Entre forte chaleur et dernier orage, un arc en ciel sur Saint-Vincent de Paul, envoyé par une de nos lectrices assidues :
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Entre forte chaleur et dernier orage, un arc en ciel sur Saint-Vincent de Paul, envoyé par une de nos lectrices assidues :
Dans notre quartier de gares, un train ne peut pas en cacher un autre ! Ils s'arrêtent tous en bout de quai. En revanche, une voiture peut en cacher une autre, et cela même sur les passages pour piétons ! On vous explique.
Nous nous sommes battus pendant des années pour que le passage Paré-Patin soit mieux sécurisé : pour les lecteurs qui ne fréquentent pas le boulevard Magenta vers le 150, disons qu'il s'agit du passage qui fait la jonction entre les rues Ambroise-Paré, Guy-Patin et le boulevard de Magenta, il est légalement réservé aux véhicules d'urgence et, désormais aussi, aux taxis qui sortent vers Magenta. C'est une bataille perdue, avouons-le. Les automobilistes ont continué à emprunter ce passage pour gagner le Magenta vers le carrefour Barbès et s'épargner le tour du terre-plein central sous le métro aérien. D'autres poussent même l'infraction jusqu'à tourner à gauche vers la place de la République. Aux heures d'affluence, certains restent coincés au milieu de la chaussée... dans la voie de bus, ou au beau milieu du trottoir.
Depuis peu, et c'est une de nos lectrices qui nous en a informés, la Voirie a fait poser des plots en plastique blanc au milieu du boulevard de Magenta pour empêcher les voitures de tourner à gauche.
Cette fois, c'est parti pour le Balcon Vert de la rue d'Alsace. Les partenaires du projet avaient donné rendez-vous sur le quai 1 de la gare de l'Est pour le lancer officiellement le 29 juin dernier.
A la tribune, le maire du 10e Rémi Féraud, l'adjointe à la maire de Paris chargée des espaces verts Pénélope Komitès, Patrick Ropert directeur de Gares et Connexions, Frank Hilloud PDG de Spie Batignolles et le responsable du projet pour Akko Hotels, Olivier Devys.
Du 5 au 29 juillet, les mardis et vendredis de 10h à 12h, nous vous suggérons de retrouver la médiathèque hors les murs, sous le kiosque du Jardin Villemin, avec une sélection de livres, contes, albums, pour les petits et les plus grands !
Le Centre Pompidou s’associe aux bibliothèques de la Ville de Paris en proposant des ateliers de pratiques artistiques « Mon Œil explore…» dans le cadre des Bibliothèques hors les murs.
Une opportunité à ne pas négliger quand on reste à Paris une partie de l'été...
Dessin de Joëlle Dimbour
Voir les autres propositions de Bibliothèques hors les murs sur ce site.
Une cinquantaine d'habitants avait fait le déplacement jusqu'à l'école de la rue de Belzunce pour ce dernier conseil de quartier avant la période estivale. Thème retenu: la circulation dans le quartier.
Pour répondre aux questions, Hervé Abderrahman - conseiller technique de Christophe Najdovski, Adjoint à la maire de Paris chargé de la voirie et des déplacements, Paul Simondon et Elise Fajgeles, élus du 10e arrondissement et Hughes Vanderzwalm, chargé des Grands projets, notamment celui de la Promenade urbaine boulevard de la Chapelle.
Jeudi 16 juin, le Louxor avait ouvert les portes de sa grande salle pour accueillir la réunion sur le projet de CDG Express qui reliera la Gare de l'Est à l'aéroport Charles de Gaulle. L'espace du rez-de-chaussée était à peine plein. On aurait pu imaginer qu'il y ait davantage de personnes intéressées. L'effet football peut-être? Des habitants du 18e concernés au plus près, quelques personnes de proche banlieue mais on comptait surtout des élus et des associations.
Pour présenter le projet, différents intervenants (uniquement des hommes...)
L'enquête publique
Elle se terminera le 12 juillet. Chacun peut envoyer des mails pour donner son avis ou poser une question mais également se rendre dans les lieux prévus à cet effet (mairies du 10e et du 18e) pour écrire sur les registres mis à disposition. Voir plus de détails dans notre article du 7 juin.
Les documents seront remis au maître d'ouvrage qui y répondra début septembre. Viendront ensuite les conclusions et l'avis motivé de la commission d'enquête fin septembre.
Le directeur de services de transport au Ministère de l'environnement Thierry Guimbaud a tout d'abord rappelé la volonté du gouvernement de relancer ce projet abandonné en 2008 pour des problèmes de montage financier. Le projet est repris à l'identique ; on revient seulement sur un modificatif de ce montage. C'est d'ailleurs sur cet argument que se sont appuyés tous les intervenants pour faire comprendre qu'il n'était pas question de modifier le tracé du futur CDG, le projet ayant été déjà déclaré d’utilité publique.
Les partenaires du projet
Il s'agit d'une part de SNCF Réseau et d'autre part d'Aéroport de Paris (ADP). Guilllaume Sauvé, qui représentait ADP, a longuement insisté sur l'importance de ce projet au vu de l'augmentation régulière du trafic aérien à Charles de Gaulle et sur les retombées économiques, notamment en matière d'emplois. Un argument qui n'a pas convaincu les élus communistes et écologistes (EELV) présents dans la salle.
Du côté de SNCF Réseau, Jean Faussurier, directeur régional IDF, a précisé les deux tâches qui incomberaient à la société. A savoir : apporter une expertise ferroviaire dans la conception et la réalisation du projet et veiller à ce que la navette CDG reste compatible avec les autres trafics (RER B).
Par la suite, l'état passera un contrat avec une entreprise pour l'exploitation de la ligne.
La navette CDG
On est sur un parcours de 20 minutes, de 5h du matin à minuit, avec un départ toutes les 15 minutes et tous les jours. Le départ se fera sur des quais dédiés à ce trafic en Gare de l'Est. Nous avons noté 400 à 500 places assises avec des espaces prévus pour les bagages, une accessibilité aux personnes à mobilité réduite (PMR) et une information multilingue.
Quel coût?
On passe de 600 millions d'euros à 1,410 milliard...(HT et hors matériel roulant). Une augmentation qui a fait grincer quelques dents. L’inflation, l'évolution des réglementations, le renforcement des ouvrages y ont contribué. La vente des billets — on parle de 24€ le trajet (un billet coûte actuellement 10€) — devrait financer le coût des investissements et d'exploitation. Mais on a tout de même prévenu que ce ne serait peut-être pas suffisant. Si ce manque s'avérait exact, on créerait une taxe payée par les voyageurs aériens qui ne sont pas en correspondance. Mise en service du CDG envisagée en 2023.
Le tracé
Il est le même qu'en 2008 avec des tronçons souterrains mais pas partout. Des habitants de la Porte de La Chapelle et l'association ASA Paris Nord-Est ont annoncé la couleur : ils s'opposeront au projet tel qu'il est. En effet, les ponts de la Porte de La Chapelle seront remplacés (du béton pour améliorer le niveau sonore). Les écrans acoustiques, les panneaux absorbants et l'isolation des façades annoncés n'ont pas convaincu les riverains qui souhaitent l'enfouissement d'un coût estimé entre 150 et 200 M€. A noter que l'étude acoustique est prévue début 2017... et que l'autorité environnementale a regretté que l'étude d'impact n'ait pas été réactualisée sur celle de 2008.
On l'aura compris, le projet ne sera pas un long fleuve tranquille.
Cette année encore, les berges du Canal Saint-Martin vont accueillir quelque 180 chorales et 5000 chanteurs. Un évènement désormais très couru. Ce sera le dimanche 26 juin de 14h à 20h avec un grand final participatif à 19h30 devant le centre Jemmapes.
Pour plus d'informations, n'hésitez pas à vous rendre sur le site de Voix sur Berges
Ce sera le dernier conseil de le quartier de la saison avec un thème qui devrait attirer les foules: la circulation. Les boulevards de Magenta et de la Chapelle seront évoqués et aussi les abords des gares de l'est et du nord.
Le conseil de quartier se tiendra à l'école élémentaire rue de Belzunce de 19h30 à 21h30 le 27 juin.
Un de nos adhérents du quartier Louis-Blanc suit de près la concertation sur le projet d'aménagement de la place Jan Karski, un lieu tout proche du boulevard de la Chapelle et donc de la future promenade urbaine. Nous publions ici son article.
Cette place située à l’angle des rues Louis Blanc, Philippe de Girard et Cail s’est vue attribuer un nom en 2015, à savoir Jan Karski, un juif polonais qui a été contraint de fuir son pays lors de la seconde guerre mondiale. Lors du vote du budget participatif de 2015, un projet d’aménagement a été proposé et adopté lors du vote des parisiens du 10ème. Il figure donc dans le programme d’investissement 2016, avec un budget significatif de 700 000 €. Le 2 juin dernier s’est tenue à l’école Louis Blanc une première réunion publique au cours de laquelle quelques pistes de réflexion ont été soumises à la discussion (voir notre article du 15 juin).
Pour avancer concrètement, il a été décidé d’organiser une marche exploratoire qui s’est déroulée le 15 juin dernier autour de la place en présence d’Elise Fajgeles, adjointe chargée de l’espace public et de la propreté et des responsables des services de la ville chargés des grands projets parisiens. Une trentaine de résidents étaient présents dont des membres du conseil de quartier Louis Blanc/Aqueduc et des associations du quartier.
Différentes hypothèses ont été discutées, mais rien n’est arrêté. Deux groupes de travail vont se réunir en septembre : l’un sur le réaménagement des espaces consacrés à la circulation (possibilité de changer certains sens de circulation, renforcement des espaces pour les piétons et les circulations douces). L’autre groupe travaillera sur les végétalisations possibles et la création de zones de convivialité. L’objectif est d’arriver à la définition d’un projet d’aménagement avant la fin de l’année en vue d’une réalisation en 2017.
Ce sera la deuxième année pour cet événement qui aura lieu à la mairie du 10e le mercredi 15 juin de 9h30 à 17h.
On sait maintenant l'importance d'une alimentation variée et équilibrée accompagnée d'un zeste d'activité sportive. Cette journée devrait permettre de sensibiliser petits et grands.
Pour attirer le chaland, tout un programme: initiations sportives, découverte du miel, animation sur le tri sélectif et le gaspillage alimentaire, atelier jardinage, préparations culinaires, jeux de société...
La dernière réunion du Comité de pilotage Barbès (Copil pour les intimes) datait d'octobre 2015 et avait été décevante. Nous nous en étions fait l'écho dans un article du 21 octobre.
Cette fois, les représentants d'Action Barbès en sont sortis plutôt satisfaits. Les intervenants étaient un peu moins nombreux autour de la table, ce qui a permis des échanges suffisants. Une grande partie de la réunion a porté sur les problématiques du marché, sur les actions menées, sur les travaux à engager rapidement et sur les futurs travaux de la RATP entre les stations Colonel Fabien et Anvers.
Le marché alimentaire de Barbès
Les actions de l'association menées auprès des élus du 18e et de l'Hôtel de Ville, appuyées par une large communication sur notre blog et les réseaux sociaux (voir notre article du 22 février) ont permis de faire bouger les lignes.
En effet, après une période de rappels à la réglementation et des avertissements, les responsables de la Direction de l'Attractivité et de l'Emploi (DAE) en coordination renforcée avec la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) n'ont pas chômé ces dernières semaines. Des suspensions et des radiations ont été prononcées à l'encontre des commerçants qui ne respectaient pas la règlementation des marchés parisiens et d'autres sont en cours.
Côté Préfecture de police, la commissaire du 18e Valérie Goetz, a précisé l'effort du Préfet en terme d'effectifs pour lutter contre les sauvettes dans l'arrondissement depuis mars dernier. Les jours de marché, mercredi et samedi, des effectifs des 10e et 19e arrondissements participent aux actions, et permettent une amélioration de la situation. Ce soutien supplémentaire risque d'être de courte durée avec le début de l'Euro de football, un événement qui réclame une présence policière importante. Ajoutons le début du ramadan — qui a commencé le 6 juin — dont on sait dans le quartier qu'il génère quelques tensions chaque année. On n'ignore pas les effets reports de ce dispositif (les sauvettes sont également à la station Chapelle et plus loin, vers Stalingrad). « Mais aucun des effets pervers de la police ne peut être un motif suffisant pour suspendre les dispositifs en cours » a martelé Rémi Féraud, maire du 10e.
Sur les livraisons de nuit, totalement interdites, une action de prévention a été menée auprès des commerçants et de leur président. Puis, on est passé à la répression. Une douzaine de verbalisations, et déjà 3 camions enlevés la nuit. Naturellement pas les plus imposants, car il faut dans ce cas prévoir une grue de grande capacité de levage, a précisé la Commissaire.
A ce stade, pas de solution quant au stationnement des camions sur le trottoir côté 10e.
Par contre un élément de taille a été transmis par la RATP au sujet des travaux à effectuer sur le viaduc entre Colonel Fabien et Anvers. Il s'agira de revoir la protection anti corrosion qui se fait tous les 18 ans environ, un chantier long qui s'étalera en deux phases : de Colonel Fabien à Stalingrad mi 2017 à mi 2018 et d'Anvers à Chapelle mi 2018 à mi 2019. Les deux phases peuvent être inversées si nécessaire. Une réfection qui va nécessiter le déplacement du marché pendant une année, puisque le sous-viaduc sera occupé par le chantier. Les élus du 10e et du 18e seraient favorables à un démarrage des travaux sur le tronçon Anvers-Chapelle pour avancer sur la promenade urbaine et sur la remise à plat du fonctionnement du marché. Une concertation avec Olivia Polski, adjointe à la maire de Paris chargée du commerce, devrait se mettre en place rapidement pour trouver un nouvel emplacement au marché, provisoire bien sûr.
Voirie
Philippe Chotard, Secrétaire Général de l'Hôtel de Ville, a estimé nécessaire de reprendre d'ici là les pieds d'arbres sous le viaduc ainsi que le comblement des trous des anciennes douilles de structure des stands. Pas du superflu! « et par la même occasion traitons aussi les pieds d'arbres sur le boulevard Barbès et le haut du Magenta » ont ajouté les élus.
Ont été évoquées également les sempiternelles questions de malpropreté, les stations Vélib' sans vélo face à Tati sous le viaduc et au carrefour Tombouctou, la rue de la Goutte d'Or et le célèbre Leader Price (nous avons appris que l'espace sous les arcades n'appartient pas à la Ville mais à Paris Habitat, le bailleur social de la Ville qui gère l'ensemble immobilier au-dessus). Nous avons également demandé une prochaine réunion de bilan de la Zone de sécurité prioritaire (ZSP).
Les informations sur notre projet de Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad sont rares, si rares que nous ne résistons pas à l'envie de vous parler de la réunion du 25 mai qui a rassemblé les principaux acteurs qui doivent œuvrer à la progression de ce dossier. Nous attendions depuis de longs mois une réunion publique qui invitent les habitants à prendre connaissance des analyses et des pistes de réflexion avancées par l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur).
Le 25 mai dernier, nous étions nombreux d'Action Barbès, mais pas que.... d'autres associations, locale comme DemainChapelle ou parisienne comme Paris en selle à être toute ouïe.
Nous ne reprendrons pas le détail des travaux de l'Apur sur le sujet puisque nous avons participé en leur temps à ses ateliers et que vous pouvez tout à loisir en trouver le bilan ici même.
En revanche, nous voulons souligner l'information donnée par le chef de projet de la Direction de la Voirie et des déplacements (DVD), Hugues Vanderzwalm, à savoir l'incidence de la proposition d'éclairage du sous-viaduc qui avait été validée par le vote des habitants du 18e dans le cadre des budgets participatifs (BP) de 2015. Nous avions compris que cette mise en lumière n'aurait pas à attendre les travaux de la promenade urbaine. Le viaduc étant le niveau supérieur, voire aérien, et le terre-plein central le rez de chaussée. Raté. Nous ne savions pas alors non plus que le sous viaduc sur ce tronçon nécessiterait des travaux anti-corrosion — que la RATP réalise environ tous les 18-20 ans — et que l'éclairage ne pourrait se faire avant la fin de cette étape supplémentaire.
Cerise sur le gâteau : ce 25 mai, nous apprenons de la bouche du chef de projet, que l'éclairage du viaduc sera partiel, comprendre concentré sur des endroits précis, étant donné le budget alloué (200 000 Euros), sous-entendu, modique. Résumons-nous. La proposition déposée sur la plate forme du budget participatif (BP) décrivait la nécessité d'éclairer mieux ce parcours pour le rendre à la fois plus sûr et plus agréable (voir plus bas). L'impression actuelle partagée par nombre d'habitants du quartier est l'insécurité ambiante, générée moins par les rencontres que l'on peut y faire que par la malpropreté récurrente, les odeurs d'urine, les dépôts sauvages, les coins sombres, un certain laisser-aller qui n'attire pas le promeneur. L'éclairage avait donc pour but affiché de remédier à cet état des lieux. L'estimation du coût a été faite par les services de la DVD : 200 000 euros. Le vote des habitants du 18e est intervenu ensuite. Evidemment il ne remet pas en question le montant estimé par la DVD. Le budget est donc entériné, programmé, inscrit.
Or, un an plus tard, grosso modo, le chef de projet annonce que le budget est trop étroit pour que la proposition votée soit menée à bien. Dans ce cas, qui se trompe ? Le service qui a estimé le montant dans le cadre du BP, service qui croule sous la tâche et dont les estimations deviennent aléatoires ? Ou le chef de projet actuel qui n'a pas la même règle à calcul ?
Pourquoi ce mouvement d'humeur de notre part ? Finalement ce ne serait pas si mal, déjà, de pouvoir éclairer de belle manière certains points de la promenade …. Et bien, non, voyez-vous, car qui dit éclairer certains points dit laisser dans l'ombre les autres. Or, ce sont les coins sombres qui génèrent les inquiétudes et éloignent les passants qui, forcément, se concentreront là où ils se sentent bien, à la lumière, là où l'on se voit. Parallèlement, les trafics et les malfrats aiment l'ombre et la discrétion. Dans ce cas, l'intention que portait la proposition validée par les habitants semble ignorée. Par ailleurs, nous ne pouvons croire que la DVD soit seule décisionnaire.
Une jolie vue du viaduc place de la Chapelle, éclairé par le soleil du soir... en attendant mieux !
(Photo empruntée au blog de ParisLaChapelle)
Bien sûr, tout peut encore changer d'ici à la mise en œuvre de ce fameux éclairage du sous-viaduc. De l'eau passera sous les ponts... puisqu'il faudra attendre la fin des travaux de la RATP, le transfert du marché de Barbès dans un autre lieu pendant environ un an (si, si, vous ne le saviez pas ? et bien, nous non plus !) et se coordonner avec les aménagements de la promenade urbaine elle-même. Sans compter les travaux du centre hospitalier Lariboisière en 2018. Une ère nouvelle s'ouvre...
*-*-*
Pour mémoire la description du projet, déposé sur la plateforme de paris.fr en mars 2015 et qui a emporté l'adhésion populaire en septembre 2015 :
Objectif de l'idée
Mettre en valeur l'ouvrage d'art qu'est le viaduc du métro aérien entre Barbès-Rochechouart et Stalingrad, et rendre plus agréab
Descriptif de l'idée proposée
Les possibilités sont multiples, de la formule la plus modeste avec des lampadaires traditionnels qui jalonneraient la promenade, à des illuminations plus ambitieuses qui mettraient en valeur la structure métallique qui est dans la droite ligne de la Tour Eiffel. Et le mérite bien !
Le viaduc qui supporte la Ligne 2 (Dauphine-Nation) dans sa partie aérienne (d'Anvers où le métro sort de terre à Colonel Fabien où il y retourne) date des premières années du 20e siècle, entre 1903 et 1909. Voir http://outils.construiracier.com/v3/documentation/viaduc-aerien-metro/de...
Situation actuelle - diagnostic
Des situations différentes selon les tronçons. Certains ont fait l'objet de réfection des voutains en brique il y a une bonne dizaine d'années, à Barbès par exemple, avec interruption du trafic (voir http://outils.construiracier.com/v3/documentation/viaduc-aerien-metro/me... ) « ces voutains quand ils sont endommagés, sont remplacés par des éléments en béton teinté dans la masse et dont l'habillage copie la brique pour respecter le style d'origine et restituer une cohérence architecturale à l'ensemble »; certains piliers du viaduc présentent des fissures et sont actuellement cerclés en prévision de futurs travaux... (dixit la RATP) ;
Ce souci de la RATP de respecter la cohérence architecturale du viaduc mérite un accompagnement lumineux de qualité.
OR partout on remarque un manque d'éclairage qui rend l'ensemble du terre-plein central sous viaduc inhospitalier. Il semble acté que les équipements sportifs seront décloisonnés et modifiés, mais rien n'est prévu pour rendre agréable les zones qui deviendront des espaces propres à la promenade dans un cadre rendu sûr par l'éclairage que nous souhaitons.
Le projet a déjà été expérimenté au sein d'un autre organisme?
Dans le 13e, le pont de la Petite ceinture qui traverse la rue du Patay a été mis en lumière, toutefois ce n'est pas la qualité de l'ouvrage qu'on cherchait là à mettre en valeur, il s'agissait plutôt de rendre plus agréable ce passage assez inhospitalier lui-aussi.
Rue de Patay Paris 13e
http://www.agencedevillers.com/archives/110
Lieu précis
Viaduc de la Ligne 2 du métro aérien, entre la station Barbès-Rochechouart et la station Stalingrad (voire plus loin)
source : https://idee.paris.fr/notre-viaduc-en-lumiere-de-barbes-stalingrad