Epaviste. Sorti de son contexte, le mot ne parle pas vraiment. C'est pourtant le nom donné à un agent de la préfecture de police de Paris qui est chargé de repérer les vélos abandonnés, non indentifiables, le plus souvent non réparables, sur la voirie parisienne. La Propreté de Paris travaille en collaboration avec la préfecture et procède à l'enlèvement des épaves signalées.
Le mieux est de regarder cette vidéo dans lequel tout est dit et montré.
Epaves de vélo : la brigade est dans la rue! par mairiedeparis
Pourquoi ne pas essayer de mettre en place une procédure analogue pour les épaves de véhicules automobiles. Par manque de moyens sans doute. Nous avons déjà évoqué deux véhicules abandonnés dans notre quartier, le 16 novembre dernier. Si vous en croisez d'autres, pensez à les signaler aux services de police (commissariat de votre quartier), faute de quoi il n'y a aucune chance qu'elles ne rouillent pas sur place.
Commentaires
Les ateliers vélo de l'Heureux Cyclage ne seraient ils pas intéressés par ces cadres de vélo à qui il ne manque qu'une roue et un petit tour de vis pour les remettre en service ?
Ce serait moins de déchets et des vélos à petits prix...
@Fanch : C'est sans doute une bonne idée. Il suffirait peut-être que les uns se mettent en contact avec les autres, d'un côté L'Heureux cyclage (http://www.heureux-cyclage.org/) et de l'autre Préfecture de Police et Propreté de Paris, via les déchetteries. Mais à regarder la petite vidéo, il semble que souvent ces vélos soient peu réparables, puisque c'est un des critères pour leur désignation d'épave. Ils pourraient en revanche devenir une source de pièces détachées.
A ce sujet : Vélorution Paris dénonce la destruction illégale de milliers de vélos par la Préfecture de Police et la Mairie de Paris
Cf http://velorution.org/paris
Remarque très pertinente. On peut lire sur le site de Vélorution ceci :
"Au cours du dernier Comité vélo de Paris, la Ville et la Préfecture de Police ont présenté les procédures de destruction des épaves de vélo qu'elles ont mis en place en début d'année, sans concertation préalable avec les associations cyclistes. Cet échange a permis de confirmer les soupçons de Vélorution et les faits rapportés par la presse : la destruction, illégale, par les services de la Ville, de vélos en état de marche. Si la réglementation interdit effectivement à tout véhicule, y compris les vélos, un stationnement ininterrompu de plus de 7 jours en un même point de la voie publique, elle n'autorise cependant pas la destruction des dits véhicules et donc des vélos en stationnement prolongé. S'appuyant sur la notion sans fondement juridique de « vélo en voie d'épavisation », la Ville de Paris et la Préfecture de Police transforment en ferraille à recycler des centaines de vélos en état de rouler sans même le signaler à leur propriétaire. Un vélo « en voie d'épavisation » n'est pas une épave au sens de l'article L541 du Code de l'Environnement et ne peut donc pas faire l'objet d'une prise en charge autoritaire et d'une destruction par l'autorité publique. Imagine-t-on les employés de la Ville de Paris accompagnés d'un agent de police, crevant les pneus, brisant les vitres et détruisant toutes les voitures en stationnement illicite à Paris avant de les envoyer directement à la casse ? Et bien avec les vélos c'est possible !"
Nous allons revenir sur le sujet et l'approfondir, si possible. Il y aura le 16 décembre prochain un comité vélo à la mairie du 18e, au cours duquel des questions tout aussi pertinentes pourraient être posées...
Comment obtenir des chiffres sur le nombre de vélos enlevés, récupérés par leur propriétaire ou détruits au final? Cette question pourrait être posée le 16 décembre. L'enlèvement des voitures abandonnées est beaucoup plus long semble-t-il !
Comment obtenir des chiffres sur le nombre de vélos enlevés, récupérés par leur propriétaire ou détruits au final? Cette question pourrait être posée le 16 décembre. L'enlèvement des voitures abandonnées est beaucoup plus long semble-t-il !