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  • "Paris-respire" Goutte d'Or - Château-Rouge : encore un effort pour que cela fonctionne vraiment !

    Mise en place au printemps 2018, la zone Paris-respire Goutte d'Or - Château-Rouge s'installe dans les habitudes du quartier, mais plusieurs sérieux problèmes demeurent, et la situation n'est toujours pas satisfaisante pour certains habitants.

     

    Un secteur mal contrôlé

    Plusieurs points de contrôles sont censés assurer que seuls les rares véhicules autorisés puissent pénétrer dans le secteur "sans voitures". Pour cela, une société de gardiennage est déléguée pour effectuer ce contrôle. Mais en fait de contrôle, en observant rapidement les différents points, on se rend vite compte qu'il est très hypothétique et que les règles qui devraient être appliquées ne le sont que très partiellement.

    D'abord, en discutant avec les vigiles chargés des contrôles - dont le travail n'est pas simple tant ils doivent subir l'agressivité de certains conducteurs -, on constate que ces derniers ne connaissent quasiment aucun nom de rue du secteur et n'ont aucun document qui les liste, ni aucun plan du quartier. Alors comment savent-il qu'un quidam qui se présente habite ou non le secteur (situation qui vous permet d'accéder à la zone) vous demandez-vous ? Eh bien, nous l'avons expérimenté, et il s'avère que le simple fait d'habiter le 18e arrondissement suffit pour que ces vigiles vous laissent passer sans autre vérification ! Voilà qui explique ces véhicules qu'on voit traverser la zone sans s'y arrêter.

    Pour les livraisons, c'est pire encore, les vigiles ignorent tous (tous ceux à qui nous l'avons demandé en tout cas) l'arrêté municipal de restriction des livraisons sur le secteur (les livraisons y sont interdites après 11 h le samedi, horaire du début de l'opération Paris-respire). Ce qui semble être aussi le cas, et là c'est plus grave, des agents de la DPSP (la "future police municipale") qu'on a pu voir à plusieurs reprises fermer les yeux devant des camions de livraison pénétrant dans le secteur en plein après-midi !

    thumb_IMG_6787_1024.jpgScène ordinaire : un camion de livraison vient de passer un point de contrôle et s'apprête à décharger sa cargaison, garé sur un passage piéton (nota : une équipe de la DPSP passera devant cette scène sans intervenir)

     

    Une zone peu contrôlée

    À l'intérieur de la zone, si la circulation est considérablement réduite, et c'est tant mieux, il y a là aussi des problèmes qui persistent. Le stationnement sauvage semble toujours être la règle, ainsi, les trottoirs dépourvus de potelet, les passages piéton, les entrées de garage, ou tout espace libre, deviennent des parkings de circonstance, sans le moindre PV en vue là non plus. Quant à la fourrière, elle est intervenue une seule fois au début de la mise en place de l'opération, avec de nombreux véhicules enlevés, depuis nous ne l'avons plus jamais revue.

    Dans le périmètre, les véhicules qui y circulent (la plupart ne devrait pas s'y trouver) roulent relativement vite et là aussi klaxonnent les piétons qui osent, les impudents,  s'aventurer dans une zone "piétonnisée". Ajoutons certains comportements très dangereux de certains automobilistes qui empruntent des rues en sens interdit, par exemple. Sanctionner ces comportements relève de la Police nationale, comme de nombreux autres infractions et délits, mais la préfecture ne semble guère se soucier de la délinquance routière sur ce secteur comme ailleurs à Paris.

     

    Un périmètre encore mal dessiné

    Le secteur a été agrandi deux fois déjà, une première fois qui dépassait largement le petit périmètre expérimental très restreint, en mars 2019, et une seconde un peu après en incluant la rue Marcadet au périmètre. Mais les limites actuelles provoquent de nombreux désagréments pour les riverains aux alentours, avec des bouchons continuels de voitures.

    La portion de la rue des Poissonniers (entre le boulevard Barbès et la rue Myrha) et celle de la rue Myrha (entre la rue des Poissonniers et le boulevard Barbès) non incluses dans le périmètre sont un véritable non sens. Ces deux portions de rue ouvertes à la circulation ne servent qu'à laisser s'engouffrer des véhicules qui forment  là un embouteillage, venant du boulevard Barbès, pour ressortir quelques mètres plus loin... boulevard Barbès. Il va sans dire que la circulation sur le boulevard s'en ressent grandement.

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    Négociation pour entrer dans le périmètre rue Saint-Mathieu

    Côté est, la rue Stephenson marque la limite extérieure du périmètre Paris-respire. Pour les habitants de cette rue, chaque samedi est la promesse d'un enfer de klaxons et d'un ballet de manoeuvres dangereuses d'automobilistes qui persistent à faire des tentatives pour pénétrer dans la zone qui leur est pourtant interdite. Il est courant également de voir des conducteurs de scooter prendre les trottoirs, klaxonnant les piétons à tout va  pour se frayer un chemin !

    Et ne parlons pas du stationnement sauvage sur les trottoirs de la rue Stephenson, les véhicules s'y comptent par dizaines, sans qu'aucun PV n'atterrisse sur leur pare-brise, ni qu'aucun véhicule de la fourrière n'intervienne.

    Ajoutons que le bus 302 qui passe par cette rue voit ainsi son parcours considérablement ralenti par cette portion de trajet tous les samedis. Ici on ne respire pas trop.

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    Un samedi ordinaire rue Stephenson

     

    Il faut élargir le périmètre et le contrôler, vraiment

    Ces constatations nous laissent à penser que si la zone Paris-respire Goutte d'Or - Château-Rouge est globalement une bonne idée, appréciée des habitants (dans la zone seulement), il est néanmoins indispensable d'en redessiner ses contours.

    Il s'agirait d'inclure dans la zone l'ensemble des rues comprises entre au nord la rue Ordener, à l'est la rue Marx-Dormoy, au sud, le boulevard de la Chapelle et à l'ouest le boulevard Barbès. L'ensemble de la Goutte d'Or bénéficierait de cette opération, car rappelons-le le quartier est celui de Paris dont les habitants possèdent le moins de voitures (moins de 20 % des foyers possèdent un véhicule automobile), il semble normale qu'ils ne subissent pas celles des autres.

    Ce secteur agrandi intègrerait, en plus des voies actuelles, les rues Stephenson, Doudeauville (entre les rues Marx-Dormoy et Stephenson), Jean Robert, Jean-François Lépine, de Jessaint, de la Goutte d'Or, Caplat, de Chartres, de la Charbonnière, de Tombouctou, Polonceau, des Gardes (entre les rues de la Goutte d'Or et Polonceau), des Islettes, Saint-Bruno, Saint-Luc (entre les rue Polonceau et Saint-Bruno), Pierre l'Ermite, Affre (entre les rues de Jessaint et Saint-Bruno), des Poissonniers (entre le boulevard Barbès et la rue Myrha), Myrha (entre la rue des Poissonniers et le boulevard Barbès). Et le nombre de points de contrôle supprimés correspondrait à celui de ceux à créer.

    paris-respire,18e,goutte-d-or

    Carte du périmètre actuel

    Mais ce périmètre redéfini ne saurait fonctionner correctement que si les vigiles en charge du contrôle des entrées de la zone sont correctement informés, avec des consignes claires et appliquées strictement. Il en va de même pour les agents de la DPSP : il est indispensable qu'ils soient présents en nombre et à l'initiative pour que le samedi, la Goutte d'Or et Château-Rouge respirent enfin.

    Nous aurions pu également évoquer d'autres secteurs Paris-respire dans nos quartiers. Car même si la situation n'y est pas autant problématique, il serait nécessaire aussi de mieux contrôler les entrées des zones Paris-respire de Montmartre (18e), Trudaine (9e) et rue des Martyrs (9e). Car là aussi, la situation n'est toujours pas satisfaisante.

  • Le Musée de Montmartre expose Otto Freundlich

    Le Musée de Montmartre rend hommage à un artiste pionnier de l’abstraction : Otto Freundlich. Installé en 1908 à Paris au Bateau-Lavoir, il rencontre Picasso, Braque, Delaunay… Freundlich est l’un des artistes engagés et visionnaires qui – au cœur de l’histoire tragique de l’Europe du XXe siècle – porte un message puissant en faveur d’un humanisme réinventé, opérant une synthèse entre les arts, la philosophie et la politique. Artiste allemand d'origine juive, son œuvre est stigmatisée en 1937 par le régime nazi comme symbole de l'"art dégénéré" et en partie détruite. Interné dès 1939 dans des camps pour "ressortissants des puissances ennemies", Freundlich est déporté et assassiné au camp d’extermination de Sobibor, le 9 mars 1943.

    L’exposition met en lumière comment, par la multiplicité de ses créations et par sa pensée philosophique, il joue un rôle précurseur dans la conception de l’art moderne.

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    C'est où ?

    Musée de Montmartre, 6, Paris 18e

    C'est quand ?

    du 28 février au 6 septembre 2020 

  • Concert littéraire aux Trois Baudets

    Concerts littéraires, performances d’auteurs, triptyques "musico-poétiques"… Aux Trois Baudets, on n’a pas oublié ses classiques. Soixante après Brassens, Devos, Brel et Boris Vian, les poètes continuent de faire vibrer la scène de ce lieu hautement littéraire pour vous faire vivre des expériences totales et en immersion. À l’affiche ce 27 février, Véronique Ovaldé propose un teaser inédit de son récit radiophonique en préparation sur Nina Simone accompagnée par le pianiste Sylvain Griotto, Chloé Delaume offre une performance sur des extraits de son livre "Mes bien chères soeurs" avec la compositrice Sophie Couronne et le romancier Gilles Marchand fait sonner les notes de ses micro-fictions en les déclamant au micro, aux côté du violoniste world music Emmanuel Gross. 

    Ce concert littéraire avec trois écrivains et trois musiciens qui se déroulent dans la salle de concert sur trois temps de passage :

    1) Véronique Ovaldé, qui a signé récemment « Personne n’a peur des gens qui sourient » (Flammarion), prépare actuellement un récit pour Radio France autour de Nina Simone dont elle nous offre un teaser en avant-première – accompagnée du compositeur et pianiste Sylvain Griotto.

    2) Chloé Delaume, qui a signé récemment « Mes bien chères soeurs » (Seuil) propose avec la compositrice Sophie Couronne une performance littéraire.

    3) Gilles Marchand, auteur (entre autres) du recueil de nouvelles « Des mirages plein les poches » (Aux Forges du Vulcain, 2018), qui a reçu le prix « Révélation » de la SGDL 2019 accompagné par le violoniste « musiques du monde » Emmanuel Gross.

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    C'est où ?

    Les Trois Baudet, 64 boulevard de Clichy, Paris 18e

    C'est quand ?

    Jeudi 27 février 2020, à 20 h 30

  • "La Société des arbres", projection-débat à la bibliothèque de la Goutte d'Or

    Ce samedi 29 février, la bibliothèque de la Goutte d'Or propose une nouvelle projection-débat avec un film de Delphine Moreau : "La Société des arbres".

    La forêt est un espace à la fois proche et tellement autre…

    Pour vivre et s’implanter durablement, elle a toujours été soumise à l'action de l'homme qui, au cours des siècles, l'a façonnée. Le film donne la parole aux professionnels, aux travailleurs de la forêt, mais aussi aux passionnés : entomologiste ou naturaliste, spécialiste du blaireau… Tout concourt à nous faire prendre conscience de la nécessité de préservation et de valorisation de cet à-côté de la civilisation.

    Delphine Moreau, la réalisatrice, présentera le film et animera la discussion avec le public. L'entrée est libre et gratuite, mais les places sont limitées et les projections-débats de la bibliothèque de la Goutte d'Or sont très prisées par le public, alors soyez à l'heure !

    bibliothèque-de-la-goutte-d-or,18e,projection-debat

    C'est où ?

    Bibliothèque de la Goutte d'Or, 2-4 rue Fleury, Paris 18e

    C'est quand ?

    Samedi 29 février 2020, à 14 h 30

  • Le square Cavaillé-Coll fermé jusqu'en avril pour réaménagement

    De puis le 17 février dernier et jusqu'à la mi-avril 2020, le square Cavaillé-Coll, situé au pied de l'église Saint-Vincent-de-Paul sur la place Franz Liszt, ferme ses portails au public pour travaux.

    Dans le cadre du projet "Tous mobilisés pour notre quartier" initié par la mairie du 10e, ce square, aujourd'hui plutôt mal fréquenté et peu avenant, fait donc l'objet d'une réfection complète. Une rénovation fort attendue par les riverains qui n'ont que très peu d'espaces verts dans leur quartier.

    Ainsi, les plantations vont être reprises, les aires de jeux vont être rénovées, des agrès sportifs seront implantés et une partie sera consacrée à la création d'un petit jardin partagé.

    Espérons que ce coup de neuf sera accompagné à la réouverture du square d'une présence régulière de personnels de sécurité de la mairie, ou même, rêvons un peu, de celle d'un gardien de square, fonction pratiquement disparue mais qui a pourtant prouvé son efficacité.

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  • Deuxième édition des Floréales Hivernales au LMP

    Ce week-end, le Lavoir Moderne Parisien (LMP) vous invite à la deuxième édition des Floréales Hivernales.

    Durant trois jour vous pourrez découvrir de nombreux spectacles de théâtre, de musique, de poésie et même des diners-spectacle. Nous vous laissons découvrir le riche programme.

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    Vendredi 21 février

    19H00 | Ça ne rend pas sourd [1h] | Compagnie Drôle de Rêve

    – Soit à 19h : en formule dîner + spectacle
    Tarif plein : 22€, tarif réduit : 15€ (étudiant -26 ans, chômeur, bénéficiaire du RSA)
    – Soit à 21H30 : spectacle seul
    Tarif plein : 20€, tarif réduit : 10€ (étudiant -26 ans, chômeur, bénéficiaire du RSA)

    Spectacle sonore à écouter au casque à partir de textes de la littérature érotique sur le thème des phantasmes. Les spectateurs·trices sont confortablement installé·e·s, casque vissé sur les oreilles et les yeux bandés. Il n’y aura rien à voir, mais tout à entendre.
    Pour pousser à son paroxysme l’évocation, le son sera spatialisé, utilisant la technologie binaurale, c’est-à-dire que nous créerons un espace sonore en 3 dimensions.
    Véritable immersion sonore au pays de la fanstasmagorie érotique, nous invitons le spectateur à une expérience inédite.

     

    Samedi 22 février

    11H00 | La séduction visuelle [Conférence, Sébat ] | suivi d’un Brunch

    Organisée par Louise Barranger-Léonard – à partir de 16 ans
    Tarif plein : 22€, tarif réduit : 15€ (étudiant -26 ans, chômeur, bénéficiaire du RSA) – brunch compris

    Débat autour du thème de la séduction visuelle dans notre société contemporaine. Trois intervenants participeront au débat dont Dany-Robert Dufour (philosophe) et Estelle Clément (Direction artistique, Collectif Art-Spes), modéré par Justine Dubost. Le débat s’articulera autour de la problématique suivante : Comment la surabondance de production visuelle alimente-t-elle quotidiennement un vide dans notre société contemporaine ? Le débat débutera et finira par un conte moderne écrit et conté par Alessandro Sanna. Il sera suivi d’un brunch, afin de prolonger la discussion de façon plus informelle.

     

    14H30 | Dr Jekyll & Mr Hyde [Théâtre] | La Ronce Compagnie

    Tarif plein : 20€, tarif réduit : 10€ (étudiant -26 ans, chômeur, bénéficiaire du RSA), enfant : 8€
    « Dr Jekyll et Mr Hyde n’est pas un roman pour les petits garçons… » – Henry James

    A Londres, alors que l’honorable Dr Jekyll tente d’éclairer de sa science les plus grands secrets de la vie, la nuit, un certain M. Hyde sème le vice et la terreur dans la ville. Utterson, l’ami notaire de Jekyll s’inquiète et enquête : pourquoi, diable, Jekyll a-t-il pris sous son aile cet être abject et bestial ?

     

    16H15 | La Prophetesse du Djudjura [Lecture et bord plateau] | Oh! Collectif de la Surprise

    Tarif plein : 20€, tarif réduit : 10€ (étudiant -26 ans, chômeur, bénéficiaire du RSA), enfant : 8€

    Dans ses rêves, Fatma traverse le temps. Quand elle voit les troupes françaises envahir la Kabylie, elle comprend son destin : mener les hommes au combat.
    Chronique écrite pour France Inter par la jeune metteuse en scène Sarah Mordy, « La Prophétesse du Djurdjura » retrace la courte vie de Fatma N’Soumer, jeune héroïne kabyle du XIX siècle.
    Par une lecture vivante et sonore, le public est invité à (re)découvrir le destin de cette femme oubliée de la grande Histoire, qui s’affranchit de son époux pour devenir générale de guerre et mener des hommes au combats face aux français venus coloniser l’Algérie. L’histoire de Fatma est celle d’une femme éprise de justice et de liberté. La lecture sera suivie d’un bord de plateau (rencontre, échanges, discussions) avec la metteuse en scène et les comédiens.

     

    18H30 | Hématome et Quinte Bemol [Théâtre, humour, musique] | Duo Kor

    Tarif plein : 20€, tarif réduit : 10€ (étudiant -26 ans, chômeur, bénéficiaire du RSA), enfant : 8€

    Musique corporelle clownesque à tendance dégénérative.
    Ce sont deux musiciens d’orchestre catapultés sur scène avec leurs partitions pour faire découvrir au public l’oeuvre oubliée d’un obscur compositeur du XVe siècle, Varoushnikov Satiroplinovitch, qui à son époque s’inspirait déjà des rythmiques latines, punk hardcore ou même pop slave. Utilisant principalement leur corps comme instrument, suivant à la note près les indications de leur partition, ils utilisent aussi leur voix et différents objets : micros, lunettes, braguettes, pupitres rouillés, lime à ongles…
    Interprétant des morceaux de rumba, de hip hop ou de techno de fête foraine avec le sérieux et la rigueur qu’une telle entreprise exige. Après s’être accordés, le Duo Kor interprète quatres compositions : La Sonate pour Corps et Âmes, Arriba, Yo Wesh Wesh Yo, puis enfin le Concerto Technoïde pour Paumes et Torses. Chaque morceau est suivi d’une petite précision sur le compositeur, l’époque, et le contexte historique dans lequel la pièce a vu le jour.

     

    21H00 | Kacekode [Concert]

    Tarif plein : 20€, tarif réduit : 10€ (étudiant -26 ans, chômeur, bénéficiaire du RSA)

    Cette formation musicale tire son originalité par le fait qu’elle est constituée de musiciens issus des foyers d’hébergement aux Grands Voisins. Parfois sans papier, les membres de KaceKode ne sont pourtant pas sans histoires. Ils ont grandi dans ce lieu insolite du 14ème arrondissement de Paris, de concert en concert, gagné en compétences, appris les gestes des professionnels en gardant toujours l’identité première des personnes en marge d’une société en quête de solidarité. Leurs chansons, souvent des créations, les forcent à raconter leurs histoires, à pousser le métissage culturel loin devant et toujours à créer, ciment social par excellence.

     

    Dimanche 23 février

    11H00 | Vérités et clichés sur les travailleurs du sexe [Court-métrage, débat, brunch]
    L’accès à cet événement est réservé aux plus de 16 ans
    Tarif plein : 22€, tarif réduit : 15€ (étudiant -26 ans, chômeur, bénéficiaire du RSA) – brunch compris
    Court-métrage proposé par JabLin Production

     

    14H15 | Il était deux voix [Théâtre, Contes, Musique] | La Tanière
    Tarif plein : 20€, tarif réduit : 10€ (étudiant -26 ans, chômeur, bénéficiaire du RSA)

    Deux jeunes comédiens au visage d’anges prennent guitares et voix pour émerveiller petits et grands.
    Vous êtes invités à vivre un voyage autour du Monde au travers de contes populaires de tous horizons.
    Cependant on ne voyage pas seul.
    Le périple sera accompagné par les mélodies des guitares de vos hôtes, les deux voyageurs saltimbanques.

     

    16H | Le Voyage de Lumpe [Théâtre, Musique, Poésie] | Le trop 3TER
    Tarif plein : 20€, tarif réduit : 10€ (étudiant -26 ans, chômeur, bénéficiaire du RSA)

    Pour le jeune Lumpé, les mots font musique avant de faire sens. Problème ! Les poètes viennent à sa rescousse…Un conte sonore du trio 3TER
    Monsieur Lumpé entend davantage la musique des mots que leur sens, ce qui l’embarque vers des trésors d’imaginaire. Mais dans une famille à la parole bien corsetée, le jeune Lumpé se sent trop à l’étroit, inadapté.
    Une nuit de fugue, il fait la rencontre d’étonnants poètes, chanteurs de mots et d’oiseaux, qui l’éveillent à d’autres parlers, à lui-même, et finalement… au monde de la poésie.

     

    18H00 | Il a quelque chose ce Laurent Romejko [Théâtre]
    Tarif plein : 20€, tarif réduit : 10€ (étudiant -26 ans, chômeur, bénéficiaire du RSA)

    Sophie et Marie cherchent l’amour dans leur télévision. Parviendront-elles à vivre en vrai leur grande histoire ? Pas sûr…Possible hein…Mais franchement pas sûr.
    Sophie et Marie. Deux naufragées en quête du grand Amour, presque des soeurs siamoises, comme deux poissons rouges dans le fond d’un bocal qui s’accrochent désespérément l’une à l’autre pour ne pas sombrer dans le néant et l’oubli. Deux incomprises qui s’accrochent au langage pour ne pas disparaître tout à fait.

     

    20H30 | Qui a tué Wellington [Théâtre] | Le théâtre de l’Eclat
    Tarif plein : 20€, tarif réduit : 10€ (étudiant -26 ans, chômeur, bénéficiaire du RSA)

    Mais qui a donc tué Wellington, le caniche noir de Mme Shears ? Christopher, jeune autiste Asperger, mène cette surprenante enquête.
    Mais qui a donc planté une fourche dans le corps encore chaud de Wellington, chien de Madame Shears ?
    Bravant les interdits de son père, surmontant ses peurs les plus intimes, luttant contre les manifestations contraignantes de son trouble autistique, Christopher mène l’enquête et fourre son nez, sans le savoir, dans les secrets et les mensonges de sa propre famille…

     

    Pour tout renseignement ou pour réserver, contact par mail : reservation@lesfloreales.com, ou par téléphone : 06 63 68 87 05

    Lavoir Moderne Parisien, 35 rue Léon, Paris 18e

  • "Le cri de Charles", un spectacle pour les familles à la mairie du 9e

    Le 29 février prochain, la mairie du 9e vous convie à une représentation théâtrale en famille, avec la pièce "Le cri de Charles", par la compagnie du Petit Escargot.
    Ce spectacle cherche des solutions contre la violence en milieu scolaire et pour la résolution de conflits. Il est monté et interprété par onze élèves de différents collèges du 9e arrondissement.
    Ce spectacle est accessible pour des enfants à partir de 6 ans.
    L'entrée est libre, mais attention : il faut impérativement réserver (cliquer ici).

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    C'est où ?

    Mairie du 9e, Salle Rossini, 6 rue Drouot

    C'est quand ?

    Samedi 29 février 2020, à 15 h

  • Affichage sauvage et élections municipales : petite note aux candidats

    Alors que la campagne pour les municipales 2020 bat son plein, on voit ressurgir les mauvaises habitudes, celle de l'affichage sauvage en particulier.

    Le sujet de la propreté est un des sujets majeurs de cette élection, et pour cause, c'est un problème très important que rencontrent tous les quartiers de Paris. Et dans ce dossier, l'affichage sauvage est un véritable fléau qu'il convient d'éradiquer, et de s'en donner les moyens.

    C'est dans ce contexte que l'on constate avec beaucoup de dépit que les mêmes qui prétendent "nettoyer Paris" sont ceux qui contribuent à la salir avec de l'affichage sauvage. 

    Nous n'avons pas de conseils à donner en matière de stratégie électorale aux candidats au siège de maire de Paris, mais il nous semble totalement contre-productif d'user de ce procédé d'un autre temps. Les électeurs peuvent être informés sans que l'on salisse le mobilier urbain et les murs de la ville pour cela, et, encore une fois, surtout lorsque l'on prétend de s'occuper à la rendre propre !

    Alors, chères candidates et chers candidats, soyez exemplaires et montrez-nous qu'en 2020 il est possible de mener une campagne électorale qui n'utilise pas les moyens  -salissants - d'un autre siècle.

    Nous vous donnons ici les exemples que nous avons constatés dans nos quartiers,  il y en peut-être d'autres, chacun s'y reconnaitra.

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  • Peter Brook et Shakespeare aux Bouffes du Nord

    Le théâtre des Bouffes du Nord accueille durant trois jours, les 19, 20 et 21 février, Shakespeare Romance, le fruit d'une recherche autour de La Tempête, menée par Peter Brook - un intime des lieux s'il en est - en collaboration avec Marie-Hélène Estienne, avec Hiran Abeysekera, Maïa Jemmet, Marcello Magni et Ery Nzaramba.

    Pendant une quinzaine de jours Peter Brook, insistant sur le verbe de Shakespeare dans sa langue originale, a mené aux Bouffes du Nord une recherche sur La Tempête. Il est accompagné d’un petit groupe de comédiens – Hiran Abeysekera, Maïa Jemmet, Marcello Magni, Ery Nzaramba, et de sa fidèle collaboratrice Marie-Hélène Estienne.

    À l’issue de ces deux semaines cette recherche sera proposée au public pour trois soirées exceptionnelles qui permettront pour un moment de suivre in vivo le travail de Peter Brook. Chacune de ces soirées sera suivie d’un échange avec le public.

    "Dans La Tempête, la dernière pièce de Shakespeare, se trouvent tous les thèmes qui sont au cœur même de son œuvre.

    Nous allons chercher à en percer les secrets, mais avant de nous mettre au travail nous devrons laisser de côté toutes les idées préconçues qui envahissent notre esprit.

    Comme des voyageurs à la découverte d’une terre inconnue, nous tenterons d’approcher Shakespeare avec la joie des chercheurs d’or.

    Chaque jour avec notre petit groupe d’acteurs, à travers des exercices et des improvisations nous explorerons la pièce. Jamais satisfaits de nous-même, au contraire, à travers l’élimination, nous essayerons d’entrer dans ce chemin qui oblige Prospero le magicien à nous demander à nous public de le libérer et cela à travers notre compassion.

    Dans les derniers jours nous ouvrirons notre travail au public, et partagerons avec lui ce que le théâtre, Shakespeare et ses merveilles peuvent nous apporter. Même pour un court moment, se servant d’une forme qui n’en a pas, la simplicité."

    Peter Brook et Marie-Hélène Estienne

    bouffes-du-nord,10e,théâtre

    C'est où ?

    Les Bouffes du Nord, 37 bis boulevard de la Chapelle, Paris 10e

    C'est quand ?

    Les 19, 20 et 21 février 2020, à 19 h

  • Retour sur l'inauguration du "360 Paris Music Factory"

    Ce jeudi 12 février, était inauguré le "360 Paris Music Factory", Action Barbès y était. récit.

    360,inauguration,goutte-d-or,18e

    Après quelques jolis galops d'essai, dont le festival Au Fil des Voix, rodage de la musique (essentiel) et de la cuisine (important aussi !), le 360, comme tout le monde l'appelle déjà a fait jeudi 12 février son 5… 4… 3… 2… 1… Feu ! Autrement dit, l'inauguration officielle, en présence de tous ceux qui, de près ou de loin, ont poussé les chariots pendant trois années pour que ce monument de la Goutte d’Or voie le jour. En gros, le plus grand évènement artistique depuis les Pyramides, enfin... depuis la réouverture du cinéma Le Louxor !

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    1100 m2 sur six niveaux, Le 360 est un établissement qui propose une salle de concert, un restaurant, bien sûr, et est aussi un espace d’accueil, de création, de production, de diffusion, d’échange et de partage pour les professionnels et amateurs de musique.

    Ce 12 février, donc, 200 personnes, acteurs du monde de la culture, associatifs et institutionnels, VIP de toutes tailles ont répondu présents à l'invitation de Saïd Assadi, l'inventeur du lieu, qui pendant dix ans a poussé, parfois bien seul, des blocs de plusieurs tonnes pour construire ce monument !

    Etaient donc présents, Ernesto Ottone-Ramirez, Commission nationale française pour l’UNESCO, Anne-Louise Mesadieu, présidente de la commission Culture, de la Région Île-de-France, représentant Valérie Pécresse, Jean-Louis Missika, l'adjoint-constructeur de Anne Hidalgo (qui avait visité le 360 le matin même, et avec nous ce soir là par vidéo), Eric Lejoindre, maire du 18e, Colombe Brossel, Afaf Gabelotaud, Pierre-Yves Bournazel, Carine Rolland, Christophe Girard, Fréderic Hocquard…

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    Saïd Assadi prit la parole : "Quand je suis arrivé d’Iran, il y a 40 ans…". Son staff intervint, car le charismatique Saïd Assadi, est aussi le recordman du monde du discours (3 h 47, debout, sans notes), juste devant Fidel Castro !

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    Saïd Assadi sauta donc quelques étapes et raconta la genèse du 360, rêve personnel de cet acteur majeur depuis vingt ans de la filière musicale (Accords Croisés, 90 albums produits, vingt-deux années de concerts, treize années de festival…) devenu une aventure collective.

    Il a remercié chacun : l’architecte Gaétan Engasser, l’équipe du 360, les établissements financiers (Triodos, Crédit coopératif, Paris Initiative Entreprise et l’IFCIC), la Ville de Paris, le Centre National de la Musique, la Région Ile-de-France et l’UNESCO.

    Puis Saïd Assadi a déroulé les valeurs défendues par le 360, nouveau modèle économique et transculturel au service de la diversité et de la richesse de la création musicale (et gastronomique !), l’une et l’autre offertes à prix serrés aux très divers publics de la Goutte d'Or et d’ailleurs.

    En plus de sa salle de concert, le 360 déploie ses 1 080 m2 sur 6 niveaux, permettant aux artistes de créer, résider, répéter, enregistrer, jouer et échanger dans un seul et même endroit.

    La soirée proposa donc à ces "pipole", dès 17 h 30, un bref récital d’un duo voix et piano, une belle envolée !

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    Toujours dans la salle, en présentation "avec sièges", se succédèrent les discours et congratulations ci-dessus évoqués.

    Puis tous envahirent le restaurant qui lui, au contraire avait été débarrassé de ses tables et chaises. Deux cents personnes auxquelles l’équipe du restaurant ne cessa de proposer de délicieuses petites choses, de diverses origines, préparées sur place avec les meilleurs produits, ce qui est une des promesses - tenue ! - du restaurant.

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    Et, non sans regrets, retour dans la salle de spectacle pour un concert lui aussi cosmopolite, puisqu’il commença par un groupe qui interpréta du Piaf, revisité à la brésilienne, parfait symbole du 360.

    Le voilà sur les rails, ce 360 très attendu ! Le soir de la Saint Valentin, l’Orchestre National de Barbès afficha complet (300 personnes) et surchauffa la salle pendant deux heures sans dix secondes de pause ! Et ce samedi 15 février, le brunch affichait complet. La fusée 360 est-elle sur orbite ?

  • "Portraits", une exposition photos au Louxor

    Le Louxor propose depuis le 11 février et jusqu'à la fin juin, une exposition photos : "Portraits". Vous y retrouverez les photographies de Fanny de Gouville au salon du Louxor.

    Fanny de Gouville oscille entre les salles obscures de cinéma et les voyages. L'évasion, le rêve, la mélancolie, sont des sujets qu'elle cherche à illustrer dans ses images grâce à des postures ou des regards qu'elle capture.

    "Portraits" est sa première exposition. Elle réunit ici une série d'images de réalisateur.trice.s, comédien.enne.s, producteur.trice.s. prises entre Cannes et Paris. Le Louxor - palais du cinéma, était pour elle le lieu idéal dans lequel exposer ces visages du 7e art.

    L'exposition est gratuite, accessible aux heures d'ouverture du cinéma. Pour y accéder, il faut se présenter à l'accueil pour demander une contremarque d'accès.

    cinema,exposition,louxor,10e

    C'est où ?

    Le Louxor, 170 boulevard de Magenta, Paris 10e

    C'est quand ?

    Du 11 février au 30 juin 2020

  • Promenade urbaine, la lumière et la couleur arrivent...

    Aujourd'hui, nous vous donnons quelques nouvelles de la Promenade urbaine. Les travaux de voirie ne sont pas tout à fait achevés, il reste quelques petites parties à terminer (nous reviendrons dans un prochain article sur les problèmes liés à leur réalisation), mais la réalisation de la fresque de l'artiste Momies (voir notre article du 14 janvier dernier) commence à voir le jour. C'est sur le tronçon du boulevard de la Chapelle situé entre les rues Guy Patin et de Tombouctou que l'oeuvre commence à prendre forme.

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    Sur un sol préalablement nettoyé et séché au chalumeau, la première couche de fond bleue a été étalée, créant ainsi un long ruban qui souligne la perspective du viaduc. Les arabesques, esquissées par l'artiste à main levée, sont ensuite peintes soigneusement par une équipe d'ouvriers. L'avancée du chantier est relativement lente du fait des contraintes liées à la météo qui doit être favorable mais également à la tenue du marché deux fois par semaine. Un marché dont la bande de couleur souligne encore plus les dépassements d'étal, certains débordant toujours de plus d'un mètre de la limite autorisée. Mais revenons plutôt à nos couleurs, que nous vous laissons découvrir sur les quelques photos qui suivent.

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    Sur ce même tronçon, nous avons pu assister aux premiers essais pour la mise en lumière du viaduc. Et il faut l'avouer, c'est très enthousiasmant, l'éclairage du tablier nous dévoile son architecture sous un jour nouveau, sans mauvais jeu de mots. Nous avions proposé une mise en valeur du viaduc par la lumière au budget participatif de 2015, projet qui avait été retenu par le vote des Parisiens, mais nos ambitions étaient bien modestes et l'enveloppe du budget participatif était loin de pouvoir assurer la qualité de la réalisation qui voit le jour à présent.

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    Et finissons avec un petit bonus, avec l'arrivée du nouveau modèle d'urinoir accolé aux toilettes existantes, toujours sur le boulevard de la Chapelle, au droit de la rue de la Charbonnière. Fermé par une petite porte qui offre un peu d'intimité aux utilisateurs, ce modèle semble relativement solide, mais seul le temps nous le dira.

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