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9e - Page 6

  • Ça chauffe rue Rochechouart !

    Entre la photo en N&B prise en 1919, le 12 avril, et la saisie d’écran de Google Streetview de juillet 2020, il y a un point commun.

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    L’horloger est toujours un horloger ! Mais que faisait tout ce monde devant la vitrine de l’horlogerie Femina ? 

    La foule devant l'immeuble pendant une perquisition de la police au domicile de Landru 76 rue Rochechouart.jpg

    En effet, il y avait un monde fou dans la rue ce jour-là, ce matin-là, devrait-on dire, car selon toutes vraisemblances, la foule a eu vent de l’arrestation du tueur en série Henri Désiré Landru à son dernier domicile, au 76 de la rue de Rochechouart dans le 9e arrondissement. Les arrestations avaient lieu à six heures du matin. Rien n’a vraiment changé à vrai dire, quand la police a localisé le lieu de résidence, voire la planque, d’un malfaiteur à qui elle souhaite "passer les bracelets" ! 

    C’est un des premiers tueurs en série de l’histoire de la criminalité en France, connu notamment pour avoir fait disparaitre les corps de ses victimes à l'aide d'une cuisinière à bois (ce n'était pas rue de Rochechouart). Onze victimes à son actif, des centaines d’articles dans la presse pour suivre l'affaire, deux films, Landru (1963) de CLaude Chabrol avec Charles Denner, et Désiré Landru (2005) de Pierre Boutron avec Patrick Tilmsit.

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    Par ailleurs, les écrits sont fournis et nombreux sur la vie et les crimes de cet homme, qui a fini guillotiné en février 1922 à l’entrée de la prison de Versailles, au terme d’une instruction qui avait duré deux ans et demi. Il n’est qu’à taper Landru sur un moteur de recherche pour s’en convaincre et connaître tous les détails si la curiosité vous titille… Et si vous voulez passer voir l'immeuble de la rue Rochechouart, il faudra patienter un peu car il est actuellement caché par un échafaudage pour cause de ravalement.

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    Une autre vue d’époque (1920) grâce à l’agence Meurisse, spécialisée dans le reportage photographique de 1909 à 1937.

  • Devinette confinée : la concierge fait des impairs

    Saurez-vous localiser cette singularité ? C’est une mutualisation de la fonction de conciergerie. Et pourquoi pas ? 

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    Certes, la rue n’est pas très longue, mais malgré tout elle compte une dizaine d’immeubles de cinq étages. Si une même personne doit cumuler le nettoyage de plusieurs cages d’escalier, la tâche de ce gardien-là est bien lourde. Cependant il existe maintenant une partition de l’activité des gardiens, et la partie nettoyage peut être confiée (doit-on dire externalisée ici ?) à une entreprise extérieure, tout comme la sortie des ordures ménagères.  Par exemple Commeneuf-Nettoyage, ou Ara-Nettoyage, et bien d’autres, le nombre de ces entreprises a explosé proportionnellement à la diminution de celui des concierges. Changement d’époque. Une économie pour les copropriétés ? Peut-être. Mais qui réceptionne les nombreux paquets d’Amazon, de Cdiscount, etc. ? Cette tendance explique aussi, parallèlement, la présence des conteneurs verts sur les trottoirs plus longue que de raison, quand la collecte a du retard. Une incitation à une fouille désordonnée de certains biffins. Conclusion, la suppression du gardien ou de la gardienne n’a pas que des aspects positifs. 

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    Bon, un indice ? La rue porte le nom d’un peintre belge du 19e s. qui était propriétaire du terrain sur lequel elle a été tracée et construite. Cela vous aide ? 

  • À emporter !

    Avant le grand chamboulement de la pandémie, nous avions l’habitude de faire des apéritifs de quartier entre adhérents et amis de l’association, soit rue Ambroise Paré dans le 10e, à la brasserie L’Ambroise Paré, face à l’hôpital Lariboisière, soit au Beaujolais, dans le haut du faubourg Poissonnière. Depuis un an, rien. Adieu apéritifs et moments de convivialité où nous pouvions nous retrouver.

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    Toutefois, nous avons vu en passant devant le 167 du faubourg Poissonnière le chevalet du Beaujolais sorti sur le trottoir. Il nous informe que la patron continue à cuisiner et qu’il propose des plats à emporter (voir le tableau ci-dessus) et surtout le couscous les jeudis et vendredis. On peut retirer les plats jusqu’à 15 heures.

    Une bonne idée pour les journées froides de février…. 

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    Sacré Google ! Un seul A à Beaujolais ne suffisait pas ! 

  • Devinette confinée : le rideau des clowns

    Deuxième épisode de notre petit jeu de "devinettes confinées" sur le passé récent de nos quartiers.

    Qui se souvient de ce rideau de fer si joliment illustré ?rideau jonglerie 1.JPG

    C’était une grande boutique de matériel de cirque, de jonglerie, de loisirs et de jeux pour les enfants, avec une vitrine d’une bonne vingtaine de mètres. On y trouvait des diabolos, des balles, des massues, des ballons, des échasses, du maquillages, des yoyos, des bilboquets et des kendamas, des trottinettes, des équipements de magiciens, etc, etc… une grotte d’Alibaba.

    Où était-ce donc ?

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  • Jeu : devinette confinée

    Privés de sorties, privés de terrasses et d’apéro entre amis, nous sommes un peu sombres. Peu à peu, une lassitude nous gagne. Pour notre blog aussi, c’est la disette. Pas de réunions où se retrouver entre adhérents, ou entre citoyens autour d’un thème qui nous anime, qui nous fait débattre…et nous chamailler. Seules quelques consultations en ligne viennent réveiller notre conscience citoyenne, et nous ne manquons pas de vous en avertir quand votre participation est possible, et parfois même attendue. Telle cette sollicitation de la mairie du 18e sur le thème de la restauration scolaire du jeudi 4 février. 

    Et entre temps… ? Pour ne pas perdre le contact avec vous, nous avons créé la rubrique de la "culture confinée" : présentations en ligne d’expositions de peinture, captures de pièces de théâtre, concerts enregistrés en vidéo, etc…. Inspirés par un ami blogueur du 12e arrondissement, nous essayons maintenant une série de devinette : retrouver l’adresse d'une boutique disparue, comme aujourd’hui, ou localiser une curiosité architecturale. Nos archives photographiques sont très riches et y plonger fait ressortir des souvenirs associatifs, que les plus anciens de l’asso sauront peut-être apprécier. 

    Bien sûr, nous sommes toujours à l’écoute des remarques que vous pourrez faire, vos observations sont les bienvenues. Et dans la mesure de notre savoir et de nos connaissances, nous nous engageons à répondre à vos sollicitations. 

    Devinette n° 1 : Le monde des reptiles 

    Nous avons beaucoup d’archives dans l’association, et notamment de nombreuses vues du quartier, des quartiers quand on considère les trois arrondissements autour du carrefour Barbès.

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    Celle-ci date de 2004, et présente un singulier commerce…. la vente de serpents, de toutes sortes. C’était un grand magasin, assez profond pour comporter de grandes boites vitrées, chauffées pour certaines, avec des reptiles plus ou moins impressionnants, à l’allure endormie, souvent.

    Le magasin en question était installé dans notre quartier au 43... Mais de quelle rue ? Vous souvenez-vous ?