Mais non, il ne va pas pleuvoir ! Et rien n'arrête les boulistes de toutes les façons...

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Mais non, il ne va pas pleuvoir ! Et rien n'arrête les boulistes de toutes les façons...

L'actualité ne nous a pas laissé beaucoup de place pour traiter un sujet qui a eu son premier coup de projecteur en décembre 2012, quand des familles à la recherche d'un toit l'occupèrent, avec l'aide de deux associations de soutien aux mal-logés. Cela se passait dans un immeuble resté vide pendant près de deux ans ans et situé 2, rue de Valenciennes, dans le 10e arrondissement. (Cliquez ici nos articles sur le sujet)
L'occupation a eu ses hauts et ses bas, frôlant l'évacuation manu militari à la demande du propriétaire, qui finira par renoncer, tant le soutien local était grand. La Ville décide ensuite d'user de son droit de préemption. Des négociations s'engagent alors entre le propriétaire, qui se résout à vendre, et la Ville. Il faut se mettre d'accord sur l'évaluation du bien. Les avis divergent, d'autant que l'immobilière chargée de vendre avait une offre, ou prétendait avoir une offre supérieure à l'offre de la Ville. Chacun, propriétaire et Ville, ne voulant pas céder un euro de trop, les négociations furent longues et tortueuses mais aboutirent en septembre dernier à un compromis de vente.
Le Conseil de Paris, à la suite du conseil d'arrondissement du 10e (2 novembre 2015), a ensuite enterriné la vente au cours des séances des 15, 16 et 17 novembre 2015 et permis la conclusion d'un contrat de bail avec La Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) pour y réaliser 16 logements sociaux. (voir détail dans Le Parisien)
Les élus communistes, du 10e et de l'Hôtel de Ville qui ont été très militants dans ce dossier, se réjouissent du dénouement heureux de ce chapitre, et au premier rang, Ian Brossat, adjoint de la maire chargé du logement social, qui voit là une oportunité supplémentaire de se rapprocher de son objectif de transformer 250 000 m2 de bureaux en logements pendant les cinq ans que compte la mandature. Rappelons que le 10e arrondissement est encore déficitaire en logements sociaux avec seulement 12%.
La procédure est bien enclenchée et l'on pouvait lire dans Le Moniteur du 5 février la publication d'un avis de marché qui portait sur le 2, rue de Valenciennes et 147, rue du faubourg Saint-Denis.

Source : cadastre.gov.fr
On y apprenait que le marché porte sur la transformation de l'immeuble en 15 appartements et un commerce, pour une surface habitable et utile de 928 m2. L'enveloppe prévisionnelle des travaux est de 2 100 000 euros HT. La durée d'exécution des travaux est évaluée à 48 mois à compter de la date d'attribution du contrat, sachant que l'attribution des marchés publics est lente sur Paris, les premiers habitants du lieu ne seront pas en place de si tôt.
L'appel d'offre de sélection de l'architecte étant lancé, celui-ci devrait être connu en mai prochain, nous a confirmé le cabinet de Ian Brossat.
Si les petits cours d'eau font les grandes rivières, les petites acquisitions feront le grand parc social de Paris. Reste à savoir si à ce rythme il y a des chances de résorber les quelque 100 000 dossiers qui ne diminuent pas d'année en année. Paris reste attractif, qui en doute encore ? Les touristes peut-être... en ce moment.
Que se passe-t-il dans cette petite rue de Compiègne coincée entre le boulevard de Magenta et la rue de Dunkerque à deux pas de la Gare du Nord ? Rappelons qu'à la fin de l'été a été mis en place un nouveau plan de circulation aux abords de la gare. La rue de Compiègne était alors mise à double sens le 1er septembre. Pour plus de détails voir notre article du 7 septembre 2015. Dans le même temps, le boulevard de Denain était alors réservé aux seuls taxis, livraisons et riverains. Dès les premières semaines, nous avons vite constaté que l'interdiction de stationnement dans cette rue n'était pas respectée. Nous écrivions alors qu'il fallait attendre un peu que l'information circule et passer ensuite à la verbalisation.
Mais la situation ne s'arrange pas. La dépose minute gratuite de 20 minutes dans le parking en sous-sol de la rue est le plus souvent délaissée par les conducteurs qui préfèrent rester en surface. Parallèlement, des riverains nous signalent que le gestionnaire du parking pose parfois une barrière interdisant l'accès, sans doute en raison d'un nombre de places insuffisant. Manque de civisme, signalétique pas suffisamment explicite, verbalisation insuffisante aussi, tout cela donne un cocktail qui devient "explosif" pour les nerfs des riverains confrontés à des concerts de klaxon.
Un collectif d'habitants a été reçu par le maire du 10e, Rémi Féraud, puis par le commissaire central de l'arrondissement, Julien Miniconi. Ce dernier envoie des "troupes " pour verbaliser, comme nous avons pu le constater à plusieurs reprises, mais ne peut évidemment pas mettre des policiers en faction tout la journée. Par ailleurs, il nous semble que la verbalisation peut se faire grâce à une caméra située à proximité.

Enlèvement d'un véhicule par la préfecture de police le 17 mars 
Le maire a proposé la pose de plots pour séparer physiquement les deux voies de la chaussée et rendre impossible le stationnement (en principe !). Mais ces plots tardent à venir alors que cela ne semble pas être une modification très importante à mettre en oeuvre. Les services de voirie se font attendre...
Dimanche 20 mars vers 15h
Contactés par une de nos adhérentes, nous avons fait le choix de relayer ce problème. Vidéo à l'appui qui se passera de commentaires. Cliquez ici pour télécharger cette vidéo.
A intervalles réguliers, c'est ce que se proposent de faire les associations Les Compagnons de Saint-Vincent de Paul et Quartier Partagé.
C'est un loto traditionnel dont il s'agit et une information que nous relayons toujours. D'autres ont décrit les dimanches haïssables, en chanson, interprétée par Juliette Gréco que vous pouvez retrouver ici (sachez apprécier les crissements de l'aiguille ou du saphir à la lecture de cet enregistrement des années 1950... ah, YouTube si tu n'existais pas...)
Avant de haïr ces dimanches complètement, rendez-vous au 17 rue Fénelon, le dimanche 13 mars prochain à 14h, et jouez au loto. Bonne ambiance et convivialité assurées. Les organisateurs vous y invitent et affirment :
Ensemble, Faisons des dimanches des moments de joie partagée
Le principe de cette Université Populaire : un dimanche matin par mois, l'équipe du Louxor convie une personnalité du monde des arts, des sciences, de la politique, des médias... et lui propose d'animer une séance autour d'un film de son choix.

Ce prochain dimanche 11 octobre à 10h30, l'invité sera l'architecte et critique François Chaslin qui a été enseignant, responsable d'expositions et rédacteur en chef de revues d'architecture, et a animé et produit l'émission Métropolitains sur France Culture de 1999 à 2012.
François Chaslin présentera le film "L'Homme d'à côté" (Argentine, 2009, VOSTF, 1h50) de Mariano Cohn et Gaston Duprat . L'histoire : "Dans sa villa signée Le Corbusier, un designer accumule les signes de la réussite. Un jour, un nouveau voisin perce un mur et vient troubler son univers policé. Une comédie satirique tournée dans une maison construite par le célèbre architecte."

Ces séances sont au tarif unique de 4 € et animée par Alexandre Tsekenis. Vous pouvez réserver sur le site du Louxor : en cliquant ici.