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Commerce - Page 10

  • La rue des Martyrs va changer...

    Le dernier bulletin de la mairie du 9e faisait un point sur les aménagements de la rue des Martyrs.

    Une rue très emblématique des bouleversements apparus dans le 9e arrondissement depuis ces dernières années. Une rue très commerçante, encore populaire simplement à la fin du siècle dernier, devenue petit à petit une concentration de boutiques très chic, chères et spécialisées dans des produits haut de gamme, émaillée de restaurants et de bars très tendance. C'est en partie l'évolution du commerce parisien et du choix des populations qui résident dans le quartier.

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    La maire du 9e, Delphine Bürkli, avait promis de végétaliser son arrondissement; cette tâche, difficile dans un périmètre très minéral, se poursuit. Les rues Manuel et de Montyon, toutes proches, en sont la preuve. Nous avons aimé les plates-bandes ou jardinières enterrées et nous vous les avions présentées ici même en janvier de l'année dernière, alors en construction (voir notre article du 12 janvier) et puis en juin tout en fleurs (voir notre article du 14 juin). Une vraie réussite, que nous aimerions voir se propager dans d'autres rues et même sur la promenade urbaine du boulevard de la Chapelle, dont le dossier est encore en souffrance.

    Des rencontres avec les habitants et les associations ont permis de définir les préférences des uns et des autres pour les mois à venir : ainsi la création de jardinières en pleine terre rue des Martyrs, entre la rue Lamartine et la rue de Navarin, se fera cet été ; une nouvelle navette électrique desservira le quartier pour compenser la fermeture prochaine de la ligne de bus 67 dans le secteur, prévue au printemps 2019 ; enfin, au niveau de la circulation, l'entrée de la rue des Martyrs au chevet de Notre.-Dame de Lorette bénéficiera d'un aménagement approprié pour dissuader les automobilistes de s'y engager, limitant si possible le trafic aux riverains et aux livraisons indispensables à la vie économique. Et at last but not least, le sens de la rue ne sera pas changé. Cette proposition ne faisait vraiment pas consensus. 

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    Carrefour des rues Fléchier, du faubourg Montmartre, Lamartine, des Martyrs, N.-D. de Lorette et Saint-Lazare ! 

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  • Station de métro Barbès, un accès fermé fait grand bruit

    Le président des commerçants du marché de Barbès nous avait avertis par un coup de téléphone, et le Parisien aussi dans son article du 17 avril : on allait faire du bruit devant la sortie Guy Patin de la station du métro Barbès-Rochechouart, quitte à devoir s'enchaîner aux grilles de la RATP dès l'aube pour empêcher leur fermeture. C'était sans compter avec la parution de l'article du Parisien, qui n'a pas su tenir sa plume et a révélé le plan trop tôt.

    En effet, nous étions bien au barreau Patin, dès 8 heures du matin, c'est à dire environ une heure avant que les agents de la RATP ne tirent la grille, habituellement. Sauf que.... la grille n'a pas été rouverte après l'interruption du service la nuit ! Une banderolle de l'association des paralysés de France (APF), barrant les grilles dans leur largeur, clamait l'accessibilité d'une France olympique... un brin ironique l'APF ! Il faut reconnaître qu'ils ont souvent eu le talent de trouver des slogans efficaces et humoristiques. Chacun se souviendra des spots de télévision cinglants pour faire respecter les stationnements réservés en ville : « Si tu prends ma place, prends aussi mon handicap ! »

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  • Réunion mensuelle pour la ZSP élargie

    Lundi 9 avril, la "Cellule d'écoute et d'évaluation" de la ZSP élargie a réuni autour de la table, comme chaque mois, associations, collectifs de riverains et institutionnels. Vous pouvez retrouver la liste des participants dans nos articles du 14 février et du 14 mars. Se sont ajoutés cette fois la toute nouvelle association des commerçants Goutte d'or/Chapelle et des représentants des rues Marcadet et Riquet. A noter la présence de Mme Girard, secrétaire adjointe de l'H,ôtel de ville chargée plus particulièrement de l'espace public. Nous déplorons l'absence d'élus. Côté 18e un membre du cabinet du maire était présent mais pas l'adjointe chargée de la sécurité Sarah Proust ; côté 10e, il semble qu'un problème de communication n'ait pas permis à Stéphane Bribard d'être averti en temps utile. On dira que ce n'est que partie remise pour les deux arrondissements concernés.

    La réunion a commencé par un bilan chiffré en matière d'interpellation: PV simplifiés, arrestations,  déferrements au Parquet avec un focus sur la vente de cigarettes pour le mois de mars. La consommation illicite d'alcool sur la voie publique, les achats d'actes sexuels et la possession et usages de drogues sont également sanctionnés. Les chiffres présentés rendent compte d'une baisse de 24% de la délinquance de voie publique pour les secteurs Lariboisière/Chapelle/Marx Dormoy. En revanche, le bilan est plus mitigé pour Barbès/Château Rouge. Valérie Goetz précise qu’ont été saisis de très nombreux caddies utilisés, particulièrement sur le boulevard Barbès, pour des ventes alimentaires. Le travail avec les douanes se poursuit et commence à porter ses fruits avec une saisie récente de téléphones dans une boutique. Une réflexion est en cours sur une possible verbalisation des acheteurs de cigarettes.

    A savoir : 78 tonnes de marchandises issues des ventes à la sauvette ont été saisies depuis le début de l'année dans le 18e arrondissement, sans compter celles des jours de marché. Un chiffre impressionnant sachant qu'il faut aussi se débarrasser de ces "encombrants". Ainsi, chaque mardi, un camion benne vient récupérer au commissariat, rue de Clignancourt, les marchandises qui n'ont pas pu être mises directement à la benne lors des saisies.

    Les opérations coups de poing se poursuivent. "On est dans une action massive sur l'ensemble du périmètre" a conclu le commissaire Jacques Rigon.

    Et la DPSP?

    Coralie Lever-Matraja, responsable de la DPSP 18e, évoque une activité très dense des agents avec notamment 2516 PV pour stationnement gênant et une importante verbalisation pour dépôts sauvages, ce qui représente 52% de l'activité et qui est une priorité. La verbalisation pour jets de mégots représente 15% de l'activité. Les actions se sont polarisées sur la ZSP historique donc dans la Goutte d'Or et à Château Rouge. Le secteur Lariboisière est crédité de 248 PV et celui de la Chapelle de 273 PV.

    La parole aux associations

    De l'avis général, la présence policière est bien visible et appréciée, que ce soit aux abords de la salle de consommation, dans le secteur Dejean ou place de La Chapelle. Cependant, la présence de compagnies de sécurité n'est pas vraiment comprise quand les trafics se font à proximité des camions sans intervention des agents. Il y a donc  bien des améliorations mais le retour des beaux jours fait craindre simultanément le retour des nuisances nocturnes dues à des populations fortement alcoolisées et donc souvent bruyantes.

    Pour la prochaine réunion, les associations ont demandé que la RATP soit représentée pour parler des stations Barbès et La Chapelle qui, pour l'une est fermée les jours de marché côté Patin et, pour l'autre —  à certaines heures — envahie de vendeurs sauvette . Action Barbès est revenue une fois de plus sur le marché alimentaire qui est impraticable, surtout le samedi, avec encore des étals débordants et des vendeurs très nombreux dans l'allée centrale. Les agents de la DPSP ne sont pas suffisamment présents, bien que l'on nous affirme le contraire. Et le résultat n'est pas satisfaisant.

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    SOS La Chapelle déplore les distributions alimentaires sauvages qui ont lieu rue Pajol et qui laissent la rue dans un état épouvantable. L'association regrette aussi que, en matière d'éclairage, la mairie ne soit pas suffisamment réactive alors que c'est un aspect très important en matière de sécurité pour les habitants. Mme Girard précise alors que de nombreux lampadaires font l'objet de vandalisme. D'une manière générale, les associations s'accordent pour dire que la Ville n'agit pas assez vite, alors qu'il y a urgence. Pour exemple, le collectif du boulevard Barbès demande depuis des mois le contrôle de certains commerces qui ne respectent pas la législation sur les devantures. Rien n'a bougé, les services de l'urbanisme sont aux abonnés absents.

    Nous savons que les remarques et demandes des associations ont été relayées lors de la réunion de la Cellule de coordination opérationnelle des Forces de sécurité intérieure qui s'est tenue le 12 avril. Prochaine rencontre en mai.

  • Exposition rue des Gardes

    Dans le cadre des Journées européennes des métiers d'art, Luc Dognin propose une exposition avec l'artiste David Deweerdt intitulée "La main et l'esprit, entre cuir et peinture". Le vernissage est passé, mais l'exposition est visible jusqu'au 30 avril au 4 rue des Gardes dans le 18e. Une occasion pour celles et ceux qui ne connaissent pas le quartier de découvrir à cette occasion d'autres artisans.

     

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  • Chapelle-Goutte d'Or : remise de pétitions

    Le 27 mars dernier, sur la placette à l'angle des rues de la Goutte d'or et Polonceau, c'est sous la pluie que s'est tenue la remise aux autorités de deux pétitions des commerçants et habitants à propos de la dégradation de la vie dans les quartiers de La Chapelle et de la Goutte d'Or. En effet, une pétition en ligne initiée par une habitante de la rue Affre et recueillant plus de 1500 signatures de riverains ainsi qu'une pétition "papier" initiée par Jacques Desse, un des Libraires Associés rue Pierre L'Ermite, recueillant, elle, plus de 250 signatures de commerçants et d'artisans du secteur et soutenue par la plupart des associations de quartier (dont Action Barbès) ont été remises solennellement aux responsables politiques et de la police. 

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    Une fois n'est pas coutume, c'est en nombre que les élus se sont déplacés pour entendre les doléances des habitants et commerçants. Nous avons noté la présence, entre autres, de Éric Lejoindre (maire du 18e), Danièle Obono (députée de la 17e circonscription), Ian Brossat, Colombe Brossel, Carine Rolland, Sandrine Mees, Michel Neyreneuf, Loïc Lorenzini. Pour ce qui est du commerce, question essentielle s'il en est, Olivia Polski, adjointe d'Anne Hidalgo chargée de ce secteur, a fait une courte apparition, et beaucoup ont remarqué l'absence d'Afaf Gabelotaud, l'adjointe chargée du commerce dans le 18e arrondissement. Côté police, le commissaire divisionnaire Jacques Rigon et la commissaire du 18e, Valérie Goetz, étaient présents également. En soutien aux pétitionnaires, de nombreuses associations locales étaient représentées : SOS La Chapelle, Demain La Chapelle, Paris Macadam, Paris-Goutte d'Or, Cavé Goutte d'Or, La Goutte Verte, les Gouttes d’Or de la Mode et du Design, l'Échomusée, l'Union des commerçants de la Chapelle-Goutte d'Or, la Vie Dejean, la Salle Saint-Bruno, la Compagnie Gaby Sourire, et bien sûr Action Barbès. 

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    Plusieurs prises de parole ont permis de redire le désarroi des habitants et commerçants des quartiers de La Chapelle et de la Goutte d'Or face à une insécurité allant en augmentant malgré les efforts de la préfecture sur ce secteur, redire aussi le sentiment d'abandon par les autorités municipales sur les questions d'aménagement de l'espace public et de propreté. Commerçants et habitants demandent donc une prise en charge globale, concertée et rompant avec les politiques du "coup par coup", afin que ce secteur de Paris redevienne un quartier agréable pour ses habitants et permette aux professionnels de mener leurs activités en toute sérénité. En effet, la dégradation du cadre de vie a atteint ces derniers mois un point inédit que les plus anciens n'ont pas souvenir d'avoir connu (recrudescence des ventes à la sauvette, scène de deal, "mineurs marocains", fermeture des squares, malpropreté...). Las d'être appréhendés comme des quartiers parias, habitants et acteurs de la Chapelle et de la Goutte d'Or réclament un traitement digne de Paris ; retenons la phrase conclusive de l'intervention de l'association Paris-Goutte d'Or : " Nous voulons être aussi bien traités que tout autre quartier parisien."

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    En réponse, Éric Lejoindre, qui est resté ensuite pour échanger longuement avec les  commerçants et habitants présents, a distribué un courrier co-signé avec Anne Hidalgo que vous pouvez consulter ci-dessous. Il y est notamment évoqué la mise en place d'un plan "Tous mobilisés", comme récemment à Château Rouge, mais sur un secteur trop restreint à nos yeux, car limité aux rues de la Goutte d'Or, des Gardes et Polonceau. 

    Réponse d'Anne Hidalgo et Éric Lejoindre.pdf

    Plus que jamais, la demande d'un changement rapide et profond de la physionomie de ces quartiers est très grande de la part des habitants et commerçants, la réponse et les moyens déployés par la ville doivent être à la hauteur des enjeux et des attentes bien légitimes et, malgré son absence à cette remise de pétitions que beaucoup ont déplorée, nous espérons que, au-delà des mots, la maire de Paris Anne Hidalgo saura faire des quartiers populaires du Nord parisien une réelle priorité pour les deux dernières années de son mandat.

  • Kiosque de Barbès : vers une réouverture

    Après de nombreux mois de fermeture, le kiosque de Barbès devrait rouvrir et satisfaire les lecteurs de la presse qui devaient aller parfois bien loin pour trouver un lieu de vente. Mais ce ne sera pas pour demain et il faudra donc patienter encore plusieurs mois. Rappelons que suite aux travaux de rénovation du viaduc de la ligne 2 engagés par la RATP, Samir Lebcher, gérant du kiosque, s'était vu proposer un autre point de vente provisoire au métro Palais Royal. Nous l'avions interviewé en septembre 2017 (voir notre article du 6 septembre).

    Le 4 avril s'est tenu un Comité de suivi de projet (CSP) afin d'échanger sur le possible déplacement du kiosque de quelques mètres pour une meilleure circulation dans cet espace toujours très occupé. La réunion avait commencé sur site, mais il était très difficile de s'entendre sous le viaduc. C'est Jean Vedreine, gérant de la brasserie Barbès, qui a alors invité tous les participants autour d'une table de son établissement.

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    Etaient présents des représentants de MédiaKiosk, de la Direction de l'attractivité et de l'emploi (DAE), de la Direction de la voirie et des déplacements  18e (DVD), de la mairie du 18e, de la RATP, du commissariat de l'arrondissement, le kiosquier et Action Barbès.

    Nous ne dévoilerons pas ici la teneur des échanges puisque aucune décision n'a encore été prise quant à l'emplacement exact du kiosque. Il faudra évidemment vérifier des points techniques puis obtenir l'accord des élus dont la décision est attendue fin mai.

    Nous attendons cette réouverture qui doit être une priorité pour redonner vie à cet espace. La Ville de Paris doit en prendre conscience et tout faire pour accélérer la procédure. L'implantation du nouveau modèle de kiosque n'est pas prévu avant un an, mais rien n'empêche de reprendre, en attendant, celui qui est en place. Il y a urgence, Jean Vedreine l'a aussi martelé, un kiosque ouvert, c'est moins de nuisances à ce carrefour. Les emprises de la RATP seront enlevées à la fin du mois. Ce sera ensuite aux élus de jouer (en tenant compte du règlement) puisqu'ils ont le dernier mot.

  • Quartier Château-Rouge : une nouvelle étude propreté, pourquoi?, pour quel coût ?

    Après le rapport pour lequel nous avions été auditionnés en septembre 2017 (voir nos articles du 30 janvier et du 6 février), puis le rapport commandé par la ville pour un coût de plus de 200 000€  et qui avait suscité la polémique (article du Parisien du 31 janvier), quelle ne fut pas notre surprise de recevoir une demande du groupe BVA. Cet institut a en effet été sollicité par la mairie de Paris afin de réaliser une étude sur le problème de la propreté dans le cadre de l'opération "Tous mobilisés pour mon quartier" à Château-Rouge. Dans le message reçu, on pouvait lire: "Nous souhaitons inclure la population du quartier à la démarche en commençant par recueillir l’avis des commerçants / riverains sur la propreté dans le quartier via des auto-reportages. Nous sommes donc à la recherche de volontaires pour les réaliser". Cela laisse songeur car plusieurs réunions auxquelles nous avons participé ont déjà eu lieu. Des constats ont été clairement posés. Alors pourquoi une dépense supplémentaire ?

    Nous n'avons pas voulu faire notre mauvaise tête et avons donc lu jusqu'au bout le message reçu le 16 mars. La date a son importance puisque le retour attendu de l'enquête qu'on nous demandait était le 22 mars. Et vous allez voir qu'il fallait y passer son week-end !

    L'enquête BVA appelée pompeusement auto-reportage

    Quel est son objectif ?

    Comprendre ce qui freine ou ce qui favorise les incivilités de malpropreté dans le quartier Château-Rouge.

    Cinq fiches d'études sont proposées sur les présentations en vrac par les commerçants, les épanchements d'urine, les jets de papier par terre, la bonne utilisation des corbeilles de rue et les encombrants par les riverains.

    Pour quoi faire ?

    Alimenter un atelier de travail visant à favoriser l'adoption de comportements vertueux en matière de qualité de propreté dans le quartier Dejean.

    Exemple de fiche à remplir

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    Ensuite, on vous engage à faire un album photos avec des commentaires bien sûr et à indiquer vos notes.

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    Et il faut donc recommencer pour les 4 autres thèmes retenus. Observations, photos, commentaires... Quand on vous disait qu'il fallait y passer son week-end. Rappelons ici qu'Action Barbès est une association de riverains bénévoles, qui ne vit que des cotisations et dons de ses adhérents et qui ne touche (ni demande) aucune subvention d'aucune sorte.

    BVA donne aussi quelques conseils pour que tout se passe bien !

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    Bon, vous l'aurez sans doute compris, nous avons décliné, tout comme nous avons décliné l'invitation de BVA à participer à un "atelier de créativité, inspiré des méthodes de design thinking et de l’économie comportementale, qui aura pour objectif de trouver des NUDGES, des incitations douces, pour modifier les comportements dans le quartier Dejean afin d’inciter à adopter des comportements vertueux en matière de propreté". Il nous reste à savoir combien de personnes ont été sollicitées, combien ont eu l'envie de s'y coller et combien cette plaisanterie a coûté. Une journée de travail pour rendre compte des observations est fixée le vendredi 6 avril ; on se demande bien qui va pouvoir y participer ! Nous poserons ces questions à Gilles Ménède, adjoint chargé de la propreté dans le 18e arrondissement lors de la prochaine Commission propreté du 12 avril, une commission qui ne semble que peu écoutée et qui pourtant pourrait être une force de proposition en la matière. On vous racontera...

     

  • Quartier des gares: une première réunion

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    Pour cette première réunion sur les réaménagements à venir dans le quartier des gares du Nord et de l'Est, seuls la rue du 8-Mai 1945, le boulevard de Strasbourg dans sa partie nord et la rue du Faubourg Saint-Denis entre les deux gares étaient concernés. Une seconde réunion d'ici à l'été concernera essentiellement le projet de Balcon vert et la rue d'Alsace.

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  • Château Rouge : inauguration en fanfare de Paris Respire

    Le 10 mars dernier, Château Rouge était en fête pour inaugurer la nouvelle zone de Paris Respire qui clôt le quartier aux véhicules à moteur chaque samedi de 10h à 18h.

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    Cette inauguration s'est déroulée en présence de la maire de Paris Anne Hidalgo, de Mao Peninou adjoint à la propreté, de Christophe Najovski adjoint en charge des transports, de Colombe Brossel adjointe chargée de la sécurité, de Galla Bridier adjointe chargée des seniors et élue du 18e, d'Éric Lejoindre le maire du 18e arrondissement et Pierre Bournazel le député de la 18e circonscription de Paris.

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    Tout au long de la journée, des groupes musicaux du quartier ont animé la rue Dejean devant le café Le Titanic tandis qu'une fanfare déambulait dans les rues du quartier pour des passants et des habitants heureux de voir Château Rouge sous un air festif qu'on ne lui connaissait pas jusque-là. 

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    Rue Dejean, on pouvait se restaurer à un stand de paëlla géante tenu par l'association des commerçants et un stand de crêpes et churros tenu par Select Food et Positive Planète ; rue de Suez, le restaurant indien Navel offrait sa cuisine à la dégustation des passants.

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     L'Échomusée quant à lui proposait de se faire tirer le portrait devant le Café social.

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    Cette première journée sans voiture à Château Rouge est une des actions menées dans le cadre de l'opération actuellement conduite par l'Hôtel de ville pour améliorer le secteur et que nous suivons de près. Et si on peut constater une baisse significative des ventes à la sauvette ces dernières semaines, principalement par l'action de la préfecture, et une amélioration de la propreté, il faut que les efforts engagés par la mairie et la préfecture soient constants et s'inscrivent dans la durée pour que Château Rouge redevienne un quartier où il fait bon vivre. 

  • ZSP élargie: un mois plus tard

    Le dispositif se nomme désormais "Cellule d'écoute et d'évaluation", une cellule qui se réunira une fois par mois. Nous vous renvoyons à notre article du 14 février sur la précédente réunion pour connaître la liste des participants. Ont été associés pour la première fois, des représentants du collectif "riverains-Lariboisière-gare du Nord" opposé au maintien de la salle de consommation rue Paré, et du collectif Marcadet. La réunion du 5 mars fut intéressante mais longue... On peut regretter l'absence d'élus ou de représentants des mairies concernées : certes, dans le 10e se tenait le conseil d'arrondissement  mais dans le 18e, tel n'était pas le cas. Personne non plus pour représenter la DPSP 10e. Côté police, nous avons fait la connaissance des nouveaux commissaires adjoints : Jérémy Ransinangue pour le 10e et Mathieu Debatisse pour le 18e (arrivé le matin même !).

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  • Château Rouge, les premières propositions de la mairie

    Dans un précédent article (Réunion sur Château rouge: Action Barbès persona non grata ?), nous faisions part de notre mécontentement de n'avoir pas pu assister au comité de pilotage "Dejean-Château Rouge", faute d'invitation, alors que nous suivons activement ce dossier. Nous aurions aimé pouvoir consulter un compte-rendu de cette réunion comme on nous l'avait promis; il aurait été intéressant de connaître la teneur des échanges entre les élus et les riverains, mais nous n'avons reçu que le document de présentation projeté lors de cette fameuse réunion, nous nous en contenterons donc.

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    Voilà les principaux points d'action qui vont être mis en œuvre sur le secteur de Château Rouge par la ville de Paris, d'autres suivront :

    Propreté 

    - Collecte des déchets ménagers avancée à 21h30, puis 21h

    - Passage d’une laveuse électrique tous les dimanches

    - Prestation supplémentaire de déblaiement et de nettoiement les samedis et dimanches soir

    - Installation d'une station Trilib

    - Actions de sensibilisation dans les écoles (dispositif déjà existant dans le 18e arrondissement)

    Sécurité

    - Opérations conjointes préfecture et mairie pour lutter contre les sauvettes (il est à noter que les ventes à la sauvette ont sensiblement baissé sur le secteur depuis le début de l'année, principalement grâce à l'action de la préfecture)

    - Lutte contre les incivilités renforcée (mairie)

    Dans le document, les jours et heures prévus pour ces opérations sont donnés avec précision. Marquons ici notre double étonnement, de savoir que ces opérations sont programmées avec une régularité qui sera bien vite comprise par ceux qui veulent les éviter mais également d'avoir à déplorer que cela soit rendu public. On voudrait avertir les contrevenants que l'on ne s'y prendrait pas autrement. Nous nous gardons bien de les reproduire ici.

    Circulation

    - Créations de cinq places de livraisons

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    - Mise en place d'une charte pour des livraisons mieux encadrées (nous restons dubitatifs tant nous connaissons, par expérience, la faible portée de telles chartes)

    - Opération "Paris respire" le samedi (de 10h à 18h, à partir du 10 mars 2018), dans le secteur comprenant les rues Dejean, Poulet, des Poissonniers, de Suez et de Panama. La circulation sera ouverte seulement aux piétons, cyclistes et riverains.

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    Cadre de vie

    - "Embellissement participatif" des façades et des abords du café social à l'angle Dejean-Poissonniers, avec végétalisation

    - Réfection de l'éclairage rue Dejean 

    Pour leur part, les commerçants se sont engagés à améliorer leur devanture et étalage, quelques uns avaient pris les devants, réhabilitant stores et vitrines, d'autres commenceront des travaux dès le mois de mars prochain.

    Voilà pour l'essentiel, et nous terminerons tout de même avec une note positive en nous félicitant qu'une bonne partie des propositions que nous avions faites ont été retenues, et si l'on veut bien nous inviter, nous continuerons bien volontiers à suivre ce dossier. Reste à savoir si ces actions seront suivies d'effets avec un usage apaisé —pour ne pas dire normal — de l'espace public et surtout si cela sera suivi dans le temps.

     

  • Locations touristiques : depuis décembre des mesures pour les encadrer

    Nous avons déjà évoqué ce sujet dans le blog, notamment parce que certains de nos adhérents se plaignaient de l'indélicatesse de jeunes touristes fêtards qui ne respectent pas leurs voisins. Avant Paris, le cas était bien connu à Barcelone, ville célèbre en Europe pour ses nuits débridées et les flots de touristes qui s'y déversent tout au long de l'année. Au point que les résidents catalans se sont fâchés... et comme dans d'autres villes espagnoles (mais aussi italiennes) on parle désormais de « tourismophobie ». (voir un article du Huffingtonpost du 17 août 2017 )

    Outre les inconvénients pour les voisins, du point de vue des hôteliers, c'est aussi une concurrence déloyale qui se développe, et pour la ville ce sont autant d'appartements qui disparaissent du parc des locations privées à l'année. La situation n'est pas récente : en 2012 déjà, nous décrivions "ce fléau pour le parc locatif" mais, au printemps dernier, nous avons compris que les choses allaient changer... 

    Nous aurions pu réouvrir le débat plus tôt, mais d'autres sujets ont tenu la une, nos unes et nos colonnes, et puis en hiver, le phénomène est moins sensible qu'aux beaux jours. Pourtant un nouveau dispositif, voté à l'unanimité au Conseil de Paris, va désormais régir les locations saisonnières dans la capitale, mieux ! celui-ci est en vigueur depuis le 1er décembre de l'année dernière. En effet, il vous faudra déclarer en ligne toute location d'un meublé touristique si vous voulez vous mettre en conformité avec la loi et ne pas risquer une lourde amende. Un numéro d'enregistrement devra figurer sur les annonces que vous publierez, sur les sites et les plateformes comme celle de AirBnB. Ce numéro est obtenu auprès de la ville de Paris sur son site : cliquer ici pour vous enregistrer.

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    Par ailleurs, puisque le projecteur est orienté sur AirBnB, sachez que l'entreprise va rétrocéder, d'ici à quelques jours, à 50 villes françaises le montant des frais de séjour qu'elle facture à son client lors de chaque réservation et qu'elle s'était engagée à collecter pour le compte des collectivités. La moitié de ce montant revient à Paris, soit 6,9 millions d'euros, d'après le communiqué qu'elle a publié et dont le Parisien se faisait l'écho le 29 janvier dernier. Il n'y a pas que de mauvaises nouvelles dans l'actualité. 

     

    Pour plus de détails sur la réglementation : https://www.paris.fr/meubles-touristiques