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18e - Page 12

  • Culture confinée : "Femmes en révolution", une conférence en ligne

    La Mairie du 18e continue son cycle de conférences historiques, Les mercredis des révolutions, avec une prochaine séance (mercredi 2 décembre à 18 h 30) ayant pour sujet les "Femmes en révolution". 

    Cette séance, en ligne pour d'évidentes raisons sanitaires, permettra d'écouter les interventions de Ludivine Bantigny, historienne, et Leslie Kaplan, écrivaine. La séance sera animée par Caroline Fayolle, historienne.

    "Intitulée « Femmes en révolution, autour de mai 1968 », cette séance sera l’occasion d’aborder la place des femmes dans le mouvement de Mai 68. Cette crise politique a-t-elle transformé les rapports entre les sexes ? La libération de la parole en 68 a-t-elle permis l’expression de la parole des femmes ? Le mouvement de Mai 68 a-t-il vraiment été une « révolution sexuelle » ? Quels sont les liens entre Mai 68 et le mouvement féministe des années 70 ?"

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  • Culture confinée : Le Théâtre de la Ville et les Trois Baudets vous offrent des concerts en ligne

    Durant le confinement les acteurs culturels restent mobilisé malgré la grave crise qui les touchent. Ainsi le Théâtre de la Ville propose des spectacles en ligne, et notamment avec les Trois Baudets. Vous pouvez assister gratuitement à des concerts des Trois Baudets sur la chaine YouTube du Théâtre de la Ville.

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    Ce soir à l'affiche ce sont Kim & Cléa, un duo de pop polyglotte et minimaliste avec Cléa Vincent au piano et au chant et Kim Giani à la guitare et au chant. En 2009 les deux amis démarrent l’écriture à quatre mains de chansons pour des interprètes. Luce, Carmen Maria Vega ou Guillaume Léglise chantent ces chansons tandis que le reste du répertoire se distribue dans les albums solo de Cléa Vincent ou Kim. Parallèlement les deux amis accompagnent des musiciens, montent ensemble les groupes "Les Chansons de Ma Tante" ou "À La Mode" en même temps qu’ils démarrent leurs concerts en duo sous le nom de Kim & Cléa. Le premier disque de ce duo est prévu pour 2021.

    (Lundi 23 novembre, de 21 h à 22 h)

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    Lundi prochain vous retrouverez Gystere et son vaisseau DIY à l’artisanat 70s et 80s, vecteur de messages anti-racistes et anti-sexistes dissimulés sous de véritables tubes à l’efficacité redoutable.

    À l’écoute de son premier album solo, l’ambition de Gystere aka Adrien Peskine ne fait pas grand mystère. En pliant l’espace-temps, il rassemble en un même point les influences qui l’ont façonné. Avant d’en arriver là, Adrien Peskine a connu plusieurs vies musicales. Celle de l’ado qui jouait les faux rebelles dans les bahuts de Las Vegas où il a passé une partie de sa jeunesse, puis celui qui traînait à 18 ans à New York et mimait difficilement la dextérité des musiciens qu’il observait là-bas ; avant de retrouver les concerts dans le métro parisien, expérience résolument formatrice. Il développe par la suite un véritable profil d’artiste complet : songwriter, DJ, plasticien, réalisateur de clips ou pianiste pour Cerrone, le Jamel Comedy Club, le Grand Journal...

    (Lundi 30 novembre, de 21 h à 22 H 20)

  • Culture confinée : Ici Demain, le FGO fait son festival en ligne

    Le FGO Centre Barbara continue de promouvoir la musique malgré le confinement, organise la première édition de Ici Demain Festival, en ligne, les 20, 21 et 22 novembre 2020.

    Vous pouvez retrouver de nombreux jeunes artistes et passer vos soirées confinées en musique grâce au FGO, avec des diffusions de concerts en ligne sur Youtube, Facebook ou Twitch, vendredi 20, samedi 21 et dimanche 22 novembre à partir de 18 h (voir le programme plus bas). À l'affiche, pour ne pas dire à l'écran, un menu éclectique composé de nombreux jeunes talents : Annael, Belvoir, Bingo Club, Film Noir, Kaky, La Belle Vie, Lean Chihiro, Lova Lova, Luni, OTTIS COEUR, Poppy Moukoukenoff, The Doug, UssaR, Yolande Bashing, Zinée... autant de talents à découvrir dans votre salon !

     

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  • Culture confinée : Coup de projecteurs sur le Théâtre des Béliers Parisiens

    On ne va pas vous faire le coup de la critique théâtrale dans nos colonnes, vu que des joies du théâtre nous n’en jouissons pas plus que vous. Sachez bien que nous le déplorons aussi. Quoi faire donc ? Surfer en ligne et découvrir quelques interviews intéressantes qui nous font patienter et espérer que bientôt les salles obscures, des théâtres et des cinémas, nous ouvrirons leurs portes. 
     
    Le site des Théâtres Parisiens Associés est une mine. Nous vous l’avons récemment recommandé car on y peut voir des captations de pièces déjà présentées avant les fermetures et confinements. 
     
    Coup de projecteurs sur le Théâtre des Béliers Parisiens
    14bis rue Saint Isaure, 18e
     
    Le théâtre des Béliers Parisiens est un lieu où les créations contemporaines et les comédies intelligentes se taillent la part du lion. Il n’est qu’à se souvenir du succès de la pièce d’Alexis Michalik, Le Porteur d’Histoire. (Meilleur auteur et meilleure mise en scène aux Molières 2014)
    Le lieu d’abord, nous sommes au pied de la Butte Montmartre, dans l’ancien théâtre du Sudden, où se tenaient les cours de théâtre, professionnels mais aussi amateurs avec la même exigence, de Raymond Acquaviva (pour plus de détails https://www.coursacquaviva.fr/. ) avant qu’ils ne déménagent, pour plus d’espace, tout en demeurant en partenariat étroit avec les Béliers Parisiens, notamment pour proposer une scène et des emplois aux comédiens en herbe ou confirmés. 
    La nouvelle équipe est l’émanation du Théâtre des Béliers d’Avignon (une larme en passant pour le festival d’Avignon qui nous a tant manqué en juillet…), créé par Beeh Production. À Paris comme à Avignon dès 2006, ce sont quatre directeurs qui sont aux manettes. Arthur Jugnot, Frédéric Thibault, David Roussel et Florent Bruneau. Ils présentent ainsi leur amitié : "Nous avons travaillé tous ensemble à l’ouverture du Théâtre des Béliers d’Avignon. C’est de nos mains que nous avons construit la petite salle, car le théâtre n’avait au départ qu’une seule salle. Cette aventure a vraiment soudé notre amitié et nous sommes maintenant associés." À Paris, rien n’a changé explique Florent Bruneau : "Nous travaillons tous les quatre ensemble de manière collégiale en prenant les décisions à l’unanimité (enfin, nous essayons que ce soit au maximum le cas !) Le fait d’être plusieurs nous permet d’amener de la diversité dans nos idées."
    Des agendas bien remplis pour ces quatre boulimiques de spectacles qui gèrent aussi bien la production, que la communication, les projets, et même les mises en scène. 
    Ils ne sont malgré tout pas seuls à faire tourner le théâtre. Même petit, c’est une grosse machine. Une équipe d’environ dix personnes travaille au Théâtre des Béliers Parisiens. Un directeur technique, deux régisseurs, deux habilleuses, à la billetterie avec les ouvreurs et ouvreuses il faut ajouter cinq personnes, et une administratrice.

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    Il faudrait logiquement aussi parler de la programmation à venir.... La date ne nous est pas encore connue, comme vous pouvez l'imaginer. Le site du théâtre annonce la pièce de Mélody Mourey, La Course des Géants. C’est un théâtre que nous aimons bien, nous vous en dirons plus à la réouverture. 
    Pour vous donner envie, voici une courte présentation de la dernière création de Mélody Mourey, déjà sur le « pré » des Béliers, mais cette fois avec les Crapauds Fous. (septembre 2018)
     
     
  • Travaux : fermeture de la rue de la Goutte d'Or

    Dans le cadre du chantier de rénovation du secteur Goutte d'Or-Boris Vian, la rue de la Goutte d'Or sera fermée à la circulation des véhicules du 16 au 19 novembre 2020. La rue sera inaccessible dans sa portion comprise entre la place Polonceau (future place Remitti) et la rue des Gardes. Cette fermeture va permettre la mise en place des installations de chantier.

    Il est possible de recevoir les actualités du chantier, pour cela inscrivez-vous en transmettant votre demande à chantier.gouttedor.borisvian@pariseine.fr. Vous pouvez également écrire à cette adresse mail pour toute question concernant le projet.

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  • Petite chronique urbaine en temps de confinement (Saison 2)

    Aujourd'hui, nous laissons la parole à un-e de nos adhérents pour une chronique en temps de confinement.

    "Muni de son attestation dérogatoire pour faire quelques courses alimentaires de début de semaine, votre serviteur quitte son domicile d’un pas de sénateur. Pourquoi se presser dans ce monde au ralenti ? Le confinement même partiel semble altérer la dynamique des déplacements. Aucune statistique fiable sur ce fait, juste un ressenti personnel. Les rues ne sont pas vides, ni de personnes, ni de véhicules. On y croise aux heures creuses simplement moins de monde. Les bus circulent. Sont-ils plus vides que d’habitude ? Difficile à dire. On est lundi, fin de matinée. Pas une heure de pointe non plus !

    En revanche, le trottoir de la rue du Delta devant le laboratoire biologique est occupé par une longue file d’environ une vingtaine de personnes. Test PCR en vue.

    Pas de chance le Carrefour est fermé pour la journée : inventaire. Qu’à cela ne tienne, nous allons descendre un peu la rue et trouver celui de la rue Maubeuge.

    L’enseigne s’est répandue abondamment dans le quartier ces dernières années. Nous aurions pu également remonter jusqu’à la rue de Clignancourt, au numéro 20, si l’ultime bataille de ce supermarché, installé là depuis de nombreuses années, ne s’était soldée par une défaite face à son bailleur (privé). Fermé le supermarché ! Les bacs à plantes, des palmiers encore jeunes, récemment disposés en ligne devant la devanture du magasin, laissent à penser à un changement d’environnement à venir.

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    Tout comme les stores tout neufs, à bandes blanches et noires, assez chics, portant la dénomination "Le Bö Marché". Nous sommes curieux et impatients de voir la suite des événements…. Nous en reparlerons ici dès que les choses se préciseront.

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    Rue de Clignancourt, 18e

    Revenons à la rue de Rochechouart et à nos courses. Dès la place Turgot, — petite place charmante en triangle bordée par la rue Condorcet et ladite rue de Rochechouart — nous sommes surpris du nombre de palissades et de véhicules de travaux publics en action. Que de trous ! Tout le côté des numéros impairs est sans dessus dessous. Les piétons sont autorisés à déambuler entre les palissades comme dans un labyrinthe.

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    Rue Marguerite de Rochechouart, 9e

    Seuls des ouvriers menuisiers tirent leur épingle du jeu devant le restaurant (fermé) Le Bouillon : ils construisent une terrasse qui empiète sur la chaussée, à la place du stationnement, tout comme l'ont déjà fait deux cafetiers de la rue de la Tour d'Auvergne.

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    Rue Marguerite de Rochechouart, 9e

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    Rue Louise-Émilie de la Tour d'Auvergne, 9e

    Sapristi, la rue de la Tour d'Auvergne est, elle aussi, en plein chantier, jusqu'à la rue Rodier.

    Sur place, l'information sur la nature de ces chantiers ne nous a pas sauté aux yeux.... Le site de la ville, à la page "la carte des chantiers" nous éclaire davantage.

    Rue de Rochechouart il s'agit de chantiers privés, désignés par "Construction ou réhabilitation d'immeuble". La durée y est aussi précisée : du 26 octobre au 26 février 2021. Plus bas dans la même rue, ainsi que tous ceux de la rue de la Tour d'Auvergne sont des chantiers GrDF oeuvrant sur le réseau de gaz, en place depuis le 5 octobre. Leur durée est plus brève : fin prévue le 11 décembre.

     

    Pour conclure, disons que :

    1. le confinement est moins contraignant que le premier (sans de jugement de valeur) ;

    2. les entreprises de travaux publics travaillent, tant mieux pour elles ;

    3. Les menuisiers profitent des autorisations de terrasses pour décrocher des chantiers ;

    4. Le port du masque est majoritairement respecté, mais pourrait l'être mieux ;

    5. Note perso pour finir : on regrette la fermeture des lieux de culture. Les directions auraient pu s'engager à être très rigoureuses, hyper rigoureuses faute de quoi fermeture... Et on aurait pu leur faire confiance."

     

  • Rejoignez Action Barbès !

    Si vous avez envie de vous investir dans l'association ou plus simplement de soutenir nos actions ? Alors c'est le moment de rejoindre Action Barbès, vous êtes le bienvenu. Chaque adhésion participe à la légitimité de l'association qui représente des habitants des 9e, 10e et 18e arrondissements et qui essaie de contribuer à l'amélioration du cadre de vie de nos quartiers.

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    Pour connaitre le fonctionnement de l'association, rendez-vous sur ce blog dans la rubrique "à propos", on vous y dit tout.

    Les adhérents qui n'auraient pas déjà renouvelé leur cotisation sont invités à le faire également.

    La cotisation annuelle est toujours fixée à 10 €, elle court sur l'année scolaire. Une seule adhésion est demandée par foyer.

    Pour régler votre cotisation, plusieurs solutions s'offrent à vous :

    - auprès d'un membre du conseil d'administration, en chèque ou en espèce ;

    - en ligne, en réglant par carte bleue, en suivant le lien suivant : https://www.helloasso.com/associations/action-barbes/adhesions/formulaire-d-adhesion-a-action-barbes ;

    - en retournant le bulletin d'adhésion ci-dessous accompagné d'un chèque de 10 € à l'adresse indiquée.

    Télécharger le fichier

    Il est à noter qu'il faut avoir sa cotisation à jour* pour participer à l'assemblée générale et à l'élection du conseil d'administration, qui seront virtuelles cette année, et qui vont se dérouler courant novembre.

     

    * ou à jour de sa cotisation de l'année précédente pour les personnes déjà adhérentes en 2019-2020.

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  • "Dans les têtes de Stéphane Blanquet": exposition à la Halle Saint-Pierre

    Addendum : une exposition à retrouver dès la fin du confinement.

     

    La Halle Saint-Pierre vous invite jusqu'en juillet 2021 a plonger dans l'univers onirique de l'artiste Stéphane Blanquet.

    Cette exposition se déroule en deux temps. D'abord, du 5 septembre 2020 au 30 juillet 2021, vous retrouvez au rez-de-chaussée de la Halle, une exposition évolutive, où tous les quatre mois, Stéphane Blanquet présente de nouvelles œuvres – installations, œuvres peu montrées, tapisseries, totems, de nouvelles têtes. Dans un second temps, à partir de 11 janvier 2021, l’exposition s’agrandit, Stéphane Blanquet investit l’espace à l’étage avec une cinquantaine d’artistes du monde entier – peintres, collagistes, dessinateurs... 

    De plus, durant cette année entière d’exposition, Stéphane Blanquet éditera un hebdomadaire, La Tranchée Racine, excroissance graphique, en couleurs, de exposition, présentant les œuvres de près de cinq-cents artistes du monde entier.

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    C'est où ?

    Halle Saint-Pierre, 2 rue Ronsard, Paris 18e

    C'est quand ?

    Jusqu'au 31 juillet 2021

  • "Le Rosfelder", une nouvelle table rue Myrha

    Un nouveau restaurant va allumer ses fourneaux au 8 rue Myrha : Le Rosfelder.

    18e,goutte-d-or,rosfelder,myrha,restaurantL'adresse affiche "Lalande & Collin" en façade, nom de l'ancienne fabrique de boutons qui était installée ici, et dont la copropriété a soigneusement conservé et restauré le nom pour garder une trace du passé industriel de l'immeuble. Avant Lalande & Collin, ici était installés depuis 1895 les Etablissements Préfer  des frères Alfred et Marcel Rosfelder (grossiste en fournitures pour cycles et automobiles, devenu Préfer-Lecomte en 1938). Vous savez à présent de quoi s'inspire le nom du restaurant.

    Si l'adresse n'est plus industrieuse, elle est toujours consacrée au travail, puisque le bâtiment sur cour  — jolie construction des ateliers Eiffel — et le local sur rue accueillent La Manufacture, un grand espace de coworking et de supports aux jeunes entreprises. C'est dans ce cadre que s'ouvre Le Rosfelder, un café-restaurant qui vient participer à l'animation du bas de la rue Myrha.

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    Le bâtiment sur cour (photo La Manufacture)

     

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    Le Rosfelder ouvre ses portes ce mercredi 28 octobre  pour offrir une dégustation libre aux gourmands, de 12 h à  14 h et de  18 h à  20 h. Vous contribuerez ainsi à composer la future carte du restaurant. Cet événement sera animé par l’équipe de la Manufacture accompagné de la cheffe Djamila (l'inscription est par ici).

    Evidemment, toutes les précautions sont prises pour assurer un accueil qui respecte au mieux les règles sanitaires (n'oubliez pas votre masque !).

     

     

    Le Rosfelder

    Bar restaurant

    8 rue Myrha, Paris 18e

     

  • Rénovation du secteur Boris Vian-Goutte d'Or : la concertation en échec

    Cela fait cinq ans déjà que la municipalité a lancé le chantier de réhabilitation du secteur comprenant le début de la rue de la Goutte d'Or, le haut de la rue Boris Vian et le terrain de sport, et les premiers travaux sont à présents imminents (ce projet faisait partie du programme électoral de 2014 d'Eric Lejoindre, il aurait dû être achevé à la fin de la dernière mandature). On pourrait se réjouir de la mise en oeuvre de ce projet de rénovation urbaine, tant ce secteur du quartier de la Goutte d'Or pâtit d'une rénovation pour le moins loupée (nous relations déjà le très mauvais état de ce secteur en 2014 (voir notre article du 25 février 2014), mais la faiblesse de la concertation pour ce dossier a conduit à un résultat qui ne satisfait pas les attentes des habitants.

     

    Une concertation déconcertante

    Il faut reprendre l'historique de ce dossier pour constater que c'est bien sur le volet de la concertation que la bât blesse. Nous allons évoquer seulement les grandes lignes de cet historique, tant il serait fastidieux de recenser ici toutes les péripéties de ce dossier.

    Cela a commencé avec l'agence qui était missionnée (AA Feraru) par la Mairie pour mener une concertation préalable avec les habitants et les acteurs du quartiers. Ce travail a alors consisté d'abord en une série de rencontres individuelles, un peu déconcertantes, où chacun devait notamment exprimer ses sentiments et sensations (!) autour de ce secteur, il y a eu ensuite des réunions publiques de travail en commun, mais qui dans les faits se sont révélées de vrais fiascos (souvenons-nous par exemple de cette réunion sur le TEP - nous y étions -, sous la pluie, avec moins de dix participants !), faute de communication notamment. Il y a eu aussi des "marches exploratoires" qui ont permis au moins de lister les points noirs bien connus des habitants. 

    La première grande réunion de présentation du projet de rénovation urbaine a eu lieu le 22 novembre 2016 au Centre Barbara (voir notre article du 29 novembre 2016). Il a alors été présenté un projet avec plusieurs principes d'aménagement, à savoir : avancée des vitrines des commerces aux colonnes de la rue de la Goutte d'Or, déplacement de la portion de la rue Boris Vian (entre Goutte d'Or et Polonceau) dans l'alignement de l'escalier de la première partie de la rue (entre Charbonnière/Chartres et Goutte d'Or), la couverture du TEP, la création d'un local commercial à l'angle de la rue de la Goutte d'Or et de la place Polonceau (future place Remitti) et la création d'un nouveau bâtiment sur l'emplacement de la rue Boris Vian déplacée.

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    Une des vues du projet présenté en 2016

    Il nous faut évoquer également l'opération "Tous mobilisés Goutte d'Or Sud" en 2018 (voir nos articles du 30 avril 2018, du 16 mai 2018, du 6 juin 2018 et celui du 25 juin 2018) qui englobe le secteur concerné et qui n'a rien donné de concluant, à part quelques micros aménagements de voirie, les problèmes essentiels qui avaient alors été soulevés sont malheureusement toujours d'actualité.

    Depuis le dossier ne semblait pas avancer, à part quelques réunions publiques, toujours en petits groupes et "sans grand formalisme", pour le dire poliment, et portant uniquement sur des détails d'aménagement. En tout cas, il n'y a jamais eu de réunion collective pour débattre sur le fond des aménagements envisagés. A l'heure ou l'on se gargarise de participation citoyenne à tout va, il est peut-être bon de rappeler que l'acte essentiel de la démocratie participative est la délibération des citoyens, et non leur simple consultation, surtout lorsque cette dernière est totalement fragmentée, ne permettant pas les échanges horizontaux.

    D'ailleurs, le commissaire enquêteur chargé de ce projet a fait ce constat de défaut de concertation, appelant à relancer justement cette concertation pour la validation du projet. La Mairie a bien mis en oeuvre ce complément de concertation, mais cela s'est limité à des rencontres individuelles entre habitants ou associations et les élus, les échanges se cantonnant à valider ou pas les points du projet tel que présenté auparavant. Plusieurs associations et des habitants ont tenté d'interférer avec cette concertation et faire évoluer le projet, en vain.

     

    Un projet déconcertant

    La dernière réunion publique en date sur ce projet est une réunion d'information, qui paradoxalement, si elle a été annoncée à la dernière minute (nous avons appris sa programmation trois jours avant sa tenue par un mailing de la Mairie du 18e), a réuni tout de même une centaine d'habitants au gymnase de la Goutte d'Or, le 9 octobre dernier. Nous avons pu constater l'absence du maire pourtant annoncé (une erreur de communication nous a-t-on dit) et surtout que beaucoup des habitants présents découvraient le projet pour la première fois ! D'ailleurs plusieurs voix se sont élevées pour déplorer n'avoir pas pu s'exprimer sur ce projet faute d'en avoir eu connaissance.

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    Heureux hasard sans doute, la rue Boris Vian bénéficie d'un nettoiement spécial à grande eaux juste avant le début de la réunion du 9 octobre 2020

    Cette réunion "d'information" ne nous a finalement pas informé de grand chose. Le permis de construire étant déjà déposé et le financement bouclé, il n'y avait de toute façon pas grand chose à discuter. On nous a tout de même présenté les grandes lignes du projet,  à  savoir les mêmes qu'en 2016 : avancée des vitrines des commerces aux colonnes de la rue de la Goutte d'Or, déplacement de la portion de la rue Boris Vian (entre Goutte d'Or et Polonceau) dans l'alignement de l'escalier de la première partie de la rue (entre Charbonnière/Chartres et Goutte d'Or), la couverture du TEP, et la création d'un local commercial à l'angle de la rue de la Goutte d'Or et de la place Polonceau. Seule la création d'un nouveau bâtiment sur l'emplacement de la rue Boris Vian déplacée pourrait être encore contestée. Quand ? Comment ? Nous ne le savons pas. On nous a tout de même dit, sans rire, que si la salle était unanime, le projet pourrait être tout simplement annulé et revu pour une livraison dans dix ans.

    Pour le reste, rien n'a été présenté aux habitants, aucun détail de réalisation ni même un calendrier des travaux. Les quelques diapos projetées étaient de toute manière difficilement visibles sur le mur rayé du gymnase (il faut dire que les problèmes de projection dans les réunions publiques sont devenus un véritable running gag dans le 18e). La salle a largement exprimé son incompréhension quant aux méthodes de la Mairie sur le suivi de ce projet.

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    Tribune d'élus sur fond de projection floue (Anne-Claire Boux, Mario Gonzales, Maya Akkari et Fanny Benard). Réunion du 9 octobre 2020 au gymnase de la Goutte d'Or

    Pour ajouter à la confusion, une incertitude a été pointée par la Mairie sur le devenir du parking situé sous le TEP qui n'est toujours pas déterminé, parlant même d'une éventuelle suppression. Pourtant voilà un sujet qui n'a pas d'équivoque pour les habitants qui ont tous exprimé leur volonté de maintenir ce parking, que ce soit durant la pseudo-concertation et ou au cours de cette réunion "d'information". Et au moment où la Ville annonce la suppression de cinquante pour cent des places de parking en surface, il serait étonnant qu'on supprime un parking sous-terrain, alors que ce genre d'équipement est la condition indispensable pour mettre en oeuvre ce plan de suppression.

    Même si tout n'est pas forcément contestable dans les réalisations à venir, un projet de cette envergure aurait tout de même mérité d'être mené autrement en termes de concertation, surtout avec une phase préparatoire sur un temps aussi long.

     

    Travaux surprise !

    Si la réunion du 9 octobre 2020 n'a pas permis d'avoir de détails sur le calendrier des travaux, on a pu en savoir plus depuis... avec un mail "flash info" (?) de la Mairie du 18e, en date du 16 octobre, qui annonce le début du chantier le 26 octobre, soit juste dix jours après ! Nous reproduisons ci-dessous le corps de ce court mail et le visuel qui l'accompagne :

    "Les travaux d'aménagement de la rue Boris Vian, de la rue de la Goutte d'Or
    et du Terrain d'Education Physique (TEP) démarrent !

    Début des travaux le 26 octobre 2020

    La première phase de travaux de démolition durera jusqu'en janvier 2021. A partir de février 2021, une seconde phase de travaux de réaménagement interviendra et se poursuivra jusqu'au printemps 2022.

    Le terrain de sport (TEP) sera fermé durant toute la période de travaux. Sa réouverture est prévue pour l'été 2022. Le gymnase, sera fermé environ 2 mois au printemps 2021, et restera ouvert durant le reste des travaux.

    La rue de la Goutte d'Or (de la rue des Gardes jusqu'à la place Remitti) sera fermée à la circulation des véhicules durant 3 jours au démarrage du chantier pour la mise en place des installations de chantier.

    Des informations complémentaires arriveront très prochainement."

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    Si le dossier trainait en longueur jusque là, les choses semblent se précipiter à présent. Pour couper court à toute forme de contestation, faute de vraie concertation ?

  • Bibliothèque de la Goutte d'Or, une fresque a remplacé l'affichage sauvage

    Voilà un sujet que nos lecteurs habituels connaissent bien maintenant : l'affichage sauvage sur le mur de la bibliothèque de la Goutte d'or boulevard de la Chapelle. En effet, après des années de dégradation par l'affichage sauvage, le mur de la bibliothèque a finalement été réhabilité et est devenu le support d'une fresque  murale colorée. Nous l'avions évoqué dans notre dernier article sur le sujet en du 1er septembre dernier, en relayant l'appel à bénévoles pour la réalisation de la fresque.

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    Le mur de la bibliothèque en janvier 2019

    A présent, c'est donc un mur affichant de pimpantes couleurs qui s'offre aux passants et non plus d'insupportables placards d'affiches publicitaires en tous genres. Des grilles ont été également installées au dessus de ce mur pour fermer le renfoncement qui recevait divers détritus. Gageons que cette fresque conçue par Esquisses (un collectif d'artistes) sera tout autant respectée que celles qu'on peut voir sur les murs de nos quartiers.

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    La fresque en cours de réalisation, septembre 2020

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    La fresque achevée sur le mur de la bibliothèque en octobre 2020

     

  • "L'Assiette d'Or", quand la Goutte d'Or met les petits plats dans les grands

    Action Barbès est allé rendre visite à un restaurant, qui s'est ouvert il y a maintenant huit mois, 30 rue Stephenson, au bout de la rue Myrha, en face du tabac. Qui s’appelle L’Assiette d’Or, ce qui ne manque pas d’audace, dans le quartier !

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    Disons le tout de go, avant de pousser la porte, mais d’or ou pas, c’est une belle adresse. Vous la repérerez à son élégante devanture noire, toute étroite. Le restaurant mitoyen est tout noir aussi, juste parce que les murs des deux affaires appartiennent à la même personne !
    Lisez la carte du jour, tracée sur la vitrine, la carte "permanente", sur un chevalet noir, faites vous une première idée et poussez la porte. Le restaurant est tout en longueur. Le décor est très élégant. Parquet, mur en pierre, tables en bois ciré, sièges en métal. Large bar à l'entrée*, et tout là bas au fond, vous devinez derrière le grand hublot la cuisine du chef Eliott Fittipaldi, toute en inox, rutilante, rassurante !
    Il est 14 h 15, L'Assiette d'Or est calme. Deux charmantes femmes nous accueillent : Sarah, la femme du patron, et Suzanne, "ma deuxième Maman", dit Sarah. Nous n’en saurons pas plus...

    Négligeant les formules (entrée + plat ou dessert à 13,90 € ou la totale à 16,90 €), nous prîmes en entrée un mi-cuit de thon, croquette de riz japonais (8,5  €). Thon largement servi, sur son lit de croquettes. Le tout parfaitement frais. Nous avons enchaîné, toujours froid, avec un "saumon fumé et salade lentilles, œuf mollet" (15 €), là encore parfumée et rafraîchissante, lentilles al dente et œuf vraiment mollet ! L'assiette d'Or n'est pourtant pas un "restaurant de poisson" ! La Formule du jour proposait aussi ce jour : velouté de potimarron, topinambour, patate douce, ou magret de canard snacké. Plats du jour, lasagnes de bœuf, croque poulet ou jambon frites salade. A la carte : souris d'agneau (21,60 €), pièce du boucher, frites, sauce poivre (20 €), Poulet fermier bio, purée et légumes, ribs de porc BBQ, frites, plus cinq "desserts de maman", délicieux "grands classiques" à 6,5 €. Pour pousser ? Un verre de Côte du Rhône à 6,80 €. Et une carte "rouge-blanc-rosé", de 23 à 40 € la bouteille, et champagne à 45 €.

    Résumé : sympathique adresse, étonnamment soignée et inventive pour le quartier. La clientèle ? Du 35-45 ans, et aussi des étudiants tout voisins, qui viennent profiter du menu du jour. Accueil souriant et attentionné ; juste surveiller l'addition, qui peut facilement se diriger vers les 35 €. Vous sortirez heureux de l’Assiette d’Or, donc vous irez tester Lili of Charonne (Paris 11e), de la même équipe, mais hors du périmètre d'Action Barbès.

    restaurant,goutte-d-or,18e

    L'ASSIETTE D'OR
    30 rue Stephenson -
    09 83 85 83 62

    Déjeuner : de 12h à 15h (sauf samedi et dimanche)
    Dîner : de 19h à * (sauf samedi et dimanche)

     

    * Par les temps qui courent, merci de vérifier les horaires et le fonctionnement du bar et du restaurant.