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18e - Page 70

  • Des tissus à la place des valises

    Nous sommes plusieurs, dans la rédaction, à partager notre temps entre nos belles provinces et Paris. Outre le fait que, les premiers jours qui suivent le retour, l'air parisien est encore difficilement respirable les jours de soleil, et que les trottoirs pourraient être mieux entretenus, une chose saute aux yeux. Ce sont les commerces. Prenez n'importe quelle rue, il s'en trouve toujours un ou deux qui ont changé d'affectation pendant notre absence. Le turn over du commerce parisien semble important. 

    Récemment, nous vous présentions une boutique du faubourg Poissonnière, aujourd'hui c'est l'angle de la rue de Clignancourt avec le boulevard de Rochechouart (paris 18e) qui a changé d'aspect. 

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    Avant et après le changement d'enseigne, le 1 rue de Clignancourt, Paris 18e 

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    Et les vitrines ont été réinstallées selon la règlementation des commerces parisiens. Bon point !

     

    Le local ouvert aux quatre vents sur des valises, des sacs et des pochettes en tous genres a laissé la place à une énième boutique de tissus. Toutes les rues alentour s'en sont fait leur spécialité. Le Marché Saint Pierre avait lancé le coup d'envoi dans les années 1920. Quittant leur commune d'origine de Levallois-Perret, deux familles cousines, les Dreyfus et les Moline, s'installaient à la Butte Montmartre en contrebas du Sacré-Coeur. En face, le magasin à plusieurs étages Tissus Reine arrivait, lui, en 1930, tirant son nom de la fille du célèbre marchand de tissus Bouchara.

    Au fil du temps et du succès qui le porte, le quartier devient un haut lieu de la vente du tissu au mètre, d'abord des tissus destinés au prêt à porter, puis, au fur et mesure que les productions chinoises envahissent le marché, que les femmes abandonnent la confection à domicile, les commerces vont se spécialiser dans le tissu d'ameublement, une tendance qui n'a fait qu'augmenter dans les dernières décennies. Au point de remplacer d'autres commerces et de verser bientôt dans la mono-activité. 

    Adieu donc à Luxor Maroquinerie, un commerce apparu en 1978 (d'après le Kompass) qui a définitivement baissé son rideau l'été dernier. Ne soyez pas triste en prévision de votre prochain voyage, un autre commerce propose dans le quartier des valises bon marché — elles sont tellement maltraitées dans les avions, notamment, que les bagages de prix sont à éviter. Nous l'avons quelque peu maltraité nous aussi, car sa marchandise avait une propension à envahir le trottoir... vous voyez peut-être de qui il s'agit, si vous êtes un lecteur attentif de notre blog. Oui, en bas du boulevard Barbès, angle de la rue Boissieu, Magic Five ! Les inspecteurs de la Ville lui ont fait quelques remontrances qui ont donné des résultats. Pas encore parfait, mais mieux. Toutefois, pas beaucoup plus pimpant que l'antique Toto. (Avant-après....)

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  • Braderie au Garage d'Alfred, 32 rue de la Chapelle

    Juste une brève si vous voulez jeter un regard sur ce qui se vend là : c'est 32, rue de la Chapelle, avec entrée libre pour tous. 

    Nous reprenons le descriptif de l'annonce de Merci Alfred, qui pour l'occasion devient Alfred la brocante ! Histoire d'être sûr de ne pas nous tromper sur l'offre... 

    LE VIDE-GARAGE D'ALFRED  -  32, rue de La Chapelle 75018 Paris 
    Entrée libre. Conso offerte pour toute entrée. Restauration sur place par nos chefs résidents. Live radio In Media Res.

    Les sublimes tabourets de bar et chaises d'extérieur trop belles de la Compagnie Française de l'Orient et de la Chine, les fauteuils design de l'atelier Maximum conçus à partir de rebuts industriels, sans oublier la vaisselle ou les plantes trop craquantes de Bergamotte : tout doit disparaître.

    Et comme l'économie circulaire, c'est pile la démarche du Garage, on a invité d'autres potes à venir vider leurs placards : la marque de fringues indémodables Loom, la friperie vintage LineUp… Même les filles My Little Paris seront là pour vider leur dressing. Ça s'appelle le "Vide-Garage"

    Plus de détails sur la page Facebook d'Alfred, c'est samedi de 10h à 18h. 

  • Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad, des idées....

    Nous avions initié le concept de promenade urbaine de Barbès à Chapelle, puis jusqu'à Stalingrad pour faire bonne mesure, dès la campagne des municipales en 2013. Nos propositions d'aménagement étaient restées vagues parce que nous ne sommes ni aménageurs, ni urbanistes et que nous faisons confiance a priori aux services de la ville, Direction de la voirie ou/et Atelier d'urbanisme, pour concevoir un espace de qualité, ambitieux dans la vision et adapté aux quartiers que la promenade traversera. 

    Conscients que nous sommes dans les quartiers populaires du Paris ouvrier du XXe siècle, nous avions émis l'idée de lui conserver une ambiance urbaine et non de faire sous le viaduc une fausse campagne (encore moins de l'agriculture urbaine qui nécessite de vastes espaces), avec des "verdissements" qui ont tendance à s'étioler rapidement. Même confiés à des associations d'habitants volontaires pour leur entretien, ils peinent à prospérer tant le jardinage demande de constance et de persévérance dans un univers minéral. Certes il pleut à Paris, mais cela ne suffit pas, malheureusement. Bien sûr il existe quelques exceptions que nos lecteurs assidus ne manqueront pas de nous signaler ! Reconnaissons malgré tout que tout le soin nécessaire à l'entretien d'un jardin ou même d'un carré de verdure dans un cadre urbain n'est pas acquis. Certains jardins partagés dans le 18e, pour rester dans le quartier, sont loin d'être des réussites, en dépit de l'attachement qu'ils peuvent susciter à proximité. Et nous ne parlons pas de certains pieds d'arbres entourés de planches de récupération assez grunges... Si végétalisation il devait y avoir, il faudrait alors y mettre les moyens et donc ne pas compter sur une association du voisinage dont la pérennité n'est jamais assurée dans le temps ...

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    Là, on rêvait encore....

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  • Au théâtre de notre quartier, à l'Atelier...

    .... on célèbre Modigliani. Nous reprenons ci-dessous l'annonce de Montmartre Addict :

     

    On le sait, nombreux sont les peintres célèbres ayant vécu à Montmartre au tournant du XXe siècle, parmi lesquels les plus fréquemment cités sont sans nul doute Renoir, Toulouse Lautrec ou encore Picasso. On oublie trop souvent que Modigliani fait aussi partie de ceux qui ont forgé la légende de la bohème montmartroise, avant de rejoindre la rive gauche et le quartier de Montparnasse... Originaire de Livourne en Italie, c’est peu de temps après son arrivée à Paris en 1906 qu’Amedeo Modigliani s’installe à Montmartre, où il aura plusieurs adresses parmi lesquelles l’Impasse Girardon, le 13 rue Norvins, le 7 Place Jean-Baptiste Clément, l’Hôtel du Poirier Place Ravignan ou encore le fameux Bateau Lavoir*.

    *Source : Dictionnaire des peintres à Montmartre – André Roussard.

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    Modigliani est aujourd’hui de retour sur la Butte grâce à MODI, la pièce de Laurent Seksik, à l’affiche du Théâtre de l’Atelier. Et bien que l’action se situe à Montparnasse en 1917, il est à plusieurs reprises question de Montmartre et de son influence sur l’œuvre et la vie du peintre. Ivre d’absinthe et de plaisirs, un homme, aussi scandaleux qu’irrésistible, règne en Prince sur cette vie de Bohème : Modigliani. Le génie inclassable, aristocrate du trait d’esprit, rencontre en 1917 celle qui devient son modèle et sa muse, Jeanne Hébuterne. MODI, c’est l’histoire mythique d’un amour fou, intense jusqu’au sublime, au cœur de la Bohème, véritable phénomène artistique qui marque le tournant du XXème siècle.

    Pour interpréter Modigliani, on retrouve Stéphane Guillon, un rôle à priori à contre emploi et qui pourtant était d’évidence fait pour lui tant il brûle les planches par son talent. Stéphane Guillon est indéniablement LA révélation de cette pièce, incarnant un Modigliani sans doute aussi vrai que nature, à la fois tendre, drôle, impertinent, amoureux et désespérément tourmenté. Face à lui, Sarah Biasini (notre marraine 2017 de la Fête des Vendanges de Montmartre) est Jeanne Hébuterne ; un personnage qui lui va à merveille puisque tout comme Jeanne, elle est enceinte. Son sourire et son charme naturel la rendent désarmante de justesse, et le couple Guillon/Biasini fonctionne à merveille.

    Les dialogues sont truculents, et on assiste à un échange permanent de répliques aussi efficaces les unes que les autres, confrontant tour à tour Modi à sa maîtresse, Modi à sa belle-mère (magnifique Geneviève Casile) et Modi à son marchand (Didier Brice, parfait). Quant à la mise en scène (signée Didier Long), elle est tout aussi subtile, permettant de ressentir l’atmosphère parfois pesante de l’atelier du peintre, notamment grâce à un jeu d’ombre et de lumière vraiment intéressant.

    Vous l’aurez compris, il faut aller voir Modi pour toutes ces raisons, mais aussi parce que la pièce aborde le sujet délicat du statut d’artiste et de ses dérives, ainsi que d’un point de vue historique, le racisme et l’antisémitisme, largement pointés du doigt. Enfin, quand bien même vous puissiez ne pas apprécier l’humoriste Stéphane Guillon, vous découvrirez sur scène un très grand comédien.

     

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    En prime, voici une courte vidéo glanée sur le site de Francetvéducation sur la fin tragique du peintre. Cliquez ici. Et un cadeau de Montmartre Addict, 

    RÉSERVEZ ICI

    ou par téléphone au 01 46 06 49 24

    (34€ au lieu de 44€ en catégorie 1 avec le code VOISIN)

  • L’isolation du parc privé soutenue par la Ville

    Des nouvelles de la rue Stéphenson transmises par l’un de nos adhérents nous ont poussés à regarder de plus près quelles sont les aides proposées par la Ville dans le cadre d’un projet d’isolation thermique de grande envergure tel que la façade d’un immeuble. 

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    En effet, la photo reçue récemment et également parue dans le Parisien du 18 octobre, nous montre qu’une majorité d’immeubles construits après la seconde guerre mondiale (celui-ci au 5-7 rue Stéphenson date des années 1970) sont susceptibles de supporter un doublage isotherme en panneaux de laine de verre ou de chanvre, ou tout autre matériau isolant et conforme aux normes de protection de l’environnement.

    Chacun est plus ou moins convaincu que les économies d’énergie sont aussi une économie tout court et visible dans le bilan des finances familiales. Il reste à trouver les bons plans et les financements, car qui dit rénovation dit dépenses importantes. 
     

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    Depuis plusieurs années, les bailleurs sociaux de la Ville de Paris ont entamé une campagne d’isolation thermique de leurs immeubles, tels ceux-ci observés l’année dernière (octobre 2016), rue de l’Atlas dans le 19e arrondissement. (photo ci-dessus)
    Plus rares sont les copropriétés privées à s’engager dans de tels travaux. Certaines ont franchi le pas, puisque ce sont déjà plusieurs centaines d'immeubles qui sont accompagnés dans leur projet d’« éco-rénovation », mais d’autres ne soupçonnent pas les possibilités de financement qui peuvent aller jusqu’à 44% si le projet est retenu, après dépôt du dossier et toutes démarches dignement accomplies. Il nous a semblé toutefois intéressant de vous en faire part ici. 
     
    Voici le lien qui peut vous permettre d’être lauréat dans le cadre de ce dispositif. Surveillez les dates de dépôt des dossiers, une nouvelle plage sera ouverte en 2018. Pour en savoir plus 01 70 38 35 10 ou contact@ecorenovonsparis.fr 
     

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    Ici isolation d'un immeuble de la rue de Jessaint près du square Alain Bashung.

     
    Et plus largement, toute l’information est disponible sur ecorenovonsparis. Une demi douzaine de guides sur les rénovations thermiques et environnementales sont téléchargeables sur cette page. A priori les arrondissements ciblés sont les 12e, 13e, 15e, 17e, 18e et 19e, peut-être peut-on ajouter "pour l’instant" ? Il est vrai que l’habitat haussmannien se prête mal au doublage en façade…. A suivre donc.