Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Social & solidarité - Page 4

  • "Bizas, La Vie de Quartier", un mini marché ? Une épicerie "comme avant" ?

    Descendez la rue Custine, trottoir de droite. Arrivé au 25, croisement Labat, ouvrez les yeux ! L’agréable poissonnerie a fait place depuis trois jours à un beau magasin, plein de saveur(s), qui s’appelle "Bizas, La Vie de Quartier".

    bizas,commerce,rue-custine,18e

    Ah !? Mais quoi donc qu'est-ce ?

    D’accord, on achète là des choses qui se mangent, dans un superbe cadre [1]. À propos de cadre, Vladimir Pierens, le patron du lieu, arrive, avec quelques membres de l’équipe, dont sa femme, Marion, tous portant une superbe veste avec logo maison, couleur feuilles d’automne. Ben oui, ça compte, les détails !

    bizas,commerce,rue-custine,18e

    Donc, Vladimir explique : "Bizas, c’est un personnage mythique, qui aurait fondé Byzance, un carrefour (Oups !) commercial de l’époque ! C’est la partie « commerce »".

    C’est quoi Bizas, une épicerie ? "Oui, et non, c’est plus ; on trouve de tout chez Bizas, en choix restreint, mais de qualité. Des produits de producteurs que nous connaissons (avec un penchant pour les Landes de Marion et le Perche pour moi), qui viennent de pas loin (sauf les bananes !). Pas cinquante marques de yaourts, mais des bons, pareil pour fruits, légumes, (une avalanche, dans une « serre » !) fromages (prédécoupés, affinés), viandes, charcuterie, poissons…".

    Donc, on peut faire toutes ses courses ? "Oui, avec le pain aussi, de chez Landemaine, des jolis bocaux pleins de bonnes choses pré-pesées par nous, décorés « La Vie de Quartier Bizas », consignés 1,50 €, qu’on a envie de garder chez soi ! Et même des produits ménagers … de qualité. Le tout pas plus chers qu’ailleurs, vu la qualité ! Et aussi des plats à emporter, des soupes, salades, sandwiches que nous cuisinons au sous-sol avec des légumes ou des produits qui approchent de leur date limite."

    bizas,commerce,rue-custine,18e

    Et la suite du nom : "La vie de Quartier" ?

    "C’est la partie joie de vivre, services, échanges d’adresses, découverte du quartier, avec un site, pour les contacts. Nous habitons tous à proximité et, comme Action Barbès, nous sommes passionnés par notre quartier ! Nous voulons que les gens viennent faire leurs courses à Bizas, et aussi, panier contre panier, portés par une ambiance chaleureuse, fassent des rencontres, échangent des infos, retrouvent un voisin…".

    Et pour "cadrer" cette activité ?

    "Nous créerons une association, ouverte à tous. L’épicerie est le point de départ pour des activités de voisinage : maraudes avec distribution d’invendus, livraison pour les personnes âgées … La livraison à domicile, c’est bien, mais papoter à l’épicerie, c’est mieux, question lien social !". Les adhérents pourront participer aux actions solidaires initiés par l’épicerie, voire en proposer. La carte "voisins" est une carte (49 € par an) qui permet de bénéficier de tarifs préférentiels et des ventes et événements spéciaux, mise en relations avec plein de services du quartier, installations d’appareils, baby-sitting, aide aux devoirs … depuis la borne dans l’épicerie, ou notre site … euh, dès qu’il sera créé !"

    bizas,commerce,rue-custine,18e

    Bizas ferme à 21h. Pratique pour un "dernier oubli", ou pour «"faire le plein" pour des amis qui débarquent. 

     

    Bizas, La Vie de Quartier

    25 rue Custine, Paris 18e

    Horaires : lundi au samedi, 9h à 21h.

    Contact@Bizas.fr

     

    [1] Design by le cabinet BR Design : brdesigninterieur.com et l’agence Zephyr : zephyrparis.org/fr/

  • Une "Broc des Kids et des Babies" dans le 9e

    Ce samedi 29 mai après-midi, la mairie du 9e organise un vide-grenier dédié au monde des enfants.

    Pour trouver des jouets, livres, vêtements pour vos enfants à des petits prix, vous pourrez aller à la rencontre des quelque 80 exposants présents à la Broc des Kids et des Babies.

    L'entrée est libre et le port du masque obligatoire. L'événement est organisé dans le strict respect des consignes sanitaires.

    unnamed (2).jpg

    C'est où ?

    Mairie du 9e, 6 rue Drouot

    C'est quand ?

    Samedi 29 mai 2021, de 14 h à 18 h

  • SCMR : les études confirment les apports positifs de ce dispositif

    L'Institut de Santé Publique de l'Inserm vient de publier le rapport scientifique sur les Salles de consommation à moindre risque en France. Ce rapport était attendu par beaucoup, car après cinq ans d'expérimentation des SCMR en France (Paris et Strasbourg), cette étude vient apporter des données objectives sur l'impact de ce dispositif, ainsi que des préconisations pour l'avenir. 

    Cet épais rapport de 349 pages comporte trois volets présentant les résultats de trois études complémentaires :

    • COSINUS : COhorte pour l’évaluation des facteurs Structurels et INdividuels de l’USage de drogues
    • COSINUS éco : Évaluation économique des salles de consommation à moindre risque
    • Recherche sociologique sur l’impact de la salle de consommation à moindre risque sur la tranquillité publique et son acceptabilité sociale

    Les résultats de ces études montrent des résultats clairement positifs, à des différents degrés, sur l'ensemble des axes de recherches : santé publique et réduction des risques,  diminution des coûts de santé publique, tranquillité publique.

    Nous avons lu attentivement ce rapport scientifique et nous en faisons ici une courte synthèse pour exposer les points saillants. Pour plus de précisions et de détails, vous pouvez vous reporter au rapport, un lien de téléchargement est disponible en bas de l'article.

     

    Un effet bénéfique pour la santé publique

    Commençons par l'étude COSINUS (COhorte pour l’évaluation des facteurs Structurels et INdividuels de l’USage de drogues), une étude lancée sur plusieurs années pour suivre l'évolution de la santé d'une cohorte d'usagers de drogue (p. 28-96). Cette partie s'intéresse aux usagers de drogues et aux effets d'une SCMR sur leur santé, leur lien avec le système de soins et leur insertion sociale.

    Côté santé, le rapport fait état notamment d'une diminution modeste des contaminations au VIH et à l'hépatite C (infections VIH - 6% et VHC  - 11%), d'une baisse significative des complications liées aux injections, et d'une réduction des overdoses pour les usagers "exposés" à une SCMR. Cela entraine une diminution des passages en service d'urgences mais également des consultations chez les médecins généralistes et spécialistes. Le rapport précise toutefois que "[…] le fait d’avoir fréquenté les SCMR n’a pas permis d’améliorer l’accès au dépistage VHC, aux médicaments de l’addiction aux opiacés, à la médecine de ville".

    Autres points marquants de cette étude : les usagers de drogues fréquentant une SCMR sont beaucoup moins enclins à commettre des délits. De même, et très logiquement, ils s'injectent nettement moins dans l'espace public. Conséquemment, les seringues abandonnées dans l'espace public sont beaucoup moins nombreuses.

     

    Les SCMR permettent des réductions de dépenses publiques

    Le second volet de ce rapport présente les résultats de Cosinus Éco (Évaluation économique des salles de consommation à moindre risque). Les chercheurs mobilisés pour cette étude ont produit une estimation du rapport coûts/efficacité  des SCMR vis à vis des dispositifs existants comme les CAARUD (p. 97-122). 

    L'étude économique s'est attachée à mettre en balance les coûts et les bénéfices apportés par les SCMR. Les résultats exprimés sur une projection à dix ans d'existence des SCMR. L'étude montre que la SCMR parisienne évite 22 décès (- 6,7 %), elle réduit les risques de contamination aux VIH VHC (voir plus haut). Mais les coûts médicaux évités les plus importants sont ceux liés aux passages aux urgences évités (3.487 millions d'euros), puis ceux liés aux endocardites (1.730 millions d’euros), aux abcès (1.045 millions d’euros), aux overdoses (0.495 millions d’euros). 

    Et même si l'implantation entraine des dépenses et des coûts supplémentaires dus à son efficacité (une vie sauvée engendre des coûts de santé à plus à long terme), les chercheurs de l'Inserm de conclure que "[les] analyses et les conclusions qui en découlent sont conservatrices et suggèrent que les SCMR seraient coût-efficaces dans le contexte de la France". Autrement dit, qu'il serait économiquement bénéfique pour la société de déployer le système de SCMR en France.

     

    La présence d'une SCMR n'entraine pas de dégradation du quartier qui l'accueille

    Cette partie nous intéresse particulièrement, et ses analyses et ses conclusions ne surprendront pas celles et ceux qui suivent de près ce dossier de manière objective. Il s'agit donc de "La recherche sociologique sur l’impact de la SCMR sur la tranquillité publique et son acceptabilité sociale", une étude dirigée par la chercheuse Marie Jauffret-Roustide (p. 124-303).

    Cette étude s'appuie sur plusieurs matériaux :  une série d'entretiens avec des riverains de la salle (pro, opposants et indifférents), des professionnels de la RDR, des policiers du secteur, des agents de la gare du Nord... ;  une analyse des discours médiatiques sur la SCMR ; ainsi que l'analyse de l’enquête EROPP (Enquête sur les représentations, Opinions et Perceptions sur les Psychotropes) menée en 2018.

    Plusieurs points sont à retenir. Commençons par l'aspect médiatique où l'ont voit, sans surprise, que les médias généralistes ont une tendance nette à donner plus la parole aux riverains opposants à la SCMR, faisant souvent le choix du sensationnalisme. C'est ce que nous constatons avec le journal Le Parisien, par exemple, dont la journaliste en charge du secteur à cesser subitement de nous interroger depuis que la salle est ouverte alors que cette même journaliste faisait très régulièrement appel à notre association auparavant. Un choix de la subjectivité délibéré donc. Ce traitement médiatique biaise forcément la perception que l'on se fait du quartier vu de l'extérieur. Pour autant, les riverains affichent une pluralité de positions que l'on retrouve à travers les différents entretiens menés avec eux.

    L'étude montre clairement que le secteur Gare du Nord/Lariboisière accueillait une scène ouverte de toxicomanie bien avant l'implantation de la SCMR et que les problèmes rencontrés aujourd'hui dans les rues avoisinantes ne sont pas tous imputables à la SCMR (amalgame que peuvent faire les opposants, souligne le rapport), tant s'en faut !

    Les chiffres émanant du commissariat du 10e ne montre aucune augmentation de la délinquance imputable à la SCMR. Le secteur Lariboisière ne fait d'ailleurs pas plus l'objet d'appels de riverains pour des questions de toxicomanie que les autres secteurs du 10e arrondissement.

    Ce qu'il ressort globalement c'est que dans ce périmètre, c'est bien la Gare du Nord qui attire des usagers de drogues et non la SCMR.

     

    Un outil efficace à déployer

    Le rapport scientifique de l'Inserm conclut à des effets positifs de l'implantation de SCMR là où existent des scènes ouvertes de toxicomanie. Il est préconisé d'ouvrir d'autres structures, dont certaines pourraient s'adosser à des dispositifs existants, comme certains CAARUD qui pourraient se voir adjoindre une salle de consommation. Cela permettrait des économies substantielles en terme d'investissement.

    Il revient maintenant au gouvernement de prendre ses responsabilités et de mettre en œuvre ces recommandations pour une meilleure prise en charge des usagers de drogues et particulièrement ceux sans hébergement, pour des raisons évidentes de santé publique mais également de tranquillité publique.

     

    scmr,rapport,inserm,cosinus,2021,10e

    Entrée de la SCMR rue Ambroise Paré, mai 2021

  • Une collecte contre la précarité menstruelle

    Afin de lutter contre la précarité menstruelle que deux millions de femmes et jeunes filles subissent en France, une grande collecte de protections hygiéniques se déroulera le week-end du 8 et 9 mai 2021, de 14 h à 18 h, dans le 18e arrondissement.

    Dans ce cadre, les Sisters Red, un groupe d’adolescentes âgées de 12 à 16 ans, recherchent plusieurs bénévoles afin de renforcer leur équipe. Cet appel à bénévoles est ouvert à tout public et également aux hommes.

    Pour faire un don, il vous suffit de venir déposer des protections hygiéniques au Bar commun (135 Rue des Poissonniers) et au bar Le Supercoin (17 Rue Boinod), et des boites à don seront mises à votre disposition.

    Contact : awadiopparis@gmail.com

    affiche_definitive.jpeg

  • "Ecosystem" : recyclez vos vieux appareils électriques (18e)

    Nous avons souvent parlé du réseau de collecte et de recyclage solidaire Ecosystem, qui récupère vos vieux appareils électriques, qu'ils fonctionnent ou pas. Les points de collecte varient au fil des années. Ce samedi 10 avril, de 10 h à 14 h, trois lieux de collecte - tous en plein air - sont organisés dans le 18e arrondissement :  38, rue du Poteau, 43 bis, rue Damrémont et place de Torcy. Ce dernier rendez-vous est bien situé pour nos lecteurs habitant du côté de la Chapelle et Marx Dormoy.

    Vous pouvez apporter vos appareils électriques en état de marche ou hors d'usage :

    • Petits appareils : mixeur, aspirateur, fer à repasser, téléphone...
    • Matériel informatique : ordinateur, imprimante, scanner...
    • Gros électroménager : frigo, cuisinière, machine à laver...
    • Ecrans, téléviseurs et moniteurs.

    plan_paris18_poteau_damremont_torcy.png

     

    C'est où ?

    38 rue du Poteau, 43 bis rue Damrémont et place de Torcy, Paris 18e

    C'est quand ?

    Samedi 10 avril 2021, de 10 h à 14 h