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Le 15 novembre prochain, la magnifique librairie cachée de la Goutte d'Or, les Libraires associés, propose une nouvelle exposition : Les maîtres de l'imaginaire à Paris.
Ce sont les œuvres de pas moins de trente grands illustrateurs européens et américains que les Libraires associés ont réunies pour cette exposition. Une exposition qui fermera ses portes en janvier prochain.
C'est où ?
Les Libraires associés, 3 rue Pierre l'Ermite , 75018 Paris
C'est quand ?
du 15 novembre 2018 au 19 janvier 2019, du mardi au samedi, de 14h à 19h
Aujourd'hui, nous laissons la parole à une de nos plus fidèle adhérente et non moins fidèle lectrice du blog, pour un petit tour à Montmartre :
Lectrice attentive du blog, il me semblait judicieux de ne pas rater cette opportunité, mise en avant par l'article du 1er novembre, de visiter le tout petit cimetière de l'église Saint-Pierre de Montmartre, dit cimetière du calvaire.
Bravant la pluie de l'après midi, mais néanmoins pour éviter d'être dégoulinants d'eau avant la visite, nous nous proposions de prendre le funiculaire au pied des jardins du Sacré-Coeur. Aïe ! Paris et ses touristes.... que rien ne détourne d'arpenter les rues du vieux Montmartre, et à l'occasion d'expérimenter les joies du funiculaire. Chacun sait ici qu'on monte à environ vingt personnes dans la cabine. Or, elles étaient au bas mot une bonne centaine sous leur parapluie à attendre le monte-charge de la Régie. Après tout, une visite à un cimetière qui ne se montre à tous qu'un jour sur 365, ça se mérite. Allez, gravissons les marches avec entrain.
Une petite pluie, bien pénétrante ici, n'arrête pas le pèlerin, dit le dicton. Nous montions donc par les côtés du jardin, là où les marches sont plus longues mais tout aussi épuisantes (!), puis nous contournions à la fois la basilique, le petit train de Montmartre, les groupes de touristes, les "tresseurs de bracelets" et les marchands du temple... La rue du Chevalier de la Barre était complètement envahie, on y peinait à circuler. Idem pour le rue du Mont-Cenis qui débouche sur le parvis bien modeste de Saint-Pierre. Et là, déception égale à celle qui nous avait saisis à l'entrée du funiculaire : entre les grilles qui séparent la rue de l'église et la belle porte en bronze du sculpteur italien Tommaso Gismondi, une foule mouillée attendait patiemment pour entrer dans le minuscule cimetière du Calvaire. Une pancarte disait "Journée du Patrimoine".... Nous attendrons l'an prochain pour voir ce patrimoine et ces tombes anciennes dont les plus récentes ont plus d'un siècle. Affaire à suivre donc.
Il était un peu plus de 16 heures et les cloches de la basilique, la Savoyarde peut-être),nous avaient presque rompu les tympans quand nos pas, quelques pas de plus à vrai dire, nous amenèrent dans la rue Cortot, au 12 exactement, devant la petite rampe où se trouve l'entrée du Musée de Montmartre. Il ne bénéficie pas de la même visibilité et le flot des visiteurs y était beaucoup plus modeste. Mieux pour nous, mais dommage pour le Musée. Et également pour les touristes qui se privent d'un moment de pure grâce, de calme et de tranquillité. Comme ils avaient bon goût les artistes qui s'installèrent là au début du siècle dernier ! On peut y voir l'atelier de Suzanne Valadon, bien conservé dans son jus, d'autres y résidèrent aussi, dont Auguste Renoir, Maurice Utrillo et André Utter, et d'autres encore. L'exposition temporaire actuelle leur rend hommage, et à tous ceux qui à la même époque avaient élu domicile dans ce vieux Montmartre. Son titre ? Artistes à Montmartre, lieux et ateliers mythiques. On pourra aussi — quand il pleuvra moins — chercher tous les ateliers qui figurent sur le plan remis gracieusement dans le musée.
Le Montmartre juste après la Commune de Paris était certes meurtri par les barricades et les représailles qui suivirent, mais n'avait rien de commun avec son allure actuelle, à la fois bohème et riche. Riche, il n'est qu'à jeter un regard sur les devantures des agences immobilières pour s'en convaincre. La colline était alors parsemée de parcelles non bâties, de zones en friches et du fameux Maquis, où des petites gens, ouvriers, artisans, les petits métiers de l'époque trouvaient à se loger, voire à bricoler eux-mêmes une bicoque en planches.
Le Second Empire, très favorable à la bourgeoisie et aux investisseurs avait chassé de nombreux parisiens des quartiers rénovés, beaucoup avaient trouvé à se loger sur ce versant de Montmartre, mais les promoteurs du début du siècle ont rapidement nettoyé le maquis et on a vu pousser en quelques années les beaux immeubles de l'avenue Junot, pour ne citer que ceux là, et de nombreux autres....
Un petit air ancien de Vincent Scotto.... décrit bien la situation :
Mais Montmartre semble disparaître Car hélas de saison en saison Des Abbesses à la Place du Tertre, On démolit nos vieilles maisons. Sur les terrains vagues de la butte De grandes banques naîtront bientôt, Où ferez-vous alors vos culbutes, Vous, les pauvres gosses à Poulbot ? En regrettant le temps jadis Nous chant'rons songeant à Salis, Montmartre ton " De Profundis ! "
En ce jour de Toussaint, il est de coutume d'aller au cimetière fleurir les tombes de ses proches. Mais ce jour est également l'occasion d'aller visiter les cimetières. Drôle d'idée nous direz-vous ? Pas tant que ça si l'on considère ces lieux de recueillement également comme des lieux d'histoire, mais aussi comme des espaces végétalisés, souvent remarquables. En effet, les cimetières parisiens ont cette particularité d'abriter bon nombre de sépultures de personnages illustres, mais aussi de se démarquer par leur caractère et l'originalité de certaines tombes, et par les nombreuses essences, parfois rares, qui y sont plantées. Et sans compter que c'est aujourd'hui le jour où les cimetières sont les plus fleuris.
On ne présente plus les cimetières du Montparnasse et du Père Lachaise, mais connaissez-vous ceux tout près d'ici ? Si les 9e et 10e n'accueillent plus de nécropoles dans leur territoire depuis longtemps, ce n'est pas le cas du 18e arrondissement qui compte pas moins de trois cimetières sur son sol.
Ainsi, on pourra aller au cimetière de Montmartre, créé en 1825 et d'une superficie de 10,48 hectares. Ce cimetière arboré compte beaucoup de tombes de célébrités, comme Dalida, la Goulue, Hector Berlioz ou encore Fred Chichin (Les Ritas Mitsouko), pour ne citer qu'elles.
Cimetière de Montmartre : 20 avenue Rachel 75018
Ouverture : Du 6 novembre au 15 mars du lundi au vendredi : 8h à 17h30, samedi : 8h30 à 17h30, dimanche et jours fériés : 9h à 17h30. Du 16 mars au 5 novembre du lundi au vendredi : 8h à 18h, samedi : 8h30 à 18h, dimanche et jours fériés : 9h à 18h
Un plus petit cimetière, de 0,59 hectare se situe rue Lucien Gaulard : le cimetière de Saint-Vincent (1831). Ici se trouvent les tombes de Marcel Aimé, de Maurice Utrillo et de beaucoup de personnalités montmartroises.
Cimetière de Saint-Vincent : 6 rue Lucien Gaulard 75018
Ouverture : Du 6 novembre au 15 mars du lundi au vendredi : 8h à 17h30, samedi : 8h30 à 17 h30, dimanche et jours fériés : 9h à 17h30. Du 16 mars au 5 novembre du lundi au vendredi : 8h à 18h, samedi : 8h30 à 18h, dimanche et jours fériés : 9h à 18h
Le cimetière du Calvaire est la plus petite nécropole de l'arrondissement. Avec ses 6 ares et ses 65 tombes, ce cimetière de 1688 est une curiosité qui n'ouvre ses portes d'un jour par an, et c'est précisément aujourd'hui !
Cimetière du Calvaire : 2 rue du Mont Cenis 75018
Ouverture : le 1er novembre
Il existe également un cimetière hors les murs, à La Plaine Saint-Denis, qui est très peu connu et pourtant attaché à une partie du 18e arrondissement. En effet, cette petite nécropole de 2,10 hectares est l'ancien cimetière du village La Chapelle Saint-Denis (actuellement quartiers La Chapelle et Goutte d'Or), c'est le cimetière parisien de La Chapelle (1850).
Cimetière parisien de La Chapelle : 38 avenue du président Wilson, 93210 La Plaine Saint-Denis
Ouverture : Du 6 novembre au 15 mars Du lundi au vendredi : 8 h à 17 h 30, Samedi : 8 h 30 à 17 h 30, Dimanche et jours fériés : 9 h à 17 h 30. Du 16 mars au 5 novembre, Du lundi au vendredi : 8 h à 18 h, Samedi : 8 h 30 à 18 h, Dimanche et jours fériés : 9 h à 18 h
Est-il utile de préciser que ces lieux sont des lieux de recueillement et qu'une conduite digne s'impose ici ? Le règlement parisien précise à cet égard qu'il est interdit d'y manger et boire, de s'asseoir sur les sépultures ou encore d'y faire du bruit.
Ce mardi 16 octobre, se tiendra une réunion publique du Conseil de quartier Goutte d'Or Château Rouge. Le rendez-vous est donné à la Cantine Le Myrha (70 rue Myrha) à 19h. Au menu de ce conseil de quartier nouvelle version : le nouveau mode de fonctionnement des conseils de quartier, suivi d'un temps libre de parole et de propositions qui seront ensuite discutées par thématique.
Après de nombreuses participations actives ces dernières années dans les conseils de quartier des 9e, 10e et 18e arrondissements, Action Barbès a décidé, depuis plusieurs mois déjà, de ne plus s'investir dans ce dispositif, déçue de la place qui lui a été dévolue, à savoir une instance qui au mieux sert à informer les habitants, plus rarement une instance consultative, mais délaissée par les Parisiennes et les Parisiens. C'est donc de loin que nous regarderons les travaux de cette nouvelle mouture des conseils de quartier dans le 18e.
A la suite de notre article du 26 avril dernier sur les derniers préparatifs avant l'ouverture du nouveau centre d'Aurore situé 64, boulevard de la Chapelle et 5, rue de Chartres, son directeur avait pris la parole dans les commentaires pour compléter notre propos. Cet échange s'était conclu par une promesse de leur rendre visite dès que cela serait possible. On y arrive maintenant. Les travaux sont finis.
Monsieur Léon Gomberoff, directeur du CSAPA Aurore 75 et du CAARUD EGO Association Aurore nous invite et vous invite pour une journée portes ouvertes du nouvel établissement en ces termes :
Chers collègues, amis, voisins ou partenaires,
Le mercredi 30 mai dernier, le Centre de Soins et d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) EGO de l’association Aurore a ouvert ses portes dans ses nouveaux locaux, au 64 boulevard de la Chapelle. Ce centre ouvre désormais du lundi au vendredi de 9h30 à 17h30. C’est avec grand plaisir que nous vous convions aux journées portes ouvertes, qui se tiendront les mercredi 4 et jeudi 05 juillet prochains de 17h à 19h, au 64 boulevard de la Chapelle.