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Dans le 10ème - Page 184

  • Station Barbès : on repart pour 4 semaines de travaux

    Le calme est revenu depuis septembre après le démontage des échafaudages pour la rénovation des verrières. Ah, les verrières.... elles ont agité le quartier pendant l'été.  Devenues transparentes, l'inquiétude était grande qu'elles ne le restent et que l'intimité bien légitime des riverains n'en souffre. Tout s'est bien terminé, une feuille collée sur les vitres les rend opaques tout en laissant passer la lumière.

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    Toutefois, depuis, des problèmes de signalisation sont apparus. Des câbles d'alimentation en partie non protégés ont, semble-t-il, été endommagés lors des travaux de l'été. Ce qui entraine depuis lors quelques soucis de signalisation. D'où l'urgence de l'intervention.

    Quelle incidence sur la vie des riverains ?

    Des échafaudages vont être installés des deux côtés de la station (moins importants que les précédents) dès le lundi 28 octobre au matin avec prolongation la nuit. Pour travailler en toute sécurité sur les câbles, on comprend vite qu'il faudra procéder à des coupures de courant de traction et si on ne veut pas suspendre la circulation des rames de la ligne 2, les agents travailleront la nuit. Nous n'avons pas encore connaissance du calendrier exact et de l'intensité des nuisances mais le chef de travaux qui nous a contactés s'est engagé à nous le faire parvenir dès que possible. Nous vous tiendrons informés sur le blog au fur et à mesure que tomberont les informations. 

  • Coup de gueule contre les taxis parisiens !

    paris,taxisLes taxis parisiens se plaignent depuis quelques semaines de la concurrence qu’ils jugent « déloyale » des Voitures Jaunes et autres voitures avec chauffeur. Ne l’ont-ils pas cherché ?

    On peut aisément passer en revue les séquences quand on a besoin d’un taxi à Paris.

    Trouver un taxi libre à Paris relève souvent de la gageure. Placez vous boulevard de Rochechouart ou de La Chapelle et vous m’en direz des nouvelles. Et quand il pleut, c’est carrément mission impossible. Enfin, notons que les stations sont la plupart du temps vides. Si vous le commandez par téléphone, il arrive avec déjà 7 ou 8 € au compteur.

    Quand par chance un taxi libre passe, vous lui faites signe. Il arrive qu’il ne s’arrête pas. Quand il s’arrête, le chauffeur baisse la vitre avant droite et vous demande où vous allez. Une fois sur trois, il repart sans un mot d’explication ni d’excuse, votre course ne l’intéresse pas.

    Enfin, vous voilà installé(e) dans la voiture et là plusieurs cas de figures sont possibles :

    • le chauffeur a fumé une cigarette lors d’une pause et bien qu’il ait ouvert sa fenêtre, ça pue le tabac dans la voiture ;
    • le chauffeur écoute les commentaires d’un match de football ;
    • le chauffeur écoute une radio débile – notons que dans ce cas et celui qui précède le son est toujours pour sourd ou mal entendant ;
    • le chauffeur est au téléphone avec des écouteurs dans les oreilles, il parle mais pas à vous ;
    • le chauffeur envoie des sms à sa petite-amie – dans ce cas et le précédent, vous avez la trouille de l’accident ;
    •  ….

    Mais le chauffeur sait-il où il va ? Très peu de chauffeurs aujourd’hui connaissent Paris. La très grande majorité des voitures sont équipées d’un système de guidage mais si ce système vous emmène dans un embouteillage, le chauffeur ne sait pas comment s’en sortir.

    Vous voilà à destination. Vous payez mais évidemment le chauffeur n’a pas de monnaie. Si vous sortez un billet de 50€ pour une course de 12, il s’immobilise et vous laisse vous débrouiller pour trouver des petites coupures.

    Les taxis parisiens sont horriblement chers. Remonter de l’avenue de l’Opéra jusqu’au Louxor par exemple, si la circulation est bonne, prend environ 7 à 8 minutes (avenue de l’Opéra, rue La Fayette, boulevard de Magenta). Comme il y a un prix minimum de la course – 6.60€ - et que le chauffeur n’a pas de monnaie, vous lui laissez royalement un pourboire de 40c pour arrondir la course à 7€. Mais 7€ pour 8 minutes cela fait 52,5€ de l’heure. Pas mal non ? Quelle profession gagne ça ?

    Quant au bonjour et à l’au revoir, ils passent par pertes et profits.


    Lire aussi : Véhicules avec chauffeur, le gouvernement cède face aux taxis

  • Exposition à l'hôpital Lariboisière

    La Société Historique du 10ème, Histoire & Vies du 10e (HV10), propose une exposition déjà présentée à l'hôpital Saint-Louis "Une traversée historique du 10ème". Cette fois, elle se rapproche de notre quartier et s'installe dans l'hôpital Lariboisière.

     

    L'exposition sera visible du 21 au 31 octobre de 9h à 20h, Galerie Bleue, dans l'hôpital, 2 rue Ambroise Paré. L'entrée est libre et si vous ne souhaitez pas déambuler seul, sachez qu'André Krol, secrétaire général d'HV10, fera des visites commentées les mercredi 23 et mardi 29 octobre à 13h. RDV devant la médiathèque (sans inscription).    

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  • SCMR – Intox / Désintox

    Le projet d’installation d’une salle de consommation à moindre risque (SCMR) au 39 boulevard de La Chapelle suscite beaucoup d’opposition, notamment de la part des riverains, mais pas seulement.

    Beaucoup d’informations circulent sur le sujet, certaines à peu près justes, certaines très approximatives ou incomplètes, certaines carrément fausses.

    Un conseiller d’arrondissement dans le 10e a déposé un vœu demandant l’arrêt du projet de SCMR par la Ville de Paris, vœu qu’il souhaitait faire adopter lors de la séance du conseil d’arrondissement du 7 octobre. Nous avons lu ce texte avec attention et il parait nécessaire de rétablir quelques vérités. Nous avons repris l’intégralité de ce texte et ajouté nos remarques après chaque considérant en italiques.

     oOo

    La mairie de Paris doit renoncer au projet d'ouverture d'une salle de shoot au 39 boulevard de la Chapelle !
    Considérant que l'Académie nationale de médecine, dans un avis rendu en janvier 2011, a solennellement et clairement indiqué que les salles d'injection ne réglaient en rien le problème de l'addiction des drogués

    L’objectif d’une SCMR n’est pas la résolution du problème de l’addiction des drogués mais celui de la prévention des risques liés à la consommation de drogues.

    Considérant que l'Ordre national des médecins a formulé la même analyse

    Cf. supra - Le Conseil National de l'Ordre des Médecins ne s'opposera pas à l'expérimentation des SCMR comme l’indique un article publié dans la revue Médecins de janvier/février 2013

    Il n’est pas inutile de rappeler aussi que tous les professionnels de l’addiction y sont favorables : la Fédération Addiction, la Fédération Française d’Addictologie, l’Association Française pour la Réduction des Risques, le Réseau Français de Réduction des Risques…..

    Considérant que ces structures ne servent en réalité qu'à camoufler le problème de l'usage de stupéfiants ;

    Encore une fois, il s’agit de prévenir les risques liés à la consommation de drogues (overdose, diffusion de virus, protection des populations par le traitement des seringues usagées qui aujourd’hui trainent dans la rue, …) en aucun cas faciliter la consommation de drogues

    Lire la suite

  • Place de la République : on n'y croit pas !

    Nous n'arpentons pas quotidiennement les couloirs des changements de la station République (pour être honnête, c'est même une station que j'évite au même titre que Bastille ou Place Clichy!). Pourtant l'article du Parisien du 5 octobre nous a laissés dubitatifs et furieux. Quel désastre ! Qui va payer  les réparations et quand ?

    Nous avons suivi le dossier de la rénovation de la Place de la République, parce que notre cher Magenta y débouche, parce que le 10e arrondissement y a sa rive sud, et que le projet avait siphonné une bonne partie des budgets que les conseils de quartier auraient bien affectés à d'autres travaux de voirie. (voir notre article et notre opération cartes postales pour le réaménagement des abords de la Gare de l'Est)

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    Photo empruntée au Parisien (Crédits LP/JD)

    les infiltrations ruinent tout le carrelage de la station rénovée il y a 3 ans.

    Certains penchent pour une responsabilité du chantier de rénovation de la place, parce que la dépose des revêtements de surface, en bref le bitume, a laissé le sol à nu et que le ruissellement des eaux de pluie et les infiltrations ont fait le reste. On croit rêver ou plutôt cauchemarder ! Même si cette hypothèse reste à prouver, même si c'est à l'enquête de dire exactement qui sont les responsables, cette constatation de bon sens tient la route. Paris est une taupinière (nous préférons à fourmilière, un choix personnel !) où tous les espaces de sous-sol recèlent sinon des trésors au moins des couloirs de métro, comme ici. Certes, la Ville de Paris est maître d'ouvrage : elle a choisi les architectes et le projet, puis financé le tout. Une fortune ! Tout le monde n'est pas satisfait du résultat. On a entendu parler (ici même sur ce blog) de manque de structuration de l'espace... Toutefois, le succès a été au rendez-vous avec l'été chaud que nous avons connu et la fréquentation a été plus importante que ce que les édiles avaient espéré.

    paris,place-de-la-république,10e,travaux-publicsPour notre part, l'immensité de la surface dallée nous paraissait être une cause possible de fragilité. Mouvements de terrains, gel en hiver. Des considérations plus paysannes que réellement expertes. Dès les premières semaines, nous avions remarqué des joints entre les dalles qui se délitaient. Rien de bien méchant. On nous a rétorqué que le parvis de l'Hôtel de Ville était lui aussi dallé, vaste et qu'il tenait le coup. En effet.

    L'article et la photo publiés dans le Parisien du 5 octobre sous la plume de Julien Duffé nous inquiètent sur les conditions dans lesquelles sont réalisées les constructions publiques. Nous ne revenons pas sur le rôle du maître d'ouvrage, qui choisit le projet et celui qui le réalisera. Mais, ensuite, le maître d'oeuvre a la compétence et de le devoir d'organiser le chantier, de mettre en contact les différents intervenants, et en cette matière, de faire se rencontrer les protagonistes embarqués dans l'aventure. Il doit anticiper tous les risques, sans prémunir, avertir, alerter, suivre, etc. Que s'est-il donc passé ?

    De recherches en trouvailles, nous avons lu cet extrait d'un article sur les infiltrations d'eau de pluie, publié sur le site de Horticulture et Paysage :

    "La place de la République est l’une des places les plus importantes de Paris, avec 280 m de long pour 120 m de large, soit près de 37 000 m2. Emblématique et très fréquenté, cet espace se situe au carrefour de 7 axes majeurs de circulation, 5 lignes de métro et 4 lignes de bus. Autrement dit, la place de la République est le siège de nombreux réseaux, dont notamment celui des galeries souterraines de la RATP. A l’occasion de sa requalification planifiée dès 2011, Sogea Ile-de-France sous maîtrise d’œuvre des architectes urbanistes TVK, a réalisé l’implantation de deux puits d’infiltration des eaux pluviales qui, sur une profondeur de 13 m, évacuent les eaux de pluie à proximité de la nappe phréatique."

    Si tout cela a été bien fait, d'où viennent les infiltrations dans les couloirs du métro ?

    Nous espérons que les entreprises de travaux publics ont de bons assureurs.