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Environnement - Page 92

  • Retour sur les vélos...

    Nous avons écrit un article le  1er décembre sur une activité qui nous paraissait louable, à savoir l’enlèvement par les services de propreté de la Ville des vélos abandonnés sur l’espace public.

    Mais le même jour, le site de Vélorution dénonçait la même activité, avec des arguments justes aussi.

    paris,cylce,épave,destruction,recylclageFatalement nous sommes sensibles à cette divergence d’opinion. N’avons-nous pas été un peu trop rapides à plébisciter cette initiative ? Par ailleurs, il nous faut dire aussi que les épaves d’automobiles que nous avons signalées aux commissariats de police locaux en novembre sont toujours à la même place, malgré nos signalements. Donc traitement différent. Même si, là, c'est la Préfecture qui se charge de l'enlèvement seule.

    Alors ? Comment Vélorution justifie-t-il sa position ? Et pourquoi appelait-il à manifester à Paris le 3 décembre contre cette mesure :

    Vélorution Paris dénonce la destruction illégale de milliers de vélos par la Préfecture de Police et la Mairie de Paris

    D’après les associations de cyclistes, il semble que la Préfecture de police ne fasse pas bien la différence entre des vélos qui pourraient mieux se porter ou dont l’entretien laisse à désirer, avec des vélos réellement abandonnés, parfois après un vol. A partir de cette constatation, elles comptabilisent les plaintes de propriétaires de cycles qui n’ont pas retrouvé leur bicyclette là où ils l’avaient laissée. Elles dénoncent aussi le manque de concertation. Et de façon à peine voilée, elles mettent en avant le statut privilégié des Vélib’ qui, eux, sont liés à de « juteux contrats de publicités »… Si cette accusation d’abus de pouvoir – car il faut bien appeler cet enlèvement par son vrai nom s’il est avéré – devait se confirmer, la Ville et la Préfecture devraient donner des explications crédibles.

    Le communiqué de presse publié par l’association Vélorution en octobre 2010 donnait suffisamment de détails pour être clair. Prenez le temps, comme nous, de le lire pour forger votre jugement. Vous trouverez un mini dossier de presse très complet.

    A l’heure où tous s’accordent à donner du poids au processus de recyclage des objets, quels qu’ils soient, nous ne voyons pas pourquoi il faudrait détruire des vélos, qui au mieux peuvent être réparés, et au pire, peuvent fournir des pièces détachées ?

    Les autorités locales devraient rattraper le train et oublier que nous ne devons plus être dans une société de consommation à tout va, dans laquelle on jette l’ancien pour acheter du neuf. Chez les particuliers aussi on s’habitue à faire de sérieuses économies. Il va donc falloir apprendre à réparer, faute de moyen pour acheter.

    C’est là qu’il faudrait prendre exemple sur les Allemands, sur l’attitude des citoyens face à la consommation et au recyclage et non pas sur la rigueur supposée de leurs dirigeants. La rigueur étant une discipline qui s’applique surtout aux autres….

    * Voir aussi la position de la mairie de Paris, dans un article du Parisien en février dernier, déjà, par la bouche de François Dagnaud responsable de la propreté dans notre ville. Mais qui dit la vérité ? On reste dubitatif quand on lit les informations sur le sujet en ligne sur paris.fr, à savoir :

    Le recyclage des épaves de vélo  : Les épaves de vélo sont recyclées ou confiées à des associations en vue de leur réemploi : depuis décembre 2010, une convention permet à la ressourcerie l'Interloque  d’utiliser les épaves de vélo en vue du recyclage de tout ou partie de leurs pièces.

    Un projet porté par l’association de cyclistes Vélorution pour la future Maison du Vélo s’inscrit dans cette démarche.

    Hum ? Recylclées ou passées au pillon par la préfecture ???

  • La mendicité mise à l'index

     “Les arrêtés anti-mendicité, qui concernaient les Champs-Elysées à Paris, ont été étendus au Louvre et aux grands magasins, une mesure "utile" contre la délinquance roumaine selon le ministre de l'intérieur, M. Guéant, mais stigmatisante aux yeux du maire PS de Paris, Bertrand Delanoë.”

    Cette brève parue dans Le Monde du 5 décembre et également dans la journée dans toute la presse (Libération, Le Parisien ) soulève quelques interrogations :

    Un arrêté interdit la mendicité sur les Champs Elysées. D’autres zones commerçantes ou touristiques, commerçantes et touristiques  (pléonasme ?) réclament la même mesure et l’obtiennent de M. Guéant.

    Quels sont les critères d’attribution ? Quelles sont les données qui ont permis d’en définir le périmètre ?

    Nous ne sommes pas fan’ de la mendicité, surtout quand elle commence à s’organiser et qu’on subodore parfois que les compteurs sont régulièrement relevés. On nous dit qu'il s'agit de réseau et on veut bien le croire. Mais selon quel principe faudrait-il réserver la mendicité à certains quartiers et en exempter les habitants et usagers de certains autres ? Ces personnes qui dépensent sans compter chez Louis Vuitton, chez Dior ou Guerlain, sont-elles trop sensibles pour supporter la vue de mendiants ? On peut facilement imaginer qu’elles se soustraient déjà aux sollicitations nombreuses dans les voitures du métro en ne l’empruntant pas, serait-il vraiment trop cruel de les confronter à un phénomène de notre temps, en permanente expansion, alors qu’elles « shopingnent » ? Sans doute sont-elles des proies plus intéressantes aussi... Les commerçants et boutiquiers ne sont peut-être pas étrangers à l’extension de cette mesure d'interdiction (en tête de liste les grands magasins du boulevard Haussmann gênés en période de fêtes) et l’on sait combien notre président et son staff sont à l’écoute du monde qui souffre.

    Encore deux questions :

    Par ailleurs, si les Roumains ont des défauts, M. Guéant ne contribue-t-il pas avec un peu trop d’insistance à en faire les parias de l’Europe ? Cela devient indécent. Les forces de l’ordre affectées à cette surveillance particulière, pour des intérêts particuliers, feront défaut ailleurs, n’en doutons pas…

    Nous ne sommes pas pour le boycott des Champs ou des grands magasins, mais faut-il à ce point mettre à contribution la force publique pour protéger les grandes fortunes qui se cachent derrière ces enseignes ?

    Nous sommes tombés sur une courte interview du maire de Paris que nous nous autorisons à recycler, car on la croirait faite à l'occasion de la présente interdiction, extension de la précédente qui est aussi prorogée. Or, non ! Elle date du 13 septembre 2011. Il semble que selon la formule très populaire : plus qu'ça change et plus qu'c'est pareil ! aurait dit ma gand'mère... Très triste tout cela. On constate que les méthodes que décrivait déjà en septembre le ministre de l'Intérieur ne donnent pas des résultats mirobolants. Ne seraient-ils pas adaptés tout simplement ?

     


  • L'hiver viendra....

    Sans lire dans la boule de cristal, il est à peu près sûr que les températures vont bientôt baisser. Dans deux semaines nous serons en hiver, et ce sera Noël. La partie inconnue est Noël au balcon ou Noël aux tisons ? Une vieille interrogation qui démontre que les Français ne frissonnaient pas toujours à la fin de l'année dans des températures négatives. Nous sommes un pays tempéré et les variations sont banales.

    Que cela ne nous empêche pas de prévoir. Et si possible de prévoir à la fois confort et économie. C'est ce que propose l'Agence Parisienne du Climat qui donne ses conseils pour être au chaud cet hiver sans faire grimper la facture.

    Chauffage : entre économies et besoin de chaleur

    A Paris, le chauffage représente 70% de la facture énergétique des logements, loin devant les usages électriques, l'eau chaude sanitaire et la cuisson.
    Il y a différentes solutions pour réduire votre facture mais aussi diminuer vos émissions de gaz à effet de serre et ainsi lutter contre le changement climatique.

    Que vous soyez au chauffage individuel ou collectif  il y a 3 niveaux d'action :

    1) AGIR sans rien dépenser : valable aussi pour les locataires!
    Les températures préconisées dans un appartement sont : 19° dans le salon, 16° dans les chambres et 22° dans la salle de bain.
    Chaque degré supplémentaire augmente votre facture de 7%, elle peut donc vite grimper !
    Il suffit d'avoir un thermomètre dans chaque pièce pour vérifier que vous ne dépassez pas les températures de consigne. Pensez aussi à baisser le chauffage lorsque vous vous absentez quelques heures.
    Il faut également veiller à ne rien installer devant les radiateurs et fermer les volets et/ou les rideaux dès que la nuit tombe afin de garder la chaleur dans votre logement.

    2) AGIR avec des petits investissements : valable aussi pour les locataires !
    De petits équipements peuvent améliorer votre confort en hiver, par exemple : installer des rideaux épais et des bas de porte qui empêcheront l'air froid de rentrer dans votre logement.
    Vous pouvez également mettre en place une régulation du chauffage avec des robinets thermostatiques sur les radiateurs et installer un thermostat d'ambiance programmable.
    Les installations de régulation permettent de faire des économies de 10 à 25% sur la facture de chauffage.

    3) AGIR sur la performance énergétique du logement
    L'amélioration de la performance énergétique du logement va du remplacement de fenêtres jusqu'à l'isolation thermique extérieure en passant par le remplacement de la chaudière et l'isolation intérieure en fonction des situations.
    A Paris où 98% des logements privés sont en copropriété, il est pertinent d'adopter une démarche globale de rénovation de la copropriété : cela démultiplie l'efficacité et les résultats et permet de mutualiser, et donc réduire les coûts dans une plus grande proportion que ne le ferait une action personnelle, au coup par coup, par appartement.

    Pour en savoir plus, contactez les Conseillers Info Energie Climat de l'Agence Parisienne du Climat ou visitez le site internet ci-dessous. Ils vous délivreront des conseils gratuits, indépendants et personnalisés pour rester au chaud cet hiver tout en maîtrisant votre budget chauffage !

    Contact : Info-conseil@apc-paris.com

    A L'Agence Parisienne du Climat :
    Pavillon du Lac, Parc de Bercy, 3 rue François Truffaut - 75012 Paris
    Du lundi au vendredi de 10h à 18h
    De préférence, prendre rendez-vous au : 01 58 51 90 20

    Source : http://www.apc-paris.com/

  • L'avenir de Lariboisière : on en discute ce soir

    Afin de présenter le projet du nouvel hôpital Lariboisière
    et de transformation du site de Fernand-Widal,
    la Ville de Paris organise le 5 décembre
    une réunion publique à 19h au 49, rue Louis Blanc.

    Nous avons relaté toute la problématique de la santé publique à Paris, à la suite de Bertrand Delanoë qui en avait fait le thème de son compte rendu de mandat dans le 10e.

  • Chapelle - Marx-Dormoy : conseil de quartier

    paris,conseil-de-quartier,chapelle,marx-dormoy,jardins,Nous avons noué des liens amicaux avec les animateurs du conseil de quartier Chapelle - Marx-Dormoy, parce que nous avons cru un certain temps qu'en associant nos forces et nos compétences d'observateurs locaux et attentifs, nous pourrions obtenir un aménagement de l'entrée dans Paris et la réduction du flux des automobiles par l'avenue de la Chapelle et la rue Marx Dormoy. Ce sont ces flux qui engorgent le quartier "dit" vert autour de la rue Philippe de Girard dans le 10e, par exemple, comme nous l'avions entendu en conseil de quartier Louis Blanc Aqueduc, autre conseil de quartier avec lequel notre association a entretenu des relations de bon voisinage ! Ce sont aussi souvent ces entrées-là qui encombrent le boulevard de La Chapelle quand il butte sur le carrefour Barbès.

    Nous avons conservé l'habitude de communiquer entre nous... et aujourd'hui nous vous annonçons que le conseil de quartier Chapelle Marx Dormoy tiendra une réunion publique ce soir jeudi 24 novembre à 19 heures, au collège Aimé Césaire, 22 rue Pajol, dans le 18e.

    Le thème choisi est

    Présent et avenir de nos jardins

    Sous ce terme "nos jardins", l'équipe d'animation entend plus particulièrement le square Louise de Marillac, les jardins d'Eole et bien sûr tous les jardins partagés qui existent ou pourraient exister dans le périmètre du conseil de quartier.

    C'est en hiver, qu'on prépare le printemps... vous dirait un jardinier. Alors, ce soir, venez discuter de l'avenir de vos jardins.