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  • Le retour des algécos ? une réfection de voirie ?

    Il y a à peine deux mois que les structures du chantier du Louxor ont été démontées et de nouveau en voici d'autres, certes plus petites, mais aussi plus nombreuses. Elles ont élu domicile sur le trottoir élargi le long de la station de métro. De quoi s'agit-il donc ? 

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    Nous avons appris lors du comité de pilotage Barbès d'avril dernier que la RATP allait procéder à une réfection totale des verrières de la station Barbès-Rochechouart. Ce ne sera pas du luxe ! pourrait-on s'écrier, tant nous étions habitués à voir des flaques d'eau se former sur les quais de la station du métro aérien, dès qu'un nuage lâche ses gouttes au-dessus de Paris. Les travaux auront lieu cet été et se termineront le 3 septembre.

    La réunion de concertation qui s'est tenue à l'hôtel de ville avec la RATP et les différents acteurs locaux a laissé voir une attitude d'inconséquence du côté de la régie. En effet, aucun contact n'avait été pris avec la mairie du 10e, alors que les algécos allaient être déposés sur le trottoir le long de l'hôpital rue Guy Patin. Une étrange décision quand on connaît les difficultés de circulation et l'occupation intense de l'espace public dans cette rue les jours de marché. Les algécos en prime, il aurait été difficile aux forces de police de mener à bien leur tâche.

    Rénovation du Boulevard de la Chapelle (côté 10e)
    Entre le boulevard de Magenta et la rue Guy Patin

    Par ailleurs, une fermeture à la circulation du boulevard de La Chapelle est prévue à deux reprises pour permettre la réfection de la chaussée le long du Louxor. La circulation automobile sera détournée par les rues Saint-Vincent-de-Paul, Ambroise-Paré, et Guy-Patin. Prévoyez un peu plus de bruit que d'habitude ces deux nuits-là... 

    Quels travaux ?

    Réfection de la chaussée, nuit du 6 au 7 juin 2013, entre 20 h et 6h30;
    Pose de boucles de détection dans la chaussée pour le fonctionnement de la signalisation tricolore, nuit du 17 au 18 juin 2013.

    Quels impacts ?

    Fermeture provisoire à la circulation du boulevard de la Chapelle, entre le boulevard de Magenta et la rue Guy Patin.

    Maintien et protection en permanence de la circulation des piétons. 

  • Virgin Barbès, une belle aventure qui se termine

    On pouvait lire dans Le Monde du 17 mai :

    La société d'arts créatifs Rougier et Plé, principal candidat à la reprise des magasins Virgin Megastore, en redressement judiciaire, a retiré son offre.

    Vendredi 17 mai, l'intersyndicale (CFTC, CFE-CGC, CGT, FO et SUD) a indiqué dans un communiqué que "Rougier et Plé ne présentera pas d'offre de reprise pour Virgin, laissant sur le carreau les onze magasins sur lesquels il s'était positionné", soit 285 salariés sur les 960 employés par Virgin Megastore.

    "VIRGIN EST MORT"


    Nous ne savons plus si le magasin du boulevard Barbès faisait partie des onze magasins sélectionnés par Rougier & Plé, mais maintenant cela ne fait plus aucune différence. Il n'y a plus de repreneur de la licence : ils étaient les seuls à vouloir conserver l'activité telle qu'elle était, mais ils n'ont pas pu faire aboutir la négociation avec les propriétaires bailleurs des murs. Ils abandonnent. C'est le 23 mai que le tribunal de commerce devait examiner les offres alternatives, puis deux semaines plus tard, rendre sa décision. Il a donné un peu plus de temps aux éventuels repreneurs, mais ce nouveau délai est-il de nature à améliorer la situation ?


    Lors des réaménagements des boulevards autour du carrefour Barbès, au début des années 2000, les habitants avaient accueilli avec plaisir l'annonce de l'implantation de cette enseigne de biens culturels — pas uniquement d'ailleurs — elle signifiait que sa direction misait sur la reconquête d'un quartier jusque là majoritairement marqué par les boutiques de téléphones mobiles, repoussant dans les rues adjacentes les bazars traditionnels. Avaient suivi La Grande Récré, puis sur le boulevard de Rochechouart, Célio, et Darty, un peu plus loin. Des supermarchés aussi se sont implantés çà et là, avec une allure plus élégante (Franprix, Monop', Carrefour City ou Market), le tout tendant à modifier à la marge l'image de notre quartier. Vano a brûlé, exit les ventes discount, même Tati a rentré petit à petit ses bacs débordant de textiles divers. 


    La fermeture de Virgin a été évoqué par Daniel Vaillant, maire du 18e, en avril au cours du Comité de pilotage Barbès. Il était inquiet de la prochaine disparition de l'enseigne, mais espérait pouvoir peser sur la décision du propriétaire bailleur de l'immeuble situé à l'angle du bd Barbès et de la rue Christiani, un nom connu de tous dans le 18e : Paris Habitat. "On ne pourra pas aider les salariés de Virgin, mais on sera vigilant au type de commerce qui va s'installer là" avait-il déclaré. Le risque est sans doute que le groupe Vivarte (regroupement de plusieurs enseignes de chaussures et prêt à porter) ne jette son dévolu sur ce coin de rue prestigieux. Levez la tête et regardez la qualité du bâti, si vous trouvez ce qualificatif trop pompeux...  

  • Les candidates se rapprochent.... ici dans le 9e, Anne Hidalgo

    Dans notre conseil de quartier Trudaine Rochechouart.... la place Turgot et son café dédié aux Jolis Mômes, terrasse au soleil le matin — et justement le soleil était là —, acacias pour verdir l'environnement. 

  • C'est bon pour le moral...

    Comment de fil en aiguille on peut arriver à une petite vidéo qui vaut ce qu'elle vaut mais qui fait du bien à notre ego de Parisien. Il y a quelques jours nous lisons dans Le Parisien un article relatant les résultats d'un institut de sondage qui met Paris à la 4e place des villes du monde pour son attrait — en langage business on dit plutôt attractivité — face aux investisseurs internationaux et à la première place en Europe. Pour recouper ce type d'information, certes, agréable, mais suspecte, étant donné toutes les critiques qu'on peut lire et entendre sur le sujet (déclin de l'attractivité de Paris, désamour des étrangers, fuite des sièges d'entreprise, etc.).  De plus, la campagne pour les élections municipales de 2014 s'annonçant, toute bonne nouvelle doit être examinée à la loupe. Toute mauvaise aussi, si elle émerge de l'opposition municipale !

    Explication : Le Parisien titre le 24 mai Paris séduit les investisseurs

    La capitale est plus qu’un joli décor de carte postale pour les argentiers du monde entier. Paris est mieux perçu auprès des investisseurs internationaux en 2013, se hissant en un an de la 6e à la 4e place d’un classement mondial, publié hier, sur l’attractivité des principales métropoles mondiales. Ce sondage, réalisé par l’institut OpinionWay pour le compte de l’associationParis - Ile-de-France Capitale économique, doit permettre d’évaluer la cote de la Ville Lumière auprès de plus de 500 entreprises dans une vingtaine de pays. En se classant derrière New York, Shanghai et Londres, Paris reprend la première place du top de l’Europe occidentale, devant Francfort, distancé malgré le dynamisme de l’économie allemande. Trois critères sont déterminants pour les investisseurs : la stabilité politique et la sécurité juridique, la croissance économique ainsi que l’accès et la taille des marchés. Quand on leur demande dans quelle métropole ils ont l’intention de se développer ou d’implanter de nouveaux sites dans les trois prochaines années, ils placent ainsi Paris au 7e rang mondial (1re place européenne). Une bonne nouvelle pour la mairie de Paris qui a investi, notamment dans l’économie numérique, afin d’attirer des capitaux.

    C'est réconfortant, cela fait plaisir. Notre situation n'est donc pas si catastrophique, malgré toute la misère que l'on voit, on peut encore espérer des temps meilleurs... La crise a sans doute une fin. Bien. Mais quelle valeur attribuer à ce résutat? Que dit le moteur de recherche à ces mots clé "Paris séduit les investisseurs" ?

    Il nous propose une vidéo de Paris.fr (on n'est jamais mieux servi que par soi-même !) qui  a été tourné à Cannes — pas pour le festival de cinéma mais avant — pendant le MIPIM, le rendez-vous traditionnel des décideurs et des investisseurs de l'immobilier national et international

    Les terrasses du Martinez et du Miramar peuvent faire rêver, les voiliers dans le port de plaisance aussi, mais les perspectives de construction également. Christian Sauter, adjoint au maire chargé de l'emploi, du développement économique et de l'attractivité internationale, annonce 660 000m2 de bureaux ou de locaux d'activité dans les différentes zones d'aménagement que propose Paris. Qui dit activité, dit emploi en général... 

    Il s'agit d'un clip de communication, on en est bien conscient. Toutefois il donne une idée des efforts de la ville pour maintenir un haut niveau d'activités dans la capitale, et une idée des projets que pilotent les sociétés d'économies mixtes (Semapa, Semavip, etc) ou les sociétés publiques locales d'aménagement (SPLA Paris Batignolles par ex.). Ces projets sont bien connus des Parisiens qui demeurent à proximité des zones ciblées, moins du reste de la population. C'est l'occasion d'y jeter un regard.


    Paris séduit les investisseurs au MIPIM de... par mairiedeparis

    Voici quelques informations supplémentaires sur les projets évoqués dans la vidéo : 

    • la nouvelle porte des Lilas - pilote la Semavip
    • Le projet des Batignolles entre la rue Cardinet le périphérique, les voies de Saint Lazare et l'avenue de Clichy - pilote Paris-Batignolles-Aménagement (ci-dessous)

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    • Les entrepôts MacDonald - pilote la Semavip
    • La ZAC de la porte de Gentilly - pilote Sempariseine
    • La rénovation de Front de Seine Paris 15e - pilote Sempariseine
    Les zones aménagées outre de proposer des mètres carrés destinés aux bureaux et autres activités, majoritairement tertiaires, incluent également du logement, social ou non, et cela est une excellente nouvelle. D'autant que les zones d'aménagement sont dispersées sur l'ensemble du territoire parisien, un facteur qui favorise la mixité sociale.
  • Le bureau de poste de la Gare du Nord à nouveau à l'ordre du jour du CA de ce soir

    Un an après, le projet de restructuration du bureau de poste Gare du Nord toujours sur le tapis, et à nouveau d’actualité au conseil d’Arrondissement du 10e ce soir  …

    Plus d’un an après, on prend les mêmes et on recommence… Nous avions longuement abordé le sujet dans un article en avril 2012, qui avait alors suscité beaucoup de commentaires de la part des lecteurs. En dépit de la mobilisation des élus du 10e et de quelques 2000 clients du bureau de poste Paris Gare du Nord, nous apprenons dans la Lettre d'Information de mai-juin 2013 du PCF du 10e — et nous en avons obtenu confirmation — que la direction de La Banque Postale poursuit son projet de restructuration de ce bureau de poste, pourtant très emblématique par le nombre de ses clients qui en fait l’un des plus fréquentés de France et dont la mission sociale avait été clairement décrite dans notre précédent article.

    Après une première intervention et un premier vœu présenté par les élus communistes et adopté à l’unanimité il y a 15 mois lors du conseil d’arrondissement du 12 mars 2012, les  représentants syndicaux du personnel et les élus du 10e monteront donc à nouveau au créneau, ce soir, au Conseil d’Arrondissement, pour tenter de convaincre la direction de La Banque Postale de faire machine arrière, alors qu’elle avance, lentement mais fermement et assurément, dans cette réorganisation visant à démanteler le rôle social, de service public et de proximité des guichets de ce bureau de poste.

    La direction de La Banque Postale semble en effet ne pas en démordre : 4 guichets ont, d’ores et déjà, été définitivement supprimés, après que des travaux ont cloisonné l’espace, réduisant le nombre de guichets ouverts au public à seulement 2 guichets, sur les 6 d'origine, fièrement mis en avant lors de l’inauguration en grande pompe, en avril 2010, de ce bureau nouvellement réaménagé. Les conditions d’accueil se sont donc dégradées, et nuisent à l'apaisement des relations entre les clients et les guichetiers : dans un contexte de temps d’attente de plus en plus long, en résultent énervement, hausse de ton, incivilités, voire agressions et violences des propos, et des gestes envers le personnel de ce bureau de poste Paris Gare du Nord.

    Les principes évoqués, sous-jacents à cette restructuration, sont les mêmes : suppression de 8 postes, volonté de favoriser les opérations financières via les automates et fusion à court/moyen terme de ce bureau de poste avec celui de Paris-Magenta (square Alban Satragne, Paris 10e), avec l’objectif de réduire la fréquentation des personnes les plus modestes, susceptibles de demander de l’aide au personnel, et donc de mobiliser le temps des agents aux guichets.

    L’objectif affiché est clairement d’augmenter la rentabilité des opérations, de réduire le temps passé au contact des clients, soit un gain de productivité et  le développement des  opérations les plus rentables, en bref ôter l’humain et le social dans la relation avec la clientèle. A l’horizon donc, avec cette restructuration qui n’a pas été abandonnée, se profile la fin du service public de proximité, la fin de la « banque postale sociale » pour les personnes les plus démunies et les plus précaires, alors que La Banque Postale et La Poste sont, dans nos quartiers, des institutions essentielles pour maintenir et renforcer le lien social entre habitants, et assurer un service public accessible à tous.

    Cette restructuration et cette perspective de réduction d’emplois au bureau de poste Paris Gare du Nord interviennent alors que La Poste faisait récemment sa publicité  en affichant sa volonté de recruter 6000 facteurs en Ile-de-France d’ici à 2015 et de mettre en place 250 emplois d’avenir d’ici à 2014. Dans ce même article, une jeune apprentie factrice en alternance y vantait le relationnel de son métier, le lien qui se crée avec les habitants et l’ambiance cordiale qu’elle connait généralement dans ses relations avec ses clients.

    Mais, bien sûr, c’est oublier que les activités de La Banque Postale et La Poste sont désormais bien séparées, comme nous l’avions clairement expliqué dans notre précédent article du 5 avril 2012, même si elles relèvent toutes deux du Groupe La Poste ! La Banque Postale n’est pas La Poste, n’est plus La Poste. La Banque Postale a désormais ses raisons que La Poste ignore… et, notamment, force est de constater que le souci de la rentabilité, sous l’égide de Jean-Paul Bailly et de Philippe Wahl, ancien banquier d’affaires, prédomine et que cet objectif pécuniaire, financier, est devenu le pilier, la raison d’être de La Banque Postale, qui se targue en effet d’être devenue une banque à part entière… Or, après avoir suivi le 100e numéro du magazine d’investigation de France3 Pièces à conviction, nous ne sommes pas certains que cela soit un progrès pour cet établissement, encore moins un point fort à mettre en avant ..., lorsque l’on constate que cette préoccupation de la rentabilité et de la productivité conduit la Banque Postale à vouloir faire table rase de ses missions de service public et de proximité… surtout dans notre arrondissement, avec la restructuration annoncée du bureau de poste Paris Gare du Nord!