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Dans le 10ème - Page 96

  • Louxor : Interview

    Action Louxor (AL) : Fabienne Chevallier, vous êtes énarque, docteur en histoire de l'art et habilitée à diriger les recherches, spécialiste de l'architecture et du patrimoine pour les XIX et XXème siècles en Europe. On trouvera votre impressionnant CV sur le site de DOCOMOMO France. Vous avez signé notre pétition contre le projet actuel de réhabilitation du Louxor. Avant de parler plus directement du Louxor lui-même, quelques questions à propos du patrimoine. Nous venons de vivre les 19 et 20 septembre les Journées Européennes du Patrimoine.  Quelle importance accordez-vous à cette action de sensibilisation du public ?

    Fabienne Chevallier (FC) : C'est d'abord une image, mais c'est évident quand on y réfléchit : bien connaître le patrimoine environnant le lieu où l'on vit est un facteur d'enracinement. Cela aide à se construire. On peut s'intégrer dans l'histoire de ce patrimoine et se situer par rapport à ceux qui y ont vécu : ainsi, on est moins seul face à son destin. Je pense que l'idée de construire sa propre « filiation » grâce aux occasions de découverte offertes par les Journées du Patrimoine, c'est très important.

    AL : Tout le monde n'est pas familier avec cette notion de patrimoine. Pourriez-vous nous en donner une définition rapide ?

    FC : Il y a eu des significations variées dans l'histoire depuis la Révolution française. On a d'abord considéré les « monuments » comme un patrimoine c'est-à-dire, en fait, les édifices qui avaient trait à l'histoire officielle de la nation, de ses grands hommes, des fondateurs des villes. Pour des raisons qui sont particulières au contexte français, les édifices religieux ont acquis une grande importance à partir du régime de la Restauration. Des personnages comme Prosper Mérimée, dès la Monarchie de Juillet, ont pu agir pour sauver des édifices comme l'église abbatiale de Conques, qui tombait en ruines. À cette époque, à cause des ravages de la Révolution française, l'idée de patrimoine était liée à celle d'un sauvetage d'édifices menacés. C'est beaucoup plus tard, au XXème siècle, que la notion de patrimoine s'est élargie : .....

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  • Louxor : Les incertitudes du sous sol

    Lors de la construction de la ligne de métro numéro 2, on disait déjà, en 1902-1903, que les sols étaient d’une nature mauvaise dans le quartier ! Ce ne sont pas les détracteurs du projet de réhabilitation du Louxor que nous sommes qui le disent, mais le très sérieux et très interessant site Topic-Topos, patrimoine et héritage !

     

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    Poutre de rive

    "Le viaduc de la ligne 2 entre les stations La Chapelle et Barbès-Rochechouart comporte de chaque côté deux ' arcs ' dits poutres de rive à treillis en ' N '.

    En raison de la mauvaise nature du sol sur les lignes 2 et 6, les poutres de rive sont indépendantes les unes des autres afin d'absorber les vibrations.

    Par ailleurs, la voie est ballastée, comme dans les souterrains, pour minimiser le bruit et les vibrations au passage des trains"

  • Louxor : Un point d'étape sur notre pétition

    Voilà plusieurs semaines que nous avons lancé notre pétiton et voici quelques informations sur le sujet.

    Il y aimage001.jpg deux façons de signer notre pétition :

    1/ en ligne sur iPetitions;

    2/ en retournant la fiche d'enregistrement directement à notre adresse courriel : lelouxor@orange.fr

    A ce jour nous avons enregistré 405 signatures en ligne et 79 signatures par courriel soit un total de 484 signatures.

    Il convient de noter que cette liste est composée de nombreux architectes, professeurs, maîtres de conférences, maîtres assistants en architecture, des membres du CNRS, de l'École des Chartes, d'Universités, etc. .... Elle inclut aussi de hautes personnalités en Égyptologie, des spécialistes du patrimoine, de nombreux conservateurs et non des moindres, d'un professeur au Collège de France, de deux membres de l'Académie Française, de producteurs de cinéma, etc .... N'oublions pas de mentionner deux associations importantes à Paris concernant le patrimoine : SOS  Paris et Paris Historique.

    Nous publions la liste de 21 personnalités du monde de la Culture qui nous soutiennent.

     

    1. Sylvie AUBENAS- Conserv. Général Estampes et Photographies BNF
    2. Françoise BERCE - Inspecteur Général du Patrimoine
    3. Marc BASCOU - Conservateur Général Musée du Louvre
    4. Jean CLAIR - de l'Académie Française
    5. Simone DOUEK - Journaliste France Culture
    6. Jean Yves EMPEREUR - Directeur du centre d'Etudes Alexandrines
    7. Jean GUILLAUME - Professeur Emérite Paris IV
    8. Pierre HOUSIEAUX - Président de Paris Historique
    9. Richard KLEIN - Professeur de l'hist. de l'architecture ENSA Lille
    10. Sylvain LAVEISSIERE - Conservateur Général du Patrimoine - Louvre
    11. François LOYER - Directeur de Recherche au CNRS - Sorbonne
    12. Claude MIGNOT - Professeur Histoire de l'Art - Sorbonne
    13. Dominique MULLIEZ - Directeur Ecole Française d'Athène
    14. Olivier POISSON - Conservateur Général Patrimoine
    15. Roland RECHT - Professeur au Collège de France
    16. Pierre ROSENBERG - de l'Académie Française
    17. Marc SMITH - Professeur Ecole des Chartes
    18. Charlotte UZU - Productrice de films
    19. Véronique WIESINGER - Conser. en Chef du Patrimoine Dir. de la fondation Giacometti
    20. Jan WYERS - Secrétaire Général de SOS Paris
    21. Jean Claude YON - Maître de conférences Université Versailles

     

     

    Nous avons besoin de vous. L'accueil de notre action et de notre pétition par d'éminentes personalités, qu'elles soient spécialistes du patrimoine, historiens, historiens de l'art, architectes, spécialistes en art déco, producteurs de cinéma mais aussi de tous ceux, moins connus, qui veulent que vive mais soit préservée notre mémoire, nous encourage. Le combat continue, nous comptons sur vous

    SIGNEZ ET FAITES SIGNER LA PETITON

    REJOIGNEZ NOTRE GROUPE SAUVONS LE LOUXOR SUR FACEBOOK

  • A nous Paris

    Dans son édition papier du 31 Août et sa version web du 4 Septembre, le magazine gratuit A nous Paris, uniquement diffusé dans le métro, parle du Louxor

     

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    Le Louxor, phénix de Barbès

     

     

  • La programmation culturelle, clé de la sauvegarde du Louxor

    On ne répètera jamais assez que le choix de la programmation culturelle  est un facteur déterminant pour la sauvegarde du Louxor car il présuppose des options techniques importantes.

    Mais il faut aussi bien identifier tous les aspects et ne pas mélanger :

    1. l'aspect programmatique : trois salles au lieu d'une grande ;
    2. l'aspect de mise aux normes en matière de structure et de sécurité incendie pour lequel il y a deux solutions qui dépendent de la programmation.

    Première solution, celle qui programme trois salles de cinéma Art & Essai : on démolit la structure et une grande partie de l'intérieur ; on construit plusieurs "boîtes dans la boîte" parfaitement isolées et structurellement indépendantes de l'environnement, et on créé des escaliers et des issues de secours supplémentaires pour évacuer les salles situées en sous-sol.

    Deuxième solution, celle qui programme une seule salle : on renforce la structure, on améliore l'acoustique (sans pour autant atteindre la qualité d'une salle de spectacle construite ex-nihilo) et on ne touche pas aux issues et aux escaliers de secours car il y en a suffisamment (seules les isolations coupe-feu seront à refaire).

    Comme vous pouvez tous le constater, la programmation est déterminante, et la mise aux normes peut être comprise de différentes manières. Si l'on programme le projet intelligemment, on évite une destruction du patrimoine tout en respectant les normes. On ne cessera de le répéter, c'est le programme culturel qui doit s'adapter au lieu et non l'inverse. Cela doit se faire par un processus itératif,  c'est-à-dire que l'on doit procéder par aller-retour. En clair, il faut en premier adapter la programmation au lieu - ici, une salle au lieu de trois dans une programmation de cinéma conventionnelle - puis ensuite adapter le lieu à la programmation - améliorer l'acoustique, améliorer la sécurité incendie etc. ... Enfin dans un troisième temps, et c'est là le sel de l'histoire, reprendre la programmation pour l'adapter plus finement aux contraintes du lieu .... et ainsi de suite.

    Cette approche itérative d'un projet devrait être la règle générale à suivre. Lors de l'appel d'offre de construction, le projet devrait être parfaitement au point. Hélas, on a tendance aujourd'hui à vouloir sauter les étapes et à raccourcir les processus de décisions, sous les fallacieux prétextes de "gagner du temps", de "soutenir la croissance ou la reprise" ou tout autre prétexte souvent sans grande réalité, tout en faisant l'économie de la réflexion. On va non pas du général au particulier, mais du particulier au particulier et l'on se prive d'une vision globale bien structurée..

  • Hôtel Lambert, le Louxor : deux poids, deux mesures !

    Galerie d'Hercule hotel Lambert.jpg

    La galerie d'Hercule de l'hôtel Lambert - gravure de Bernard Picart - source Wikipédia

    L'hôtel Lambert est situé 2, rue Saint Louis en l'Ile à Paris (IVème). Il fut construit de 1640 à 1644 par l'architecte Louis Le Vau pour Jean Baptiste Lambert, conseiller et financier récemment enrichi du roi Louis XIII. Les décors sont de Charles le Brun, Eustache Le Sueur, entre autres. La galerie d'Hercule en est le plus célèbre décor. Elle date du XVIIème siècle.1 Sans conteste, l'hôtel Lambert est un joyau de l'architecture.

     

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    Façade du Louxor - Source Action Barbès

    Le Louxor est une salle de cinéma située 170, boulevard de Magenta à Paris (Xème). Il fut construit dans les années 1920/21 par l'architecte Henry Zipcy 2 Voir son histoire sur ce même blog.

    Comparer l'hôtel Lambert au Louxor n'a pas grand sens a priori. On peut même affirmer, sans crainte d'être contredit, que la valeur patrimoniale du premier est sans commune mesure avec celle du second.

    Comparaison n'est pas raison, d'accord. Toutefois, à certains égards, un rapprochement des deux situations engendrées par les projets de réhabilitation a un certain sens.

    L'hôtel Lambert est depuis 2007 la propriété d'une famille du Qatar qui a l'intention de le « moderniser » et a confié cette délicate mission à Alain-Charles Perrot, architecte en chef des monuments historiques.

    Le Louxor est depuis 2003 la propriété de la Ville de Paris qui a décidé de le « moderniser » en créant un cinéma Art & Essai de trois salles, tâche confiée à l'architecte Philippe Pumain sous l'égide de la Mission cinéma de la Ville de Paris.

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  • Louxor : Il faut une programmation culturelle diversifiée

    Dans le projet « de réhabilitation et d'extension » du Louxor (cf. exposé des motifs de la délibération  DPA 2009-211) tel qu'il est proposé par la Ville de Paris, le choix de la programmation culturelle - 3 salles de cinéma, dont une dédiée aux « musiques nouvelles du Sud »  - est la source de nombreux problèmes. Nous avons traité la question patrimoniale sur laquelle, bien sûr, nous reviendrons, mais regardons la question de la programmation culturelle.

    En grosses lettres sur la façade Nord du bâtiment sont inscrits les mots suivants : LOUXOR PALAIS DU CINEMA. Cela suffit aux défenseurs du projet pour se satisfaire d'un retour au cinéma. C'est une logique au premier degré.

    La mairie de Paris a néanmoins tenté des investigations pour arrêter ses choix en matière culturelle. On en retrouve la trace notamment dans une délibération du Conseil d'arrondissement du 10ème en date du 19 mars 2007....

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  • Le Louxor et la Charte de Venise

    Certains défenseurs du calamiteux projet de réhabilitation du Louxor font appel à la Charte de Venise pour justifier le bien-fondé des opérations prévues dans le projet de l'architecte Philippe Pumain sous l'égide de la Mission Cinéma de la Ville de Paris. Il n'est donc pas inintéressant de lire attentivement cette Charte avec en tête les éléments spécifiques au Louxor.

    Pour commencer, qu'est ce que la Charte de Venise ?

    La « Charte Internationale sur la Conservation et la Restauration des Monuments et des Sites » a été signée à Venise en 1964 lors du IIème congrès international des architectes et des techniciens des monuments historiques. Elle a été adoptée par le Conseil International des Monuments et des Sites (ICOMOS-UNESCO) en 1965. La Charte Internationale de Venise (PDF 71ko)

    Avant d'aller plus loin dans notre processus d'analyse de ce texte appliqué au Louxor, remarquons un mot important : celui de restauration.

    On nous a accusés d'élitisme, d'être savants, trop savants ! Au risque de passer pour des cuistres, nous savons l'importance des mots dans notre belle langue française.

    La Charte de Venise traite de restauration : réparation, réfection - restauration d'un monument - nous dit le Larousse.

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  • le cinéma en France en 2008

    Puisque le projet de la Ville de Paris concernant le Louxor est, pour le moment encore, un cinéma Art & Essai, il n'est pas inintéressant de regarder la situation du cinéma en France pour se faire une idée de la viabilité du projet.

    Il ne faut pas tarir d'éloges concernant le site web du Centre National de la Cinématographie qui nous a servi de source !

    Le bilan 2008 du Centre National de la Cinématographie (CNC) a été publié en mai 2009. Nous nous référons à ce rapport pour observer et commenter l'évolution du film d'auteurs recommandés A&E en termes de fréquentation des salles, selon la formule consacrée, puisque celles-ci doivent répondre à certains critères assez stricts pour obtenir cette appellation.

    Nota : les films sont recommandés A&E par le CNC, mais les salles ne peuvent prétendre à cette dénomination qu'en respectant certains critères leur permettant d'obtenir certaines subventions de fonctionnement et même d'investissement. Notons que les films recommandés A&E ne sont pas projetés dans les seules salles A&E. En revanche, les salles A&E ne peuvent pas programmer tout ce qu'elles souhaitent, elles doivent respecter des quotas de films A&E, en fonction du nombre d'écrans et de projections par semaine. Faute de quoi elles pourraient perdre leur distinction, ... et leurs subventions ! Nous y reviendrons.

    Le cinéma en général

    Progression de la fréquentation totale (+6,7%) : avec 189,71  millions de billets vendus en 2008, les entrées en salles progressent de 6,7% par rapport à 2007, sans toutefois atteindre le chiffre record de 2004 à 195,7 millions d'entrées. Remarquons que les 10 films les plus vus représentent 31,6% des entrées et que les 100 premiers (sur un total de 555) représentent 81.4% du total des entrées. Ce qui signifie que 18% des films sortis en 2008 totalisent plus de 80% des spectateurs, proportions stables par rapport aux années précédentes mais qui montrent très bien l'effet de concentration.

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  • Déjà le grand Hugo !

    "Il faut arrêter le marteau qui mutile la face du pays. Une loi suffirait; qu'on la fasse. Quels que soient les droits de la propriété, la destruction d'un édifice historique et monumental ne doit pas être permise à ces ignobles spéculateurs que leur intérêt aveugle sur leur honneur; misérables hommes, et si imbéciles, qu'ils ne comprennent même pas qu'ils sont des barbares ! Il y a deux choses dans un édifice, son usage et sa beauté. Son usage appartient au propriétaire, sa beauté à tout le monde; c'est donc dépasser son droit que de la détruire"

    "A Paris, le vandalisme florit et prospère sous nos yeux. Le vandalisme est architecte. Le vandalisme se carre et se prélasse. Le vandalisme est fêté, applaudi, encouragé, admiré, caressé, protégé, consulté, subventionné, défrayé, naturalisé. Le vandalisme est entrepreneur de travaux pour le compte du gouvernement. Il s’est installé sournoisement dans le budget, et il le grignote à petit bruit, comme le rat son fromage. Et certes, il gagne bien son argent. Tous les jours il démolit quelque chose du peu qui nous reste de cet admirable vieux Paris."

    Victor Hugo - Revue des Deux Mondes - Guerre aux démolisseurs - 1825/1832 - voir ICI

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  • Curieuse conception de la préservation du patrimoine !

    Camera Egyptica web.jpgUne lecture attentive d'une note publiée par la Ville de Paris sur son site paris.fr sème le trouble dans l'esprit de celui que ne connaît pas bien le dossier.

    « Nous nous sommes rendus compte que le décor initial, subtil mélange d’art néo-égyptien et d’art déco, existait toujours sous les couches des décors successifs, explique Eric le Bourhis, à la direction du patrimoine et de l’architecture de la Mairie de Paris. Nous avons attaché une grande importance à restaurer le cinéma tel qu’il pouvait être à ses débuts, tout en l’adaptant aux normes actuelles ».

    Philippe Pumain précise : « Mon intention est moins de restaurer la grande salle telle qu’elle était exactement dans les années 20 que de restituer l’atmosphère dégagée par l’architecture de l’époque. Par exemple, je cherche le moyen de reproduire les peintures colorées, réalisées au pochoir telles qu’on pouvait les entrevoir autrefois derrière les volutes de fumée des spectateurs, sous un éclairage bien plus faible que celui d’aujourd’hui ».

    C'est sans commentaire !

    Source : Le Louxor sera réhabilité

     

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  • La vie du lieu avant le Louxor

    1901 Contruction du metro.JPG

    La photo de l’immeuble situé à l’emplacement du Louxor avant sa construction se trouve en page 15 d'un livre publié en 1997 :  Le métro de chez nous, Jean-Claude Demory - Éditions MDM.

    En plus de nous démontrer sans contestation possible que le Louxor a été construit là où se trouvait un grand immeuble de style haussmannien, la légende de cette photo vient confirmer nos inquiétudes quant aux travaux qui vont être entrepris pour creuser deux salles en sous-sol.

    Reproduisons le texte de cette légende :

    La seconde moitié du XIXème siècle et le début du XXème furent l'âge d'or de la construction métallique. Cependant, l'érection du viaduc de la ligne 2 posa quelques problèmes en raison du terrain miné par d'anciennes carrières de gypse. D'importants travaux de soutènement furent donc nécessaires, tel le coulage de plusieurs centaines de puits maçonnés jusqu'à un sous-sol résistant, parfois à plus de 20 mètres de profondeur. ....

    Sans vouloir dramatiser, souvenons nous de ce qui s'est passé en 1995 rue Papillon, à quelques centaines de mètres du carrefour Barbès.

    Télécharger la photo (PDF).