênant, intolérable, contraire aux principes, indigne, temporaire... On sait que la fermeture de la mosquée de la rue de Tanger, devenue vétuste et non remplacée, n'y était pas étrangère. L'espace offert par les mosquées parisiennes est largement inférieur au nombre des fidèles. Les chiffres sont têtus. Pourtant il n'est pas souhaitable à tous points de vue que les prières de rue s'éternisent, aussi bien pour les fidèles musulmans, pour les riverains, que pour les principes de notre laïcité. S'agissant de l'Institut des cultures d'Islam, on peut regretter au passage que tout projet de construction à Paris exige des délais aussi longs. Il en est de même pour une école, un équipement municipal quel qu'il soit. Là, on avait un écueil de plus, bien sûr, l'intervention de la Ville, des finances de la Ville, dans des affaires de culte. Nous avons encore en mémoire certain conseil de quartier houleux en 2008 déjà.

    Nous vous livrons le communiqué de presse ci-dessous  et ce lien pour le rendre plus lisible...

    paris, 18e, Daniel-Vailant, communiqué-de-presse, garage -des-pompiers, bd-ney, prières-de-rue, institut-des-cultures-d'islam

  • Quand on reparle de Barbès sur les ondes...

     ...C’est bien sûr pour évoquer la vente de cigarettes de contrefaçon.

    Hier sur France Inter, dès 7h30, vous avez pu entendre les vendeurs en faction autour de la station de métro Barbès-Rochechouart évoquer les Marlboro et les Legend, la provenance du tabac, la Chine, et celle des emballages, la Hollande… emballage qui serait authentique d’après eux. Cela reste à démontrer.

    Une annonce du ministère du Budget par la voix de Valérie Pecresse a motivé ce court reportage sur place. De quoi s’agit-il ?

    Les ventes illégales de tabac représentent un manque à gagner impressionnant pour l’état et pour les buralistes. On parle de plusieurs milliards pour l’un et de centaines de millions pour les autres. En effet pourquoi payer une licence et un local quand il suffit de s’installer au coin de la rue avec les cartouches, s’impatientait un buraliste interrogé par la journaliste.

    pict_131738.jpgL’information nous vient du Nord, précisément de Lesquin, où la ministre du Budget tenait à féliciter les douaniers d’une saisie importance de cigarettes de contrebande réalisée grâce au scanner mobile qu’ils possèdent. Valérie Pecresse donne les grandes lignes de son plan de lutte contre la contrebande de cigarettes et annonce une mutiplication des opérations coup de poing…

     

    Extrait de la Voix du Nord de lundi 12 septembre

    « Je vais annoncer un plan d'action renforcé. La première mesure consiste en de nouveaux moyens matériels. Nous allons déployer vingt lecteurs automatisés de plaques d'immatriculation. Cela permet de détecter des véhicules suspects - véhicules qui franchiraient les frontières avec des fréquences trop grandes ou qui auraient été signalés de l'autre côté de la frontière. Le deuxième volet est la collaboration transfrontalière. Nous développerons les équipes communes avec les autres douanes, notamment belges et espagnoles. Nous renforcerons aussi, par des opérations conjointes simultanées entre douanes européennes, les contrôles du trafic par voie ferroviaire. Nous intensifierons les opérations sur Internet par le biais du service Cyberdouane et les contrôles dans les centres de tri postal. Nous multiplierons les opérations coup de poing dans la rue contre les revendeurs. Enfin, les GIR (groupes d'intervention régionaux) seront associés afin qu'ils puissent récolter des informations sur l'économie souterraine. »

    Quelques chiffres glanés dans la presse d'hier lundi :

    ·         En 2010, près de 350 tonnes de tabac et de cigarettes de contrebande (+30% sur un an) ont été saisies par les douaniers pour une valeur de 81 millions d'euros, un record.

    ·         54,8 milliards de cigarettes ont été vendues par les buralistes de l'Hexagone en 2010, soit une baisse de 0,3% des volumes.

    ·         En valeur, le marché représente 14,8 milliards d'euros, dont 80% va dans les caisses de l'Etat sous forme de taxes (dont TVA), 12% aux fabricants et 8% aux buralistes.

    ·         La prochaine hausse des prix, de 6%, est programmée le 3 octobre et une deuxième de 6% dans le milieu de l'année 2012, dans le cadre du plan de lutte contre le tabagisme et du plan anti-déficit français.

    L'aspect sanitaire de ces cigarettes n'a pas été évoqué au cours des déclarations. On sait pourtant, grâce aux études dont elles ont fait l'objet, que ces cigarettes contrefaites sont beaucoup plus dangereuses pour la santé que le tabac dit légal, qui fait déjà de trop nombreux morts chaque année. Il est vrai que Valérie Pécresse est ministre du Budget et non de la santé...