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Environnement - Page 91

  • Le pigeonnier de la place Alban Satragne

    L'implantation du pigeonnier n’est pas toute récente, mais elle nous avait échappé, du moins elle avait échappé à une mention dans notre blog. L’édifice est situé sur la place Alban Satragne, ce bel espace récemment réaménagé qui fait face au square du même nom.
    Pendant longtemps, les riverains se sont plaints de l’aspect dégradé de cet emplacement. Il est maintenant occupé par une surface en herbe qui accueille en son centre un jardin partagé  géré par une association dans le cadre du programme main verte.

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    Nous avons traité déjà plusieurs fois dans le blog le cas des pigeons, sous l'angle des nuisances qu'ils génèrent. Ici et . C'est avec plaisir que nous parlons aujourd'hui de pigeonniers, un équipement qui a pris des formes très diverses en fonction des contrées et des époques. Laissez-nous vous recommander une visite sur ce site très bien illustré. Vous y découvrirez toute la variété des pigeonniers par région.

    Voici ci-dessous deux exemples en Seine et Marne : Lamirault 77 Collégien et Rougebourse 77 Chemigny.

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  • Et hop, on recreuse des trous boulevard de La Chapelle

    On a beau toujours s'en étonner, rien ne change vraiment au fil du temps. Des chantiers de voirie remplacent d'autres chantiers de voirie, pafois sur le même tronçon de trottoir seulement quelques mois après la réfection du macadam. Ce ne sont pas les mêmes réseaux ! nous dit-on. Oui, bien sûr, mais un peu de coordination entre les entreprises maintenant toutes plus ou moins indépendantes de l'état (il faut le souligner, ce qui n'arrange rien) ne nuirait pas aux finances publiques ou des particuliers. Que ce soit le réseau de distribution de l'électricité, du chauffage urbain, ou de l'eau, au bout du bout, ces frais de réseau sont toujours facturés aux clients finaux, sous une forme ou une autre.

    Soyons précis : plusieurs chantiers sont prévus du 9 janvier au 29 février pour remplacer des câbles des réseaux de distribution de l'électricité les plus anciens

    - du 106 au 126 boulevard de La Chapelle

    - du 1 au 7 boulevard Barbès

    - du 2 au 4 boulevard de Rochechouart

    - au 2 rue de Sofia

     - du 2 au 16 rue des Islettes

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    Les accès piétons seront sécurisés, et comme toujours maintenus les accès des riverains et des services de secours. Seuls les stationnements subiront quelques perturbations. C'est ce que montre de manière générale la photo ci-dessus prise en octobre dernier, rue de Tombouctou.

    Chaque  immeuble sera averti par voie d'affichage de toute coupure éventuelle de l'électricité.

    ERDF a l'amabilité de donner les coordonnées de ses services en cas de besoin :

    Unité réseau électrique Paris
    Pôle Ingénierie
    4 bis rue Coustou – 75018 PARIS
    N° tél. : 01 44 16 44 27
    N° tél. : 0153 41 73 00
    N° dossier : D321/020498

  • Reparlons un peu de démocratie participative !

    Reparlons un peu de démocratie participative !

    Les pétitions ont fait l’objet de discussions, voire de polémiques, et si elles sont un moyen d’attirer l’attention, elles sont rarement un outil démocratique efficace.

    En effet, on observe deux cas, pour simplifier :

    • soit le problème soulevé ne concerne qu’un nombre limité de sujets, disons de citoyens, et dès lors le nombre de signatures collectées ne dépasse pas les quelques centaines. Si les initiateurs de la protestation sont des personnalités connues de la sphère médiatique, on peut espérer quelques milliers de plus. On n’atteint pas les scores de Facebook pour des images ou des vidéos qui font le buzz….
    • soit le problème touche à l’intérêt collectif, comme on l’a vu pour la modernisation destructrice de l’Hôtel Lambert sur les bords de Seine, et l’émotion très grande dans les milieux de la culture et du patrimoine permet à la pétition d'atteindre son but. Bien qu’un autre exemple très parlant, celui des serres de Roland Garros, démontre juste le contraire dans un contexte pourtant assez comparable. Là aussi les milieux de la culture et du patrimoine se sont mobilisés, mais cette fois sans succès.

    Pour donner la parole aux citoyens dans le cadre de la pétition, la mairie de Paris avait promis de moderniser le processus et de mettre en place sur son site en ligne un dispositif qui facilite la collecte des signatures. L’engagement consistait à débattre en conseil de Paris du problème objet de la pétition, si celle-ci réunissait l’adhésion d’1% des Parisiens majeurs (plus de 18 ans, domiciliés à Paris, toute nationalité) et naturellement après s’être assuré que le problème en question relevait bien de la compétence de la Ville de Paris.

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    Les choses sont bien en place, mais les signataires n’ont pas pris l’habitude du net, ou bien les sujets ne les intéressent pas. Notre étonnement a été grand de constater que la protestation la plus suivie n’a recueilli que 44 signatures au bout de 6 mois, alors qu’on y réclame une navette de quartier à Belleville… 

    Que pensez-vous de lancer une pétition sur le site de la mairie de Paris, en faveur de la construction d’un équipement municipal (logements sociaux mixtes, hébergements étudiants, ou personnels spécifiques, par exemple, infirmières – proximité Lariboisière) avec une affectation spécifique en pied d’immeuble, par exemple une belle brasserie cafeteria, à l’emplacement de Vanoprix, détruit par un incendie en juin 2011 et actuellement inoccupé, voire en ruine. 

    Puisque les visites des responsables de l'Etat, Claude Guéant en 25 mars 2011, du préfet de police Michel Gaudin le 22 décembre et de la ville ne font pas avancer le dossier, essayons d'autres voies... pour qu'au jour de l'inauguration du Louxor, les futurs spectateurs et cinéphiles aient une autre vue que des pans de murs calcinés, un autre lieu de rendez vous que les dessous du viaduc battus par les vents et occupés par toutes les ventes possibles. Il ne faudrait pas non plus que le site reparte avec une énième boutique de vêtements de cérémonie ou un fast food de plus... Et qu'on ne nous dise pas que la liberté du commerce est inscrite dans la constitution. On le sait ! Ce que nous savons aussi, c'est qu'un règlement de copropriété peut entraver bien des appétits, et limiter certaines activités.

  • Pas de feu d'artifice à Paris ce soir....

    Ainsi en a décidé la préfecture de police, pour éviter les débordements et les accidents. Elle a même créé pour ses annonces par voie électronique un panneau d'interdiction on ne peut plus explicite :

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     Elle précise :

    Il est rappelé également que la vente et l’utilisation de tous les artifices de divertissement est strictement interdite pendant la période des fêtes de fin d’année car ils sont susceptibles de troubler gravement l’ordre et la sécurité publics (mouvement de foule, incendies, brûlures, etc.).

    La vente d’artifice de divertissement est sanctionnée par une amende pouvant aller jusqu’à 1500 euros, quant à l’utilisation, elle est, elle, punie d’une amende de 38 euros. S’ajoutent à cela, les conséquences des blessures occasionnées et des dégradations commises pouvant conduire à des poursuites pour mise en danger de la personne d’autrui ou l’établissement d’une procédure pour le délit de trouble à la tranquillité publique.

    Les marchands de pétards et autres objets de divertissement font la grimace. Les deux périodes fastes restent le Nouvel an et le 14 juillet, même si l'interdiction dont on parle dans la presse ces jours-ci n'est pas récente. On pouvait lire dans le Parisien le 30 décembre 2009 déjà ceci : 

    L'article 3 de l'arrêté préfectoral du 20 novembre 2009 est formel : « La cession, à titre onéreux ou non, des artifices de divertissement est interdite du 15 novembre au 4 janvier. »

    L'interdiction ne serait-elle pas totalement respectée ?

  • Pas de comète à Barbès !

    Ne rêvez pas ! La fameuse comète faite d'un gros, mais alors très gros, bloc de glace qui est passée au large du soleil n'est pas visible d'ici. Elle ravit les photographes de l'hémisphère sud, car elle laisse sa spendide trâinée laiteuse impressionner les négatifs.

    voici quelques liens vers des magazines de la presse scientifique qui présentent des photos de la "chose" :

    - dans Sciences et Vie.com du 23 décembre, quelques précisions :

    La comète Lovejoy, qui a croisé le Soleil à seulement 140 000 kilomètres de distance ce 16 décembre 2011,  commence à s’éloigner de notre étoile et, du même coup, à devenir visible depuis la Terre… La « grande comète de 2011 » est désormais bien visible à l’oeil nu, éclatante, juste avant le lever de soleil, dans la constellation du Scorpion. Une vision féérique, qui n’est malheureusement accessible que depuis les tropiques et l’hémisphère sud. Si vous êtes actuellement aux Antilles, à la Réunion, en Polynésie, en Nouvelle Calédonie, en Australie, en Amérique du Sud, en Afrique australe, vous pourrez suivre tous les matins, dans les jours qui viennent ce spectacle rare, exceptionnellement beau : celui d’une grande comète qui s’est brûlée aux feux du Soleil.

    Il est encore difficile de dire aujourd’hui si la comète Lovejoy a réellement survécu à son passage près du soleil : sur les images, c’est son immense chevelure qui est visible, mais son noyau, c’est à dire le bloc de glace et de poussière interplanétaire qui la constituent, n’est pas vraiment apparent. S’est-il désagrégé ces derniers jours ? Nous en saurons bientôt plus, lorsque les grands télescopes des observatoires professionnels pourront enfin être pointés sur cet astre extraordinaire. Actuellement, c’est impossible : la comète est encore trop basse sur l’horizon et trop proche du Soleil.

    Ici pour la photo.

    - dans Le Figaro, le 26 décembre ! ici

    Les premiers calculs faits après cette réapparition miraculeuse montrent que le noyau de la comète devait faire au minimum un kilomètre pour avoir réussi à éviter l'incinération. «On peut aussi imaginer que la comète était peu active, avec peu de glace exposée à la surface et qu'elle était recouverte de beaucoup de matériaux réfractaires, comme des poussières», estime Nicolas Biver, astronome à l'Observatoire de Paris-Meudon. Quelques heures après son passage derrière le Soleil, Lovejoy s'est réactivée, laissant derrière elle une double queue de poussières et de particules chargées, qui sont depuis visibles dans le ciel de l'hémisphère Sud peu de temps avant l'aube.

    ET pour finir, un saut à la Réunion, la veille de Noël, tôt le matin :

    comète-lovejoy;la-réunion

    Photo Luc Perrot, dans la Petite Gazette.