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Social & solidarité - Page 4

  • Concert au Service d'Entraide de la Rencontre

    L'association Quartier partagé vous propose un concert ce samedi 14 mars après-midi. Au menu : Bach, Mozart et Betsy Jolas (en présence de la compositrice), avec une interprétation par le trio à cordes de Saskia Lethie.

    Le concert se donnera au Service d'Entraide de la Rencontre. L'entrée est libre, la participation aux frais également.

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    C'est où ?

    Service d'Entraide de la Rencontre, 17 rue des Petits Hôtels, Paris 10e

    C'est quand ?

    Samedi 14 mars 2020, à 16 h 30

  • "Le féminisme pour les Nul.le.s" Rencontre avec Mine Günbay à la Médiathèque Françoise Sagan

    "Le féminisme pour les Nul.le.s" Rencontre avec Mine Günbay - Jeudi 12 mars à 19h. Ce jeudi 12 mars, suite à la journée internationale de lutte pour les droits des femmes du 8 mars, l’association ACORT, en partenariat avec la médiathèque Françoise Sagan, organise une rencontre avec Mine Günbay, militante féministe, ex-adjointe au Maire de Strasbourg en charge des questions d’égalité femmes-hommes autour du livre qu'elle a cosigné avec Danielle Bousquet, Margaux Collet, Claire Guiraud et Romain Sabathier : Le Féminisme pour les Nul.le.s.

    "Qu'on s'en revendique ou qu'on s'en méfie, le féminisme est aujourd'hui sur toutes les lèvres. Il est riche de conquêtes et pluriel, aussi parfois caricaturé ou instrumentalisé. Mission impossible d'y voir clair et de savoir quoi en penser. Pour connaître l'histoire du féminisme, cet ouvrage revient sur les grandes avancées, courants de pensée et voix féministes. Pour comprendre les inégalités entre les sexes, ce livre vous fournira toutes les clés de décryptage utiles secteur par secteur. Enfin, vous serez incollables sur les trucs et astuces pour agir dans votre quotidien."

    L'entrée est libre et gratuite.

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    C'est où ?

    Médiathèque Françoise Sagan, 8 rue Léon Schwartzenberg, Paris 10e

    C'est quand ?

    Jeudi 12 mars 2020, de 19 h à 21 h

     

  • Le Poulpe : pour faire du (presque) neuf avec du vieux !

    Ca bouge - toujours - rue Léon ! En haut de la rue, le 360 semble démarrer à fond la caisse, puis l’Olympic, l’Omadis (et sa célèbre jam-du-jeudi), le LMP, bien réveillé, puis le tout nouveau Barbès Comédie Club, en face, Le 34 (voir notre article du 21 janvier dernier sur la rue Léon), et là, juste à droite, 4bis rue d’Oran : Le Poulpe, un très grand loft, 7 mètres sous plafond, un ancien atelier de plomberie. Le rapport ? Aucun ! Sauf que la rue Léon commence à ressembler à Broadway ! D’abord, pourquoi "Le Poulpe" ? Un rapport avec le Commandant Cousteau ? Not at all. Nous avons obtenu deux explications. L’une : c’est l’acronyme de Petite Organisation Utile pour Le Peuple et l’Environnement, ce qui en dit déjà pas mal : Le Poulpe est au service de l’environnement et du peuple. C’est pour cela qu’il a choisi d’installer sa tanière rue d’Oran, et pas avenue Montaigne ! L’autre, c’est une histoire de poulpe (violet !) qui serait entré dans vos placards, et qui aurait raflé toutes vos affaires déglinguées, inutilisées, défraîchies, qui ne fonctionnent plus, ou plus trop bien. Quelles "affaires" ? Bien... presque tout : livres, vêtements, machine à laver, à repasser (un fer, quoi !), vaisselle, bibelots, jouets, meubles, tableaux, linge de maison, informatique … Bon, tout, nous dit la charmante accompagnatrice, sauf matelas (pas de problème, il y en a plein par terre à Paris !) et l'alimentaire.

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    Le Poulpe est 120% économie circulaire : vous lui donnez vos objets, au lieu de les larguer sur le trottoir, de les mettre à la poubelle (la bonne, au moins !), au TriLib ou à la déchetterie. Car, oui car, les techniciens du Poulpe, installés sur la mezzanine, (on les reconnaît parce qu’ils ont plusieurs bras), qui sont menuisiers, électriciens, informaticiens, couturiers (marre de mettre au féminin : il y a des deux !) vont redonner vie à vos objets : tri, nettoyage, réparation, revalorisation … Maintenant, débarrassé(e) de vos vieux trucs, vous vous baladez au rez-de-chaussée. C’est la partie "magasin", le rez-de-chaussée, ou vous trouverez plein de choses, remises en état par les Poulp’boys’n'girls, et proposées à environ 10% de leur valeur marchande. C’est à dire que plein de choses entre 5 et 10 euros, ou même à prix libre … jouets, livres, meubles etc. (voir liste de ce que vous pouvez apporter !) C’est le Poulpe magique ! Notez aussi que ce Poulpe tient, pour les publics fragiles, un vestiaire et des objets de première nécessité gratuits. Vous faites cinq bons gestes d’un coup : apporter des affaires qui ne vous servent plus, moins salir la planète, acheter chez Le Poulpe, faire réparer votre vélo et consommer au Café Solidaire !

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    À Paris, un million de tonnes de déchets ménagers est brûlé ou enfoui par an ! Cela coûterait moins cher et polluerait moins s’il y avait des Le Poulpe à tous les coins de rue ! C’est pas tout : un camion, conduit par un Poulpe peut passer récupérer vos affaires à donner, tout spécialement dans la zone des portes de Paris. Mieux encore : il y a (ou il y aura) un camion-Poulpe qui d’un côté récupérera les affaires, et de l’autre, fera magasin des objets re-conditionnés ! À ce propos, Le Poulpe recherche des bénévoles, pour le camion (VL), mais aussi pour les ateliers, que vous soyez professionnel ou un peu maladroit de vos doigts !

    Ne quittez pas, c’est pas fini ! Le Poulpe vous propose aussi des ateliers, pour vous apprendre à "poulper" (pardon : à réparer) vous-même votre grille-pain, par exemple ! – "Ah ben oui, mais alors, Le Poulpe, il lui restera quoi à vendre ?" - "Merci pour la question : quand Le Poulpe n’aura plus rien à vendre, ce sera bon signe !". Mais, ce n’est pas tout ! Ce grand espace accueille aussi un atelier "SoliCycle" pour vélocipèdes solidaires ! Les Poulpes-vélos remettent en état toute la semaine, des vélos oubliés, paumés, égarés : récupération (300 vélos pas an !), mise à disposition de pièces détachées, puis les vendent à prix léger, de 10 à 150 €. Ils vous proposent aussi des ateliers d’auto-réparation et savent marquer les vélos au "Bicycode". Notez que les ateliers, Poulpe ou Vélos, sont aussi des "ateliers d’insertion"…

    Et alors, "gâteau sur la cerise", pour lier tout cela, - apporter des choses, en chiner d’autres, donner un coup de clé à votre vélo… - vous attend un Café Solidaire, dans l’antre du Poulpe, où les Marmites Volantes vous proposent des brunchs le samedi, boissons et de restauration légère à prix solidaires à midi, avec des produits de qualité, locaux, biologiques ou issus de circuits courts. Vous voyez ce qu'il vous reste à faire : apportez vos affaires inutiles au Poulpe dans un grand sac Tati, achetez des choses utiles et pas chères, testez les plats du Café Solidaire, pendant que l’on vous prépare le vélo qui vous a tapé dans l’œil ! Le Poulpe et la planète vous disent merci !

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    L’adresse : 4 bis rue d’Oran, Paris 18e

    Horaires : Le Poulpe : mercredi au vendredi : 14h à 19h - samedi de 13 h à 19 h Vélo : Vente & Information : mardi, mercredi et vendredi : de 10 h 30 à 13 h et de 14 h à 18 h 30 - Autoréparation : samedi : de 10 h 30 à 18 h 30

    Pour en savoir plus, c'est par ici.

     

  • Projection-débat à la bibliothèque de la Goutte d'Or : La Mort du dieu serpent

    À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars, la bibliothèque de la Goutte d'Or organise ce samedi 7 mars une projection-débat avec "La Mort du dieu serpent" (2014), un film de Damien Froidevaux. Le débat aura lieu en présence du réalisateur.

    Portrait flamboyant d’une jeune Parisienne qui se métamorphose en mère sénégalaise.

    "Arrivée en France à l’âge de deux ans, Koumba a vécu jusqu’à ses vingt ans à Paris. Pourtant, elle a omis de demander la nationalité française et, suite à une bagarre, elle est expulsée vers le Sénégal.

    C’est son pays natal mais Koumba ne le connaît pas et n’a qu’une idée : retrouver la France. Mais les frontières sont verrouillées. Cinq ans durant, Damien Froidevaux a tenu la chronique de cet exil tragique. Il dresse le portrait d’une femme libre et insaisissable."

    L'entrée est libre et gratuite, mais dans la limite des places disponibles, soyez donc à l'heure !

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    C'est où ?

    Bibliothèque de la Goutte d'Or, 2-4 rue Fleury, Paris 18e

    C'est quand ?

    Samedi 7 mars 2020, à 14 h 30

  • "Café Envie d’Agir", sur le thème "Dire non au gaspillage ! Quelles alternatives ?"

    Ce jeudi 13 février, la Salle Saint-Bruno héberge un "Café Envie d’Agir", par l'association Astérya, sur le thème "Dire non au gaspillage ! Quelles alternatives ?". En voici la présentation :

    "À l’heure actuelle, un ménage français jette dix fois plus qu’il y a cent ans : chaque année, un.e Français.e gaspille une trentaine de kilos d’aliments et produit une vingtaine de kilos de déchets électriques et électroniques. Il n’est pas rare de se sentir impuissant face à l’obsolescence programmée et aux appels incessants à la consommation de masse : comment alors sortir de ce cycle "j’achète - je jette" ?

    C’est de ces questions essentielles que nous vous invitons à venir débattre avec nous jeudi 13 février : pour nous aider les associations Hop Hop Food, Collectif 4C, Solicycle et la "ressourcerie" Le Poulpe seront présentes et participeront aux échanges. Nous réfléchirons ensemble aux manières de lutter contre cette culture du jetable et à des alternatives meilleures pour la planète (et le porte-monnaie !)

    En petits groupes, autour d’une thématique solidaire, citoyenne ou écologique, les Cafés Envie d’agir d'Astérya permettent de partager des manières de s’engager et d’en découvrir de nouvelles."

    L'activité est gratuite et ouverte à tous, mais il est impératif de s'inscrire auparavant.

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    C'est où ?

    Salle Saint-Bruno, 9 rue Saint-Bruno, Paris 18e

    C'est quand ?

    Jeudi 13 février 2020, de 18 h 30 à 20 h 30

  • Financement participatif : contribuez à faire une "Goutte d'Or en Fête" encore plus belle !

    Pour la 35e édition de la Goutte d'Or en Fête, qui se déroulera en juin prochain, la Salle Saint-Bruno renouvèle son appel aux dons. Vous pouvez ainsi contribuer à financer cette fête de quartier qui repose essentiellement sur du bénévolat, et notamment des concerts sur la grande scène dans le square Léon, cette année sous le thème "Africa 2020". Pour plus de détails, nous reproduisons plus bas la présentation de ce financement participatif. Et pour faire un don c'est par ici.

    Et si vous souhaitez offrir de votre temps et de votre énergie pour l'organisation de cet évènement festif et convivial, de cette véritable institution dans le quartier de la Goutte d'Or, les bonnes volontés sont toujours les bienvenues ! Pour en savoir plus, allez sur le site de la Goutte d'Or en Fête.

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    Présentation du projet

    "Organisée la première fois dans les années 1970 autour d'un barbecue convivial, la fête de quartier de la Goutte d'Or, à Paris, est devenue une véritable institution locale , coordonnée par des dizaines d'associations, à laquelle participent plus de 150 habitants bénévoles, qui se déroulera cette année du 26 au 28 juin, majoritairement au Square Léon.

    Des centaines d'habitants viennent profiter, gratuitement, de concerts alliant un subtil mélange des genres, d'une scène ouverte invitant des artistes du quartier, d'ateliers en famille, d'animations ludiques... C'est un moment festif et fédérateur permettant de favoriser le lien social, inter-culturel et intergénérationnel .

    « La Goutte d’Or en Fête » c’est aussi un temps de convivialité : pendant les animations chacun peut déguster outre les traditionnels sandwichs merguez -frites, de nombreuses spécialités préparées par les habitants du quartier, reflétant la diversité de leurs origines : thieb, tajine, pastel, samoussa, nem, pâtisseries, thé à la menthe, gingembre…

    Cette fête de quartier, qui allie participation des habitants et découvertes festives, est devenue au fil des années un rendez-vous apprécié et attendu.

    Année après année, le projet s'attache à mettre en valeur les savoirs-faire et savoir-être de la Goutte d'Or tout en rayonnant au-delà du quartier.

    À quoi servira l'argent collecté ?

    Cette année encore, nous avons besoin de vous pour continuer à proposer une programmation de qualité ! Plus précisément, l'argent collecté servira à financer des concerts sur la grande scène, cette année sous le thème "Africa 2020" !
    En plus des animations proposées et organisées par les structures du quartier, les fonds collectés permettront de financer un(des) concert(s) et/ou spectacle.

    Votre participation est non seulement nécessaire, elle encourage aussi l'investissement de tous les organisateurs, artistes et centaines de bénévoles dans la préparation et la réalisation d'une fête exceptionnelle à l'image du quartier qu'elle représente !

    Qui participe ?

    Une soixantaine de structures du quartier qui mènent pendant l’année des activités indépendantes et qui se réunissent pour réaliser « La Goutte d’Or en Fête », sous la coordination de la Salle Saint Bruno, espace de mutualisation de moyens et de projets, qui fédère une trentaine d'associations du quartier.

    Ce riche et actif tissu associatif œuvre à tous les niveaux de la vie sociale : alphabétisation et suivi scolaire, éducation, environnement, aide au logement, prévention sanitaire, loisirs et activités culturelles..."

  • Il est temps de s'inscrire pour la course solidaire "Les 10 km du Neuf - Lions Paris 9 Run"

    Le dimanche 8 mars 2020, se tiendra 16e édition de la course solidaire "Les 10 km du Neuf - Lions Paris 9 Run", devenue désormais un évènement incontournable de l'arrondissement. Les inscriptions sont d'emblée ouvertes, mais ne tardez pas, les tarifs sont majorés après le 8 février.

    Cette course est organisée grâce au partenariat entre la Mairie du 9e arrondissement et le Lions Club International. En famille, avec les enfants à partir de 5 ans, mais aussi les runners et les handisports, tout le monde marche et court solidaire pour l'occasion. Vous aussi, venez courir au cœur de Paris, entre l’Opéra Garnier, les places Clichy et Pigalle, au pied de Montmartre en passant par la rue des Martyrs et les Grands Boulevards.

    Une collecte de fonds destinés à aider ceux qui sont dans le besoin, et particulièrement les femmes, sera organisée autour de l'évènement. Toute la semaine également, sera réalisée une collecte de produits neufs d’hygiène féminine destinés à la distribution aux personnes en situation de précarité et de pauvreté. À cet effet, vous pourrez également acheter et  apporter des protections hygiéniques, tampons, lingettes...

    Pour connaitre les tarifs de participation, s'inscrire et avoir plus de renseignements, cliquez ici.

    10-km-du-neuf,9e,course

  • Les festivités de Noël s'annoncent à la Goutte d'Or

    Les festivités de Noël s'annoncent à la Goutte d'Or, avec ce week-end un programme riche concocté par les associations de quartier. Des associations, comme Home Sweet Mômes, SOS Casamance, les Enfants de la Goutte d'Or, Esprit d'Ébène, et tant d'autres, qui font beaucoup pour l'animation du quartier de la Goutte d'Or tout au long de l'année et qui redoublent d'effort en ce moment de fêtes pour offrir aux petits et grands de belles animations et de jolis cadeaux. Au menu des festivités : réveillon solidaire, Noël sous le métro, ateliers pour les enfants... Le weekend du 21 et 22 décembre sera un weekend festif à la Goutte d’Or, et chacun est le bienvenu pour faire la fête.


    SAMEDI 21 DÉCEMBRE

    • Le Club de foot des Enfants de la Goutte d’Or (EDGO) fête Noël au square Léon. Rendez-vous de 10 h à 17 h pour des animations sportives, du maquillage, des cadeaux...

    • L’association SOS Casamance organise un réveillon solidaire de 12 h à 19 h. Au programme : repas partagé, animation musicale, jeux, distribution de boissons chaudes et de cadeaux !

    DIMANCHE 22 DÉCEMBRE

    • Avec d’autres associations et commerçants du quartier, Esprit d’Ébène organise un Noël d’Or de 10 h à 18 h sous le métro Barbès, sur la Promenade urbaine.


    • Café des enfants d’Home Sweet Mômes spécial Noël de 11 h à 18 h à FGO-Barbara
      Au programme : ateliers comptines pour les 0-3 ans, ateliers créatifs, spectacle musical, présence bien sûr du Père Noël avec des cadeaux par milliers !

  • Une collecte solidaire de quartier à la Goutte d'Or, opération prolongée jusqu'au 15 janvier 2020

    Des habitants réunis lors du Conseil de quartier Goutte d'Or - Château-Rouge ont lancé en novembre dernier une collecte solidaire de quartier.

    Depuis le mercredi 27 novembre, vous pouvez déposer vos dons (produits d'hygiène neufs et des vêtements et sous-vêtements pour hommes, qui doivent être impérativement propres et en bon état) à la loge de l'école 3 rue Saint-Luc, en semaine, jusqu'au mercredi 11 décembre, de 8 h à 13 h 30 et de 15 h à 18 h. La distribution aura lieu samedi 14 décembre. (MISE À JOUR 16 Déc. 2019) L'opération est prolongée jusqu'au mercredi 15 janvier 2020, hors période de vacances.

    Si vous souhaitez aider le collectif d'habitants à la bonne organisation de cette action (communication, tri progressif des vêtements pendant la période de collecte et/ou leur prêter main forte le jour de la distribution) vous pouvez envoyer un mail au Service de la démocratie locale de la mairie du 18e : cq18@paris.fr. Deux réunions de suivi et de préparation avec le collectif d'habitants auront lieu dans les deux semaines à venir : lundi 2 décembre à 18 h 30 (lieu à définir) et mercredi 11 décembre à 18 h 30 à l'Échomusée.

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    C'est où ?

    École Saint-Luc, 3 rue Saint-Luc, Paris 18e

    C'est quand ?

    Du mercredi 27 novembre au mercredi 15 janvier 2020, de 8 h à 13 h 30 et de 15 h à 18 h

  • "Ecchymoses invisibles", du théâtre pour dénoncer les violences faites aux femmes

    En prolongement de la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes (25 novembre), la mairie du 18e propose, ce vendredi 29 novembre, une pièce de théâtre : "Ecchymoses invisibles".

    "Un huis-clos conjugal déroutant, sans compromis ni tabou


    Face à la brutalité de Michel, Corinne a érigé des remparts de silence. Mais ce soir elle n’a d’autre choix que de se confronter au monstre de colère qui habite son mari.

    Fuir une relation toxique, après vingt-quatre ans de vie commune, représente un véritable saut dans le vide. Et ça, Corinne ne le sait que trop bien. Séducteur en apparence, destructeur en réalité, Michel son mari, a fait d’elle une femme mutique aux multiples blessures.

    Passionné d’aviation, Michel a invité pour la soirée son collègue afin de lui montrer ses nouvelles maquettes. Corinne, en charge de préparer l’apéritif dînatoire, n’a finalement pas pu s’acquitter de cette tâche et redoute la colère de celui-ci.

    Victime de la dureté des mots et des gestes de Michel, elle cherche ce soir une issue à cette violence. Que peut-elle faire face à la personnalité perverse de son mari ? Parler ? Se taire ? Rester ? Fuir ?"

    L'entrée est libre et gratuite.

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    C'est où ?

    Mairie du 18e, 1 place Jules Joffrin

    C'est quand ?

    Vendredi 29 novembre 2019, à 20 h

  • "J’ai marché jusqu’à vous", projection-débat à la bibliothèque de la Goutte d'Or

    Dans le cadre des 30 ans de la Convention internationale des droits de l’enfant, la bibliothèque de la Goutte d'Or, la Salle Saint-Bruno et la Ligue des Droits de l'Homme vous propose une projection du film "J’ai marché jusqu’à vous" réalisé par Rachid Oujdi. Cette projection se déroulera ce samedi 23 novembre ; elle sera suivie d’une discussion animée par la Ligue des Droits de l’Homme et le CASP. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles.

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    C'est où ?

    Bibliothèque Goutte d'Or, 2-4 rue Fleury, Paris 18e

    C'est quand ?

    Samedi 23 novembre 2019, à 14 h 30

  • 12e réunion du Comité de voisinage de la SCMR

    Mardi 5 novembre dernier, se tenait la 12e réunion du Comité de voisinage de la Salle de Consommation à moindre risque (SCMR). La réunion s'est tenue dans la salle des fêtes de la Mairie du 10e arrondissement, sous la présidence de Madame Alexandra Cordebard, Maire du 10e. L'ordre du jour comportait notamment un point de situation sur le fonctionnement de "l'espace GAÏA" et un point de situation de l'espace public aux abords de la SCMR.

    Élisabeth Avril et Céline Debeaulieu, responsables de la SCMR, ont dressé un état des lieux du fonctionnement de la structure. Depuis le début du mois d'octobre, la SCMR, gérée par l'association GAÏA, ouvre désormais ses portes de 9h30 à 20h30 en continu (les horaires d'ouverture étaient jusqu'à présent de 13h30 à 20h30). Une demande que nous portions, avec d'autres, depuis longtemps. On compte actuellement de 80 à 100 passages sur les heures du matin, de 250 à 300 sur l'ensemble de la journée. L'horaire d'ouverture avancé permet aux usagers de rester plus longtemps dans la Salle. Les usagers arrivent souvent dans un grand état de fatigue, ont souvent dormi dehors, ce qui n'est guère étonnant si l'on songe que ces usagers sont à 60% des SDF.

    Pour accompagner l'élargissement des plages horaires d'ouverture, treize personnes supplémentaires ont été recrutées, ce qui pose pour l'instant le problème de leur formation, dans une structure qui par ailleurs pâtit d'un important turn-over. Un psychiatre a été recruté à mi-temps et le nombre des maraudes (actions dans la rue auprès des toxicomanes) a été augmenté. Après trois ans d'ouverture de la SCMR, on mesure donc que les efforts menés par l'association GAÏA et soutenus par les pouvoirs publics, l'Agence régionale de santé (ARS) en particulier, en faveur des toxicomanes sont en augmentation. Ce que confirme Elisabeth Avril avec l'exemple de l'ouverture d'une salle de repos destinée aux usagers de crack (des usagers non pris en charge par la SCMR, seuls les "injecteurs" le sont) à la porte de La Chapelle, sous le périphérique, qui emploiera seize personnes et mettra notamment à disposition des usagers des douches et quatorze places de repos. Cette nouvelle salle ne sera toutefois pas une salle de consommation, l'objectif premier est de faire sortir les toxicomanes de la colline du crack, d'offrir un asile dans un environnement extrêmement dégradé.

    Alexandra Cordebard a ensuite abordé le point de situation des abords de la SCMR, récapitulant les améliorations déjà réalisées, en cours ou à venir. Ont déjà été réalisées : une oeuvre d'art sur le mur de l'hôpital Lariboisière dans le cadre d'"Embellir Paris", la végétalisation des abords de la SCMR, des travaux de rénovation à l'école Belzunce, un réaménagement de l'entrée du parking Indigo rue Ambroise-Paré. La sécurité a par ailleurs été renforcée dans le secteur ; concernant les aménagements en cours : le déplacement de l'armoire électrique à l'angle Patin—Paré, le réaménagement du jardin Cavaillé-Coll, et la création d'un marché bio sur l'espace Fénelon—Bossuet est à l'étude. Et en ce qui concerne les réalisations à venir : le réaménagement de la rue Saint-Vincent-de-Paul (circulation et végétalisation), la végétalisation des rues Ambroise-Paré et Guy-Patin, l'aménagement de la sortie du parking du 18 rue Saint-Vincent-de-Paul, dont l'entrée en retrait de la rue offre un abri servant occasionnellement de lieu d'injection, de consommation de crack, d'urinoir, ou encore d'endroit pour dormir. À propos de végétalisation, nous avons demandé à ce que sur ce secteur les nouvelles plantations soient particulièrement entretenues et surtout nettoyées très régulièrement.

    Parole a ensuite été donnée à la salle. Lancée par une riveraine, la question de la présence de la SCMR, elle-même, dans le secteur fait l'objet de points de vues contrastés, voire inconciliables. Certains se plaignent ainsi des nuisances entraînées par la fréquentation de la SCMR, se plaignant de cris, bagarres, attroupements, bruit, consommation et deal de drogue, augmentation du nombre de consommateurs du crack, augmentation de la consommation d'alcool, malpropreté. Alors que d'autres donnent un point de vue très différent, évoquant sur ces questions une situation du quartier analogue à ce qu'elle était avant l'ouverture de la SCMR en octobre 2016, le quartier n'étant ni plus ni moins sale, ni plus ni moins insécure qu'auparavant, un point de vue qui est aussi celui de nos adhérents riverains de la SCMR. Et pour notre part, nous avons fait observer que ce n'est pas la SCMR qui attire les usagers de drogues vivant dans le quartier (la grande majorité des usagers ne restent pas aux abords de la salle en dehors de sa fréquentation), mais bien plutôt la Gare du Nord, dont le quartier était déjà le lieu de rendez-vous des usagers de drogue bien avant l'implantation de la SCMR, beaucoup vivant de mendicité le font autour de la gare.

    Il peut être intéressant de confronter le ressenti et l'expérience des riverains aux données officielles. Ainsi, Madame Rachel Abreu, Commissaire centrale du 10e,  remarque que, sur le secteur en cause (rues Ambroise-Paré, Guy-Patin, Saint-Vincent-de-Paul), les chiffres de la délinquance sont en baisse depuis l'ouverture de la SCMR, alors que les effectifs de police sont restés semblables. Elle dénombre sur cette période moins d'interpellations, moins de verbalisations, très peu d'agressions physiques (et presque toujours dans ce cas il s'agit de problèmes entre toxicomanes n'impliquant pas de tiers), mais constate cependant beaucoup d'incivilités. Le représentant de la société Indigo relève moins d'intrusions d'usagers de drogue dans le parking Lariboisière sur la période janvier-octobre 2019, mais ce résultat a été obtenu par un renforcement de la sécurité, et il constate un effet de report sur les parkings voisins.

    On doit croire que le grand chantier à venir de la Gare du Nord aura au moins un aspect positif. Madame Odile Girardière, représentante de la SNCF, a confirmé ainsi dans ce cadre la création d'un espace de 200 m2 prévu pour accueillir les personnes en errance et en grande précarité (parmi lesquelles un nombre probablement important d'usagers de drogue). Nous avons demandé s'il était possible que la création de cet espace soit "priorisé" dans le calendrier des travaux de la gare et que l'ouverture n'attende pas 2024. Odile Girardière ajouta qu'actuellement et depuis longtemps des usagers de drogue déambulent dans la gare, occupent les toilettes, voire même les espaces techniques ou encore les trains, quand ceux-ci restent trop longtemps à quai.

    Pour finir, signalons un nouveau dépliant sur la SCMR, destiné aux riverains notamment, avec les numéros utiles pour signaler un problème lié à la SCMR, mais surtout pour présenter les enjeux et le fonctionnement de la "salle de conso". Nous le reproduisons ci-dessous.

     

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